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Expert manga

Cet insigne distingue les amoureux de la bande dessinée nippone : Shônen, Shôjo ou Seinen, pour ces amateurs ce n'est pas du chinois mais du japonais.
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March comes in like a lion, tome 11

Ce tome éclaire un peu plus l’histoire des filles et de « papa abandon ». Ses mensonges sont mis à jour… d’une manière éprouvante.



Ce tome est émouvant de bien des façons, que ce soit dans l’amour de la famille des filles, leur position, leur solitude…. Ou par l’engagement sans faille de Rei à leur égard.



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Comment Raeliana a survécu au manoir Wynknigh..

Raeliana est aux prises avec le pouvoir, et fait face eux différents personnages qui intriguent. C'est toujours un personnage qui vaut le coup d'être découvert.

Avec Noah, il y a toujours des scènes très romantiques et piquantes. Ils s'aiment, mais Raeliana s'interdit de voir plus qu'un contrat et réprime son désir pour ne pas atrocement en souffrir ensuite. Avec une certaine intelligence, l'histoire rappelle que Raeliana ne vient pas de ce monde.

Noah ne peut la protéger de tout mais ne l'abandonne pas non plus. Raeliana va se retrouver par un subterfuge dans le palais royal où l'attendent milles aventures, mais aussi des tests.

Elle est épuisée de tous les côtés et a hâte de trouver un moyen pour retrouver Noah. Le frère de Noah, le roi, est un sacré phénomène lui aussi et ce n'est pas le seul, qui a intrigué pour faire venir Raeliana, leurs échanges sont savoureux là aussi. Mais il n'est pas le seul à en profiter pour mettre le grapin sur elle.

C'est à la fois piquant, pousse à certaines réflexions, drôle, savoureux, romantique et Raeliana est un personnage qui vaut le coup.



Bon, on n'a pas plus avancer en ce qui concerne Béatrice par contre, à part les sentiments de Raeliana à cause d'elle.
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Comment Raeliana a survécu au manoir Wynknigh..

Je poursuis ce webtoon papier avec grand plaisir ! Je trouve l’intrigue bien ficelée et les personnages intéressants, mais également attachants. Raeliana continue de se mouvoir dans son rôle tout en essayant de tirer son épingle du jeu. Elle sait qu’elle n’est pas l’héroïne de l’histoire et pourtant, ses sentiments pour le duc ne cessent de grandir. Mais comme elle sait que ce n’est pas avec elle qu’il est censé tomber amoureux, elle fait tout pour rester à sa place.



Mais ce n’est pas ce qu’elle souhaite. Dans cette suite, Raeliana se retrouve à devoir vivre au palais avec un roi qui est bien décidé à jouer les entremetteurs… ou pas. J’ai apprécié les efforts du duc et de Raeliana pour qu’elle puisse fuir le palais. Il y a des moments très drôles. Et j’adore le personnage de Sa Sainteté qui prend son rôle de « grand-père » très au sérieux.



Pour moi, cette série est une excellente surprise qui continue de beaucoup me plaire. Et je trouve les dessins plutôt sympas, ce qui ne gâche rien.



Voilà un quatrième tome bien à la hauteur des précédents, en tout cas, à mes yeux.




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Le goût des fraises, tome 2

Extrait :

La suite étant sortie, ma sister l’a évidemment prise, puis me l’a fait passer pour la lire. Comme je n’aime pas entasser ses mangas, je lis assez rapidement le plus souvent. Surtout que ça me permet aussi de vous parler de titres avec des thèmes un peu différents de ce que je propose habituellement. La romance, ce n’est pas le thème qui m’attire le plus souvent, pourtant j’apprécie les tranches de vie et cela ne me dérange pas. J’ai juste peur de tomber sur des intrigues un peu tirées par les cheveux comme savent très bien le faire les mangakas japonais (poitrines irréelles, et j’en passe). Heureusement, ce n’est pas le cas pour cette série tout comme Something about us.



Première bonne nouvelle du tome, le grand-père de Sara sort enfin de l’hôpital, malgré tout, il se fait vieux, mais le savoir en bonne santé est déjà bien positif. Pour Sara, c’est un peu une claque, elle se rend compte du temps qui passe et que son grand-père s’affaiblit. Elle se souvient encore de quand elle venait, et qu’elle voyait ses grands-parents travailler. D’ailleurs, même si le grand-père n’est pas bien en forme pour travailler autant qu’avant, il le reste suffisamment pour jouer le petit cupidon. Il n’est pas idiot et voit bien que les deux se tournent autours comme des mouches sur un bon repas. Il dira à Minori de se bouger un peu le fiac, s’il ne veut pas que son premier intérêt amoureux ne s’envole vers un autre prétendant. Prétendant qu’on ne verra qu’en photo dans ce tome d’ailleurs. Minori n’est pas non plus laissé de côté par la gente féminine, mais les pauvres ramassent pas mal…



Visiblement, il arrive même aux personnages de douter de leur relation à cause de la différence d’âge. Ce que j’avais donc pris pour une maladresse dans le tome précédent n’en était pas, bien au contraire, poser cette réflexion avec les personnages concernés et une bonne chose en soi. Minori et Sarah se sont rencontrés plusieurs fois bien avant celle dans la serre aux fraises, cela aussi fait sens, puisque ses grands-parents sont proches de la famille de Minori. Ce qui est étonnant par contre, c’est qu’ils ne s’en souviennent pas vraiment l’un et l’autre. Comme la série est assez courte, 4 tomes au total, leur relation commence à avancer, sans pour autant donner l’impression d’aller trop vite. Les sauts dans le temps aident, mais aussi la mise en scène des personnages. Minori n’est d’ailleurs pas le seul à se poser des questions sur ses sentiments, l’un de ses amis également.



[...]
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Les Carnets de l'apothicaire, tome 2

Il va falloir que je ralentisse la cadence parce qu’à ce rythme-là, je vais finir les douze tomes en un rien de temps. J’adore. Et je me dis que c’est un peu improbable d’aimer autant Les carnets de l’apothicaire, mais je n’ai rien à redire. Mao Mao continue de me charmer par ses côtés flippants et touchants à la fois, l’ambiance est légère dans sa globalité mais on voit tout de même les intrigues qui s’hourdissent en secret, et les personnages secondaires sont aussi à la hauteur. Rien à redire.



J’ai particulièrement aimé la première partie, où Mao Mao se retrouve à devoir soigner Lifa, l’une des concubines de haut rang et rivale de Gyokuyo. Déjà parce que la situation est délicate à plusieurs niveaux, mais notre jeune héroïne ne se démonte pas. Elle monte même au créneau quand elle se rend compte que sa patiente est menacée, et c’est une facette que j’ai aimé découvrir chez elle. Mao Mao se montre ferme, méthodique, parfois peut-être un peu froide, mais elle cherche avant tout à guérir. Et la relation qui se noue avec Lifa est assez extraordinaire. Bien qu’elles ne seront jamais proches, il y a une intimité qui se dégage de cette première partie qui est très belle à voir.



La seconde partie est tout aussi bien, mais dans un autre registre. Disons qu’il y a plus d’humour et de joyeusetés, même si cela ne dure jamais très longtemps avec les intrigues de la cour. Mais c’était toujours aussi plaisant à voir. J’aime le côté un peu psychotique de Mao Mao. Elle fait peur, vraiment à certains moments, mais c’est un personnage caléidoscope, qui a tellement de facette qu’elle en devient fascinante. Et puis qu’elle est drôle malgré elle. Je l’adore, je vous l’ai déjà dit ?



L’ambiance est toujours aussi bienveillante globalement, et j’espère que cela perdurera. C’est toujours quelque chose qui me touche beaucoup et quand on voit ce qu’a vécu Mao Mao, on a envie qu’elle découvre la vie qu’elle est mérite de connaître. Gyokuyo et ses suivantes sont des amours et on ne pouvait pas rêver mieux pour notre jeune apothicaire. Je ne sais pas ce que le futur lui réservera mais j’espère qu’elle restera avec elles aussi longtemps que possible.



Ce deuxième tome des Carnets de l’apothicaire est encore un carton plein pour moi. Mao Mao retient de plus en plus l’attention de beaucoup de monde et je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Probablement les deux, mais cela promet pour la suite, c’est certain.

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Mairunovich, tome 3

Mairu propose à Naru un rendez-vous dans ce troisième tome de Mairunovich. Rendez-vous qui se transforme vite en sortie de couples, puisque Ayano trouve le moyen de s’incruster avec sa nouvelle cible : Tenyu.



Plus j’avance, moins j’apprécie ce manga. Mairu a perdu tout le caractère qu’elle laissait entrevoir dans le premier tome pour devenir une banale héroïne de shojo, fade et insipide qui n’a que l’amour en tête. Amour signifiant ici Naru, son petit ami, avec lequel elle a toujours autant d’alchimie qu’un paillasson avec un caillou.



Ce qui ne l’empêche pas de sacrifier Tenyu sur l’autel de sa relation. Tenyu qui est là pour elle depuis le début, qui la conseille, la secourt, la maquille… Bref, Tenyu sans qui elle n’aurait jamais commencé à sortir avec Naru, ni même cessé d’être un champignon vénéneux.



J’écrivais dans ma précédente chronique qu’elle le traitait davantage comme un outil que comme un ami, et je regrette presque ma clairvoyance, parce qu’on est même au-delà de ça. Ce pauvre Tenyu n’est guère plus qu’un objet pour TOUS les personnages, pas seulement Mairu. Oui, Ayano, c’est toi que je vise…



Paradoxalement, ces deux-là offrent, le peu qu’on les voit, une dynamique bien plus intéressante que le couple principal. Ayano est odieuse, Ayano est une garce, oui, mais elle l’assume, là où Mairu ne se comporte pas mieux, sauf qu’elle le fait sans avoir réellement conscience de sa cruauté.



J’ai l’impression que ce manga met en lumière les comportements toxiques qu’on peut trouver dans la plupart des shojos, où ils sont en général banalisés (la jalousie, la possessivité, l’isolement…), et c’est un bon point, seulement il le fait de manière très plate, très ennuyeuse. Le couple Mairu / Naru ne prend pas, il sonne trop faux, trop creux pour inspirer quoi que ce soit, si ce n’est l’envie de les voir rompre au plus vite.



Sachant que cette histoire comporte douze tomes, j’appréhende ce que réservent les suivants. Mairunovich commençait de manière intéressante et laissait entrevoir un certain potentiel, mais l’intrigue perd en intérêt, et les personnages en charisme et en profondeur, de volume en volume. J’espère que le prochain parviendra à inverser un peu la tendance.
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Akane-banashi, tome 5

Cette fois-ci ce sont deux femmes qui font la couverture, dont Akane, et elles ne comptent pas pour des prunes. On peut dire qu'elles se sont imposées dans le monde du rakugo, même si la route reste encore longue pour Akane et qu'elle a bien des choses à apprendre. Ce bout de fille est vraiment une très bonne raison de laisser sa chance à cette série.

Akane a décidé de se venger sur scène, et il faut se l'avouer c'est bien vu et jouissif, malheureusement les conséquences seront lourdes. Il faut dire qu'il y a peu de temps encore, les femmes n'étaient pas bien vu dans le monde du rakugo. Akane et sans doute le lecteur aussi continuent à apprendre les exigences de ce monde, ce par quoi il faut passer. Akane se rend compte entre autre qu'elle a besoin d'élargir son répertoire, elle ne connaît pas assez d'histoires. Mais elle déchante assez vite quand elle cherche à élergir ses horizons, pour autant elle ne se laisse pas abattre.

Maître Urara, la femme blonde de la couverture, va nous impressionner, nous faire passer par un arc-en-ciel émotionnel et nous présenter son rakugo à elle, encore bien différent de ce que l'on connaît. Mais en tout cas, elle a eu à faire à la difficulté d'être une femme dans ce milieu. Heureusement pour Akane, elle a aucun mal à aller vers les gens et s'exprimer, c'est aussi ainsi qu'elle saisit la moindre opportunité. Nous allons aussi assister au rakugo de Rokuro. Quelle diversité et quelle plongé dans ce milieu ! Certains voient pas mal de potentiel en Akane et ont envie de la tester et de voir si elle déploiera ses ailes, et quel sera son rakugo.

Au début les personnages et l'histoire nous sont resitués, à la fin quelques bonus sur le rakugo. Le tout nous entraîne et nous passionne, et ça c'est du grand art aussi.
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Kowloon Generic Romance - Tome 9

Décidemment, Kowloon aime nous perdre dans ses méandres, ses ruelles autant que l'espace-temps, et ses personnages. Une série qui nous retourne complètement la tête, on ne sait vraiment pas où elle nous emmène, qu'elle en sera la finalité, mais le voyage est assurément quelque chose. Les échanges entre les personnages sont par moment aussi intéressants que savoureux, Kowloon continue à constituer un personnage à part entière. Des interrogations foisonnent par millier, le graphisme permet une belle immersion aussi. Deux ressortent assez fortement dans ce tome, qu'est-il arrivé à Reiko B ?

Au final, on peut aussi se demander ce que chacun sait véritablement. Et l'autre, c'est sur qui peut voir Kowloon B ? Ou plus précisément quel sentiment le permettrait ? Et quelque part la série joue avec nous, et cela peut être rude pour nos nerfs. Dans ce tome, nous allons croisé plusieurs groupes de personnages, tous vont nous apporter quelque chose.

Yômei et Reiko enquêtent ensemble, et il y a une histoire de lunettes (que je vous laisse découvrir) superbement servis par les effets graphiques. Leur amitié et solidarité fond chaud au cœur. Puis nous croisons Guen, Siu Hak. Siu Hak a complètement changé par rapport à dans le temps, son autre lui, et c'est très surprenant. Bien entendu, nous verrons Kudô aussi, le trouble avec Reiko, ainsi que d'autres échanges dont un avec un grand-père aussi chaleureux que douloureux. Il y a aussi ces mystérieux codes que Reiko trouve en déambulant dans les rues de Kowloon, des codes informatiques http, comme l'erreur 404 etc. Il y aura aussi ce quartier dangereux qui semble effrayer plus d'un personnage, et c'est déconseillé aux femmes d'y aller. Des discussions troublantes entre certains personnages, et une

réflexion qui reste sur quelque chose qui serait douloureux ou non, et cela pourrait être au cas par cas.

Un voyage qui ne vous laissera pas indifférent. Y êtes vous prêt ?
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Le chat qui rendait l'homme heureux, tome 3

Un nouvel épisode tout doux dans lequel on en apprend davantage sur Fukumaru (le chat) et M. Kanda (son maître).

Cette fois-ci la mangaka a mis l'accent sur le travail de deuil et de résilience avec les difficultés et anxiétés qui émergent lorsqu'on veut tenter de reprendre sa vie et l'importance des soutiens amicaux (humains et animaux).



Un bon moment de lecture.
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Spy x Family, tome 2

Ce 2ème tome la beaucoup plu, je plonge facilement dans cette histoire d'espionnage même si c'est plus le côté famille loufoque qui me plaît pour l'instant lol. J'aime trop le trio que forme Anya, Loid et Yor. Ils sont attendrissants et les quiproquos autour de la véritable identité de chacun sont très drôle.

L'entrée d'Anya à l'école m'a bien fait rire aussi, elle fait capoter tout les plans de son "père" en deux secondes mais fait tout son possible pour rattraper le coup !

Le rythme de lecture est vraiment top, c'est rapide sans pour autant négliger l'importance de l'intrigue ou le développement des personnages.

Je me demande vraiment où l'histoire va mener car j'ai l'impression que tout pourrait arriver et me surprendre.
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Itaewon Class - tome 2

Retour dans le quartier d'Itaewon où la vengeance est d'abord affaire de business.



Ce second volume du manhwa dessiné et écrit par Kwang Jim démarre avec de nouveaux personnages d'importances, à commencer par l'ambigue Jo Yiseo, une influence ultra-talentueuse sur plusieurs domaines qui semble cependant avoir un certain trouble psychologique...



On pousserait presque un soupir devant l'absence direct de Park Saeyori mais c'était sans compter cette tordue de Jo Yiseo qui s'empare sans problèmes de l'intrigue. L'un des personnages, si ce n'est le personnage fort de la série, c'est sans doute elle et je n'ai qu'une hâte, celle de découvrir le rôle et le lien qu'elle va développer avec Park Saeyori... même si , malheuresement, la présentation des personnages en début de volume le spoile un peu..



Ainsi, nous avons ici le portrait d'une étudiante sociopathe capable de faire chanter son monde à coups de vidéos prises sur le volet. C'est une influenceuse aguerrie , rodée aux réseaux sociaux, qui n'apparait pour autant comme un personnage mauvais mais qui sait s'en prendre aux brutes et aux puissants sans une once de pitié due à son abscence a priori d'empathie. Au niveau de l'histoire, ce second volume démarre fort avec un habile détour qui permet de présenter l'un des protagonistes majeurs de la série. On notera d'ailleurs une petite séquence en flash-back noir et blanc qui étoffera un peu plus le personnage de Jo Yiseo et sa sociopathie latente. Une antihéroine très interessante donc qui est bien équilibrée aussi dans son rapport avec son seul ami Jang Geunsoo. Ce dernier est également un protagoniste interessant de par son lien avec certains personnages-clés de l'histoire. On notera également le devenir de Oh Su-Ah qui semble désormais figée dans le carriérisme et l'abscence de scrupules.



Ainsi, les rouages se mettent doucement en place avec un tome 2 qui élude un peu le personnage de Park Saeroyi pour se concentrer sur d'autres protagonistes majeurs. Le scénariste prend le temps de les développer et signe des personnages bien écrits aux motivations uniques.



L'intrigue d'Itaweon Class est toujours aussi plaisante à suivre même si sur la forme, le style de Kwang Jin m'a laissé un peu plus dubitatif sur ce tome 2. Certes, nous sommes dans les codes graphiques d'un webtoon donc il faut globalement ne pas s'attendre à de grandes envolées visuelles, surtout au niveau des décors mais en plus le chara-design s'avère aussi un peu lisse avec un degrès d'expressivité et d'intensité proche de zéro. D'un point de vue graphique, ce tome 2 met un peu à l'écart le quartier d'Itaewon qui gagnerait à être beaucoup plus mise en valeur, d'autant plus que c'est là ou s'orchestre cette vengeance.



Malgré un style graphique un peu en déça, ce tome 2 reste un excellent volume de transition vers une équipe qui est sur le point de se former. On suit avec intéret les différents protagonistes dans cet échiquier vengeur et plus particulièrement, cette "reine" incarnée par la troublante Jo Yiseo.

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Cat's Eye - Perfect Edition, tome 1

Si vous êtes de ma génération, vous avez sans doute vu, un dimanche soir, un épisode de cet animé (même si je ne suis pas sûre que le terme était très courant à cette époque) : il était diffusé le dimanche soir sur France 3. Certes, même si vous avez mon âge, peut-être ne le connaissez-vous pas : il est des parents qui interdisaient la télévision à leurs enfants, y compris le dimanche, ce n’était pas mon cas (oui, nous regardions la télévision en famille, et c’est ainsi que j’ai découvert Sherlock Holmes avec Jeremy Brett, c’est mon père qui avait insisté pour que nous regardions). Dans l’animé (enfin, sûrement pour sa diffusion française), les noms et prénoms des personnages étaient francisés, l’inspecteur se nommait ainsi Quentin – est-ce pour cela que le prénom a connu une grande vague en France ? Pourquoi pas ?

Mais revenons à notre manga, qui comporte pas moins de 466 pages (quatre autres tomes sont réédités sous ce format à ce jour). Cat’s Eye est un voleur de tableau que la police japonaise tente d’arrêter, si ce n’est qu’elle n’y parvient pas ! Et pourtant, ce voleur audacieux avertit toujours à l’avance du lieu où il frappera, de l’oeuvre qu’il compte dérober. Il les aide ! Si j’emploie ce pronom masculin, c’est parce que les policiers sont persuadés qu’ils ont affaire à un homme, seul Toshio Utsumi, après un corps à corps assez particulier, découvrira que Cat’s Eye est une femme. De là à ce que les autres enquêteurs l’admettent, il y a un pas qu’il leur faudra franchir. J’ajoute que l’inspecteur, à chaque nouvel échec, envisage de démissionner. Sa petite amie est assez controversée à ce sujet. D’un côté, elle n’apprécie pas tant que cela qu’il soit dans la police. De l’autre, il est une source précieuse de renseignement, lui qui aime tant bavarder. Oui, la petite amie de Toshio n’est autre qu’Hitomi, l’une des Cat’sEye. Il le sait sans le savoir, puisque c’est le nom du café que tiennent les trois soeurs.



Il ne s’agit pas d’une simple histoire de voleuses plutôt douées, non. Les trois soeurs sont complémentaires, et si Hitomi excelle sur le terrain, Rui est celle qui monte les plans, prépare les stratégies, alors qu’Aï est très douée pour tout ce qui est technique – dans le premier tome, elle n’est encore qu’une lycéenne, et ses soeurs veillent à ce qu’elle poursuive sa scolarité sereinement. En effet, les trois soeurs cherchent à découvrir ce qui est arrivé à leur père, quinze ans plus tôt. Pour cela, elles reconstituent patiemment sa collection, sur la piste de ceux qui l’ont trahi.

Dire que ce manga est très réussi, que les dessins sont particulièrement parlants, que l’on est totalement dans l’action quand on le lit me paraît terriblement banal : si ce manga n’avait pas des dessins extrêmement animés, mouvementés, si les personnages n’étaient pas si fermement caractérisés, y compris les personnages secondaires, je ne pense pas qu’il aurait rencontré le succès qui est le sien. Cat’s Eye n’est pas un manga, c’est un classique !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Kindergarten Wars, tome 2

Une maternité pas comme les autres où les bambins gardés sont les rejetons des élites du pays... Une maternité sujette aux ravisseurs embauchés pour kidnappés ces gosses de riches.



Mais une maternité fortement et fort heureusement protégée par des enseignants peu orthodoxe, recrutés sur le volet et, parmi eux, l'ennamourée Rita, une ancienne tueuse à gages à la réputation légendaire.



Explosif de bout en bout, ce tome 2 fait donc directement suite à la confrontation opposant Rita et Doug, l'ancien escroc à Hana , une tueuse habile avec les bombes et issue d'une puissante famille criminelle qui veut sauver son grand frère à tout prix. Un premier chapitre tout en action qui permet de découvrir le personnage de Hana Bradley , sans surprises, ce second tome suit la structure classique des séries en enrichissant un peu plus son univers avec de nouveaux personnages dont un ancien flic balafré en charge d'une classe au sein de la maternité où un infirmier flippant et bienveillant en même temps.



La série est toujours aussi truculente avec son bon dosage d'humour et d'action ainsi qu'une petit dose de drama quand au background de certains protagonistes. On pensera plus spécialement à Hana et son effroyable géniteur tandis que Rita, malgré ses coups de coeurs à répétition la rendant désopilante, possède aussi une sinistre réputation.



Mais dans l'ensemble, c'est l'humour ultra-vitaminé qui prédomine cette série avec toujours ces références au shojo. Que ce soit au niveau de la forme ( enlevez juste la jaquette de ce tome 2) qu'au niveau des personnages avec notamment , l'ancien flic amateur de shojo, Kindergarten Wars s'amuse constamment à parodier le genre entre deux combats haletants et inventifs.



On notera le combat dans l'infirmerie ou encore le questionnaire groupé de Rita face à une horde de ninjas parmi les moments -clas de ce tome avant l'arrivée, il en fallait bien un, d'un tueur un peu plus retors en fin de volume.



Ainsi, ce tome 2 s'achève sur un bon cliffhanger tout comme le premier et préserve un rythme intact à cette série qui, au bout de deux tomes, confirme aisément ses atouts.
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Spy x Family, tome 1

J'avais déjà regardé le début de l'animé donc rien de nouveau pour moi dans ce premier tome. Notre trio de personnage est vraiment le gros point fort du manga, avec Anya qui est toute mignonne et ses "parents" bien badass.

Au niveau de l'histoire, ça me laisse plutôt de marbre pour le moment mais j'apprécie le contexte politique dans lequel se déroule l'intrigue.

J'ai souris plusieurs fois, l'humour est plutôt chouette et le rythme de lecture est agréable. Il se passe beaucoup de choses, on ne s'éternise pas sur les détails, ce premier tome va droit au but et en dévoile assez pour donner envie de continuer.
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Le pragmatisme

Etanchons donc notre soif de savoir avec la collection Kurosavoir et son importante sélection de titres de vulgarisation. Aujourd'hui, nous parlons du pragmatisme à travers une fiction western qui dégaine en flligrane la philosopophie de William James, l'un des pères fondateurs de ce qu'on appelle le pragmatisme...



Comme souvent, c'est à travers le prisme de la fiction et non à travers de simples explications qu'un mouvement philosophique est expliqué et démontré dans la collection Kurosavoir.



Ainsi, avec Kant, nous avons eu droit à une intrigue de science-fiction robotique tandis qu'ici, nous sommes plongés dans l'emblématique Ouest Américain du XIX ème siècle, période dont est issu le fondamenteur du pragmatisme William James. Un monde sans pitié , à même de retranscrire l'esprit pragmatique, c'est en tout cas ce que démontre ce manga qui se démarque un petit peu de la collection par son contenu plus brut tout en restant dans les clous de la vulgarisation accessible au grand public.



Nous avons droit à une fiction interessante, un petit western qui reprend des trames scénaristiques emblématiques comme l'inconnu au trouble passé qui vient sauver la veuve et l'orphelin ou encore le sinistre hors-la-loi au service d'une autorité avide et peu scrupuleux. Jack , le héros de ce western, est un vagabond porteur de la doctrine du pragmatisme qui va venir aider sur sa route un jeune garçon et sa mère à lutter contre une bande de hors-la-loi. Une leçon de mentor qui permettra au jeune garçon de s'émanciper de sa pauvre condition... D'autres personnages gravitent autour de cette leçon comme un jeune pasteur qui, sous l'influence de Jack, s'émancipera un peu d'une posture de croyant un peu figé et passif , trop emprisonné dans l'inaction et l'intellect.



Sans rentrer dans les détails du pragmatisme, ce titre propose une fiction très terrre-à-terre afin de l'illustrer , le pragmatisme étant plus une conduite à suivre qu'un dogme intellectuel, le choix d'un cadre aussi rigoureux et menaçant que le Far- West est adéquate et pousse justement les héros de cette histoire à s'adapter face à la menace. Le vagabond, Jack , est un homme flegmatique qui privilégie l'action à la réflexion en se laissant guider par des valeurs telles que la justice.



Par sa cohérence et la solidité de son intrigue, ce titre de la collection Kurosavoir s'avère très plaisant à lire, loin de toute lourdeur explicative ou démonstrative. La philosophie est un peu expliquée dans quelques planches entre les chapitres, elle n'alourdit pas le récit et permet de délivrer un one-shot sympathique à travers un western sans surprises mais cohérent et divertissant.



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    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

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