Devant l'échec patent de l’État centralisé, devenu simple supplétif de la domination marchande et du capitalisme, il est plus que temps de se pencher sur toutes les formes organisationnelles alternatives qui ont pu se manifester à travers l'histoire et qui offraient et offrent encore d'autres manières de vivre.
Le caractère destructeur de la présente société et sa forme violemment hiérarchisée n'échappe plus à grand monde malgré ses façades pseudo-démocratiques.
L'une de ses caractéristiques idéologiques est de prétendre qu'il n'y aurait pas d'alternative et que , faute de mieux, elle serait un moindre mal.
Ce "moindre mal", non content de réduire la vie du plus grand nombre à une chose bien pénible et fort triste, est en train de détruire notre planète et tout ce qui composait sa richesse humaine et sa diversité.
Ce sont les expériences pratiques, de plus ou moins grande ampleur, que nous privilégierons ici. En ce qu'elles peuvent nous indiquer d'une autre marche à suivre pour échapper au néant qui nous guette.
Après quelques recherches, on remarque que les termes Commun, Communaux, Communalités réapparaissent très souvent, associées à des formes diverses de démocratie directe et de prise des décisions en commun après débat en des assemblées populaires. Toutes choses qui déplaisent profondément à toutes les formes de domination présentes. Un signe certain de leur profond intérêt et que c'est en ce sens qu'il faut creuser.
Aussi, vu l'extraordinaire régression sociale à laquelle nous sommes confrontés qui, par des biens des points, nous renvoie au XIXème siècle, avec son mépris de classe constitutionnel, le tout accompagné d'une destruction rapide de toutes les ressources nécessaires à la survie de l'humanité, imaginons une Internationale Communaliste.
Forme organisationnelle qui permettrait de prendre les choses à la fois à la base et dans leur globalité.
Les suggestions, quelque peu argumentées, sont les bienvenues.