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EAN : 9782756066394
368 pages
Delcourt (09/09/2015)
4.38/5   160 notes
Résumé :
Une maladie de Crohn détectée sur le tard, une hospitalisation difficile et un carnet de croquis comme bouée de sauvetage...
Pozla nous plonge dans un voyage graphique détonnant, témoignage brut imprégné d'autodérision, d'humour et de poésie.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Pozla a toujours eu mal au bide et des selles molles. Vers l'âge de 18 ans, il y avait en plus du sang. Des batteries d'examen ne donneront aucun résultat alarmant. Seul diagnostic posé: c'est psychosomatique. Malgré un régime alimentaire "strict", c'est à dire le kebab sans les légumes, la reprise du sport, l'arrêt total de l'alcool mais un p'tit joint de temps en temps, rien ne s'améliore. Au contraire, une crise aigüe survient en 2009. Puis une similaire 1 an plus tard, puis 6 mois, puis 3 jusqu'à ce qu'elles deviennent quotidiennes. Il va voir plusieurs médecins qui ne trouvent toujours rien. Jusqu'à ce gastro-entérologue de l'hôpital Beaujon à Clichy qui pose enfin des mots sur ses maux: la maladie de Crohn. Commence alors pour Pozla un véritable chemin de croix...

Polza se met à nu (physiquement et littérairement) dans ce carnet de santé, certes foireuse. Depuis ses terribles crises qui l'ont amené sur le billard (pas moins de 80 cm d'intestins en moins!), l'auteur déambule dans les couloirs des hôpitaux. Des pronostics rocambolesques aux erreurs médicales, il aura tout eu. Jusqu'à ce qu'un gastro-entérologue lâche le mot: Crohn. Pour combattre au mieux le mal qui le ronge, les opérations chirurgicales, les traitements parfois lourds, Pozla décide de réaliser un carnet de bord dans lequel il raconte ses douleurs, ses doutes, sa dépression, son quotidien, ses pensées, les rechutes et l'espoir. le sujet est grave, évidemment mais l'auteur navigue entre émotions, humour et légèreté mais jamais dans l'apitoiement. Des dessins croqués à l'instinct et sur l'instant, le but premier n'étant pas d'en faire un album. Un trait vif et efficace. Un album sincère...
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Crohn de vie !

Je m'engage à dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !

— Pourquoi n'êtes-vous pas venue me consulter plus tôt ?

Je déguste et il me fait des reproches ce con de toubib. J'en savais rien moi. Enfin si, je savais bien que mon cerveau du ventre déraillait complètement, il faisait son intéressant, me forçait à penser à lui tout le temps. Il était là quand j'aurais voulu un moment de solitude, me broyait les pensées, la respiration, les rêves. Un vrai psychopathe ! J'avais plus de souffle.

— Elle est basse cette tension, continuait le toubib en me desserrant le brassard pour enfant. J'avais perdu du poids.
— Je vais vous envoyer chez un confrère, un spécialiste de la maladie de Crohn. Il va vous trouver un traitement adapté à vos crises. En attendant mettez vos intestins au repos : régime sans résidus...

Devant ma tête blanche comme un silence en hiver...

— Ne vous inquiétez pas, je vais vous expliquer tout ça, voulut-il me réconforter.
Je m'inquiétais pas, je flippais à mort. Crohn, c'est quoi ce truc ?

Un repas de famille en vue... J'avais mon Tupperware de semoule, de riz ou de pâtes sous le bras, tout en offrant de délicieux chocolats.
Comment on considérait ma différence ? Un peu comme si je faisais des manières. Ben quoi, des fois j'avais l'air d'être à peu près en forme, alors pourquoi tout ce cinéma ?! Peut-être que je ne voulais pas expliquer. En quoi mes entrailles regardaient les autres ?

Je me suis engagée, c'est vrai. Rien que la vérité. Mais des fois je gardais tout dans mon cerveau crohnien. Ça restait coincé là, dans ce coffre-fort des émotions. Je n'aimais plus partager la couleur de mes symptômes, surtout depuis les consultations en salle d'endoscopie, quand le spécialiste invitait les internes à découvrir mon cas. Au fond, j'aurais pu oublier leur présence ; je ne voyais pas leurs têtes vu que j'étais dans la position d'un musulman pendant la prière.

Promis juré, je suivrai tous les traitements et participerai aux études cliniques. Je suis motivée, à fond !

— Vous voulez quitter l'étude clinique Soizic ? m'interrogeait le spécialiste. Il m'appelait par mon prénom, c'était plus humain. Mais Buzz, c'est le nom que j'ai donné à mon colocataire, gargouillait : "Fais gaffe, c'est une technique pour nous soutirer des informations."

Je ne voulais plus répondre à toutes les questions sur mes selles, mon sang, l'intimité de Buzz. Ni m'allonger dans la soucoupe IRM avec sa musique de marteaux, ça répercutait jusque sous mon crâne le souvenir de ma mère et de mon frère vaincus par le crabe.
J'en suis sûre, il était encore là à m'épier. Et puis, je me consolais. Mais non, moi j'ai une maladie longue durée, normalement t'en crèves pas, on me l'a plus ou moins promis. Sauf si t'attrapes une autre merde.

Je m'engage à percer à jour, avec l'aide de différents spécialistes du corps médical, les maladies associées au Crohn. L'ophtalmologue, le pneumologue, le rhumatologue... Pas toujours facile d'établir un dialogue limpide avec toutes ces pathologies liées à Buzz, elles formaient comme un gang de rue prêt à s'accaparer le quartier, taguant mon corps de l'intérieur. Par exemple, à cause d'un type louche, un zonard nommé HLA B27, j'avais du mal à marcher, pourtant fallait bien que je coure pour être la première dans la file d'attente des WC publics.

— Ça t'a plu Coba Parc ? le toboggan il était super je trouve ! jubilait ma frangine.

Coba Parc... L'attente était trop longue devant les toilettes des filles, alors j'ai foncé tête baissée vers les toilettes des hommes. Personne n'aurait pu m'arrêter ! J'ai pas trop aimé Coba Parc. Mais comment le dire, tout le monde s'en fout du second cerveau des autres, ou plutôt de leurs boyaux. C'est la honte quoi !

Je m'engage à ne pas écouter les autres Chroniens parler de leurs maladies, surtout les hommes. L'apocalypse !
On se retrouvait à trois ou quatre par chambres, séparés par un paravent. Chacun son fauteuil et sa perf dans le bras. L'infirmier attendait un quart d'heure, se passionnant pour ma vie, de quel trou je venais tout ça, histoire de voir si je ne tournais pas de l'oeil aux premières gouttes qui s'infiltraient comme des extra-terrestres. Ploc ! Ploc !

Sur ce coup-là j'étais une championne. Au bout de quatre heures j'avais gagné le droit de me barrer de cet endroit de malade. J'ai jamais aimé l'odeur de l'éther, petite je tombais dans les pommes.

Il y a eu plusieurs manches, des victoires, des défaites. Quand le goutte-à-goutte a perdu la bataille avec Buzz, j'ai eu droit à un entraînement pour apprendre à me faire des piqûres. Un nouveau plan d'attaque. Un jour je suis tombée sur une infirmière qu'avait tout l'air d'une gardienne de prison, ou d'un entraîneur de baseball. Cheveux en brosse, les bras musclés, la voix gueulante. J'ai eu la trouille, mais fallait que je reste clouée au fauteuil pendant qu'elle me montrait comment planter l'aiguille.

— Soizic, vous n'êtes pas allée faire votre bilan avec l'infirmière de consultation, s'inquiétait le spécialiste ?
— Euh, non, j'avais pas trop le temps, je devais aller chercher ma fille au lycée, elle était malade.
— J'espère que votre fille va bien.
— Oui, oui, juste un petit malaise, rien de grave.

Par chance, je pouvais oublier les seringues, le labo venait de sortir le traitement sous forme de stylos. Plus qu'à pincer le ventre ou la cuisse, plaquer le stylo rouge et gris contre la peau, pousser un bon coup, arrêter de respirer pour imaginer qu'on n'est pas là, que ça fait mal à quelqu'un d'autre, jusqu'à ce que la petite fenêtre sur le côté devienne jaune. Et puis respirer. Et recommencer ; deux injections toutes les semaines, jusqu'à ce que Buzz devienne moins turbulent. Un psy lui aurait peut-être fait du bien mais j'hésitais, tu sais jamais ce qu'ils sont capables de découvrir.

Je le jure, j'ai fait de mon mieux. Des fois je ne disais pas toute la vérité. Je zappais la date de la piqûre, m'offrant un peu de répit. Et aussi, je mentais au spécialiste qui voulait tout savoir sur ma vie, mon transit, ma liberté, putain quoi !

Oui des fois, j'avais envie de baisser les bras, de dire des gros mots, de dire vous m'emmerdez. C'est humain, c'est même vital. Si tu n'es pas capable de le penser, de l'écrire, c'est que tu ne sais pas ce que c'est d'avoir l'impression que ton corps ne t'appartient plus vraiment, qu'il n'a plus que le nom d'une maladie, la date de naissance d'un traitement, et une origine inconnue. Je ne sais pas si mon colocataire est noir ou blanc, s'il parle anglais ou un langage bactérien, s'il débarque d'un autre univers, parachuté là par une météorite.

Mon engagement, c'est de gagner cette bataille contre l'intrus qui me ronge de l'intérieur, me rend immunodéprimée, à la merci de la moindre merde qui traîne. Cela fait plus de trente ans que nous partageons le même corps. On s'est habitué l'un à l'autre. J'ai fait plus ou moins la paix avec mon coéquipier pour la vie.

"Laisse-moi manger des tomates s'te plaît. Laisse-moi sortir de chez moi sans angoisses. Laisse-moi entrer au centre commercial sans paniquer à l'idée de ne pas trouver les toilettes publiques. Laisse-moi me tourner dans mon lit sans sentir mes boyaux se tordre jusqu'au cauchemar."

Et de temps en temps il me taquine.

"Laisse-moi creuser un peu par-ci, un peu par-là."

"Temps mort ! j'explose, quand il va trop loin, bas les pattes sale morveux !"

Voilà, je me suis engagée à dire toute ma vérité, rien que ma vérité, je l'jure docteur.

— Les résultats de la dernière coloscopie sont presque parfaits. C'est incroyable, la fistule a disparu grâce aux différentes stratégies mises en place et à votre persévérance. Vous savez Soizic, on revient de loin.
— Alors je pourrai diminuer le traitement.
— Non, ce n'est pas possible vous êtes au dosage minimum. Dans la maladie de Crohn et, sachant vos antécédents, il faut rester prudent.


Mon ventre, c'est le terrain de jeu de Buzz, mais avec Nos règles du jeu. Je sais quand il frappe, je sais lui renvoyer la balle. Comme dans une Crohn de vie.

Gouelan.

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Tord-boyaux inflammatoire! ou comment tordre le cou à une saloperie de maladie.

Pozla témoigne par le dessin des mois (voire des années) de galère que l'insidieuse inflammation chronique de son système digestif lui a fait vivre.
On souffre avec lui, on compatit pour causes de flatulences intempestives et selles incontrôlables... Cette horrible maladie de Crohn pourrit la vie de ce jeune papa: intestin douloureux, hypertrophié, fatigue, amaigrissement...

Diagnostic (enfin!), interventions, abcès, récidive, psychothérapie et régimes alimentaires: le crayon est le psychanalyste préféré de l'auteur, lui permettant de dépasser la douleur, de prendre du recul et l'aidant à la concentration.

Pas d' apitoiement, de la distance dans le récit, des trouvailles de narration (j'ai adoré ses corneilles),
Le calvaire a beau être raconté avec beaucoup d'humour, le trait est abrupt et parle pour la souffrance endurée. Noirceur du crayon, gribouillis frénétiques, couleurs pour les moments intenses ou heureux. Certaines planches parlent d'elles-mêmes, par la violence du dessin, exutoire instantané des moments les plus difficiles. L'ensemble, lourdement épais se lit sans peine, si ce n'est en compassion de la part du lecteur.

Livre à la fois personnel et pédagogique, récompensé à raison au festival d'Angoulême.

(L'auteur semble aller mieux... Bonne nouvelle!)
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Ça aurait pu tomber dans le récit auto centré et larmoyant, l'auteur parle de sa maladie, la maladie de Crohn, et j'ai eu parfois l'impression que cette dérive n'était pas complètement évitée, mais la façon de le traiter est absolument remarquable. Ce qu'il faut retenir de cette bande dessinée, c'est la réponse graphique pour décrire la souffrance, c'est violent, assez gore et lyrique en même temps. le trait est fin, fouillis et brut, beaucoup de hachures, le blanc de la page prédomine, la couleur est utilisée avec parcimonie, parfois au crayon de couleur, parfois à l'encre. Il y a des pages entières remplies de boyaux tel des labyrinthes inextricables, parfois le coup de crayon s'énerve, rageur, désespéré, et dérape, façon Cy Twombly. C'est une histoire de la souffrance et Pozla nous la fait découvrir et partager, on souffre avec lui, les mots ne font qu'expliquer, c'est le dessin qui raconte la vérité. En fait, les mots illustrent le propos raconté par le dessin et c'est pour ça que c'est une réussite et que cette bande dessinée est atypique, originale et très forte.
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Avertissement : ce billet va contenir un jeu de mot facile. Désolée...
Le libraire était convaincu et, voyant ma mine un peu déconfite, a insisté.
Effectivement, 360 pages sur la maladie de Crohn, ça vend pas du rêve mais, vraiment, ça vaut franchement le coup.
Bref, je repars avec cette brique sous le bras, je m'installe et je me lance dans les déboires de Pozla et des siens.
Ce carnet, c'est son exutoire. Ce qui permet à ce homme qui ne comprends pas trop ce qui lui arrive d'exprimer, par le dessin avec une énergie et parfois un désespoir hurlant, le mal qui le ronge, l'angoisse, la souffrance, l'incompréhension mais aussi l'amour qui l'aide à tenir.
Le travail est impressionnant, troublant.
Le trait est changeant mais toujours nerveux, vif et exacerbé. L'auteur ne fait pas de concessions, ni avec lui, ni avec le monde médical. Pozla a réussi a écrire cette BD qui parle de lui et de son mal sans pour autant tomber ni dans l'auto-apitoiement ni dans le larmoyant. On sent vraiment que écrire ce témoignage, sur le vif, a été sa bouée de sauvetage et il s'y livre sans fausse pudeur. Il y a une réelle force qui émane de ce livre dont on sent que Pozla l'a écrit avec ses tripes (je vous avais prévenu).
Bref, une lecture à la fois instructive et édifiante.
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critiques presse (8)
Bedeo
23 novembre 2015
Dans ce témoignage intime, renversant, Poƶla baisse son froc et laisse sa pudeur dans la cuvette … Difficile d’arrêter de se pencher sur cette merveille dessinée, on est pris aux tripes.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BulledEncre
08 octobre 2015
Un ouvrage atypique, qui sort du contexte de la BD classique pour mettre en image la maladie chronique et les parcours du combattant pour survivre.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Liberation
06 octobre 2015
Atteint de la maladie de Crohn, une inflammation chronique des intestins, le dessinateur Pozla raconte avec humour son quotidien difficile.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
30 septembre 2015
Plus qu'un témoignage précieux sur des maladies « cachées » et en pleine expansion, Carnet de santé foireuse est un exutoire, le cri puissant d'un artiste qui ne s'est pas résigné.
Lire la critique sur le site : Telerama
BoDoi
29 septembre 2015
Puissant et sensible, drôle et bouleversant, hyper personnel mais à portée universelle.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
25 septembre 2015
Évitant avec une impressionnante créativité un trop grand réalisme, il va pourtant droit au but et n’élude aucune réalité. En montrant que le dessin peut tout illustrer, jusqu’au plus profond de soi.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
24 septembre 2015
Un très bel album, vibrant portrait d'un malade concerné, que je vous conseille de découvrir sans plus attendre !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
08 septembre 2015
L’authenticité et la qualité du livre découle peut-être du fait que cette somme d’anecdotes n’a pas été conçue avec la finalité d’être publiée, mais plutôt comme un exutoire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Polza : Rhaa putain j'ai un mal de chien
Appelle une infirmière
Le bouton là

L'infirmière : Encore lui ? Mais il a encore des antalgiques pourtant !

Polza : Ça marche pas
m'faut un truc plus fort...
SVP
Rââ HHH

L'infirmière : Il est douillet Quand même.
****
Ça, ça m'a blessé. Vu comme je dégustais, j'ai pas du tout compris cette remarque. Je lui aurais bien filé ma place 2 minutes, qu'elle comprenne.
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- Et comment vous sentez-vous en ce moment ?
- Ouaaah tranquille! La grande forme ! Nickel ! Le pied total !
[...]
On a donc repoussé l'intervention et prévu de se revoir à la rentrée.
[...]
C'était un peu couillon de ma part ...Repousser l'inévitable. En fait, l'inconnu m'effraie ... Alors que la douleur, je la connais.
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Période très floue. Je mange pas. La douleur ne me quitte plus. Je zone de nuits étoilées en levers de soleil. Douleur profonde, aigue, viscérale. Entourage impuissant. (…) Et ce putain d’Alien qui me grignote à petit feu
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Mais j'ai un truc vraiment redoutable contre la douleur ! Et franchement, à part la morphine, rien ne marche aussi bien... Figure-toi que ce carnet est un puissant antalgique, mec ! Il a le pouvoir d'absorber mes souffrances, de distordre le temps, d'effacer mon corps, de me transposer.
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Les tripes cérébrales se tordent,
sous les draps,
Un manège détraqué
d'une nuit de novembre.
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