AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Le Mercure de France [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Le Mercure de France



Dernières critiques
Les Planches courbes

Il y a bien longtemps de ça, un professeur de littérature nous rappelait que des poètes, il y en a de toute sorte : des beaux de l’air comme des butors...

J’ajouterais que l’écriture est parfois mal armée mais parfois de bonne foi.



Car Mr Bonnefoy porte bien son nom : il a confiance dans le monde réel et ses proches, il aime ses souvenirs les plus simples et les partage simplement.

Les paysages n’existent pas que pour eux ou pour que les hommes s’en servent mais pour qu’une vérité de Mère Nature s’y ébatte.



Ainsi le poète personnifie-t-il celle-ci comme une cohorte de vieilles amies qui nous assistent... Ou plutôt l’inverse il naturalise ses sensations et les vérités humaines et en fait un paysage rassurant.



"La neige

Elle est venue de plus loin que les routes,

Elle a touché le pré, l'ocre des fleurs,

De cette main qui écrit en fumée,

Elle a vaincu le temps par le silence."



Ainsi aussi, l’eau et la boue sont un miroir non pour qu’on s’y mire ni même pour qu’y paraisse le ciel mais pour que le vent ou plus simplement l’air passent entre ciel et boue.



Il ne faut pas y voir un symbole. Yves Bonnefoy a en tête l'immense dessin de la vie et en émiette, au-delà de la compréhension des parties , quelques vérités afin de rejoindre l'en-deçà, l'Un de la présence de la nature et de l'être.



Notre poète cache derrière chaque poème non une versification, non un rythme, ni une respiration mais la pensée ou mieux encore le souffle d’un mythe, d’un esprit, la brillance d’un peintre à l’œuvre, la beauté d’Hélène qui enflamme Troie ou ces raisins que peint Xeukis et que s’arrachent les oiseaux gourmands.



"c'était là beaucoup de réalité, comme vous diriez, dans simplement une lettre"



Il s'attache à la matérialité du langage non comme un outil dont on use ou l'on joue mais comme la preuve que la poésie existe en chaque chose.



"Une façon de prendre, qui serait

De cesser d'être soi dans l'acte de prendre,

Une façon de dire, qui ferait

Qu'on ne serait plus seul dans le langage."



Yves Bonnefoy ramène la présence humaine dans la parole poétique.

Commenter  J’apprécie          193
Moi, Tituba sorcière

Belle plume et belle histoire, j’ai adoré 😊



Découverte à l’occasion de sa disparition récente, cette auteure mérite vraiment d’être lue, et je pense enchaîner sur Ségou.



Peu fan d’ésotérisme habituellement, cette histoire de sorcière, dont la toile de fond est véridique, m’a emmené sans discussion aucune du début à la fin.



De nombreux rebondissements, de nombreux personnages nous accompagnent jusqu’au dénouement, et j’ai bien envie de relire la pièce de théâtre de Arthur Miller consacrée aux sorcières de Salem (mais où Tituba n’est même pas citée je crois).

Commenter  J’apprécie          40
Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostitu..

Un livre que l'on devrait tous lire. L'histoire d'une jeune fille qui se bat contre la drogue et pour la liberté. C'est l'histoire des jeunes ados qu'on laisse grandir mais qui ont encore besoin d'être encadré et entouré, c'est l'histoire de jeunes qu'on abandonne.

Tout parent ou homme politique devraient lire ce livre.

On n'est dans le réel, le concret et pas dans le pathos.

J'ai adoré !
Commenter  J’apprécie          00

{* *}