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Éric Lambert (IV) (Autre)
EAN : 9791038801240
273 pages
Ex Aequo (25/04/2021)
4.37/5   26 notes
Résumé :
Mars 1652. Au milieu du XVIIe siècle, Alexandre d'Embrelat, un jeune homme d'à peine dix-huit ans, se met en tête de retrouver les mercenaires qui ont assassiné son grand-père et son père dix ans plus tôt. Sachant bien qu'il ne peut conduire sa quête seul, il forme un équipage aussi hétéroclite que complémentaire. Ensemble, ils devront découvrir les activités secrètes de son aïeul avant de se confronter aux arcanes de la politique menée par le Cardinal Mazarin. La F... >Voir plus
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Un roman de cape et d'épée !
Le grand-père et le père d'Alexandre d'Embrelat sont assassinés par une bande apparemment organisée et commanditée ? Par qui ?
Alexandre est recueilli par un couple, intendants du domaine familial qui l'élèvent avec amour, son éducation intellectuelle étant assurée par un précepteur surnommé le Maestro.
Maître Saratxaga, notaire détient les dernières volontés des seigneurs disparus. Quant à Blaise, l'intendant qui l'a élevé, il détient, dans une cachette, une mallette contenant un étrange message apparemment codé.
C'est à partir de ce message qu'Alexandre crée la Confrérie de l'Echelle, dont les principaux membres sont : Blaise, son père adoptif, Maestro, le Notaire Saratxaga, Marie, la femme de Blaise, Angelo, rescapé du carnage qui a tué son père et son grand-père . Equipe qui va essayer et réussir à décrypter le message. Ils embaucheront par la suite Joseph, ami d'Angelo et Tristan, le palefrenier.
Ce message va finir par les conduire à Mazarin qui va leur apporter son soutien et les aidera discrètement à élucider l'énigme et retrouver le commanditaire de l'assassinat des Embrelat.
Ce roman écrit sur fond historique à l'époque de Richelieu, puis Mazarin, est un roman de cape et d'épée. Ce n'est ni les trois Mousquetaires, ni le Bossu mais je pense d'Eric Lambert s'en est un peu inspiré pour écrire son roman.
Si j'ai bien compris il s'agit d'un premier roman. L'auteur a eu la chance de trouver un éditeur ce qui est un grand pas franchi ! Bien que cet auteur ait laissé passer quelques maladresses orthographiques et grammaticales.
J'avais vu de beau retours qui m'avaient donné envie de lire ce roman. Je ne suis pas déçue, Eric Lambert a une plume fluide et un bon sens des romans d'action. Son livre se lit facilement. C'est un très bon début. J'ai bien aimé (moi qui ne suis pas fan de romans historiques).
Je classerais ce livre dans les romans historiques et le recommanderais plus particulièrement à des adolescents ou de jeunes adultes.
J'ai lu ce livre dans le cadre du prix des auteurs Inconnus , catégorie Littérature blanche.
Vers le site du PAI : https://www.prixdesauteursinconnus.com/
Vers la page fb : https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/
Vers le compte Twitter : https://twitter.com/prixdesai
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Je remercie les éditions Ex Aequo pour l'envoi, en service presse, du roman de cape et d'épée : La confrérie de l'échelle d'Eric Lambert.
Mars 1652. Au milieu du XVIIe siècle, Alexandre d'Embrelat, un jeune homme d'à peine dix-huit ans, se met en tête de retrouver les mercenaires qui ont assassiné son grand-père et son père dix ans plus tôt.
Sachant bien qu'il ne peut conduire sa quête seul, il forme un équipage aussi hétéroclite que complémentaire : La confrérie de l'Échelle.
Ensemble, ils devront découvrir les activités secrètes de son aïeul avant de se confronter aux arcanes de la politique menée par le Cardinal Mazarin.
La Fronde, avec ses intrigues, complots et autres conjurations, refait surface et le jeune enquêteur risque de compromettre, par son enquête, la paix civile qui vient d'être conclue par le premier des ministres du tout jeune roi Louis XIV.
Mais pour une raison qu'il ignore, le Cardinal décide de laisser Alexandre continuer ses investigations, au risque de faire remonter à la surface des secrets qu'il serait préférable de garder enfouis.
Durant cette aventure, Alexandre devra faire preuve de sagesse, de ruse et d'habileté, épée en main.
Ses amis seront là pour l'y aider, avec bienveillance, n'en doutons pas.
La confrérie de l'échelle est un roman de cape et d'épée, genre que je n'avais pas lu depuis un petit moment.
Alors, qu'au premier abord, je ne suis pas une grande amatrice de ce genre ; ici je me suis régalée.
Les personnages sont assez fouillés, à commencer par le jeune Alexandre. Il a 18 ans, est orphelin de père et mère. Il a été élevé par un couple aimant, ses serviteurs. C'est un jeune homme équilibré, attachant, dont j'ai pris plaisir à suivre les aventures.
Il est entouré de personnages forts, qui sont toujours là pour l'aider et sont vraiment bienveillants envers lui.
J'ai apprécié cette ambiance, le fait que malgré les complots, les conflits, l'époque pas toujours facile dans laquelle ils vivent la bienveillance et la fraternité soient de mise. Je trouve que c'est vraiment ce qui manque de nos jours ! En trouver dans ce roman m'a fait du bien :)
L'histoire est bien ficelée et très prenante, j'ai lu cet ouvrage presque d'une traite.
Alexandre et les siens vont tout faire pour mener à bien leur mission. Quitte, évidemment, à se mettre en danger.
Il y a de l'action, du suspense, c'est fluide, il n'y a pas de temps mort et à aucun moment je ne me suis ennuyée. J'ai adoré.
Eric Lambert a une très jolie plume, et je vous recommande sans hésitation La confrérie de l'échelle.
Ma note : 5 étoiles.
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#Prixdesauteursinconnus2022
#PAI
#PAI2022
OUVRAGE SÉLECTIONNÉ DANS LE CADRE DU PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2022 – Catégorie LITTÉRATURE BLANCHE dont je suis l'un des jurés.

Grande lectrice de romans et thrillers historiques (mon genre de prédilection), j'avais hâte de faire connaissance avec cette « Confrérie de l'échelle » prometteuse – qui n'était pas encore créée au chapitre 1 lu à l'occasion des présélections, mais qui était évoquée dans le résumé de la 4e de couverture – au point d'avoir donné à l'extrait présenté la note de 8 sur 10. J'ai donc été satisfaite de voir ce roman compter parmi les cinq ouvrages retenus pour la sélection finale, ce qui me donnait l'opportunité de le découvrir en son entier, et de vérifier… si la promesse était tenue.

Mon avis est mitigé sur la question. Sauf erreur, il s'agit d'un premier roman d'un auteur jusqu'alors inconnu, bien qu'ayant – contrairement à beaucoup d'autres – pu théoriquement bénéficier de l'expertise professionnelle de la maison d'édition Ex-Aequo qui a bien voulu le publier. Aussi en tiendrai-je compte dans ma critique de ce livre (150 pages en broché).

C'est donc très enthousiaste que je me suis lancée dans la lecture de cette quête initiatique menée en 1652 par le jeune Alexandre d'Embrelat, orphelin de dix-huit ans, pour comprendre l'histoire de sa famille et retrouver les assassins de son père Armand et de son grand-père Louis (nobles seigneurs du château d'Artenay dans le Loiret) exécutés par commandite dix années auparavant. Une enquête et une quête qui le conduiront à passer de l'état d'adolescent solitaire, mal dans sa peau et limite suicidaire et à celui d'un adulte intelligent, éclairé et responsable, ouvert au monde et aux autres.

Dans la plus pure tradition des romans de cape et d'épée, on suit Alexandre et ses amis dans la compréhension des documents codés laissés par son grand-père et mis au jour par son père adoptif ; dans la constitution d'une confrérie secrète regroupant des personnes de confiance de divers horizons, toutes désireuses de voir les coupables de ces crimes identifiés et punis ; dans sa découverte du monde dans ses aspects négatifs (les arcanes du pouvoir, les corruptions, les trahisons, les missions secrètes et les rôles d'espions et de contre-espions joués par les uns et les autres) comme dans ses aspects plus positifs (l'accès à la connaissance, la fraternité, la bienveillance, le goût de prendre des décisions et des risques… et enfin la découverte de la gent féminine et avec elle, de l'amour).

On verra que la composition de la Confrérie de l'échelle n'est pas anodine, car chaque membre y apportera ce qu'il est, ce qu'il sait, ce qu'il sait faire et ce qu'il est prêt à sacrifier pour voir aboutir la quête : le vieux Maestro, ex-précepteur d'Alexandre, incarne le savoir et la sagesse des anciens ; Blaise, intendant du domaine et père adoptif d'Alexandre incarne la stabilité, le bon sens paysan et il est la courroie de transmission entre l'histoire d'hier (celée dans une sacoche dont il avait la garde) et l'histoire d'aujourd'hui ; Angelo, ancien garde du corps du grand-père et du père d'Alexandre met à sa disposition son savoir-faire de fin limier et de bretteur ; Maître Saratxaga, notaire et homme de confiance des seigneurs d'Embrelat est le garant des dernières volontés des défunts et apporte sa connaissance des droits et des lois de l'époque ; Sans oublier Marie, mère adoptive d'Alexandre, qui incarne l'amour maternel et entend mettre à disposition toute son intuition féminine et son regard différent sur les choses ! Plus tard, la confrérie s'enrichira de deux autres membres qui, eux aussi, auront toute leur importance : Tristan, simple palefrenier, alter-ego d'Alexandre, qui se verra proposer de grandir et de découvrir le monde à ses côtés ; Joseph, mentor et ami de longue date d'Angelo, sombre espion à la solde de Richelieu, puis de Mazarin, dont on verra qu'il facilitera les choses lorsqu'il s'agira d'accéder aux arcanes du pouvoir et de mener l'enquête dans les bas-fonds parisiens.

Les points forts du livre :
Sa cohérence historique (certains des personnages cités ont réellement existé). Il donne à voir une période de l'Histoire où les rôles du Cardinal de Richelieu (Ministre du roi Louis XIII de 1624 à 1642), puis du Cardinal Mazarin (Ministre du roi Louis XIII à partir de 1642, puis de Louis XIV) pour protéger l'État et le roi en place ont été prédominants et déterminants pour assurer la stabilité du royaume de France. Une période faite de secrets d'État, de complots, de tentatives de renversement (ex : ce qu'on appelle La Fronde 1648-1653) qui nécessitait de mettre en place tout un réseau d'espions et de contre-espions, aux compétences multiples, pour déjouer les pièges tendus par les ennemis intérieurs et extérieurs. C'est ainsi que Louis et Armand d'Embrelat ont intégré secrètement ce réseau du fait de leurs connaissances exceptionnelles en cryptographie (déf. Ensemble des techniques de codage et de décodage de messages) et en cryptoanalyse (déf. Déchiffrement de messages dont on ignore le code ou la clé).
Il guide aussi le lecteur dans la compréhension de l'émergence de ces sciences et de leur évolution et informe sur les différentes clés de décodage existantes. Personnellement, j'ai eu un peu de mal à suivre et je pense avoir décroché sur cette question, car ce n'était pas vraiment l'essentiel. Mais, je sais que depuis le Da Vinci code, tous ces aspects intéressent les jeunes en quête de mystère et d'ésotérisme, donc j'ai compris toute sa raison d'être au sein de ce roman (encore faut-il néanmoins que les informations fournies aux lecteurs soient effectivement claires et donc accessibles).

Autres points forts : la structure générale du récit et son découpage en chapitres (plutôt) courts qui imprime un rythme dynamique, une écriture simple et fluide, agréable à lire. Un registre de langue adéquat pour l'époque, une vraie richesse de vocabulaire (remarque : certains mots mériteraient peut-être d'être décodés pour les plus jeunes) et hormis quelques coquilles, globalement, une bonne syntaxe et une orthographe très correcte.

Les points faibles du livre :
Malgré ces points forts, je suis néanmoins un peu restée sur ma faim. Certes, le contrat de lecture est respecté : l'énigme est résolue et les différents membres de la confrérie ont joué le rôle qu'on attendait d'eux pour mener à bien cette quête. A leurs côté, Alexandre est devenu un homme qui s'est enrichi de leurs apports, mais aussi de ce qu'il a vécu durant les quelques semaines qu'a duré la quête (ou mois ??? la durée de l'action n'est pas vraiment précisée).

Il m'a semblé, mais cela reste très subjectif, que la première partie du livre (avant le départ vers Paris) était trop lente même si, indéniablement, elle éclaire utilement le contexte (passages en italiques de l'histoire racontée par le grand-père, informations sur l'histoire de la cryptographie et sur les différentes méthodes de cryptage et décryptage, recherche de la clé, histoire d'Angelo, etc.). Mais, il faut attendre le chapitre 14 pour qu'ils se mettent enfin en mouvement ! C'est long, et cela peut démotiver le lecteur impatient de poursuivre. de plus, l'intrigue m'est apparue trop simpliste, cousue de fil blanc. Certes, il y a, ici ou là, quelques petites péripéties, mais vraiment rien de crédible. Tout semble facile, huilé comme du papier à musique, c'est très linéaire et cela manque vraiment de rebondissements, tant du point de vue de l'extérieur (les ennemis cachés, le commanditaire qui cède tout de suite au chantage, le Cardinal Mazarin si accessible, bienveillant et facilitant… alors qu'on sait que ce n'était pas un homme facile) que de l'intérieur (où fraternité et bienveillance prédominent, on pardonne les trahisons des uns et des autres, tout va bien dans le meilleur des mondes… on sait bien que la réalité est toujours plus complexe). Donc, de mon point de vue, cela manque un peu de réalisme quant aux moeurs de l'époque et aux difficultés pouvant être rencontrées (sur le chemin, dans Paris, mais aussi dans la psychologie des personnages). En effet, sur ce dernier point, l'intériorité de la réflexion et du ressenti des personnages me semble insuffisamment exploitée. D'autre part, si la rencontre avec Suzon est crédible, le transport amoureux à long terme qui semble en résulter m'apparaît peu réaliste compte tenu de l'époque, mais aussi des rapports régissant d'une part les hommes et les femmes, et d'autre part les nobles et les gens du peuple. Mais, cela ne coûte rien d'y croire, puisque manifestement Alexandre est un être à part qui fait fi des conventions sociales.

Autres points faibles, sans doute liés à une relecture/correction trop rapide et/ou insuffisante : présence intempestive de majuscules (ex : Seigneur, Notre Eugène) ou absence de majuscules (État) ; quelques coquilles d'orthographe et fautes d'accord (ex : événement, Angelo s'écrit sans accent sur le « e », conter au lieu de « compter », « femmes et enfants rassemblées », pas d'accent sur les locutions latines « qu'à minima », « souvenirs d'enfants » « il vois » « celles du corps » au lieu de ceux du corps, « leur vie » au lieu de sa vie, « çà » au lieu de ça, « mal venu » au lieu de malvenu, « quelle-est » tiret en trop, « temps que le ciel » au lieu de tant, « je suis enchanté » alors que c'est une femme qui parle, « je me pourrai » au lieu de je ne pourrai, « entretenue » au lieu d'entretenu ; oublis de mots (« mais cela peut produire » au lieu de se produire), ou encore anachronismes de langage : ex : « tu as mis dans le mille » ;
J'aurais, par ailleurs, préféré avoir les notes immédiatement accessibles en notes de bas de pages plutôt qu'à la fin. Mais c'est déjà beaucoup qu'elles existent et j'ai apprécié leur présence.

Il n'en reste pas moins que ce roman est très agréable à lire et, je ne doute pas un instant qu'il satisfera des adolescents ou jeunes adultes en quête un « héros » auquel ils pourront s'identifier. Il me semble avoir compris que ce roman n'était que le premier d'une (peut-être) longue série. La suite des aventures d'Alexandre est parue, chez le même éditeur, en avril 2022 sous le titre L'écu à la mèche (244 pages). J'interprète donc La confrérie de l'échelle, en quelque sorte comme un « prologue » (on dirait préquel dans le cas d'une série télévisée) d'une histoire qui devrait gagner en profondeur et en péripéties.
Pour ma part, j'ai bien envie de découvrir la suite de l'histoire d'Alexandre et de vérifier si l'auteur a gagné en confiance et en prise de risques.

Pour acheter le livre : https://livre.fnac.com/a15904224/Eric-Lambert-La-confrerie-de-l-echelle#omnsearchpos=1#ficheResume
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J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2022, sélection littérature blanche.
Les romans de cape et d'épée ne constituent pas un genre que j'apprécie, je manquais donc un peu d'enthousiasme en commençant ma lecture. En fin de compte, il s'agit d'un agréable roman, dont le public-cible me semble à rechercher parmi les jeunes adolescents, j'ai tourné les pages avec curiosité, afin de connaître le vilain coupable. Je pense que l'auteur a un potentiel certain.
J'ai beaucoup aimé aussi les renseignements sur la cryptographie, j'aime bien apprendre diverses choses, au gré de mes lectures.
Toutefois, un certain nombre de choses me semblent dérangeantes.
Alexandre et ses compagnons me semblent trop lisses, juste de ci de là un tout petit mini-défaut. Un peu plus de réalisme, un peu moins de bienveillance trop sucrée, un peu plus d'ambivalence, cela m'aurait paru plus attractif.
Il en va de même pour l'intrigue, un cold case du 17e siècle, vieux de 10 ans, résolu en 2 temps 3 mouvements ... , alors même que des personnages de premier plan sont impliqués ... mettons.
Par ailleurs, les femmes ont, dans ce roman, un rôle similaire à celui de mon ficus : décoratif. Certes, l'époque n'était pas au féminisme, mais ce roman s'adresse à des lecteurs d'aujourd'hui, un peu plus de place significative aux femmes, ce serait bien.
Enfin, l'étape de la correction a été visiblement bâclée. Il reste beaucoup trop de fautes, surtout pour un livre venu d'une maison d'édition. C'est vraiment un point important à améliorer. "Compter" au lieu de "conter", par exemple, ça me fait l'effet d'une craie qui crisse sur un tableau.
En résumé, donc, un roman agréable, plutôt pour jeune adolescent, d'un auteur débutant qui a le potentiel pour se construire un lectorat.
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Voici ma chronique pour un livre du PAI, l'un des 5 sélectionnés.
Ce livre a été très agréable à lire, un style fluide, travaillé, mais qui toutefois est émaillé par des erreurs de temps, des passages sans explications entre passé simple et présent.
Ce roman pourrait être présenté comme un roman historique et trouverais un bon public auprès d'adolescents friands d'aventures, de cape et d'épée.
L'histoire est celle d'un jeune seigneur Aexandre d'Embrelat, devenu très jeune orphelin, son tuteur Blaise, lui révèle à sa majorité le secret de son père et grand père qui ont été tous les deux assassinés. Leur mort est clairement liée à un complot, et le jeune homme veut découvrir l'instigateur de ce complot. L'histoire se passe en 1652, en France, et elle couvre la fin de la Fronde et le début du règne de Louis XIV, on y retrouvera Richelieu, Mazarin, et bien d'autres hauts personnages de cette époque.
On peut saluer le grand travail de l'auteur Eric Lambert quant aux recherches historiques.
Un roman très agréable à lire, avec comme thème principal les liens familiaux, qu'ils soient réels ou choisis comme c'est le cas par la création de cette confrérie.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quant à Alexandre, on dirait qu'il a lui également senti une petite flèche lui percer le coeur, mais cette facétie de Cupidon est sans gravité.
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… Allez, il est l’heure ! Dieu tout puissant, donnez-moi le courage d’affronter cette dernière épreuve. Adieu.

Quelques heures après avoir écrit ces quelques mots, Louis d’Embrelat s’effondra, au milieu des cadavres de leurs ennemis. Il eut un dernier cri pour Armand, tombé lui aussi, avant de terminer son agonie.
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Lieue après lieue, son esprit vagabonde, le faisant aller de son Italie de naissance à Paris en passant par Artenay, chez les d’Embrelat.
Il se remémore la soirée de la veille et l’affection qu’il porte à Alexandre. Cela le rend un peu triste. Il n’a pas de descendance et n’en aura sans doute pas. Cela ne lui manquait pas jusqu’à hier, mais aujourd’hui, tout a changé. S’il avait eu un enfant tel qu’Alexandre, sa vie aurait été très différente, la route qu’il avait suivie n’aurait pas été la même. Il lui aurait fallu bâtir, construire son existence plutôt que de subir les propositions du destin.
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