Thesée : comment naissent les légendes est un super album sur une histoire de la mythologie grec, celle de thesee contre le Minotaure dans le labyrinthe. Ce livre est autant pour les enfants que pour les grands. Le graphisme est excellent, je recommande fortement
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Deux vieux ragondins ronchons échangent des propos aigris sur la jeunesse d'aujourd'hui, mais Poil-Roux est moins ronchon et plus optimiste que Poil-Gris, aussi celui-ci propose-t-il de mettre deux enfants à l'épreuve. Et voici Elvire et Léon ,emportés sur une barque chahutée par le fleuve, qui les emmène sur l'île du terrible monstril ... Là, ils robinsonnent, sus l'œil attentif des ragondins, avec la complicité de Douce, la panthère en peluche, et s'en tirent magistralement.
La maîtrise graphique de Pommaux sert remarquablement ce récit : texte suivi et petites illustrations "hors champ", neutres, sans décors, sur fond blanc, pour les ragondins et leurs observations; vignettes colorées, parfois pleine page, phylactères, jeux de mise en page, va-et-vient avec les ragondins, pour les aventures d'Elvire et Léon. Les deux récits sont à la fois distincts, parallèles, imbriqués l'un dans l'autre, lisibles l'un sans 'autre, jamais redondants, sans la moindre hiérarchie entre les deux. Alors ,deux récits en un, récit double ,récit partagé, album, BD, aventure, fable avec moral finale, ce livre est certainement un des sommets de l'art de Pommaux.
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Une bande dessinées jeunesse plutôt sympathique qui se concentre sur un couple de corbeaux qui découvre un jour que leur arbre va être coupé, la fameuse marque bleue qui donne son titre au livre.
Pour autant, l'histoire est assez chaotique et part dans tous les sens, si bien que d'une histoire à visée écologique, on se retrouve avec une dispute conjugale qui ne parlera pas beaucoup à l'enfant.
C'est un peu dommage et ce n'est de ce fait pas très accessible.
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Du haut de mes 40 ans, j’ai été plongée dans cet album qui m’a emmenée à l’époque où mes parents avaient 15-16 ans, et suivaient depuis leur campagne les événements de mai 68…
Je trouve ma fille de 10 ans encore jeune pour tout comprendre en lisant ce livre, à moins de le lire avec un adulte.
J’ai aimé les dessins si parlants, les tenues d’école, les petits détails qu’on ne retrouve pas forcément dans les albums photos souvenirs…
Bref, un livre à lire ensemble, pour raconter…
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Ah ! Le joli mois de mai. Son muguet, ses pavés ! Edité en 2008 par l'Ecole des Loisirs, c'est dire son sérieux pédagogique, Véro en mai met en scène une fillette âgée de 9 ans en 1968, qui raconte à hauteur d'enfant les événements printaniers. La famille de Véro est typique de la classe moyenne des 30 glorieuses, maman maîtresse d'école, papa météorologue, un grand frère et une petite soeur, un appartement moderne avec le confort dans une HLM de banlieue, des virées en 404 le week-end, des repas dominicaux et familiaux, une vie banale et heureuse.
Cet album est charmant, touchant, délicieusement vintage mais également sociologiquement documenté. Il rappelle par son graphisme, ses couleurs, sa juste et fine observation des menus faits de la vie courante, cette époque qui paraît à distance simple et insouciante, les années 60 !
Est-il adapté à de très jeunes lecteurs ? Je m'imagine le feuilleter en compagnie de mes petits-enfants. Quelle tête feraient-ils s'ils apprenaient que les garçons et les filles étaient alors séparés, dans des écoles bien distinctes ? Comment leur expliquer que la cabane au fond du jardin cabrélisée ne sert pas à ranger les outils de jardinage ? Les Shadoks les feraient-ils rire ? Comment leur faire comprendre que mai 68 aurait connu une autre issue si le PCF, le PSU et la FGDS s'étaient mis d'accord... ou que l'UDF muselait l'ORTF ? Ou que Sheila portait des couettes ? Mes petits-enfants ont déjà été stupéfiés quand sous leur affectueuse pression, j'ai dû avouer que non, dans mon enfance, je ne gambadais pas dans des prairies fleuries au milieu de troupeaux de dinosaures. Même pas des petits dinosaures, mamie ? Non, même pas des petits. Quelle déception pour eux.
Destiné à un lectorat âgé de 9-10 ans, Vero en mai ravira les parents et autres papies-mamies préhistoriques, les nostalgiques, les rétro-utopistes, en leur permettant d'effectuer un sympathique et agréable saut dans le passé pour se rappeler peut-être qu'il était bien joli ce mois de mai, qui promettait la plage sous les pavés.
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Les " Marions Duval" faisaient partie de mes BD préférées quand j’étais gamine. Par curiosité j'ai feuilleté certains des derniers tomes dans ma médiathèque et j'ai du mal à savoir si ça à mal vieilli ou si c’est moi qui suis devenue adulte. en tous cas celui ci était l'un de mes favoris.
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Rappel du mythe d'Orphée aux Enfers qui permet de découvrir la mythologie grecque à travers l'histoire d'amour entre Eurydice et Orphée.
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Cette jolie édition a permis à ma fille d'appréhender cette histoire phare de la mythologie grecque de la meilleure des manières. On voyage dans cet univers avec une aisance incroyable. J'ai eu autant de plaisir qu'elle à me plonger dedans.
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Dès les premières pages, le parcours d'images devient doublement plaisant, avec un jeu de texte amusant et presque poétique.
Qui est notre semeur de cailloux?
Monsieur Yvan Pommaux lui-même.
Inutile de présenter l'auteur des chroniques d'époque d'"Avant la Télé", de "Véro en Mai", des enquêtes Polar de Conte de fée avec le détective "John Chatterton" ou tout simplement de la BD "Marion Duval" chez Bayard Jeunesse.
Nous sommes emportés avec le galet de l'histoire, son itinéraire raconté par lui-même nous ramène à un récit de voyage inattendu.
L'intrigue est étonnante, oui, nous ne nous attendions pas à un formidable conte de galet voyageur. C'est original et très inspirant pour l'imaginaire.
Aussi inspirant que de tenir un galet ou un coquillage entre ses mains, de se demander d'où il vient, si il a toujours eu ses couleurs et ses formes de tous temps.
Yvan Pommaux brode avec la rêverie et bâtit une histoire, aussi solide que les grosses pierres sédentaires qui écoutent le galet raconter sur le sable.
Notre pensée dépasseront le livre et nous savons déja.
Nous le savons, les histoires, les contes, sont comme les galets, ils ne restent pas en place et s'affinent, se modifient avec le temps et les déplacements. Ils ne restent pas en place.
Un coup de coeur.
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On retrouve avec plaisir Marion et sa bande d'amies mais les dernières BD de la série n'ont plus autant de charme que les premiers volumes... ou alors c'est moi qui est vieillit!
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Les faits de mai 1968 sont racontés par des yeux d'enfants, ici Véro, qui avait 9 ans à cette date. Sa famille est typique de la classe moyenne avec des parents ayant un emploi stable, un maman institutrice et un père météorologue, un grand frère et une petite soeur. Ils vivent dans un appartement joli et moderne, avec tout le confort nécessaire de l'époque. L'album situe le contexte social de l'époque avec brio, avec les événements importants évoqués en illustrations et en mots et expose les événements de mai 1968 de façon un peu éloignée. L'histoire est très intéressante à découvrir et permet d'aborder la vie quotidienne à cette époque-là cependant un jeune lecteur (10 ans) pourra être perdu pour une lecture seul. Les illustrations font aussi référence à cette époque et sont très réussies.
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Dans la ville de Montmartigues, on parle, on rêve rugby et surtout on y joue ! A 14 ans, Martin Bonfils porte le n°13 dans l’équipe des cadets, comme son père et son grand-père avant lui. Et voilà que dans sa classe de troisième, un nouveau arrive, Antonin Beau : parisien, mais surtout qui n’y connaît rien au rugby. Martin va alors initier au petit nouveau, très populaire, les « fondamentaux » du rugby.
Si on ne connaît pas bien le rugby, les règles peuvent nous paraître un peu compliquées à suivre mais l’intérêt de cette histoire repose avant tout sur la qualité n°1 de ce sport : l’entraide, la bienveillance. Et en bonus, des illustrations d’Yvan Pommaux !
A dévorer sur un stade de rugby ou bien au chaud sur son canapé ! A vous de voir !
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