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EAN : 9782081608108
Flammarion (08/01/1992)
3.93/5   343 notes
Résumé :
Heidi, la petite orpheline, est placée chez un oncle qui a depuis longtemps fui la compagnie des hommes pour vivre dans l'alpage. Contre toute attente, ces deux esseulés vont s'entendre à merveille et la montagne va offrir à Heidi une vie heureuse et libre.
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Ah, Heidi... c'est un peu de notre enfance à tous qui défile à nouveau devant nos paupières dessillées, les clochettes des chèvres qui résonnent à nos oreilles, le soleil du soir sur les neiges éternelles qui nous chauffe le visage, le parfum des fleurs alpestres qui enchante nos narines et le goût du lait fraîchement tiré du pis qui nous chatouille les papilles. Manquerait plus qu'une marmotte emballant du chocolat dans du papier d'alu, un bonnet de laine crânement planté sur l'oeil, et on s'y croirait, non ?

Heidi, c'est un peu le pendant féminin et fictif de Guillaume Tell, une "héroïne" emblématique suisse, l'archétype de la pastorale des montagnes, la fillette sauvage pleine de santé et de bravoure, et il faut avouer qu'à part Romy Schneider campant certaine princesse bavaroise amie des faons et des tétras lyres, on n'a pas fait beaucoup mieux dans l'imagerie des alpages.

Je ne m'attarde donc pas sur le synopsis puisque tout le monde connaît l'histoire. de son titre complet "Heidi, une histoire pour les enfants et pour ceux qui les aiment" est un roman jeunesse qui porte bien son nom. Je m'attendais à pas mal de morale et de mièvrerie, me représentant Johanna Spyri comme un clone de notre chère comtesse de Ségur et, en effet, il y a pas mal de morale (nous sommes au milieu du XIXème siècle) ; quant à la mièvrerie, chacun est juge, pour ma part j'opte plutôt pour un bucolisme rafraîchissant et touchant qui nous rend notre âme d'enfant l'espace de quelques instants bien plaisants.

Et certes, il se dégage une vraie intensité et une vibrante émotion des relations entre Heidi et Grand-Père, entre Heidi et ses amis, Clara, Pierre, Sébastien, Grand-Maman, les chèvres, et surtout entre Heidi et la Grand-Mère aveugle. Pour une personne comme moi peu proche de sa famille, c'est exactement le genre de lecture qui me remplit de nostalgie et de remords et me fait me précipiter sur mon téléphone pour appeler ma maman. J'y suis presque allée de ma petite larme quand Heidi parvient enfin à retrouver ses chères Alpes après son expérience de vie à Francfort.

Une madeleine de Proust à savourer.


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40 ans ! Il m'aura fallu avoir 40 ans pour enfin lire le roman de l'auteur suisse allemande Johanna Spyri. Des années que je saoule proches et amis avec mon intérêt pour Heidi. Heidi, en livres, Heidi en bandes dessinées, Heidi en série télé, Heidi en dessin animé… Ce qui me vaut moult quolibets et/ou remarques indignés voire dédaigneuses… Si vous aimez Camus ou Proust, là tout va bien mais Heidi !... Mais je m'en fous et j'assume ! J'aime la simplicité de cette histoire, son côté un peu naïf aussi parfois. Je pense que c'est aussi lié à la montagne, les Alpes, le grand air et à tous ces souvenirs heureux de vacances passées chez ma tante moUmoUne, dans ses belles montagnes, tantôt vertes et à la végétation luxuriante, tantôt arides et rocailleuses. C'est aussi ça les Alpes, une grande variété de décors en quelques heures ou en quelques minutes de marche seulement.

Le hasard faisant souvent bien les choses, je me promène en ville un samedi matin quand je tombe sur panneau indiquant « Foire aux livres et vieux papiers » organisée au profit d'Emmaüs et Amnesty International. Comment résister et surtout pourquoi ? Je suis donc allé farfouiller et quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur un exemplaire d'Heidi, une veille édition de 1933 publiée chez Flammarion accompagnée d'une couverture à l'illustration désuète à souhait. C'est donc avec un brin de nostalgie que je me suis plongé dans ma lecture. Tout y est, comme dans mes souvenirs.

Heidi arrive au village avec sans tante Odette qui vient la conduire chez son grand-père, l'Oncle de l'Alpe, comme le nomme les gens du village. Comment peut-elle bien même seulement penser à laisser cette pauvre fillette avec ce vieillard bourru, solitaire, renfrogné, une si petite fille, si jolie, avec ses belles boucles brunes ? Pour un peu, à les entendre, on prendrait le grand-père pour un suppôt de Satan. On va vite comprendre qu'il n'en est rien. Le grand-père, réticent au début, face à cette enfant qu'il ne connait pas, va vite s'avérer débordant d'amour pour sa petite fille et prêt à tout pour la rendre heureuse. Pierre, sa grand-mère aveugle et les chèvres contribuent aussi au bonheur et au bien-être de l'enfant dont on ne manque jamais de nous rappeler le teint frais et les joues roses. Vive le lait de chèvre ! Le regard des gens du village sur le grand-père va aussi beaucoup évoluer quand ils vont voir son amour pour sa petite-fille.

La suite vous la connaissez, après des mois de bonheur partagé pour l'enfant et son grand-père, la tante Odette revient sur l'Alpe et s'empare d'Heidi pour la conduire à Francfort afin qu'elle devienne en quelque sorte demoiselle de compagnie d'une jeune fille handicapée issue de la bonne société, chance unique pour elle de recevoir une bonne éducation. L'auteure joue beaucoup sur l'opposition ville-montagne, la vie citadine grise et morne en opposition à la vie saine et épanouissante au grand air, forcément plus pur en montagne. Le choc des cultures se fait aussi au niveau de l'éducation, rigoriste de Mademoiselle Rougemont, la gouvernante, qui ne sait que faire de cette « sauvageonne » qu'on lui a imposée à son grand dam. Heidi va devoir s'adapter à un milieu social et un cadre de vie très différent de celui sur l'Alpe.

Un petit regret, l'amitié entre Heidi et Claire est moins présente qu'on pourrait s'y attendre même si elle est indéniable. Beaucoup de faits sont traités assez rapidement, parfois en quelques lignes, ce que j'ai parfois déploré. Inutile de vous préciser que ce sont des passages entiers de la série télé que je voyais défiler, ponctuant ma lecture de « Ah, tiens, alors c'était dans le bouquin ça aussi ! ». Disons que c'est surtout au niveau du traitement que l'adulte que je suis a pu rester un peu sur sa faim, parfois espérant sans doute trouver une intrigue bien plus développée qu'elle ne l'est en réalité, littérature jeunesse oblige, et d'un autre temps aussi, je suppose. Il ne faut pas perdre de vue que cette histoire a été publiée en 1880 même si c'est la télé qui a contribué à la remettre au goût du jour à la fin des années 70. Ce volume se termine par le retour d'Heidi chez son grand-père, sur ordre du médecin, suite à ses crises de somnambulisme qui ont effrayé tous les habitants de la maison Gérard.

C'est donc avec une joie non dissimulée que je peux annoncer à la foule en délire que vous pourrez, bientôt, mais pas trop tôt non plus, il ne faut jamais abuser des bonnes choses, découvrir un prochain billet narrant la suite des aventures d'Heidi, la merveilleuse histoire d'une fille de la montagne intitulée Heidi grandit. Et oui, l'amateur de vide-grenier du dimanche matin que je suis est déjà parvenu à se procurer ce volume dans la même collection. Bande de petits veinards va !

« La montagne est tellement jolie
Quand on grandit auprès d'elle
Heidi en a fait son amie
Mais loin d'elle, elle s'ennuie

Au-dessus d'un petit village
Avec son grand-père
Heidi apprend la vie sauvage
La vie qu'elle préfère [..]

La montagne est un paradis
Pour faire l'école buissonnière
Chaque saison lui donne aussi
Des leçons à sa manière

Courir et vivre dans l'alpage
Avec ses amis
C'est le bonheur un peu sauvage
La vie pour Heidi
C'est le bonheur un peu sauvage
La vie ... pour Heidi »

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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C'est indéniable, la littérature de jeunesse est beaucoup plus riche qu'il y a une quarantaine d'années.
Je me dis toujours que c'est une réelle chance pour les jeunes d'aujourd'hui d'avoir autant de choix !
Et pourtant, c'est avec une certaine nostalgie que je songe à mes propres lectures d'enfance ; lectures que j'essaye tant bien que mal de « refourguer » à mes filles. Elles n'osent pas franchement dire « non » mais me toisent d'un air sceptique, surtout lorsque que je leur propose les anciennes éditions de la Bibliothèque rose qui me viennent de ma propre mère ! A l'heure du numérique, ai-je vraiment l'air si rébarbative avec mes romans d'un autre siècle au papier jauni, aux illustrations en noir et blanc et qui fleurent si bon le grenier ?

Alors quand certains romans, comme Belle et Sébastien ou encore Les malheurs de Sophie, sont remis au goût du jour, je ne peux que m'en réjouir !

Et lorsque ma fille de 9 ans a choisi elle-même le roman « Heidi » dans la liste Masse Critique Jeunesse, vous pensez bien que cela m'a littéralement ravie !
Merci donc à Babelio et aux éditions Flammarion Jeunesse pour ces quelques heures délicieuses passées en compagnie de cette petite fille pleine de vie.
Bien sûr, je ne vais pas raconter l'histoire d'Heidi...Tout le monde la connaît.

L'histoire d'Heidi est pleine de bons sentiments, de personnages un peu caricaturaux (comme le grand-père bougon ou encore la gouvernante revêche) de rebondissements un peu convenus mais qu'importe ! C'est aussi une magnifique ode à la nature, à la montagne, une incitation à une vie saine, simple et sans artifices. C'est aussi une belle leçon de tolérance, de générosité et d'amitié. Autant de valeurs qu'il me semble important de transmettre...
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Ce livre est devenu un classique de la littérature jeunesse et c'est le premier roman sans images qui m'a été offert dans mon enfance. J'ai donc un attachement tout particulier pour la jeune héroïne de Johanna Spyri. J'ai eu la chance de pouvoir partager ce sentiment avec ma fille qui l'a lu à son tour au début du 21e siècle.

En la regardant maintenant, je remarque à quel point l'histoire de Heïdi en est une de résilience, de force de l'enfance. Les parents de Heïdi sont décédés lorsqu'elle avait un an, elle est allée vivre chez sa tante dont la mère est morte aussi. La Tante Dette, qui ne semble n'avoir que peu affection pour la petite, l'avait mise en pension. Elle l'abandonne ensuite chez son grand-père qu'elle ne connaît pas et deux ans plus tard, la confie à une autre famille. Comme petite enfance, il y a mieux et pourtant, rien de tout cela ne semble affecter la joie de vivre de la fillette. La vitalité de la petite fille vaincra même la morosité du grand-père qui avait baissé les bras devant les tragédies de la vie!

Contrairement aux princesses de contes de fées qui attendent passivement leur prince, Heïdi est une héroïne active. Elle bouge, elle s'intéresse à ce qui l'entoure et prend des décisions pour changer les choses, que ce soit pour grimper au clocher pour aller voir le paysage ou pour conserver ses habits. Elle n'a peur de rien, l'enfermer dans la cave avec les souris ne serait pas une punition! C'est donc un modèle féminin peu conformiste, loin des stéréotypes habituels!

Ce livre est bien sûr une apologie des beautés de la nature et de la vie saine dans les montagnes. On n'y sent cependant pas de « message éducatif » comme dans bien des livres pour enfants. Pas de « morale de l'histoire » pour Heïdi, sauf celle de profiter de la vie. Pas mal pour une histoire du début du 20e siècle!
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Un classique nous venant de Suisse.

Nous avions en lisant le goût des montagnes, de la famille, des amis et de l'air frais.

Johanna Spyri, mariée à un avocat, se mit à écrire un jour et elle publia ce roman jeunesse en 1880.



Le roman en langue allemande passa au travers du temps et de multiples traductions, en anglais tout d'abord, puis français, perdant peut-être un peu de sa touche d'origine, les traducteurs recherchant la formule idéale qui n'était pas le mot choisi par l'auteure parfois mais conservant comme boussole toujours l'intention de l'auteur dans ses phrases d'origine.



Les jeunes générations ont été bercé à différents époques par ce roman nous contant les petits bonheurs et malheurs d'Adélaïde surnommée Heidi.

Certaines traductions peuvent aussi permettre cela, rendre le texte toujours accessible en actualisant le texte et certaines actions afin d'accueillir un nouveau public. Comme dit plus haut, c'est une bonne intention à double-tranchant.



Avec Heidi, nous passerons aussi par les films et les animés pour nous la promouvoir avant d'en venir à l'ouvrage.

"La montagne est tellement jolie,

lorsque l'on aime vivre auprès d'elle.."

Et oui, bon nombre d'entres nous, grands lecteurs, l'avons chantonné ce thème musical du téléfilm.



Mais de quoi parle Heidi?

Nous sommes évidement au 19 ème siècle.

Adelaïde est une jeune héroïne qui sera un peu ballotée malgré elle et sans ménagement.

Nous serons en définitive dans le thème du bien-être de l'enfant et de son éducation.

Orpheline, la petite "Heidi" est déposée sans scrupules par sa tante maternelle chez son Grand-Père paternel dans les montagnes, elle s'enfuit dans la foulée, ne lui laissant aucun autre choix que de la garder.

La petite ne connait pas cette vie là et le vieil homme bourru n'avait pas prévu de se trouver de nouveau avec un enfant sur les bras.

Avec Heidi, l'humeur du grand-père s'apaise et il retrouve un peu de l'amour perdu de son propre fils parti trop tôt dans la maladie.

L'heure est à la seconde chance.



Mais peu de gens y croit car "l'oncle des alpages", comme on l'appelle dans la vallée, a la mauvaise réputation d'un ours bagarreur et mal-léché.

Heidi se fera pourtant à cette vie saine et simple, se liant à des amis pour la vie, Pierre le jeune chevrier du Grand-Père et la Grand-Mère de Pierre, une vieille dame aveugle qui va adorer être visité par la petite.



Coup de théâtre, la tante revient.

La bonne place qu'elle s'est trouvée nécessite cette fois de trouver aussi une demoiselle de compagnie pour la fille de ses employeurs.

Elle reprend Heidi de la même façon qu'elle était venue et ainsi, Heidi devrait se faire à la vie urbaine et totalement différente de Francfort.



Cela va être dur. Nous sourions des tentatives de la petite à se montrer assidue à ses cours de bonnes manières mais on est ce que l'on est.

L'effet Heidi est miraculeux et Clara, handicapée également, ne marchant plus, ne pourra se passer de la présence de sa nouvelle amie.

La fraîcheur et le caractère entier de l'enfant fera des merveilles et nous fera régulièrement sourire, la petite usant toujours de bonnes intentions mais glissant malgré elle dans la gaucherie.



L'heure arrivera où pour bons services rendus, on laissera le choix à Heidi:

rester avec Clara ou revenir dans les montagnes avec son Grand-Père?

Elle va briser des coeurs, inévitablement.



Et cette version adaptée de chez Fleurus dans tout ça?

L'ouvrage à la reliure arrondie et à la couverture renforcée, les illustrations d'Annette Marnat, nous ramènent au bel âge des éditions en couleurs pastels des classiques Coq d'or. Une petite dimension tendre et candide apportée en bonus. On a du beau livre entre les mains.

La version est accessible, nous prenons beaucoup de plaisir à retrouver ce duo petite-fille/ Grand-Père qui se rapprocheront par les liens du sang, certe, mais aussi devant l'état de fait qu'ils sont l'un et l'autre la seule famille ils peuvent compter, on le comprend. Grâce au texte, le décor est bien planté, l'attachement de l'auteure pour les montagnes est communicatif et les personnages sont bien cernés.

Surtout Heidi qui nous amuse par son naturel et sa spontanéïté sans grandes manières. C'est sans nul doute sa sincérité et sa capacité à s'émerveiller de beaucoup de choses qui la rendirent aussi vitale pour son entourage qu'une lampe à UV en periode d'hiver.

Son optimisme est communicatif, ses maladresses attachantes.



On pouvait s'attendre à ce que l'installation chez le Grand-Père fut une épreuve éprouvante et traumatisante pour ce bout de chou, avec tout ce que les personnages de la vallée en disent, et il n'en est rien, bien au contraire.

Le feu prend rapidement entre les deux personnages.

Le "vieux", s'acquitant d'une tâche forcée au début certainement, se comporte néanmoins en hôte et renfort familial exemplaire.

Heidi n'est pas une gamine difficile, c'est une chance.

C'est une lecture vraiment agréable
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Quant à Heidi, elle n’était jamais malheureuse, car chaque jour lui apportait quelque perspective agréable ; elle préférait sans doute grimper avec le troupeau à l’alpage où elle pouvait cueillir des fleurs, voir l’épervier, et regarder sauter les chèvres parmi lesquelles il ne manquait jamais de se passer des choses drôles. Mais à défaut de ces plaisirs, Heidi s’amusait également à voir le grand-père clouer, scier, charpenter ; et c’était pour elle une joie toute particulière quand elle se trouvait à la maison un jour où le grand-père fabriquait les petits fromages de chèvre ; elle ne pouvait se lasser de le voir aller et venir tout occupé de ses préparatifs, et, retroussant ses manches, plonger ses bras nus dans la chaudière pour en remuer le contenu. Mais ce qui avait le plus d’attrait pour Heidi, c’était la chanson du vent dans les grands sapins, derrière le chalet ; de temps en temps elle quittait son occupation quelle qu’elle fût, pour courir sous les arbres écouter, car rien ne lui paraissait aussi beau que ce bruissement profond et mystérieux qui passait dans les hautes branches, et elle ne pouvait se lasser de regarder et de prêter l’oreille à cette musique sauvage du vent quand il secoue de toutes ses forces les grands arbres échevelés.
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Toute la troupe monta joyeusement vers le pâturage. Pendant la nuit, le vent avait emporté les derniers nuages et l'azur était d'une couleur splendide. Le soleil jetait sur l'alpe verte une lueur merveilleuse. Toutes les petites fleurs bleues ou jaunes ouvraient leurs corolles et semblaient regarder l'astre du matin. Heidi courait ici et là, poussant des cris de joie. D'un côté le sol était rouge de primevères, de l'autre, il était bleu de gentianes, et, partout, des digitales et des campanules mêlaient leurs teintes variées au vert de la prairie et inclinaient leurs têtes au soleil.
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Après le déjeuner, elle monta dans sa chambre, quitta sa belle robe de ville, mit sa petite robe de laine rouge, se coiffa de son petit chapeau de paille, fit soigneusement un petit baluchon de son tas de petits pains, et mettant ses affaires dans un panier, elle descendit bravement l’escalier pour rentrer chez elle. (p.112, La musique que faisaient les branches en s’agitant parut si magnifique à Heïdi qu’elle se mit à gambader de joie. (p.29 version Nathan 1985)
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Vers le soir, le vent se leva et vint chanter dans les sapins. Cette musique réjouit à nouveau tellement Heidi qu'elle se mit à sauter et à danser sous les arbres comme un lutin malicieux. Debout devant l'étable, son grand-père la regardait et une petite lumière dansait aussi dans ses yeux.
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- Qu’arrive-t-il à celui qui oublie de le prier ? murmura le grand-père.

- Oh ! Il ne sera pas heureux, car le Bon Dieu l’oubliera aussi, il le laissera faire ce qu’il veut, et quand tout ira mal pour lui et qu’il se plaindra, personne n’aura pitié de lui. On se contentera de dire : Il a commencé par s’éloigner du Bon Dieu, alors maintenant, le Bon Dieu, qui pourrait lui venir en aide, le laisse tomber aussi.
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