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Peindre la Normandie
Liste créée par Alzie le 02/03/2016
42 livres. Thèmes et genres : Normandie (France) , littérature française , peinture , peinture et littérature , mer

"Impression, soleil levant", la plus célèbre vue du port du Havre, a donné son nom à l'impressionnisme grâce au propos ironique du critique Louis Le Roy. Ce tableau emblématique de Monet et plus tard la série consacrée à la cathédrale de Rouen rappellent à quel point la Normandie a su attirer et captiver les peintres au cours du XIXe et au XXe siècles. Au Salon de 1870 Courbet avait assis sa réputation avec deux toiles peintes à Etretat l'été précédent : "La mer orageuse" et "La falaise d'Etretat après l'orage". Citer tous les artistes normands ou ayant séjourné en Normandie serait impossible. Autour des "patriarches" et amis que furent Pissarro, Monet, Boudin, Jongkind, cette liste mentionne aussi quelques écrivains ayant participé à rendre célèbre la normandie impressionniste et pré-impressionniste.

(Illustration : La falaise d'Etretat après l'orage, 1869, Gustave Courbet)



1. Dossier de l'art - HS, n°3 : Normandie impressionniste
Dossier de l'art
C'est à un festival d'une ampleur inaccoutumée que nous convie tout l'été la Normandie, autour de l'une des pages les plus importantes de l'histoire de l'art du XIXe siècle : l'avènement de l'impressionnisme. Parmi quelque 200 événements, une quinzaine d'expositions de peinture rappelle la prodigieuse fertilité de cette terre baignée par la Seine et la Manche, et qui détermina l'art de Monet, Pissarro, Signac ou Gauguin.
2. Eugène Boudin : Dessins
Laurent Manoeuvre
5.00★ (4)

Ces études de Boudin, jalousement conservées dans le secret de l'atelier puis transmises aux musées de France, révélent un artiste indifférent aux exigences de la clientèle comme à celle de la critique. Là, on le voit se diriger vers l'abstraction, abandonner progressivement la couleur pour traduire les subtils avatars de la lumière.
3. Honfleur et les peintres : 1820-1920
Anne-Marie Bergeret-Gourbin
4.00★ (4)

Depuis la fin du XVIIIe siècle, Honfleur, situé entre les deux Normandie, dans l'estuaire de la Seine, a accueilli les artistes de toutes générations et de tous pays. A la suite des peintres et dessinateurs anglais, les peintres de formation académique, puis les peintres paysagistes ont admiré la situation géographique de la ville de Honfleur, blottie entre deux collines, la vue de l'estuaire depuis la côte de Grâce, le port vieux et la Lieutenance, vestiges historiques de l'époque de Louis xrv. Ils ont traduit, avec des sensibilités diverses, la lumière changeante de l'estuaire et le tumulte des flots mêlés de la Seine et de la mer. Les artistes de passage et les artistes normands, connus ou méconnus, se sont rencontrés, ont échangé idées et techniques et ont noué des amitiés profondes, créant à Honfleur un foyer artistique fécond : Corot, Courbet, Troyon, Boudin, Monet, Jongkind, Baudelaire, Cals, Dubourg, Seurat, Vallotton, Dufy...Cet ouvrage témoigne d'un siècle de peinture, de 1820 à 1920, de Corot à Dufy, marqué par le développement de la peinture de paysage et reflétant les révolutions picturales du romantisme, de l'impressionnisme, du fauvisme. Il laisse une place aux témoignages des artistes pour recréer l'atmosphère des rencontres informelles à l'auberge Saint-Siméon.
4. Peindre en Normandie : XIXe et XXe siècles
Alain Tapié
3.50★ (8)

« Peindre en Normandie » est le titre d'une collection constituée en Normandie, au musée des Beaux-Arts de Caen, depuis 1992. Elle réunit de manière tout à fait exceptionnelle les noms les plus prestigieux (Monet, Courbet, Corot, Boudin...) et des artistes au talent incontestable mais méconnu (Cals, Louvrier, Pinchon, Lame, Delattre...) qui font de la Normandie le creuset naturel des grands mouvements de la modernité en peinture, et notamment de l'impressionnisme. La collection, qui porte sur une période allant de 1850 à 1910 et compte actuellement 74 tableaux, présente une vision originale de la production artistique née dans la région, en insistant tout particulièrement sur les relaxions entre les ressources naturelles de la géographie normande et la naissance de nouvelles expérimentations picturales. Elle se fonde sur le principe, confirmé par de nombreuses expositions, que les artistes expérimentent sur cette terre la tentation d'une peinture d'atmosphère, de type impressionniste, expression des « plaisirs des jours ». Ainsi, d'une physique de la nature découle une véritable physique de la peinture, générée par la rencontre particulière de la terre, de la mer et du ciel qui donne ici naissance à des couleurs, des matières et des associations lumineuses. Véritable mémoire de la Normandie, gérée et constituée :n Normandie, cette collection est unique en France, à .a fois dans son contenu et dans sa forme (semi-publique, semi-privée). Cet ensemble exceptionnel voyage à travers .e monde en tant qu'emblème de la naissance de l'impressionnisme en France.
5. Peindre en Normandie à l'époque impressionniste
Alain Tapié
La Normandie participe à la naissance de l'impressionnisme en 1820 et poursuit son exploration jusque dans les années 1940. De nombreux peintres illustres, Renoir, Monet, Boudin, Géricault, Vuillard, Courbet célèbrent tour à tour la lumière et le gris des ciels normands : champs, vergers, chaumières, marines, pêcheurs en mer ou sur la grève, premières villégiatures et paysages industriels ou urbains composent une collection unique, riche de plus de cent quarante tableaux d'artistes français et étrangers.
6. Des peintres au pays des falaises
Marie-Hélène Desjardins
4.40★ (12)

Dès les années 1830 et durant un peu plus d'un siècle, des centaines d'artistes ont découvert la côte normande, entre Le Havre et Dieppe. Académiques ou impressionnistes, ils y trouvent la lumière et les motifs propices à leur art. Y aurait-il donc une magie propre au pays des falaises ? Conçu comme une chronique des séjours des peintres sur la côte normande, cet ouvrage cite abondamment le témoignage direct des artistes, au travers de leurs mémoires ou de leurs correspondances. En replaçant ces témoignages dans le contexte de la production artistique de l'époque, il permet également de mieux comprendre les mutations qui bouleversent alors le monde de la peinture. Restituant parfaitement l'atmosphère de cette aventure picturale, l'auteur évoque aussi bien les peintres mondains, qui passent six mois de l'année dans leur riche villa de Dieppe ou d'Etretat, que les peintres bohèmes, qui négocient leur nuit dans une auberge de campagne en échange d'un portrait rapidement brossé. Une superbe illustration, souvent inédite, a été soigneusement sélectionnée dans les musées français et étrangers ou chez les collectionneurs particuliers afin d'enrichir ce magnifique ouvrage.
7. Peintres de Normandie
Éric Lefèvre
La Normandie, on le sait, est depuis longtemps une terre d'artistes. La singularité de ses paysages, les campagnes humides de l'arrière-pays, ses falaises pittoresques ou ses grandes plages de sable fin et la mer, turbulente. Ajouter à cela la qualité de sa lumière, la transparence et la diversité de ses ciels, bref un univers vrai, propice à susciter de nombreuses vocations. Les Normands, en peinture, ont souvent fait figure de pionniers : entre Jean-François Millet, maître du Réalisme et Jean Dubuffet, pape de l'art brut, nous pouvons citer entre autre, Eugène Boudin et Claude Monet, les pères de l'Impressionnisme, le théoricien des Nabis, Maurice Denis, Louis Valtat, l'un des précurseurs du Fauvisme, les grands créateurs de l'art moderne, Georges Braque, Raoul Dufy, Fernand Léger et Jean Hélion, ou encore la tribu des frères Duchamp, qui, tous, sont liés à notre province. Mais la Normandie a vu grandir et travailler une multitude d'autres artistes, souvent plus modestes, qui travaillèrent seuls ou en cénacles, ceux de l'École de Rouen ou de l'Estuaire notamment. Parfois, nous pouvons les rencontrer dans des lieux improbables : Champsecret, petit village au fond du bocage ornais qui a vu grandir et s épanouir Charles Léandre et Gaston La Touche, ou bien encore, dans la triste Plaine de Caen, une quasi-dynastie d'artistes qui se sont transmis leur amour de cette terre rude, Jules Rame, Charles-Victorien Toutain et André Lemaître.
8. Les peintres russes et la Normandie au XIXe siècle
Tatiana Mojenok-Ninin
5.00★ (2)

L'ambition de cet ouvrage, fruit de vingt années de recherches, est de faire connaître les tableaux de jeunes artistes russes de l'académie Impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg (Bogoliubov, Repine, Polenov, Harlamov, Savitski, Goun ) venus travailler en Normandie entre 1850 et 1914. Les noms des villes, ports, stations balnéaires et villages normands varient dans les titres des tableaux (Veules-les-Roses, Etretat, Dieppe, Honfleur, Trouville, Yport, le Tréport et le Havre, Cabourg, Eu).La Normandie deviendra pour ces jeunes peintres une véritable école de plein air et de paysage, leur travail s'approchant des impressionnistes par leur goût de spontanéité, le choix des paysages.
9. Lumières normandes
Jacques-Sylvain Klein
Avec ce livre, Jacques-Sylvain Klein poursuit les recherches qu'il avait exposées en 1996 dans La Normandie, berceau de l'Impressionnisme. Il montre à quel point la Normandie a été l'atelier en plein air préféré de tous les maîtres de l'Impressionnisme (Monet, Degas, Renoir, Pissarro, Caillebotte...), mais aussi de tous ceux qui voulaient dépasser ou contester cette esthétique (Gauguin, Seurat, Signac, Dufy, Bonnard...). Grâce à ses découvertes, des peintres oubliés ou méconnus sortent de l'ombre (Angrand, Anquetin, Friesz, Valtat...), des «écoles» de peinture (à Rouen, au Havre, à Honfleur) sont réévaluées, l'existence dans la région de colonies d'artistes étrangers nous est révélée. Dans un style très vivant, truffé d'anecdotes, Jacques-Sylvain Klein nous raconte la vie de tous ces peintres, leurs liens d'amitié, les auberges qu'ils fréquentaient, les influences qu'ils ont reçues ou exercées, tout en les resituant dans chacun des dix grands territoires que forme la Normandie impressionniste. Pour illustrer leurs pérégrinations à travers la région, il a sélectionné plus de 400 tableaux, souvent inconnus, qu'il a trouvés dans les grands musées français et étrangers, mais aussi dans de nombreuses collections privées. Jacques-Sylvain Klein a été le commissaire général du 1" Festival Normandie Impressionniste et le conseiller du film Le scandale impressionniste produit par Arte et la RMN. Il a également publié La Normandie des Impressionnistes dans la collection des Guides du Routard.
10. NORMANDIE IMPRESSIONNISTE, LES PEINTRES DE L'EAU
Marion Brisson
3.00★ (3)

2013, l´année de la 2e édition de Normandie Impressionniste Facilement accessible grâce au grand axe de circulation que représente la Seine, la Normandie a depuis longtemps attiré les curieux, les touristes et les artistes. De Giverny à Honfleur en passant par Rouen et la côte d´Albâtre, les paysages de Normandie ont constitué un cadre idéal à la naissance et à l´épanouissement de l´impressionnisme. L´impressionnisme a puisé ses racines dans les couleurs des rivages et vallées de la Haute-Normandie, principalement dans les départements de Seine-Maritime et de l´Eure. Baptisé au Havre par le célèbre tableau de Monet, Impression au soleil levant, ce courant pictural a rayonné sur le monde entier.  Normandie Impressionniste, Peintres de l´eau, en écho au thème qui sera le fil rouge de l´édition 2013 (eau et reflets) rappelle les grands lieux de l´impressionnisme dans une promenade géographique et thématique et présente les principaux rendez-vous de l´été 2013.
11. Dossier de l'art - HS, n°21 : Normandie impressionniste
Dossier de l'art
5.00★ (3)

La seconde édition du festival Normandie Impressionniste, qui débute fin avril et durera cinq mois, se place sous le signe de l?eau, en résonance avec l?identité fluviale et maritime du territoire normand. ARTICLES La lumière capturée Arrêt sur une ?uvre : Alfred Sisley, Inondation à Port-Marly Itinéraire. Autour du « splendide pays de Giverny » Un paysage entre ville et mer Arrêt sur une oeuvre : Camille Pissarro, Pont Boieldieu, Rouen, temps mouillé Itinéraire. Le Havre, de Monet à Perret Le temps nouveau des plaisirs balnéaires Arrêt sur une oeuvre : Claude Monet, L'Hôtel des Roches noires à Trouville Itinértaire. La Côte Fleurie, grand air et villas balnéaires Au bord de l?infini Arrêt sur une oeuvre : Claude Monet, Étretat, soleil couchant Itinéraire. D?Étretat à Fécamp, la Normandie des hauteurs Guide pratique
12. En Attendant Normandie Impressionniste
Marion Brisson
3.50★ (2)

2010, l´année de la grande expo Normandie Impressionniste. Facilement accessible grâce au grand axe de circulation que représente la Seine, la Normandie a depuis longtemps attiré les curieux, les touristes et les artistes. De Giverny à Honfleur en passant par Rouen et la côte d´Albâtre, les paysages de Normandie ont constitué un cadre idéal à la naissance et à l'épanouissement de l´impressionnisme. L´impressionnisme a puisé ses racines dans les couleurs des rivages et vallées de la Haute-Normandie, principalement dans les départements de Seine-Maritime et de l´Eure. Baptisé au Havre par le célèbre tableau de Monet, Impression au soleil levant, ce courant pictural a rayonné sur le monde entier. En attendant Normandie Impressionniste inventorie les lieux où s'est développé le mouvement (Rouen, la côte normande, Honfleur, Étretat, Dieppe, Le Havre) et présente les principaux rendez-vous de l´été 2010. En 2010, une exposition majeure, NORMANDIE IMPRESSIONNISTE, au rayonnement international permettra de voir les chefs-d´oeuvre de l´impressionnisme rassemblés à Rouen de juillet à septembre.
13. Les Plages en Normandie de Dieppe à Granville : 1850-1950, un siècle de loisirs
Anne-Marie Bergeret-Gourbin
Voici un "livre-promenade" qui permet d'évoquer les différentes plages normandes qui ont connu leur développement au 19e siècle et au début du 20e siècle, grâce à la création du chemin de fer : Granville, Cabourg, Trouville-Deauville, Honfleur, Sainte-Adresse, Étretat, Dieppe? Peintures, dessins, gravures et affiches depuis Eugène Boudin et Eugène Isabey jusqu'à Raoul Dufy, Félix Vallotton, Roland Oudot, André Hambourg et Bernard Buffet, retracent l'histoire de ces lieux de loisirs, toujours en vogue et qui ont su conserver leur caractère et une grande partie de leur architecture balnéaire. Nous découvrons en tournant les pages ce siècle d?or des plages normandes, avec des peintures de maîtres mais aussi des dessins humoristiques, l'ambiance de ces séjours festifs où les Parisiens se retrouvaient pour respirer l'air vivifiant et profiter des bienfaits du bain. Les plages sont un lieu de détente et de jeux, mais aussi un lieu où l'on se rencontre pour parler et entretenir des amitiés ou des liens familiaux. Cet univers était le rêve de la société bourgeoise dans ce siècle à cheval sur deux siècles.
14. Boudin : La Normandie
Laurent Manoeuvre
4.00★ (4)

Natif d'Honfleur, mort à Deauville, Boudin (1824-1898) est à la fois peintre normand et le peintre de la Normandie dont les ciels et les lumières lui fourniront la quintessence de son art. Vous êtes le roi des ciels , lui disait Corot. Vous êtes un séraphin, il n'y a que vous qui connaissiez le ciel... renchérissait Courbet. Moins lyrique, mais définissant bien son art, Boudin préférait dire Les bourgeois qui se promènent sur la jetée vers le coucher de soleil n'ont-ils aucun droit d'être fixés sur la toile, d'être menés à la lumière... Cela a débouché sur cinquante ans de peinture en Normandie, au c?ur de la révolution picturale d'un siècle dont l'art d'aujourd'hui est issu. Ce livre en est le témoin.
15. Eugène Boudin : Les plages
Laurent Manoeuvre
4.50★ (9)

"Je ferai autre chose, mais je serai toujours le peintre des plages". Lorsqu´il écrit ces mots, en 1865, Boudin est loin d´être un artiste reconnu. Au contraire, ses plages choquent par leur « modernité », chère à Baudelaire. Un siècle et demi plus tard, elles n´ont rien perdu de leur fraîcheur ni de leur liberté.
16. Eugène Boudin : les ciels
Sylvie Patin
4.25★ (4)

Toute sa vie Eugène Boudin s´est attaché à peindre des sujets liés à la nature et à la Normandie et en particulier les vaches et les ciels de la côte normande. La sélection d´?uvres de Boudin est complétée par des extraits de ses carnets.
17. Eugène Boudin : Les vaches
Marie-Caroline Carlier
5.00★ (3)

Le musée André Malraux du Havre dispose d´une collection exceptionnelle d´études d´Eugène Boudin consacrée aux vaches. L´influence des maîtres de Barbizon est perceptible dans cette attention portée à la campagne environnante. "Tout ce qui est peint directement et sur place a toujours une force, une puissance, une vivacité de touche qu´on ne retrouve plus dans l´atelier", note Eugène Boudin dans son journal.
18. Vagues, tome 1
Annette Haudiquet
En 2003, le musée Malraux a pu acquérir, grâce à l'aide exceptionnelle de l'État et de la Région Haute-Normandie, une oeuvre de Gustave Courbet, La Vague, peinte à Étretat en 1869. Autour de cette acquisition majeure, le musée a décidé de consacrer une grande manifestation autour du thème de la vague. Le premier volet de cette exposition aborde la problématique des sources et de la postérité des oeuvres que le maître du Réalisme peint en Normandie, essentiellement entre 1865 et 1869. Au milieu du XIXe siècle, la mer, longtemps crainte et méconnue, devient à la mode. C'est le temps des premières stations balnéaires en Normandie et des bains de mer. L'image qu'offrent les artistes de l'océan change alors. La mer cesse d'être le théâtre de l'histoire navale et le cadre dramatique des scènes de naufrage pour devenir un sujet d'étude complexe et passionnant. Quoi de plus difficile, en effet, que de rendre matérielles la fluidité et la transparence de l'eau, de saisir l'insaisissable : le flux et le reflux, le mouvement sans cesse renouvelé de la vague ? C'est ce défi nouveau qu'affrontent les artistes vers 1850-1900. Gustave Courbet, aux côtés de ses amis Eugène Boudin et Claude Monet, se passionne pour ce thème et peint en Normandie ce qu'il appelle des « paysages de mer », signifiant par là qu'il se détache de la traditionnelle peinture de marine. Avec cette série, il ouvre une nouvelle page de l'histoire du paysage dans laquelle s'engouffreront à sa suite les impressionnistes.
19. Giverny impressionniste : Une colonie d'artistes, 1885-1915
Katherine Bourguignon
4.00★ (3)

Dans tous les esprits, le nom de Giverny se confond avec celui de Claude Monet, son hôte le plus illustre. Pourtant, Giverny est aussi le berceau d'une florissante colonie d'artistes, dont les membres entretiennent des relations complexes avec le maître français de l'impressionnisme. Entre 1885 et 1915, le village normand est une destination à la mode qui attire plus de trois cent cinquante artistes venus du monde entier. Américains en grande majorité, ils sont aussi français, australiens, autrichiens, britanniques, canadiens, finlandais, norvégiens, polonais, suédois ou tchèques.Grâce à une riche sélection d'?uvres, de documents inédits et de photographies d'époque, Giverny impressionniste : une colonie d'artistes, 1885-1915 retrace l'histoire passionnante d'un village devenu en quelques années un haut lieu international de l'impressionnisme.
20. Monet : La Normandie
Anne-Marie Bergeret-Gourbin
Claude Monet (1840-1926) a réalisé sur la côte normande, dans la campagne proche et le long de la Seine nombre de chefs-d'?uvre. A Etretat, à Trouville ou à Honfleur, il est subjugué par la mer mais sa véritable vocation de paysagiste naît sous l'influence de Boudin qui l'entraîne sur le motif. Toute sa vie, Monet travaille comme un forcené, esclave de l'horloge des marées et traqué par les oscillations du baromètre. Après sa mort, son ami Clemenceau dira de lui : " Monet connut l'âpre angoisse qui le portait à douter de lui-même mais pour se redresser tout aussitôt devant l'obstacle et reprendre, sans trêve, sa course à l'au-delà. "
21. Impression soleil levant. L'histoire vraie du chef-d'oeuvre de Claude Monet
Marianne Mathieu
5.00★ (6)

Passant de main en main, visibles d'exposition en exposition, et pourquoi pas, au cours du temps, circulant d'un continent à l'autre, certaines oeuvres d'art ont une vraie vie qui se mêle à nos vies et nous les force d'aimer. En cette année, où l'on commémore le cent-quarantième anniversaire de la première exposition impressionniste, il a semblé intéressant de se pencher sur l'histoire de la peinture emblématique de cette manifestation : l'Impression, soleil levant de Claude Monet, cette vue matinale ou vespérale, qui le saura jamais, du port du Havre. Ce tableau souvent mentionné et reproduit, amplement cité pour sa technique, demeure, pour beaucoup, méconnu dans ses pérégrinations, ce que les historiens d'art appellent son historique . Aussi, pour conduire l'amateur et le curieux sur le chemin de ce chef-d'oeuvre, cette exposition se propose-t-elle de traiter l'aventure humaine de cet objet inanimé, une saga qui s'étale sur presque un siècle et demi et qui ne manque pas de rebondissements inattendus et d'anecdotes pittoresques. Une telle vision ne peut émerger que dans un contexte chronologique et quatre chapitres successifs se sont immédiatement imposés. Le premier concerne les origines de la création, les grands modèles auxquels Monet eut accès au Havre, à Paris ou à Londres jusqu'en 1870 et l'influence de ces apports sur sa création. La seconde section s'intéresse plus précisément à la première présentation au public et à la place de l'oeuvre parmi celles exposées dans l'ancien atelier de Nadar, en 1874. Le troisième chapitre sera consacré aux deux propriétaires du tableau. A peine exposée, l'Impression fut, en effet, achetée par un personnage à la biographie pleine de rebondissements, Ernest Hoschedé, amateur boulimique dont il faudra retracer l'éclectisme des goûts, qui dut néanmoins se séparer assez vite de ses collections, et de ce tableau dont l'identité
22. Claude Monet, Cathédrale(S) de Rouen
Marianne Alphant
5.00★ (3)

Au cours des années? 1892 et?1893, Claude Monet s'installe à Rouen, place de la Cathédrale en face de l'édifice. Seul face au monument, il peint aux différentes heures du jour, à partir de 3 points de vues distincts. Confrontation gothique, doute existentiel, affrontement pictural allant jusqu'à l'obsession, Monet "accouche" de 30 toiles qu'il ramène à Giverny. Il les termine en atelier pour les présenter à Paris, chez le galiériste Paul Durand-Ruel. Vingt Cathédrales sont ainsi montrées au public, ce qui représente à ce jour le plus important rassemblement de la série. Elles ont ensuite été dispersées à travers le monde au gré des ventes. Cet ouvrage rassemble vingt toiles, présentées dans l?ordre chronologique établi par Daniel Wildenstein. Il constitue une première approche visant, à terme, à rassembler au sein d?une édition ambitieuse la totalité des Cathédrales de Claude Monet. Marianne Alphant contribue pour sa part à nous rendre compte de cette relation houleuse et forte que Monet a toujours entretenu avec son propre acte de création. À travers une analyse fine et complète des nombreuses lettres destinées à sa femme Alice Hoschedé, la genèse des Cathédrales apparaît, éclairant le message de Monet qui souhaitait "reproduire l'air dans lequel baigne le motif".
23. CLAUDE MONET, LES FALAISES
Marion Brisson
4.00★ (2)

Monet, à la suite du premier choc visuel face aux falaises, n´aura de cesse de revenir à leur conquête sur la côte normande. Son engagement, qui le transporte au c?ur du paysage, l´amène à construire un langage propre qui contribue à son succès en France puis jusqu´en Amérique.
24. L'Adieu au paysage : Les Nymphéas de Claude Monet
Stéphane Lambert
Pourquoi un peintre, Claude Monet, né en 1840 et qui, croyait on, avait fait le tour de la peinture, ayant été le chef de file de l'impressionnisme, a t il passé les dernières années de sa vie, au XXe siècle, à habiter son art au point de totalement le bouleverser ? Pourquoi le vieil artiste, retiré de Paris, a t il l'idée de saluer la fin de la Grande Guerre, dont il n'avait pas vu une goutte de sang, par deux panneaux décoratifs offerts à la France ? Pourquoi Giverny, ce lieu qui aurait dû n'être qu'un décor pour peintre paysagiste, allait il devenir un laboratoire de modernité ? Et pourquoi tout ce qu'il avait peint jusque là allait il converger vers les eaux dormantes d'un étang, royaume d'une plante aquatique dont le nom serait désormais associé au génie d'un homme qui, en poussant le réel dans ses derniers retranchements, ouvrait le chemin à l'abstraction ?
25. Jongkind - une fascination pour la lumière
Sylvie Patin
Les oeuvres de jeunesse de Jongkind, montrent un attrait pour l´heure du soir, pour les vues nocturnes avec une place importante laissée au ciel. Par la suite, il devint le peintre de Paris, là encore séduit par les lumières du crépuscule et de la nuit sur les quais de Seine. Mais ce fut en Normandie que, se liant avec Monet et Boudin, Jongkind devint un précurseur de l´impressionnisme.
26. Vert Pissarro
Marie-José Pellé
Par petites touches, cet essai présente le grand impressionniste Camille Pissarro comme un homme de son siècle. En voisine curieuse, Marie-José Pellé s'est laissé guider par le chevalet roulant de ce grand-père à la barbe blanche et a rencontré un éternel jeune homme vert... Des portraits de ses amis peintres Melbye, Monet, Cézanne, Gauguin, Mary Cassatt, Van Gogh, le docteur Gachet et Seurat l'accompagnent aussi bien aux Antilles danoises, son pays d'origine, qu'au Venezuela où il trouve sa manière, qu'en Ile-de-France où il découvre la lumière qu'il aime passionnément, diffuse, voilée, sans la violence du Sud. De paysages sa correspondance abonde. La Normandie, Pontoise, Gisors qu'il découvre avec ses marchés vivants, Eragny-sur-Epte en famille où il se fixe définitivement, la Belgique, l'Angleterre et ses jardin, l'animation des ports de Rouen, du havre et de Dieppe. Paris et ses séries, bien sûr. Pas de nature morte, au contraire la vie des dessins, carreaux de céramique, éventails, aquarelles et gravures, trop longtemps ignorés mais essentiels points de départ et d'encrage de son ?uvre. Il y a aussi la politique, l'Affaire Dreyfus, son admiration pour Zola, sa déception pour l'homme Degas qui le renie car il est juif. Il n'est pas dupe de son temps... Toujours à cours d'argent... il est père d'une nombreuse famille, et se bat sans cesse avec le quotidien. Heureusement Durand-Ruel est là... Des impressions... et deux inédits, le catalogue de ses dessins de jeunesse, la Collection Olana, et pour la première fois, du journal d'Eragny, quinze charmantes pages aquarellées par les enfants Pissarro, artistes en herbe ; fraîcheur, ironie et rires... à l'image de la vie, leurs vies.
27. Camille Pissarro - Rouen- peindre la ville
Claire Durand-Ruel Snollaerts
Après une dizaine d'années passées à Pontoise, Pissarro ressent soudainement le besoin de renouveler son répertoire pictural, alors en plein essoufflement. C'est à Rouen qu'il débarque pour la première fois, durant l'automne 1883, sous les conseils de son ami Claude Monet qui lui avait tant vanté les beautés de cette ville. C'est un choc pictural. Pissarro découvre une grande ville aux multiples facettes qui lui offrent un très large choix de motifs qu'il va peindre au cours de quatre longs séjours. En 1883, il parcourt à pied la rive droite et la rive gauche de la Seine, s'immergeant dans l'activité intense de ce port fluvial en pleine mutation. Il revient ensuite à trois reprises à Rouen, deux fois en 1896 et une fois en 1898. À partir de 1896, obligé de peindre depuis sa fenêtre d'hôtel à cause de graves problèmes oculaires, Pissarro va mettre en place, à l'instar de Monet, la répétition en série d'un même sujet. De ses tableaux, il dit avoir «tâché de donner une idée du mouvement, de la vie, de l'atmosphère du port si peuplé de bateaux fumants, des ponts, des cheminées, des quartiers de la ville dans ta brume, te brouillard, le soleil couchant». Pissarro rapporte de Rouen pas moins de soixante-neuf huiles, une quarantaine de gravures et de multiples dessins. Une telle production, aussi riche que diverse, fait véritablement de Pissarro le peintre de Rouen.
28. Une ville pour l'impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen
Musée des Beaux-Arts - Paris
4.00★ (9)

Le rôle joué par Rouen dans l'histoire de l'art à la fin du XIXe siècle est considérable. Si la ville n'a cessé d'attirer les artistes depuis la Renaissance, la fascination qu'elle exerce atteint son apogée à l'époque impressionniste, alors que se mêlent les prestiges de son essor industriel, de son site spectaculaire et de son patrimoine architectural intact. Cette ville que Pissarro trouve « aussi belle que Venise » devient dès lors un lieu emblématique de la peinture moderne. Une centaine de chefs-d'oeuvre de Monet, Gauguin, Pissarro et d'autres grands peintres de la fin du XIXe siècle, seront réunis pour explorer l'un des derniers grands thèmes de l'histoire de l'impressionnisme qui n'ait pas fait l'objet d'une exposition : la cité normande comme laboratoire de la nouvelle peinture, entre agitation urbaine et ruralité, vieilles pierres et industrie galopante, le tout vibrant des reflets de la Seine.
29. Pays de Caux, tome 1 : Contes et nouvelles du bord de mer
Guy de Maupassant
4.50★ (17)

En observateur fin et intelligent, Maupassant a merveilleusement bien compris le caractère des Normands, qu´ils soient de la campagne, des bourgs, des villes ou de la côte. La fréquentation de celle-ci, essentiellement entre Dieppe et Le Havre, lui a suggéré plusieurs histoires, fort différentes les unes des autres, mais tout aussi passionnantes.
30. Maupassant et l'univers de Caillebotte
Dominique Bussillet
5.00★ (8)

L?un écrit à larges traits, l?autre peint à mots couverts : deux façons différentes de s?exprimer, d?évoquer leurs univers. Alors, est-ce l?époque, est-ce une même origine normande, qui les rend soudain si proches, l?écrivain et le peintre ? Car, des livres de Maupassant aux tableaux de Caillebotte, à travers l?instantané des thèmes, se dégage une étonnante impression d?unité. Chaque roman de Guy de Maupassant pourrait être un tableau, et chaque tableau de Gustave Caillebotte pourrait être un roman?
31. Louis Bouilhet, l'ombre de Flaubert
Claude Le Roy
5.00★ (3)

" Voilà un homme, ce Bouilhet " s'écrie Flaubert ; c'est le même personnage que Maupassant proclame " son maître " ! Qui est-il donc ce Louis Bouilhet qui, un jour d'automne de 1849, à Croisset, ose dire à son ami Gustave Flaubert de jeter au feu la première version de La Tentation de saint Antoine, et aussitôt après, lui suggère de s'intéresser à un fait divers local qui deviendra Madame Bovary ? Les deux hommes se connaissaient depuis les bancs du collège, avant qu'une solide amitié les unisse pendant près d'un quart de siècle. Ils finiront par se ressembler, même physiquement ! Tous deux se vouent à une carrière d'écrivain et, pour parfaire leur art, s'épaulent et se complètent. La postérité a couronné Flaubert et oublié Bouilhet, le reléguant à n'être que l'ombre de son ami. Qu'importe, si la présence du second a contribué à la gloire du premier. " Aucune vie cependant, affirme Gustave, ne méritait plus que la sienne. " Louis était, avoue-t-il encore, " celui qui voyait dans ma pensée plus clairement que moi-même. " Garçonnet studieux, étudiant pauvre, mais libre, Louis Bouilhet est un authentique poète et un ami fidèle. Cany-Barville, Rouen, Croisset, Paris, Mantes : autant d'étapes dans l'existence de ce poète, auteur dramatique qui, selon Zola, " aurait dû naître vingt ans plus tôt " !
32. Marcel Proust du côté de Cabourg
Dominique Bussillet
3.33★ (10)

Le Marcel Proust évoqué en ces pages ne sera pas seulement le grand écrivain parti à la recherche de son "inquiétante étrangeté", il sera aussi l'ami indéfectible, le fils meurtri, le petit-fils nostalgique, le mondain reclus, l'homme enfin, dans toute sa grandeur et son désespoir. Il sera cette silhouette indescriptible et pourtant familière, d'autant plus attendue qu'elle est rare, ce témoin enthousiaste et sceptique de la vie aux bains de mer qui hantait la digue de cabourg et silonnait les routes de Normandie dans les années 1910.
33. Jacques-Emile Blanche en Normandie : Cinquante ans de rencontres artistiques
Editions Gourcuff Gradenigo
Le jeune Blanche, issu de la bourgeoisie médicale parisienne (le père tient une clinique psychiatrique à Passy), passe ses jeunes années à Dieppe, dans la villa du Bas Fort Blanc que ses parents construisent face à la mer, et où ils lui installent son atelier. A la fin du xixe siècle, Blanche s'établit à Offranville où il passe la seconde période de sa vie et décède en 1942. Jacques - Emile Blanche entretient une relation étroite avec la région dieppoise, ses paysages et habitants, mais également avec les musiciens, peintres et écrivains qui y séjournent à la belle saison et dont nombreux sont ceux qui comptent parmi ses amis. Cet ouvrage met en avant des oeuvres des musées de Dieppe et d'Offranville mais aussi de celui des beaux-arts de Rouen. II étudie le travail de Jacques - Emile Blanche en Normandie selon plusieurs thématiques: Paysages de Dieppe et des environs, Portraits de ses proches et amis, Natures mortes. Il apporte une attention particulière aux oeuvres liées à la relation privilégiée qu'il entretient avec l'Angleterre. Enfin, une section est consacrée à la préparation du Mémorial de l'église d'Offranville - aujourd'hui protégé au titre des Monuments Historiques - grâce aux esquisses et travaux préparatoires conservés au musée des beaux-arts de Rouen.
34. Bonnard en Normandie
Musée des Impressionnismes - Giverny
5.00★ (4)

En 1911, Pierre Bonnard (1867-1947) loue « La Roulotte », une maison située à Vernonnet, à cinq kilomètres de Giverny. Il l?achète l?année suivante et il y séjourne régulièrement jusqu?en 1938, date à laquelle il s?installe définitivement au Cannet. Au fil de ces années, l?artiste peint plus de cent paysages. Cette période, la moins étudiée car elle est considérée comme un temps de transition entre la production de jeunesse et celle du Cannet, est pourtant particulièrement riche. Au tournant du siècle, Bonnard tourne le dos à l?esthétique Nabi et cherche un langage neuf. Son art s?oriente progressivement vers une expression toujours plus forte et plus libre de la couleur, une recherche parallèle à celle que mène à la même époque son ami et voisin Claude Monet. Bonnard traite alors tous les thèmes : le paysage principalement, mais aussi les scènes d?intérieur, le nu ou la nature morte, sans oublier la peinture décorative. Une soixantaine d??uvres, peintures et dessins, sont réunies pour évoquer cette période féconde. L?exposition présente aussi une section de photographies de l?artiste en Normandie. Enfin une importante section documentaire (correspondances et archives) complète ce projet. Les ?uvres de cette exposition proviennent entre autres du musée d?Orsay, du Centre Pompidou et du musée Bonnard au Cannet.
35. Dunes et havres
Sylvie Rouch
4.00★ (1)

"Ma démarche est de peindre vrai, trouver la juste couleur des choses, suspendre l´instant sans le figer. La dune est mon sujet." Kim Rouch. Dans la préface, Nicolas Hulot rend un bel hommage à l´artiste : "Les tableaux de Kim Rouch ne relèvent pas simplement du talent. Ils expriment une sensibilité profonde à la beauté de la nature et ils trahissent sans doute un respect sincère envers celle-ci. Je dois avouer que ces huiles et ces dessins me parlent au coeur...".
36. Entre atelier et plage
James Mackeown
4.00★ (2)

Irlandais de naissance et Normand d´adoption, James MacKeown est un artiste pudique et silencieux. Ses modèles sont toujours peints dans une activité qui les concentre : la lecture, écrire une lettre, un puzzle en cours. L'attente nous murmure un secret. MacKeown nous le transmet par une vision simple, sensible, celle d'un éblouissement pictural nourri des riches substances de la couleur. Sa palette accorde des gammes de bleus, de verts, de gris et d'ocres aux lumières de la Côte d'Albâtre dans lesquelles baignent ses sujets ou règne l'atmosphère rêveuse suggérant l'évidence du bonheur. Le temps s'écoule, mais semble n´avoir aucune prise sur ces petits riens de la vie quotidienne qui lui donnent toute sa vérité.
37. Entre terre et mer : Promenade d'un italien
Ottavio Coffano
3.25★ (2)

Les carnets de voyage d´Ottavio Coffano, peintre et scénographe italien, utilisent la technique classique de l´aquarelle. Sa fascination pour la lumière et les paysages de Normandie l´ont amené à peindre à toutes les saisons le long de la Seine et de la Manche. Ses plus belles aquarelles, sont mises en vis-à-vis de citations de Guy de Maupassant.
39. Nicolas de Staël - ciels, terres, mers
Jean-Louis Andral
4.25★ (9)

Entre 1951 et 1955, Nicolas de Staël va confronter sa peinture aux lumières changeantes de l´Ile de France, du Var, de la Sicile, de la Normandie, du Pas-de-Calais, et, finalement, d´Antibes. Il y peindra de nombreux paysages à l´horizon toujours tendu entre ciels, terres et mers. Jean-Louis Andral, conservateur en Chef du patrimoine, est directeur du musée Picasso d´Antibes dans la collection duquel Nicolas de Staël occupe une place emblématique. Il y a réalisé depuis 2005 trois expositions consacrées à cet artiste.
40. Nicolas de Staël : Lumières du Nord - Lumières du Sud
Jean-Louis Andral
4.50★ (8)

Nicolas de Staël réalise au cours d'une carrière fulgurante, entre 1942 et 1955, l'une des productions artistiques les plus libres et reconnues de l'après-guerre. Après une période abstraite, il évolue, au moment du triomphe des abstractions, vers une peinture qui renoue avec le réel, la nature et le paysage, dépassant l'opposition apparente entre abstraction et figuration. Le paysage, pour Staël, ce n'est pas le pittoresque ou la description fidèle d'un site, mais avant tout la lumière et l'espace, les éléments. Il réalise des études peintes sur le motif, dessine également, à l'encre ou au feutre, à l'occasion de ses voyages, puis reprend les thèmes à l'atelier, dans un renouvellement formel continu, évoluant de peintures à la matière épaisse à des fluidités presque transparentes. Gentilly, Mantes-la-Jolie, Honfleur, Villerville, Dieppe, Calais, Dunkerque, ou Gravelines au Nord ; Le Lavandou, Lagnes, Ménerbes, Marseille, Uzès, Antibes, ou la Sicile au Sud sont ces lieux de choix et de circonstances traversés par la vision de ce nomade de la lumière .
41. La Plage de Trouville
Carole Achache
3.75★ (15)

« En 1999, trois ans après la mort de ma mère, je reçois un coup de fil d?un inconnu. L'homme travaille au musée Beaubourg et s'occupe de la gestion des collections. Il m?apprend l?existence d?un tableau volé par les nazis à mes grands-parents et m?annonce qu'il est question de me le restituer. J'ai tout de suite la chair de poule. C'est, me dit-il, un tableau de Jacques Mauny, La Plage de Trouville. Je possède deux autres Mauny, ai-je alors murmuré. Je comprends que l'Histoire m'a rattrapée et en même temps je ne comprends rien de ce qui m'arrive. Cet homme me suggère de fouiller dans les papiers familiaux pour trouver des traces de cette oeuvre. Je n'ai pas le droit de me dérober, mais ça tombe très mal. Ce passé me pèse. Je lui en veux. J'ai profité du décès de ma mère pour lui tourner le dos. Nous prenons rendez-vous et échangeons nos informations. La Plage de Trouville a été repéré chez mon grand-père en 1930. Les Allemands l'ont pris en 1942. Et c'est à moi, me dit l'homme, d'apporter la preuve de l'appartenance de ce tableau à ma famille jusqu'à la seconde date. Je reste sans voix. Tous les témoins sont morts. Aucune photo. Tout a disparu de cette époque. La situation vient de se renverser. Je suis devenue une requérante qui va harceler l'État français pour récupérer ce bien. » Carole Achache
42. L'atelier en plein air : les impressionnistes en Normandie
Claire Durand-Ruel Snollaerts
4.33★ (6)

Le XIXe siècle voit l'émergence d'un genre pictural nouveau : le paysage en plein air. Grâce à cette révolution picturale et à sa situation privilégiée entre les deux capitales artistiques de l'époque que sont Londres et Paris, la Normandie va devenir, pendant un siècle, la destination favorite de nombreux peintres d'avant-garde, au premier rang desquels les Impressionnistes.
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