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Critiques de Éric Lambert (IV) (45)
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La confrérie de l'échelle

Un roman de cape et d’épée !

Le grand-père et le père d’Alexandre d’Embrelat sont assassinés par une bande apparemment organisée et commanditée ? Par qui ?

Alexandre est recueilli par un couple, intendants du domaine familial qui l’élèvent avec amour, son éducation intellectuelle étant assurée par un précepteur surnommé le Maestro.

Maître Saratxaga, notaire détient les dernières volontés des seigneurs disparus. Quant à Blaise, l’intendant qui l’a élevé, il détient, dans une cachette, une mallette contenant un étrange message apparemment codé.

C’est à partir de ce message qu’Alexandre crée la Confrérie de l’Echelle, dont les principaux membres sont : Blaise, son père adoptif, Maestro, le Notaire Saratxaga, Marie, la femme de Blaise, Angelo, rescapé du carnage qui a tué son père et son grand-père . Equipe qui va essayer et réussir à décrypter le message. Ils embaucheront par la suite Joseph, ami d’Angelo et Tristan, le palefrenier.

Ce message va finir par les conduire à Mazarin qui va leur apporter son soutien et les aidera discrètement à élucider l’énigme et retrouver le commanditaire de l’assassinat des Embrelat.

Ce roman écrit sur fond historique à l’époque de Richelieu, puis Mazarin, est un roman de cape et d’épée. Ce n’est ni les trois Mousquetaires, ni le Bossu mais je pense d’Eric Lambert s’en est un peu inspiré pour écrire son roman.

Si j’ai bien compris il s’agit d’un premier roman. L’auteur a eu la chance de trouver un éditeur ce qui est un grand pas franchi ! Bien que cet auteur ait laissé passer quelques maladresses orthographiques et grammaticales.

J’avais vu de beau retours qui m’avaient donné envie de lire ce roman. Je ne suis pas déçue, Eric Lambert a une plume fluide et un bon sens des romans d’action. Son livre se lit facilement. C’est un très bon début. J’ai bien aimé (moi qui ne suis pas fan de romans historiques).

Je classerais ce livre dans les romans historiques et le recommanderais plus particulièrement à des adolescents ou de jeunes adultes.

J’ai lu ce livre dans le cadre du prix des auteurs Inconnus , catégorie Littérature blanche.

Vers le site du PAI : https://www.prixdesauteursinconnus.com/

Vers la page fb : https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/

Vers le compte Twitter : https://twitter.com/prixdesai

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La confrérie de l'échelle

Je remercie les éditions Ex Aequo pour l'envoi, en service presse, du roman de cape et d’épée : La confrérie de l'échelle d'Eric Lambert.

Mars 1652. Au milieu du XVIIe siècle, Alexandre d'Embrelat, un jeune homme d'à peine dix-huit ans, se met en tête de retrouver les mercenaires qui ont assassiné son grand-père et son père dix ans plus tôt.

Sachant bien qu'il ne peut conduire sa quête seul, il forme un équipage aussi hétéroclite que complémentaire : La confrérie de l’Échelle.

Ensemble, ils devront découvrir les activités secrètes de son aïeul avant de se confronter aux arcanes de la politique menée par le Cardinal Mazarin.

La Fronde, avec ses intrigues, complots et autres conjurations, refait surface et le jeune enquêteur risque de compromettre, par son enquête, la paix civile qui vient d'être conclue par le premier des ministres du tout jeune roi Louis XIV.

Mais pour une raison qu'il ignore, le Cardinal décide de laisser Alexandre continuer ses investigations, au risque de faire remonter à la surface des secrets qu'il serait préférable de garder enfouis.

Durant cette aventure, Alexandre devra faire preuve de sagesse, de ruse et d'habileté, épée en main.

Ses amis seront là pour l'y aider, avec bienveillance, n'en doutons pas.

La confrérie de l'échelle est un roman de cape et d’épée, genre que je n'avais pas lu depuis un petit moment.

Alors, qu'au premier abord, je ne suis pas une grande amatrice de ce genre ; ici je me suis régalée.

Les personnages sont assez fouillés, à commencer par le jeune Alexandre. Il a 18 ans, est orphelin de père et mère. Il a été élevé par un couple aimant, ses serviteurs. C'est un jeune homme équilibré, attachant, dont j'ai pris plaisir à suivre les aventures.

Il est entouré de personnages forts, qui sont toujours là pour l'aider et sont vraiment bienveillants envers lui.

J'ai apprécié cette ambiance, le fait que malgré les complots, les conflits, l'époque pas toujours facile dans laquelle ils vivent la bienveillance et la fraternité soient de mise. Je trouve que c'est vraiment ce qui manque de nos jours ! En trouver dans ce roman m'a fait du bien :)

L'histoire est bien ficelée et très prenante, j'ai lu cet ouvrage presque d'une traite.

Alexandre et les siens vont tout faire pour mener à bien leur mission. Quitte, évidemment, à se mettre en danger.

Il y a de l'action, du suspense, c'est fluide, il n'y a pas de temps mort et à aucun moment je ne me suis ennuyée. J'ai adoré.

Eric Lambert a une très jolie plume, et je vous recommande sans hésitation La confrérie de l'échelle.

Ma note : 5 étoiles.
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L'écu à la mèche longue

Je remercie les éditions Ex Aequo pour l'envoi, en service presse, du roman de cape et d'épée : L'écu à la mèche longue d'Éric Lambert (IV).

Il s'agit de la suite du très bon roman La confrérie de l'échelle. Il est préférable de lire celui ci en premier étant donné que c'est un ouvrage captivant :)

Juin 1653 - Pierre Saratxaga, membre de la Confrérie de l’échelle, doit se rendre en urgence à Bayonne où son frère Xabi vient d’être emprisonné sous un motif obscur.

Que feriez-vous si l’un de vos amis se trouvait dans la difficulté ?

Alexandre d’Embrelat, lui, n’hésite pas une seconde, il faut dire que l’aventure lui manque. Il décide de l’y rejoindre sur le champ, accompagné de son fidèle compagnon Angélo.

Dans ce si lointain Pays Basque, ils découvrent des paysages merveilleux et des habitants sincères.

Ils plongent surtout dans une affaire bien étrange.

Comment un simple contremaitre peut-il se retrouver ainsi au cœur d’une histoire de faux-monnayage ?

Parviendront-ils à faire libérer l’infortuné et à dénouer le fil de cette intrigue ?

L'écu à la mèche longue est un excellent roman de cape et d'épées, tout à fait dans la veine du premier.

Là encore, la plume d'Éric Lambert (IV) fait mouche. J'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans les années 1600 car c'est tout à fait crédible.

L'écriture est fluide, les pages se tournent très rapidement et soudain les dernières pages arrivent sans que je ne m'en sois rendue compte !

J'ai adoré cette nouvelle aventure d'Alexandre et sa confrérie de l'échelle. Retrouver toute cette petite troupe fût un plaisir.

J'ai aimé l'arrivée d'un jeune garçon. Cet enfant apporte de la fraicheur dans leur petite bande et c'est un personnage qui apportera surement beaucoup à l'avenir.

J'ai trouvé ce second tome aussi captivant que le premier. Il y a énormément de rebondissements, beaucoup de suspense. Les personnages sont toujours aussi fouillés. L'époque est très dangereuse, avec une ambiance comme j'apprécie. Des secrets se dévoilent..

Avec Alexandre et sa confrérie, on ne peut pas s'ennuyer.

L'écu à la mèche longue est un roman que j'ai adoré. J'aurais préféré le lire d'une traite mais parfois.. il faut aller travailler :)

Que vous aimiez ou pas ce genre de roman je vous le recommande sans aucune hésitation ; il y a fort à parier que vous aussi vous serez charmé par L'écu à la mèche longue.

Je serais au rendez -vous pour les futures aventures d'Alexandre :)

Ma note : un énorme cinq étoiles.





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L'empailleur de la rue Dieu

J'ai grandement apprécié la plume d'Éric. Son style d'écriture rappelle les feuilletons policiers que je regardais autrefois en famille à la télévision. Cette atmosphère qui ressort de la couverture du livre est d'ailleurs bien en accord avec l'histoire, car nous sommes entraînés dans une enquête où un taxidermiste va pointer son bout de nez.



Théodore est un personnage touchant que j'ai apprécié. Il évolue durant les années folles, une période marquée par une intense activité culturelle, artistique et sociale en France, située entre les années 1920 et 1930, soit après la guerre 1914-1918 d'où il n'en ressortira pas indemne. C'est une époque charnière, juste avant l'arrivée de la grande dépression.



Cependant, j'ai trouvé regrettable que ce récit ne soit pas présenté sous forme de roman, car j'ai été totalement immergé dans cette nouvelle littéraire. Malgré sa brièveté, l'histoire ne manque pas de rebondissements et est profondément ancrée dans le contexte historique dans lequel évoluent les personnages de l'intrigue. De plus, le fait que le texte soit court oblige l'auteur à dévoiler assez vite les faits.



Une belle découverte pour ma part.

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La confrérie de l'échelle

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2022, sélection littérature blanche.

Les romans de cape et d'épée ne constituent pas un genre que j'apprécie, je manquais donc un peu d'enthousiasme en commençant ma lecture. En fin de compte, il s'agit d'un agréable roman, dont le public-cible me semble à rechercher parmi les jeunes adolescents, j'ai tourné les pages avec curiosité, afin de connaître le vilain coupable. Je pense que l'auteur a un potentiel certain.

J'ai beaucoup aimé aussi les renseignements sur la cryptographie, j'aime bien apprendre diverses choses, au gré de mes lectures.

Toutefois, un certain nombre de choses me semblent dérangeantes.

Alexandre et ses compagnons me semblent trop lisses, juste de ci de là un tout petit mini-défaut. Un peu plus de réalisme, un peu moins de bienveillance trop sucrée, un peu plus d'ambivalence, cela m'aurait paru plus attractif.

Il en va de même pour l'intrigue, un cold case du 17e siècle, vieux de 10 ans, résolu en 2 temps 3 mouvements ... , alors même que des personnages de premier plan sont impliqués ... mettons.

Par ailleurs, les femmes ont, dans ce roman, un rôle similaire à celui de mon ficus : décoratif. Certes, l'époque n'était pas au féminisme, mais ce roman s'adresse à des lecteurs d'aujourd'hui, un peu plus de place significative aux femmes, ce serait bien.

Enfin, l'étape de la correction a été visiblement bâclée. Il reste beaucoup trop de fautes, surtout pour un livre venu d'une maison d'édition. C'est vraiment un point important à améliorer. "Compter" au lieu de "conter", par exemple, ça me fait l'effet d'une craie qui crisse sur un tableau.

En résumé, donc, un roman agréable, plutôt pour jeune adolescent, d'un auteur débutant qui a le potentiel pour se construire un lectorat.

#Prixdesauteursinconnus2022

#PAI

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La confrérie de l'échelle

Livre reçu dans le cadre du "Prix des auteurs inconnus" dont j'ai l'honneur d'être membre du jury dans 2 catégories.

Plus d'infos :

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Je découvre cet auteur, ce qui est somme toute normal vu le titre du prix.



Comment vous donner envie de le lire sans divulgâcher l'histoire ?



J'ai été pris dans l'histoire de la famille d'Alexandre, en douceur et en prenant le temps.

Peu être un peu trop lentement au démarrage.

Un héros, Alexandre, même si trop parfait pour être vraiment crédible.

Les personnages secondaires tout aussi caricaturaux (Oui, j'exagère, désolé).

Cela manque d'énergie, d'intrigues, de combats (mes attentes initiales).

Les dénouements sont trop simples.

Trop de dialogues pas assez d'actions (mon ressenti).

Le volet historique est quant à lui très riche et réaliste.



Mais n'allez-pas conclure trop vite !

Cette expérience de lecture a été très positive.

Cet auteur mérite amplement qu'on s'intéresse à ses écrits.

Ce n'est certes pas un "coup de coeur" mais un très bon moment de lecture.



.Dois-je préciser que je vous en conseille la lecture ?



Livresquement votre
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La confrérie de l'échelle

Voici ma chronique pour un livre du PAI, l'un des 5 sélectionnés.

Ce livre a été très agréable à lire, un style fluide, travaillé, mais qui toutefois est émaillé par des erreurs de temps, des passages sans explications entre passé simple et présent.

Ce roman pourrait être présenté comme un roman historique et trouverais un bon public auprès d'adolescents friands d'aventures, de cape et d'épée.

L'histoire est celle d'un jeune seigneur Aexandre d'Embrelat, devenu très jeune orphelin, son tuteur Blaise, lui révèle à sa majorité le secret de son père et grand père qui ont été tous les deux assassinés. Leur mort est clairement liée à un complot, et le jeune homme veut découvrir l'instigateur de ce complot. L'histoire se passe en 1652, en France, et elle couvre la fin de la Fronde et le début du règne de Louis XIV, on y retrouvera Richelieu, Mazarin, et bien d'autres hauts personnages de cette époque.

On peut saluer le grand travail de l'auteur Eric Lambert quant aux recherches historiques.

Un roman très agréable à lire, avec comme thème principal les liens familiaux, qu'ils soient réels ou choisis comme c'est le cas par la création de cette confrérie.

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#laconfreriedelechelle

#romanhistorique
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La confrérie de l'échelle

Bonsoir amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Catherine Moisand pour l’envoi en service presse du livre d’ Eric Lambert : « La confrérie de l’échelle »format pdf protégé. Une très belle découverte avec ce roman de cape et d’épée basé sur la bienveillance et la fraternité. Un roman historique, fort bien documenté dont l’intrigue captivante et pleine de rebondissements se passe au milieu du XVII ème siècle. J’ai beaucoup apprécié la plume alerte de l’auteur qui m’a transportée dans cette époque. Les personnages hauts en couleurs sont attachants, on les imagine aisément. Un excellent moment de lecture à découvrir au fil de l’épée!

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L'écu à la mèche longue

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose le nouveau livre d’Eric Lambert : « L’Écu à la mèche longue ». C’est le Tome 2 des aventures d’Alexandre d’Embrelat ( La Confrérie de l’échelle) mais il peut se lire indépendamment. L’auteur nous entraîne dans le Pays Basque du XVIIème siècle à Bayonne dans un roman de cape et d’épée où j’ai retrouvé avec plaisir notre jeune héros Alexandre qui mène l’enquête pour sauver son ami de la potence. L’intrigue est passionnante sur fond de complots machiavéliques, d’assassinats et de faux monnayage. J’ai retrouvé la plume originale de l’auteur qui décrit avec talent et réalisme paysages et scènes de combats. On retrouve les sentiments élevés de la Confrérie, bienveillance, fraternité, honneur, tolérance. Un très bon moment de lecture, tout aussi captivant que le tome 1 et qui ravira les amateurs du genre !

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L'écu à la mèche longue

Bonjour mes amis! quelle joie de retrouver la suite des aventures d'Alexande d'Embrelat, et ses amis de la confrérie de l'échelle : Angelo, Joseph, Suzon, le Maestro, et Pierre!

Pierre Saratxaga, qui reçoit une lettre de sa soeur, Ixabel, toute affolée, son frère vient d'être emprisonné, au pays basque à Bayonne! Mais pourquoi? Qu'a t-il fait? Assurément c'est une erreur! Pierre ne comprends pas, avec Tristan, membre aussi de la confrérie, et malgré le trajet et ses dangers, se dépêchent d'aller à Bayonne, pour défendre son frère dont il ne sait pas de quoi on l'accuse!

Alexandre ayant eu vent de cette histoire et ami de Pierre, avec ses compagnons se lancent aussi dans cette aventure, quil est loin de lui déplaire!

Mais Suzon, petite amie d'Alexandre, ne veut pas pas rester seule, et féministe avant l'heure, car nous sommes en 1653, décide de l'accompagner en se déguisant en homme!

Arrivé à Bayonne, Pierre apprend que son frère Xabi, est accusé d'être un faux monnayeur, lui qui est si honnête!

Comment le faire libérer, et déjouer les plans du coupable, surtout que Pierre a disparu!

Alexandre et ses amis, le recherchent, et font connaissance de Moshé jeune garçon orphelin, qui les suis ainsi que des soldats espagnols, que veulent ils? Amis ou ennemis, Alexandre va vite le découvrir!

Grâce à l'amitié du jeune roi, Louis XIV, Alexandre et ses amis, peuvent approcher le prévôt, Guillaume, qui leur fait connaitre l'Echevin et son magistrat, Lafourcade, qui a un air sournois!

Serait il complice avec les espagnols qui en veulent à la vie d'Alexandre et de ses amis, d'ailleurs

J

J'ai adoré ce roman d'Eric, sa plume pleine d'humour, avec le vocabulaire de l'époque, ce roman est un coup de coeur! je mets 5 étoiles à l'auteur!

Les personnages sont hauts en couleur, des qualités que j'aime, l'honnêteté, la bravoure, l'amitié, l'amour, et des valeurs chères à mon coeur!

Je remercie Eric LAMBERT et la maison d'éditions EX AEQUO, pour leur confiance et gentillesse!

Votre MARTINE








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La confrérie de l'échelle

Rares sont les romans de cape et d’épée écrits par un auteur contemporain. Éric Lambert nous en offre un. Quel plaisir de retrouver l’ambiance des récits d’Alexandre Dumas, de Théophile Gauthier, de Paul Féval.

La confrérie de l’échelle est un groupe éclectique de personnages hauts en couleur, tous riches d’expérience, emplis d’honneur et animés du même esprit de justice. Chacun apportant ses propres armes, ils sont bien décidés à venger les crimes odieux qui ont été perpétrés au domaine, quelque dix ans plus tôt.

En grands stratèges, ils mettront tout en œuvre pour parvenir au terme de leur enquête. Cependant, il n’est pas certain qu’ils pourront éviter les embûches semées sur leur chemin. Les commanditaires des meurtres semblent vouloir cacher un secret d’État.

Tout en rebondissements, ce livre d’aventures ne serait pas complet s’il ne comportait aussi les fumets de la bonne cuisine, la belle humeur de chacun autour de la table, la fraîcheur des promenades. Et aussi, bien sûr, une tendre histoire d’amour...

Merci à Éric Lambert qui nous envoie la Confrérie de l’échelle pour réveiller notre adolescence. Nous en attendons déjà les prochaines aventures.

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La confrérie de l'échelle

La confrérie de l’Échelle

De Eric Lambert, Éditions Ex Æquo, collection Hors Temps (Romans historiques)

De l’Histoire, de la grande, nous savons l’époque. Le Cardinal de Richelieu, année 1625 et plus, la Fronde qui se prépare et puis l’autre cardinal, Mazarin. Du récit de l’auteur, une famille ; le père et le fils, au service du Cardinal, meurent sous les armes de mercenaires venus en bande au château. Rien d’autre ? Si, une clé, un cahier retrouvé et qui doit parler.

Des hommes de bonne volonté, dont le jeune descendant de la famille, Alexandre, et l’ami italien du père de celui-ci, rescapé de la tuerie, s’attacheront à interpréter ce document codé. La confrérie naît de cette quête qui cherche des pistes. La devise est trouvée : Au pied du mur, formons l’échelle !

Toujours présent et si patient, à l’origine du groupe, un couple vieillissant de serviteurs fidèles, père et mère d’amour du fils de famille devenu orphelin. Des hommes enfin, qui transmettent et communiquent des valeurs dans l’enquête qu’ils mènent. Trois femmes aussi, qui savent aimer dans l’attente. Car l’histoire prend son temps pour parler ; comme le temps lui-même qui nous dit de patienter…

L’auteur, dans un style paisible et usant d’une écriture sûre et belle, brosse des portraits superbes qui portent haut leur droiture d’homme. La langue se délie au fil de journées déployées et de dialogues simples qui disent l’essentiel. Roman de cape et d’épée tonitruant ? Non ! Le panache est dans les sentiments. Arrivés au bout du récit, l’auteur nous aura dit que l’histoire racontée peut se dérouler avec élégance ; ainsi en est-il du livre La Confrérie de l’échelle et je salue Eric Lambert qui, en pédagogue, ne veut pas la manière pressée pour raconter les choses. Et c’est bien.






Lien : https://miscellanees.online
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La confrérie de l'échelle

#Prixdesauteursinconnus2022

#PAI

#PAI2022

OUVRAGE SÉLECTIONNÉ DANS LE CADRE DU PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2022 – Catégorie LITTÉRATURE BLANCHE dont je suis l’un des jurés.



Grande lectrice de romans et thrillers historiques (mon genre de prédilection), j’avais hâte de faire connaissance avec cette « Confrérie de l’échelle » prometteuse – qui n’était pas encore créée au chapitre 1 lu à l’occasion des présélections, mais qui était évoquée dans le résumé de la 4e de couverture – au point d’avoir donné à l’extrait présenté la note de 8 sur 10. J’ai donc été satisfaite de voir ce roman compter parmi les cinq ouvrages retenus pour la sélection finale, ce qui me donnait l’opportunité de le découvrir en son entier, et de vérifier… si la promesse était tenue.



Mon avis est mitigé sur la question. Sauf erreur, il s’agit d’un premier roman d’un auteur jusqu’alors inconnu, bien qu’ayant – contrairement à beaucoup d’autres – pu théoriquement bénéficier de l’expertise professionnelle de la maison d’édition Ex-Aequo qui a bien voulu le publier. Aussi en tiendrai-je compte dans ma critique de ce livre (150 pages en broché).



C’est donc très enthousiaste que je me suis lancée dans la lecture de cette quête initiatique menée en 1652 par le jeune Alexandre d’Embrelat, orphelin de dix-huit ans, pour comprendre l’histoire de sa famille et retrouver les assassins de son père Armand et de son grand-père Louis (nobles seigneurs du château d’Artenay dans le Loiret) exécutés par commandite dix années auparavant. Une enquête et une quête qui le conduiront à passer de l’état d’adolescent solitaire, mal dans sa peau et limite suicidaire et à celui d’un adulte intelligent, éclairé et responsable, ouvert au monde et aux autres.



Dans la plus pure tradition des romans de cape et d’épée, on suit Alexandre et ses amis dans la compréhension des documents codés laissés par son grand-père et mis au jour par son père adoptif ; dans la constitution d’une confrérie secrète regroupant des personnes de confiance de divers horizons, toutes désireuses de voir les coupables de ces crimes identifiés et punis ; dans sa découverte du monde dans ses aspects négatifs (les arcanes du pouvoir, les corruptions, les trahisons, les missions secrètes et les rôles d’espions et de contre-espions joués par les uns et les autres) comme dans ses aspects plus positifs (l’accès à la connaissance, la fraternité, la bienveillance, le goût de prendre des décisions et des risques… et enfin la découverte de la gent féminine et avec elle, de l’amour).



On verra que la composition de la Confrérie de l’échelle n’est pas anodine, car chaque membre y apportera ce qu’il est, ce qu’il sait, ce qu’il sait faire et ce qu’il est prêt à sacrifier pour voir aboutir la quête : le vieux Maestro, ex-précepteur d’Alexandre, incarne le savoir et la sagesse des anciens ; Blaise, intendant du domaine et père adoptif d’Alexandre incarne la stabilité, le bon sens paysan et il est la courroie de transmission entre l’histoire d’hier (celée dans une sacoche dont il avait la garde) et l’histoire d’aujourd’hui ; Angelo, ancien garde du corps du grand-père et du père d’Alexandre met à sa disposition son savoir-faire de fin limier et de bretteur ; Maître Saratxaga, notaire et homme de confiance des seigneurs d’Embrelat est le garant des dernières volontés des défunts et apporte sa connaissance des droits et des lois de l’époque ; Sans oublier Marie, mère adoptive d’Alexandre, qui incarne l’amour maternel et entend mettre à disposition toute son intuition féminine et son regard différent sur les choses ! Plus tard, la confrérie s’enrichira de deux autres membres qui, eux aussi, auront toute leur importance : Tristan, simple palefrenier, alter-ego d’Alexandre, qui se verra proposer de grandir et de découvrir le monde à ses côtés ; Joseph, mentor et ami de longue date d’Angelo, sombre espion à la solde de Richelieu, puis de Mazarin, dont on verra qu’il facilitera les choses lorsqu’il s’agira d’accéder aux arcanes du pouvoir et de mener l’enquête dans les bas-fonds parisiens.



Les points forts du livre :

Sa cohérence historique (certains des personnages cités ont réellement existé). Il donne à voir une période de l’Histoire où les rôles du Cardinal de Richelieu (Ministre du roi Louis XIII de 1624 à 1642), puis du Cardinal Mazarin (Ministre du roi Louis XIII à partir de 1642, puis de Louis XIV) pour protéger l’État et le roi en place ont été prédominants et déterminants pour assurer la stabilité du royaume de France. Une période faite de secrets d’État, de complots, de tentatives de renversement (ex : ce qu’on appelle La Fronde 1648-1653) qui nécessitait de mettre en place tout un réseau d’espions et de contre-espions, aux compétences multiples, pour déjouer les pièges tendus par les ennemis intérieurs et extérieurs. C’est ainsi que Louis et Armand d’Embrelat ont intégré secrètement ce réseau du fait de leurs connaissances exceptionnelles en cryptographie (déf. Ensemble des techniques de codage et de décodage de messages) et en cryptoanalyse (déf. Déchiffrement de messages dont on ignore le code ou la clé).

Il guide aussi le lecteur dans la compréhension de l’émergence de ces sciences et de leur évolution et informe sur les différentes clés de décodage existantes. Personnellement, j’ai eu un peu de mal à suivre et je pense avoir décroché sur cette question, car ce n’était pas vraiment l’essentiel. Mais, je sais que depuis le Da Vinci code, tous ces aspects intéressent les jeunes en quête de mystère et d’ésotérisme, donc j’ai compris toute sa raison d’être au sein de ce roman (encore faut-il néanmoins que les informations fournies aux lecteurs soient effectivement claires et donc accessibles).



Autres points forts : la structure générale du récit et son découpage en chapitres (plutôt) courts qui imprime un rythme dynamique, une écriture simple et fluide, agréable à lire. Un registre de langue adéquat pour l’époque, une vraie richesse de vocabulaire (remarque : certains mots mériteraient peut-être d’être décodés pour les plus jeunes) et hormis quelques coquilles, globalement, une bonne syntaxe et une orthographe très correcte.



Les points faibles du livre :

Malgré ces points forts, je suis néanmoins un peu restée sur ma faim. Certes, le contrat de lecture est respecté : l’énigme est résolue et les différents membres de la confrérie ont joué le rôle qu’on attendait d’eux pour mener à bien cette quête. A leurs côté, Alexandre est devenu un homme qui s’est enrichi de leurs apports, mais aussi de ce qu’il a vécu durant les quelques semaines qu’a duré la quête (ou mois ??? la durée de l’action n’est pas vraiment précisée).



Il m’a semblé, mais cela reste très subjectif, que la première partie du livre (avant le départ vers Paris) était trop lente même si, indéniablement, elle éclaire utilement le contexte (passages en italiques de l’histoire racontée par le grand-père, informations sur l’histoire de la cryptographie et sur les différentes méthodes de cryptage et décryptage, recherche de la clé, histoire d’Angelo, etc.). Mais, il faut attendre le chapitre 14 pour qu’ils se mettent enfin en mouvement ! C’est long, et cela peut démotiver le lecteur impatient de poursuivre. De plus, l’intrigue m’est apparue trop simpliste, cousue de fil blanc. Certes, il y a, ici ou là, quelques petites péripéties, mais vraiment rien de crédible. Tout semble facile, huilé comme du papier à musique, c’est très linéaire et cela manque vraiment de rebondissements, tant du point de vue de l’extérieur (les ennemis cachés, le commanditaire qui cède tout de suite au chantage, le Cardinal Mazarin si accessible, bienveillant et facilitant… alors qu’on sait que ce n’était pas un homme facile) que de l’intérieur (où fraternité et bienveillance prédominent, on pardonne les trahisons des uns et des autres, tout va bien dans le meilleur des mondes… on sait bien que la réalité est toujours plus complexe). Donc, de mon point de vue, cela manque un peu de réalisme quant aux mœurs de l’époque et aux difficultés pouvant être rencontrées (sur le chemin, dans Paris, mais aussi dans la psychologie des personnages). En effet, sur ce dernier point, l’intériorité de la réflexion et du ressenti des personnages me semble insuffisamment exploitée. D’autre part, si la rencontre avec Suzon est crédible, le transport amoureux à long terme qui semble en résulter m’apparaît peu réaliste compte tenu de l’époque, mais aussi des rapports régissant d’une part les hommes et les femmes, et d’autre part les nobles et les gens du peuple. Mais, cela ne coûte rien d’y croire, puisque manifestement Alexandre est un être à part qui fait fi des conventions sociales.



Autres points faibles, sans doute liés à une relecture/correction trop rapide et/ou insuffisante : présence intempestive de majuscules (ex : Seigneur, Notre Eugène) ou absence de majuscules (État) ; quelques coquilles d’orthographe et fautes d’accord (ex : événement, Angelo s’écrit sans accent sur le « e », conter au lieu de « compter », « femmes et enfants rassemblées », pas d’accent sur les locutions latines « qu’à minima », « souvenirs d’enfants » « il vois » « celles du corps » au lieu de ceux du corps, « leur vie » au lieu de sa vie, « çà » au lieu de ça, « mal venu » au lieu de malvenu, « quelle-est » tiret en trop, « temps que le ciel » au lieu de tant, « je suis enchanté » alors que c’est une femme qui parle, « je me pourrai » au lieu de je ne pourrai, « entretenue » au lieu d’entretenu ; oublis de mots (« mais cela peut produire » au lieu de se produire), ou encore anachronismes de langage : ex : « tu as mis dans le mille » ;

J’aurais, par ailleurs, préféré avoir les notes immédiatement accessibles en notes de bas de pages plutôt qu’à la fin. Mais c’est déjà beaucoup qu’elles existent et j’ai apprécié leur présence.



Il n’en reste pas moins que ce roman est très agréable à lire et, je ne doute pas un instant qu’il satisfera des adolescents ou jeunes adultes en quête un « héros » auquel ils pourront s’identifier. Il me semble avoir compris que ce roman n’était que le premier d’une (peut-être) longue série. La suite des aventures d’Alexandre est parue, chez le même éditeur, en avril 2022 sous le titre L’écu à la mèche (244 pages). J’interprète donc La confrérie de l’échelle, en quelque sorte comme un « prologue » (on dirait préquel dans le cas d’une série télévisée) d’une histoire qui devrait gagner en profondeur et en péripéties.

Pour ma part, j’ai bien envie de découvrir la suite de l’histoire d’Alexandre et de vérifier si l’auteur a gagné en confiance et en prise de risques.



Pour acheter le livre : https://livre.fnac.com/a15904224/Eric-Lambert-La-confrerie-de-l-echelle#omnsearchpos=1#ficheResume

Liens :

Site PAI 2022 : https://www.prixdesauteursinconnus.com/

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L'écu à la mèche longue

Mon avis :

Je raffole de ces romans de cape et d'épée qui me rappellent si bien ceux d'Alexandre Dumas et c'est ce qu'arrive à me faire vivre l'auteur une deuxième fois avec la suite des aventures d'Alexandre d'Embrelat et de sa troupe. Une intrigue bien ficelée qui rend la lecture palpitante de la première à la dernière page, des tenants et des aboutissants qui se dévoilent au fur et à mesure, ni trop vite, ni trop lentement. Une ode à l'amitié, à la solidarité qui entraînent les personnages à traverser la France pour venir en aide au frère de l'un des membres de la confrérie, parfois au péril de leur vie, sans jamais reculer face au danger. Des protagonistes humains et réalistes qui parfois perdent pied, mais qui, grâce à l'amitié qui les lie, arrive toujours à refaire surface. Avec une écriture précise, fluide et agréable, Éric Lambert affine sa plume dans ce deuxième opus qui, j'en suis sûre, ne sera pas le dernier... Pour finir, quel contexte que ce dix-septième siècle, riche en complots en tout genre qui reste une source infinie d'inspiration et de plaisir pour les auteurs comme pour les lecteurs ! Pour conclure, une fois de plus, je me suis régalée en lisant ce roman et en accompagnant la confrérie de l'échelle qui s'étoffe peu à peu. Je lui souhaite une vie longue et aventureuse !
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La confrérie de l'échelle

Salut à tous 😉,

en ce dimanche matin, je suis ravie !

Pour ce nouveau voyage au coeur des livres, je vous convie à un voyage dans le temps avec le roman historique de Eric Lambert, La confrérie de l'échelle, en remontant au XVIIème siècle.

Pour ce service presse proposé par l'auteur, je partais en terrain conquis car je raffole de ce domaine de la littérature ! De plus, la préface, écrite par Catherine Moisand, la directrice de la collection Hors Temps des Editions Ex Aequo, m'a interpellée : "J'ai cru retrouver par moments certains accents de la célèbre saga de Robert Merle, Fortune de France. Je vous laisse juger par vous-même."

Chère Madame, je vais pouvoir vous répondre car Monsieur Merle est pour moi la référence de ce que j'aime dans les fresques historiques, et là, mon verdict est sans appel ! Je me suis régalée !

Tout y était :

- l'intrigue, un seigneur orphelin apprend à l'aube de ses dix-huit ans de la bouche de l'homme qui l'a élevé, comment sont morts son père et son grand-père. Il va vouloir retrouver les assassins de ses proches.

- la quête : grâce à des amis précieux, il va découvrir peu à peu que son histoire va le mener au plus proche du pouvoir de l'Etat. Ils devront déjouer, au fur et à mesure de leur avancée, de nombreuses chausse-trappes.

- l'amitié et la loyauté : les relations nouées entre les différents protagonistes sont très bien exploitées et on ressent à chaque situation la bienveillance qui les entoure.

-le contexte historique : de qualité, que l'on suit comme un fil rouge, sans jamais devenir pesant.

Je guetterai avec plaisir une suite si elle venait à exister car comme Pierre de Siorac, je voudrais connaître la suite de l'histoire du jeune Alexandre d'Embrelat ...

Une lecture très agréable que je vous encourage à découvrir au plus vite ! Et n'hésitez pas à venir me dire ce que vous en avez pensé !
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La confrérie de l'échelle

Bonjour,

Je suis l'auteur de ce roman, voici une présentation un peu plus fine que la quatrième de couverture.



La Confrérie de l’échelle est un roman de cape et d’épée. Un roman historique dont l’intrigue se déroule au milieu du XVIIème siècle.

Un jeune homme, Alexandre d’Embrelat, découvre la vérité sur la mort tragique de son grand-père et de son père. Ils ont été assassinés par une bande de mercenaires qui n’ont jamais été retrouvés ni condamnés par la justice.

Il décide alors de mener sa propre enquête, s’appuyant sur un journal de bord crypté laissé par son grand-père. Alexandre comprend vite que seul, il ne parviendra à rien. Il s’entoure donc des proches de sa famille.

Ces personnages prendront fait et cause pour le jeune homme, chacun pour des raisons personnelles. Ils sont tous différents, tant par l’âge que la position sociale, mais sont animés par le même esprit de bienveillance et de fraternité qui les amènera à former une confrérie qu’ils nommerons la Confrérie de l’échelle.



Au moment où Alexandre entreprend sa quête, une guerre civile que l’on nomme la Fronde, vient à peine de se terminer. Le cardinal Mazarin, qui a succédé au cardinal de Richelieu, a ramené difficilement la paix mais la moindre étincelle peut encore rallumer l’incendie. Les cicatrices de cette guerre ne sont pas encore refermées.

Alexandre et ses amis comprennent que l’assassinat perpétré quelques années plus tôt est en lien avec cette Fronde. Il leur faudra donc remonter jusqu’au sommet de l’état pour en comprendre le mobile et ainsi en retrouver le commanditaire.

Mais cela ne sera pas aussi facile. Le Cardinal Mazarin n’a aucune envie de raviver les tensions et pourrait bien leur mettre des bâtons dans les roues.



C’est l’égoïsme ambiant, mis en évidence lors du premier confinement mais commun à toutes les crises, qui m’a donné le fil rouge de ce roman : la bienveillance et la fraternité. Bien sûr, comme dans tout roman de cape et d’épée, il y a des crimes et des drames mais tout cela est prétexte au récit d’une belle aventure.



Bonne lecture
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Le Trésor des Écossais

Un très bon moment de lecture.



C’est le 3ème tome de la série La confrérie de l’échelle. Si comme moi vous n’avez pas lu les précédents, pas de souci. L’auteur présente personnages et contexte en début de roman et l’histoire est indépendante.



Alexandre d’Embrelat, 18 ans, recherchait les assassins de son père et de son grand-père. Pour cela, il s’’est entouré d’amis et a fondé la confrérie de l’échelle. Il a ensuite été recruté par Mazarin mais tous sont restés très liés, se promettant de s’entraider si besoin.



Amitié, trahisons, aventures, complot contre le roi. Voilà ce qui m’a attirée, mais aussi ce qui m’a fait un peu peur lorsque j’ai commencé : l’envie de relire ce genre de roman (j’avais adoré Les trois mousquetaires) avec la crainte d’être déçue. Mais j’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé chez Dumas et qui m’avait dépaysée.



Donc oui, j’ai bien aimé cette histoire. Ça change de mes lectures habituelles, tout en gardant une certaine action. Et ça fait du bien. Un certain suspense est au rendez-vous et les « émotions » aussi (une quête plus personnelle se mêle à l’intrigue).



Un mix fiction et Histoire dans lequel vous pourrez croiser Mazarin ou d’Artagnan par exemple. Un contexte historique maitrisé, des aventures à rebondissements : tout ce qu’il faut pour passer un bon moment.



J’ai pourtant eu un petit peu de mal à m’attacher aux personnages. On n’est pas perdu avec la présentation de départ, mais il m’a manqué quand même un petit quelque chose, puisque les personnages évoluent au fil des livres. Ce n’est absolument pas gênant pour la lecture, il faut juste un peu plus de temps pour les apprivoiser. Une fois ce petit cap, je me suis laissée embarquer sans résister. C’est dépaysant, rythmé et bien écrit.

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Le Trésor des Écossais

Mon avis



Je remercie BOD et en particulier Caroline SALABERT de m'avoir adressé en service de presse non rémunéré,  « Le Trésor des Ecossais » tome 3 de « La Confrérie de l'échelle », série historique d'Eric LAMBERT.



Le titre et le résumé fort alléchants m'ont de suite interpellée et j'ai retrouvé avec grand plaisir Alexandre d'Embrelat découvert dans le premier opus de cette série ainsi que la très jolie plume de cet auteur . Bien que n'ayant pas lu le second tome, je me suis nullement sentie perdue dans ma lecture du fait que l'auteur a judicieusement inséré, dès les premières lignes, un petit rappel tant sur la Confrérie de l'échelle que sur les protagonistes de son ouvrage.



Etant fan des romans historiques je n'ai pu qu'être séduite par celui-ci qui est vraiment passionnant et dont le suspense et les nombreux rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement.



Au fil de ses mots Eric LAMBERT nous transporte en 1653 et nous suivons les aventures ô combien mouvementées d'Alexandre et de ses compagnons. Notre héros, au service de Mazarin et de Louis XIV, se retrouve emprisonné dans une cave s'inquiétant pour sa compagne Suzon et Angélo, son ami.... Pourquoi est-il en ces lieux et parviendra-t-il à en sortir pour retrouver les assassins de la garde écossaise du roi ?



Eric LAMBERT décrit à merveille ses personnages les rendant ainsi authentiques et attachants. J'ai beaucoup aimé Suzon et Moshé qui apportent une touche de douceur en cette période de l'Histoire de France où violence, intrigues, conspirations et secrets de la Cour sont au programme.



J'ai ADORE ce roman historique de cape et d'épée, captivant, très bien écrit et documenté avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture et je le recommande vivement aux amateurs du genre.

Je lirai assurément d'autres ouvrages d'Eric LAMBERT que je remercie pour sa confiance.



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

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Le Trésor des Écossais

Genre : Roman historique

Avis : ADDICTIF

Quand des Écossais viennent bousculer les affaires du royaume…

C’est toujours un grand plaisir quand l’auteur souhaite vous parler de son dernier roman, surtout quand c’est une nouvelle aventure d’Alexandre d’Embrelat et de sa Confrérie de l’Échelle.

Malgré le peu de temps entre le roman précédent et cette suite qui l’est sans l’être puisque ce sont des aventures indépendantes dans lesquelles en revanche, Alexandre d’Embrelat est toujours au service de Mazarin et donc du jeune roi Louis XIV, j’ai apprécié le rappel des noms des personnages ainsi que leurs liens familiaux ou amicaux.

Que fait notre personnage principal enfermé depuis trois jours dans une cave ? Pourquoi a-t-il répondu présent à la demande d’aide de deux amis écossais, rencontrés durant sa dernière aventure ? Comment va-t-il se sortir du piège qu’on lui a tendu alors qu’il était à la recherche des assassins des hommes de la garde écossaise du roi ?

C’est à un rythme effréné que j’ai lu ce livre d’aventures, tirée en cela par la plume dynamique, féroce et précise de l’auteur. J’ai aussi été émue par les passages dans lesquels la pudeur et l’émotion s’expriment sans que les vaillants personnages ne perdent de leur superbe. Le roman est divisé en deux parties. Durant la première, il y a une bonne mise en place des enquêtes. J’ai senti la recherche, le sens du détail. Dans la deuxième partie, les intrigues sont au rendez-vous ainsi que les secrets du pouvoir. Il y a même ceux des francs-maçons.

Ici les femmes sont aussi vaillantes que les hommes, aussi valeureuses et passionnées, sûres de leurs droits et sensibles quand il s’agit de la chair de leur chair. Les hommes sont valeureux, chevaleresques, et intelligents pour résoudre les problèmes qui pourraient mettre la France à feu et à sang. C’est épique et plein de vrais sentiments qui s’expriment même dans les moments les plus difficiles.

Si l’imagination est au rendez-vous de cette fiction, le fond historique est sans failles et s’appuie sur les grandes luttes de pouvoir, ici avec le Duc d’Enghien, même personne que le Grand Condé.

Avec le visuel de la couverture, nous rentrons dans un monde de panache que l’auteur aime à mettre en forme. Et moi, j’aime le lire. Ce fut une belle après-midi passée à la poursuite des méchants, entre intrigues de cour et combats de cape et d’épée.

Je ne peux que vous inciter à rejoindre les Ecossais à la poursuite d’un trésor qui n’est peut-être pas celui auquel on pense, ou à découvrir la Confrérie de l’Echelle dans le premier roman.


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L'empailleur de la rue Dieu

Bonjour mes amis

Je viens de terminer un excellent policier de mon ami Eric Lambert, l'Empailleur de la rue Dieu !

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur, que j'aime beaucoup, j'avais déjà remarqué qu'il avait de l'humour, et là je ne me suis pas trompée !

L'inspecteur Théodore Méry, personnage attachant, malgré son handicap, a beaucoup d'humour et les dialogues sont cocasses !

Nous sommes en 1919, et Landru fait la une des journaux !

Beaucoup de femmes disparaissent, mais certaines d'entre elles, titille Théodore, qui pense que ce n'est Landru, pourquoi ? Quelle différence ?

J'ai appris ce que c'était un empailleur, en lisant cet excellent policier, et moi qui suis l'auteur, je continuerai car sa plume est excellente !

Je mets 5 étoiles

Votre Martine


Lien : https://www.facebook.com/gro..
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