Fourth Estate [corriger]

Depuis Alexandre Dumas, le roman historique est un genre dont le succès ne se dément pas puisqu'entre autres, il présente l'attrait d'offrir à l'auteur un scénario déjà tout fait; il n'y a plus qu'à romancer un peu l'histoire pour faire un livre. Le lecteur y trouve en général aussi son compte puisqu'il a un livre délassant tout en lui donnant l'impression d'apprendre quelque chose. Malheureusement, ici, l'échec est complet. Le livre, tellement long qu'on se demande s'il est payé à la page, ne contient que des détails pratiques sans intérêt sur la vie des personnages mis en scène. Quelles sont les idées, les politiques poursuivies, les raisons d'agir des principaux personnages : Cromwell, Henri VIII, le pape, le roi d'Espagne, More, Wolseley ? Pourquoi Wolseley, par exemple, est-il tombé en disgrâce ? On n'en sait rien, alors qu'il y aurait eu tellement à dire. De plus, la qualité littéraire du livre est extrêmement médiocre puisqu'on passe continuellement du style descriptif aux dialogues, sans unité. Loin de susciter l'intérêt, cette technique littéraire suscite l'ennui.

Estha et Rahel sont des jumeaux de 8 ans qui vivent avec leur grand-mère, leur oncle, leur grand-tante et leur mère, Ammu. Cette dernière, abandonnée par son mari, aime secrètement Velutha, un Intouchable. Un drame obligera le frère et la sœur à trahir la vérité par amour pour leur mère et les séparera.

Décidément, en ce moment mes choix de lecture ne sont pas judicieux. Je ne sais plus ce qui m'a motivée à mettre ce titre dans la liste à emprunter à la médiathèque, peut-être une critique enthousiaste lue sur Babelio ? Tous les goûts étant dans la nature, ce roman hélas, ne fait pas partie des miens.

Je ne suis ni enthousiasmée par la vie de Virginia Woolf, ni séduite par le style de l'auteur qui s'apparente pour moi à une jungle impénétrable (j'aime les récits aérés), ni intéressée par le milieu social où l'intrigue se déroule. Impossible d'aller plus loin que la page 37, je me meurs d'ennui...

1/2 étoile juste le symbole de mon abandon. Je suis la première à déplorer mon manque d'ouverture d'esprit littéraire.