La synchronicité, voilà une chose étrange, un indice, un souffle élyséen peut être.
Une chère amie m'a offert, ce Noël, cet ouvrage consacré à
Nicolas de Staël et au même instant, à 7663 kilomètres de moi, elle découvrait mon présent qui n'était autre qu'un livret consacré à ce même artiste.
Que penser de cela ?
Que penser de la naissance en 1951, de cette profonde amitié entre le poète
René Char et le peintre
Nicolas de Staël ?
De cette véritable symbiose naîtra un changement profond dans l'oeuvre du peintre - dans celle du poète, je ne sais pas - la lumière va envahir sa peinture qui quitte également l'abstraction pure pour devenir, comme la poésie, plus allusive.
Cette lumière donc, va s'emparer des ciels, des terres et des mers de ses paysages.
« La lumière dévore les formes » dit-il, et le ciel inonde ses paysages.
un joli livre simple, à l'édition soignée et aux reproductions de grande qualité annotées de citations extraites de courriers de l'artiste.
La marque de l'amitié.