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Vidéos de Yannick Haenel (67)
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videos08 juin 2023
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Yannick Haenel et son invitée, Linda Tuloup, lecture par Emmanuel Noblet.

Depuis plus de deux décennies, Yannick Haenel éclaire le paysage littéraire français de ses romans singuliers, où se concentrent les désirs multiples et où nous côtoyons, souvent avec jubilation, l'univers de personnages en quête d'absolu.
Au cours de ce grand entretien, un format qui lui sied particulièrement, l'écrivain reviendra sur ses passions. La peinture d'abord (il a écrit sur le Caravage un essai inoubliable), mais aussi le théâtre (son Jan Karski a été adapté sur scène par Arthur Nauzyciel), la photographie (Linda Tuloup sera à ses côtés), l'histoire… On parlera aussi de littérature, de celle qui l'aide à vivre depuis toujours, d'écriture et de ce qu'en disait Marguerite Duras dont l'oeuvre l'intéresse de plus en plus, et de cinéma, vaste territoire fictionnel dont il s'est emparé dans Tiens ferme ta couronne, où son narrateur se met en tête d'adapter pour l'écran la vie de Hermann Melville, croisant tout à la fois Isabelle Huppert et Michaël Cimino

Écrivain engagé, il a couvert pour Charlie Hebdo le procès des attentats de janvier 2015, en a fait un album avec les dessins de François Boucq, et continue de tenir des chroniques dans l'hebdomadaire. Son dernier roman, le Trésorier-payeur, nous entraîne à Béthune dans une succursale de la Banque de France, sur les traces d'un certain Georges Bataille, philosophe de formation et désormais banquier de son état, à la fois sage et complètement fou, qui revisite la notion de dépense et veut effacer la dette des plus démunis. Mais comment être anarchiste et travailler dans une banque ? Seuls l'amour et ses pulsions, le débordement et le transport des sens peuvent encore échapper à l'économie capitaliste et productiviste…

Une heure et demie en compagnie d'un écrivain passionnant, érudit et curieux de tout, pour voyager dans son oeuvre et découvrir les mondes invisibles qui la façonnent.

À lire (bibliographie sélective)
— « le Trésorier-payeur », Gallimard, 2022.
Yannick Haenel, avec des illustrations de François Boucq, « Janvier 2015. le Procès », Les Échappés, 2021.
— « Tiens ferme ta couronne, Gallimard, 2017 (prix Médicis 2017).
— « Les Renards pâles, Gallimard, 2013.
— « Jan Karski, Gallimard, 2009 (prix du roman Fnac 2009 et prix Interallié 2009)
— « Cercle, Gallimard, 2007 (prix Décembre 2007 et prix Roger-Nimier 2008).
— Linda Tuloup, avec un texte de Yannick Haenel, « Vénus. Où nous mènent les étreintes », Bergger, 2019.

Un grand entretien animé par Olivia Gesbert, avec des lectures par Emmanuel Noblet, et enregistré en public le 28 mai 2023 au conservatoire Pierre Barbizet, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !

Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr
#OhLesBeauxJours #OLBJ2023
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videos23 décembre 2022
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Présenté par Raphael Zagury-Orly, philosophe, membre fondateur
Avec
Paul Audi, philosophe
Sarah Chiche, écrivain, psychanalyste et psychologue clinicienne
Yannick Haenel, écrivain

On sait bien qu'en effeuillant la marguerite, un peu, beaucoup, passionnément, on arrive à la folie. Que serait un amour « raisonnable » qui à la façon d'un horloger serait capable d'observer ses propres microscopiques engrenages et qui, en comptable tatillon, soupèserait les raisons d'aimer toujours plus et celles de ne point aimer davantage ou d'aimer avec modération ?
L'amour n'a pas de raison: au sens où nul motif jamais n'explique que l'on aime, sauf l'être même de l'aimé(e), et où la raison, quand l'amour est là, vacille, s'aveugle ou s'anesthésie. L'on n'aime pas « parce que », ni « pour un temps », ni « plus ou moins », ni « à certaines conditions » – pas même celle d'être aimé(e) en retour. La seule mesure de l'amour, c'est la démesure. Il n'a même pas de langage propre pour se dire, se fie aux milliers de métaphores, pleines de flammes, de coeurs et d'ardeurs, ou se réfugie tantôt dans le silence tantôt dans le chant ou le cri. Sans doute la littérature est-elle assez puissante pour le faire «sentir», cet amour fou, absolu, taciturne ou lyrique. Mais la philosophie ? Elle n'a pas cessé certes d'interroger l'amour – mais a-t-elle des concepts assez puissants, ou assez fluides, pour rendre raison de ce qui n'a pas de raison, l'amour fou ?

#philomonaco
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videos17 décembre 2022
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Présenté par Raphael Zagury-Orly, philosophe, membre fondateur
Avec
Paul Audi, philosophe
Sarah Chiche, écrivain, psychanalyste et psychologue clinicienne
Yannick Haenel, écrivain

On sait bien qu'en effeuillant la marguerite, un peu, beaucoup, passionnément, on arrive à la folie. Que serait un amour « raisonnable » qui à la façon d'un horloger serait capable d'observer ses propres microscopiques engrenages et qui, en comptable tatillon, soupèserait les raisons d'aimer toujours plus et celles de ne point aimer davantage ou d'aimer avec modération ?
L'amour n'a pas de raison: au sens où nul motif jamais n'explique que l'on aime, sauf l'être même de l'aimé(e), et où la raison, quand l'amour est là, vacille, s'aveugle ou s'anesthésie. L'on n'aime pas « parce que », ni « pour un temps », ni « plus ou moins », ni « à certaines conditions » – pas même celle d'être aimé(e) en retour. La seule mesure de l'amour, c'est la démesure. Il n'a même pas de langage propre pour se dire, se fie aux milliers de métaphores, pleines de flammes, de coeurs et d'ardeurs, ou se réfugie tantôt dans le silence tantôt dans le chant ou le cri. Sans doute la littérature est-elle assez puissante pour le faire «sentir», cet amour fou, absolu, taciturne ou lyrique. Mais la philosophie ? Elle n'a pas cessé certes d'interroger l'amour – mais a-t-elle des concepts assez puissants, ou assez fluides, pour rendre raison de ce qui n'a pas de raison, l'amour fou ?
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videos12 octobre 2022
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Rencontre animée par Arnaud Jamin

Au départ, il y a l'exposition inaugurale du nouveau centre d'art de Béthune, installé dans les anciens locaux de la Banque de France. L'auteur-narrateur y est invité pour produire une pièce sur le thème des « Dépenses ». Pour préparer son travail, il lit Georges Bataille. Pouvait-il se douter que le Trésorier-payeur, sorte de fantôme intrigant des lieux, s'appelait lui aussi Georges Bataille ? Et que son destin de banquier, qui veut « tout dépenser » et creuser des tunnels, allait susciter ce nouveau livre, en forme d'odyssée spirituelle sur l'argent et la liberté ? Yannick Haenel raconte ici comment il est possible de résister de l'intérieur au monde du calcul.

À lire – Yannick Haenel, le Trésorier-payeur, Gallimard, 2022.
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videos11 octobre 2022
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À propos du roman de Yannick Haenel, le Trésorier-payeur (Gallimard, septembre 2022) qui est lié à Georges Bataille : c'est en un sens une biographie imaginaire de Bataille en banquier anarchiste d'une succursale de la Banque de France. Une lecture romanesque déviante de la Part maudite.
videos11 octobre 2022
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Avec Yannick Haenel, Patrick Boucheron, Tiphaine Samoyault. Modération : Élodie Karaki
marina5330 septembre 2022
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Yannick Haenel - Le Trésorier-payeur





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