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Pure tome 3 sur 3
EAN : 9782290084809
477 pages
J'ai lu (27/08/2014)
3.89/5   19 notes
Résumé :
Nous sommes tous complices. Nous avons laissé les Détonations se produire. Comment pouvons-nous nous tourner vers l'avenir si nous ne pouvons admettre la vérité du passé ?
Si Partridge avait pour intention de dévoiler au monde les mensonges de son père, les choses se révèlent bien plus complexes une fois aux commandes du Dôme. Alors qu'une nouvelle ère se profile, les intérêts de chacun divergent : faut-il sauver des vies, se venger, prendre le pouvoir ? se s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour cette saga, il va être difficile d'écrire un commentaire car j'ai un triste et étrange sentiment de vide maintenant que je l'ai terminée. J'ai rarement lu une trilogie, d'autant plus dans le genre dystopique, aussi consistante. le réalisme qui l'imprègne est effrayant, mais profondément touchant. Et pas seulement un réalisme dans le monde post-apocalyptique construit, ou dans l'évolution de l'histoire, mais aussi dans les personnages, qui sont incroyablement humains. Incroyablement réels. Et c'est de les quitter qui me serre le coeur.

Je peux dire que je suis surprise par leur évolution, surtout celle de Partridge. C'est dans ce livre qu'on se rend compte qu'il sont tous, mais en particulier lui, encore des enfants. Des enfants éprouvés par la vie, certes, mais des enfants tout de même : un peu perdus, sans personne pour les guider. Alors Partridge se raccroche à ce qu'il pense être le bien, sans jamais être certain de la direction à prendre. Il est censé être un dirigeant mais est dépassé par les événements. Et je ne me suis jamais autant identifiée à lui que dans ce livre : sa solitude, sa peur, ses doutes m'ont touchée profondément.

Parallèlement, Lynda est également terriblement touchante : enceinte, enfermée à nouveau dans un monde qui lui semble factice, rejetée et abandonnée de tous, elle aussi la solitude la ronge, ainsi que les doutes. Mais elle s'accroche à ce qu'elle est devenue : une Mère, une femme forte, une battante. Tout au long du livre, la fracture entre le monde d'où elle vient et celui où elle s'est découverte (le dehors) continue de s'agrandir, creusant un fossé au-dessus duquel elle se tient en un équilibre précaire.
Je peux le dire : ces deux personnages m'ont énormément plu, alors qu'au départ, j'avais un peu plus de mal à m'attacher à eux.

Quant à El Capitan et Helmud, Pressia, Bradwell… mon coup de coeur pour eux ne s'est que confirmé. J'ai du mal à trouver les mot pour les décrire tant Julianna Baggott est parvenue à les rendre complexes.
L'écriture est toujours aussi belle, poétique, et le monde dans lequel ils vivent (que ce soit le dôme ou le dehors) toujours aussi dur.
L'histoire évolue dans un cours logique. La fin reste ouverte, ce qui laisse place à l'espoir mais n'écarte pas l'horreur. Dans l'esprit de ce roman, cela me parait juste, cohérent.

C'est une trilogie qui m'a noué les entrailles, qui m'a compressé le coeur, qui m'a étouffée : une saga qui m'a touchée comme seulement de rares l'ont faites. Elle parle d'humanité, d'espoir, de mort, de rêves. Elle parle de réalité. C'est beau et c'est atroce. C'est humain.
C'est nécessaire.

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Mon seul regret est d'avoir lu beaucoup trop vite cette saga. Je l'ai bouclée en lisant un tome par jour. Et pourtant, c'est le genre d'histoire que l'on apprécie sur la longueur, lorsqu'elle nous permet de faire le point sur nos ressentis d'après-lecture et d'y méditer.
Chaque tome est toujours plus sombre que le précédent, toujours plus empreint d'un réalisme poignant. Et pour cette raison, le fait d'avoir enchaîné mes lectures ne m'a pas permis d'en apprécier la beauté. C'est comme manger trois succulents plats les uns à la suite des autres, et ne plus avoir de place dans l'estomac pour accepter le dernier...
Je reste néanmoins consciente que ce dernier tome était plutôt réussi. Julianna Bargott maîtrise encore parfaitement sa plume pour nous faire éprouver de puissantes émotions, en même temps que ses personnages. Mais je dois admettre que dans Cendres, l'auteure concentre plus son récit sur l'intérieur du Dôme, où l'on suit Partridge et Lyda, plutôt que sur l'extérieur, où se débattent encore Pressia, Bradwell, El Capitan ainsi qu'Helmud (et oui, lui aussi est une personne à part entière, comme c'est incroyable d'avoir changé cette vision de lui !). Pressia étant mon héroïne number one et, détestant Lyda, la lecture m'a été assez désagréable quelques fois. Lyda est, certes, une jeune fille très forte qui a su acquérir son indépendance mais je reste convaincue que ce personnage n'apportait rien de spécial à la saga, si ce n'est pour embrouiller les pensées de Partridge et, éventuellement, apporter sa présence dans le final.
Il est quand même clair, ici, que l'auteure nous livre une fin inattendue, quoiqu'on la sentait venir dans les derniers chapitres. Pas non plus le genre de final marquant mais il a le mérite de clôturer à merveille cette trilogie, en nous laissant sur divers sentiments. Espoir, désespoir, nostalgie, incompréhension, colère. Ces mêmes sentiments qui nous avaient accompagnés dès les premiers chapitres de Pure. On a un peu l'impression de revenir au point de départ, après que nos chers personnages aient traversé toutes ces épreuves et soient changés pour le reste de leur vie. Et c'est ce que je trouve incroyable : tout ce récit pour une morale multiple qui n'oublie pas de nous rappeler que l'être humain est bon, mauvais, fragile, robuste, éphémère, redevenant cendres.
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Partridge et Lyda sont piégés sous le dome. Même si Partridge semble avoir le pouvoir, il ne maîtrise rien. de leur coté, Pressia, Bradwell et El Capitan sont bloqués en Irlande et découvre un petit groupe qui a réussi à survivre. Leur voyage leur a permis de trouver à la fois un moyen de soigner les fusions et de dissoudre le dôme...

Le roman reprend de la même manière qu'il s'était arrêté au tome précédent : c'est trépident. Les événements s'enchaînent avec rapidité. On passe toujours de personnage en personnage pour connaitre leur point de vue. Tous s'inquiète pour leur avenir : Bradwell veut faire connaitre à tous la vérité tandis que Pressia voudrait réussir à soigner tout le monde. Partridge fait tout protéger la population du dôme tout en pensant à ceux du dehors, en essayant de percer les secrets du dome...

J'ai dévoré ce troisième tome en me précipitant sur le livre dès que j'avais une minute. J'ai même lutter pour ne pas passer les pages pour voir plus vite ce qui allait se passer.

Malgré quelques événements qui ne m'ont pas semblé logiques : pourquoi le garde du corps de Partridge qui semble pourtant acquis à la cause de Partridge ne transmets pas les courriers et ne fait pas comprendre ce qu'il se passe ? Pourquoi Partrigde alors que tout s'écroule autour de lui va voir la boite de son frère ? Comment Partridge peut ne pas se douter qu'il est écouté ?
Les petites questions de ce genre sont nombreuses.

Mais je dois dire que j'ai été assez déçue par la fin. J'ai commencé à m'inquiéter une cinquantaine de pages avant la fin alors que les choses se précipitaient, j'ai pensé qu'on ne saurait pas vraiment comment les choses allaient finir.
J'ai ensuite été assez mécontente des différents choix des personnages. Leurs choix ne correspondent pas à ce qui les a animés pendant toute l'histoire. C'est particulièrement le cas pour Partridge. On l'a vu vouloir toujours faire pour le mieux, ménager tout le monde et être particulièrement attaché à Lydia et tout ce qu'il fait à la fin du roman est l'exacte opposée de ça.
Mais surtout la fin est trop ouverte. On peut penser que les choses vont s'arranger, que tout le monde va être soigné, qu'un nouvelle entente est possible ou que tout va être pire qu'au début du premier tome.
J'ai trouvé que tout cela était vraiment trop rapide, un peu comme si l'auteure ne savait pas comment finir. C'est dommage parce que j'étais vraiment accroché et la fin dessert un peu ce dernier tome et même les précédents.

Mais il reste que j'ai tout de même été très accrochée par cette histoire, ce monde post-apocalyptique, ces personnages touchants.
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Un dernier tome qui clôture une saga dystopique à découvrir absolument: aboutie, maîtrisée, sombre et parfaitement écrite, ce serait vraiment dommage de passer à côté! Elle change complètement de tout ce que j'ai pu lire en littérature YA - en fait, c'est plus de la littérature adulte pour moi.

On retrouve les personnages là où on les avait laissés: Pressia, Bradwell et El Capitan à Newgrange, Partridge et Lyda dans le Dôme. Partridge est désormais à la tête du Dôme, et prévoit de révolutionner les choses. Pourtant, tout le long du livre, il va se faire manipuler par les hommes qui faisaient partie de l'équipe dirigeante avec son père, et malgré des intentions louables, il ne parvient pas à mettre en place les changements qu'il espérait. Je ne sais pas si je devais être déçue par lui ou non: il reste très jeune et tente visiblement de faire ce qu'il peut. Peut-on réellement le blâmer lui? Il a bien sûr sa part de responsabilité, mais le contexte étant ce qu'il est, il est loin d'être le seul coupable, même s'il aurait pu arranger les choses. J'ai lu sur Goodreads que pour lui, "l'enfer est pavé de bonnes intentions", c'est tout à fait ça. Il est clair en tout cas que l'évolution de son personnage n'est pas réjouissante et ne correspond pas à ce qu'on pouvait attendre de lui; on espère tout au long du livre qu'il va se réveiller. de son côté, Lyda reste fidèle à ce qu'elle était devenue dans le tome 2, une jeune fille élevée dans l'opulence à qui on a ouvert les yeux et désormais révoltée par le système. J'ai beaucoup apprécié sa force de caractère.

A l'extérieur du Dôme, les relations entre Bradwell, Pressia et El Capitant s'étaient précisées à la fin du tome 2, mais Pressia ayant trahi la volonté de Bradwell en le sauvant contre son gré à la fin de Fusion, ils ne se parlent pratiquement pas de tout le tome 3. Bradwell m'a agacée, je l'ai trouvé trop buté, limite immature. Pressia est (comme dans toute la saga) admirable, c'est une héroïne très forte, son personnage est vraiment bien défini.

L'intrigue de ce tome tourne autour de deux éléments: Partridge va-t-il réussir à renverser la situation créée par son père au sein du Dôme? Pressia, El Capitan et Bradwell vont-ils le détruire?. La fin de l'histoire est particulière: sombre (comme c'est rarement le cas, le changement fait du bien) mais pleine d'espoir en même temps, tout en étant très ouverte. C'est à double tranchant: le lecteur est libre de l'interpréter comme il l'entend, mais on aurait aimé avoir un peu plus d'éléments quand même (je suis, pour ma part, remplie d'espoir pour El Capitan ^^). Ce qui m'embête un peu, c'est qu'avec cette fin ouverte, certaines questions restent sans réponse. Mais cela reste malgré tout une saga d'une force rare, une des meilleures (la meilleure, en fait) dystopie que j'ai pu lire, vraiment à lire pour les amateurs du genre (ou de post-apo)!
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Dans l'ultime opus de la série Pure, ma dystopie jeunesse chouchou, nous retrouvons les personnages dans la situation dans laquelle nous les avions laissés : Partridge est à la tête du dôme, Lyda l'y a rejoint. Face à l'inaction de Partridge maintenant qu'il est aux commandes, Pressia, Bradwell et El Capitan se séparent avec des objectifs opposés : Pressia souhaite tenter de lui parler et de comprendre pourquoi il refuse de détruire le dôme tandis que Bradwell et El Capitan foncent tête baissée vers un combat à l'issue incertaine.

Je laisse trainer cette critique depuis la fin de ma lecture il y a six mois maintenant. Après avoir beaucoup aimé découvrir l'univers décrit dans le tome 1, après avoir a-do-ré le tome 2, je ferme cette série avec une impression en demi-teinte.

L'auteur nous donne un tome 3 qui ressemble au tome 2 mais en moins bien… Il s'y passe moins de choses, les personnages sont cohérents avec eux-mêmes et par conséquent sans surprise. le tout menant à une fin somme toute attendue et décevante.

Plusieurs hypothèses peuvent expliquer mon impression :
- l'auteur a tout donné dans le début de la série et s'est fatiguée arrivée au troisième
- les personnages nous sont familiers après trois tomes rendant leurs réactions plus prévisibles
- le décalage entre le tome 2 et le tome 3 est d'autant plus défavorable à ce dernier tome de la série


Toujours est-il que la fin m'a déçue et que j'en suis peinée car j'avais vraiment adoré les deux premiers et leur façon de dynamiter un peu le genre avec des personnages intelligents et une histoire originale.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Pourquoi on ne me dit pas un mot sur les alertes ? De quoi avez-vous peur ? »
Fedelma se frictionne les bras, comme si elle avait froid. « Nous n’en parlons pas. » Elle se rapproche de la fenêtre.
« J’ai entendu les hurlements.
— Les chiens sauvages sont à nous. Ils concourent à notre protection.
— Pourquoi ne pas simplement m’expliquer les choses ? Je veux connaître la vérité.
— Nous n’avions jamais eu d’étrangers. Nous ignorons comment les traiter, sinon comme de parfaits inconnus, une menace potentielle.
— J’ai l’air de constituer une menace ? »
Fedelma l’observe sans répondre. « L’un d’entre vous s’est mis à déambuler dans le parc. Je ne sais pas comment il a obtenu la permission. C’est celui qui était dans le plus mauvais état quand vous êtes arrivés. Il n’a peut-être reçu aucune autorisation, pourtant il est là-dehors. Je l’y ai vu deux jours de suite. »
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Elle ramasse les habits- un uniforme de garde, incluant un holster. Elle se rappelle la première fois qu'elle a porté la tenue de l' ORS, comment elle a aimé le confort de la veste réglementaire chaude et bouffante, même si elle s'en est voulu pour ça. Elle éprouve le même sentiment de culpabilité à présent. Elle ne devrait pas être aussi excitée d'être à l'intérieur. Bradwell bouillonnerait de colère. El Capitan voudrait mettre son poing dans la figure de garde-qu'il soit là pour l'aider ou non, ce salopard a pu entrer. Point. Mais elle est pleine d'espoir. Ils vont la mener à Partridge, qui est innocent. Elle désire voir les Académies des garçons et des filles avec leurs terrains de jeux, les appartements avec leurs chambres bien rangées et leurs lits superposés, les champs et la nourriture et le faux soleil et la lumière et l'absence de froid, de souffrance, de complète obscurité. Cependant, on l'a prévenue : le sang va couler.
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" Il l'a fait, murmure Pressia, comme à elle-même. Il y est ! Il va changer les choses.
- A moins qu'il ne se révèle être comme son père.
- Non. Il le haïssait.
- Ouais, mais jusqu'où irai-t-il ? demande Bradwell avec une pointe de colère dans la voix. Se battra-t-il pour le changement ? A-t-il réellement les qualités nécessaires ? Il ne pourra rien obtenir s'il n'est pas prêt à tout perdre. En est-il capable ?"
(...)
" Parfois, c'est l'homme qui fait le pouvoir, déclare Kelly, et parfois c'est le pouvoir qui fait l'homme."
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« — Le désespoir est une chose que nous partageons tous. » Pressia jette un coup d’œil à Bradwell, qui persiste à l’ignorer. El Capitan aimerait le voir la regarder, même fugitivement ; ne peut-il lui donner au moins cela ? L’expression de la jeune fille le tue. Helmud doit percevoir sa souffrance, car il se penche du côté opposé à Pressia, comme pour détourner d’elle l’attention de son frère – dans son propre intérêt.
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Les Mères et leur amour féroce lui manquent.
Le froid lui manque, le vent, le feu.
Elle touche la cendre, la frotte entre ses doigts jusqu'à ce que l'extrémité de ceux-ci noircissent.
Elle sait ce qui lui manque par-dessus tout. Sa lance - son poids dans sa main tandis qu'elle courait à travers les bois.
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Vidéo de Julianna Baggott
L'auteure Julianna Baggott nous parle de son plus récent roman, Pure, publié en français au Québec par Flammarion Québec.
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