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Les Royaumes Oubliés - La Légende de... tome 6 sur 13

Éric Betsch (Traducteur)
EAN : 9782811203504
475 pages
Milady (11/06/2010)
4.01/5   137 notes
Résumé :
Régis est livré au Pacha Amas. Celui-ci veut se venger du halfelin qui lui a volé son bien le plus précieux : le rubis aux pouvoirs hypnotiques. Les amis de Régis, Drizzt et Wufgar se ruent à son secours tandis que Catti- Brie se charge de lever une armée pour reconquérir Castelmithral. Drizzt sera de nouveau confronté à son ennemi juré, Artémis Entreri. Quant au halfelin, il doit affronter la pire épreuve de sa vie entre les griffes du Pacha Amas... Y survivra-t-il... >Voir plus
Que lire après Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, tome 6 : Le joyau du halfelinVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l'agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do'Urden et ses compagnons, c'est des parties de jeux de rôles mise par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d'une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D'un autre côté je n'avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n'ose qualifier de traduction… C'est donc tout naturellement que je remercie Milady et Éric Betsch pour cette plaisante nouvelle traduction !


Nous suivons dans ce "Joyau du Halfelin" un satisfaisant pot-pourri Fantasy :
Les rats-garous défaits par une horde de félins surnaturels ? Enorme clin d'oeil aux "Épées de Lankhmar" de Leiber ?
Les Héros du Nord qui viennent foutre le bordel dans une ville méridionale gangrenée par le crime ? Howard ?
Le barbare Wulfgar qui s'énerve contre un dromadaire récalcitrant ? Petit clin d'oeil au film de John Milius ?
Et oui la Fantasy ne se limite pas à JRR Tolkien et aux Terres du Milieu :
http://www.bostonglobe.com/ideas/2013/12/22/sorry-tolkien-not-father-fantasy/pljM6¤££¤82Howard 66¤££¤8bzNSI/story.html
C'est parfois bon enfant et on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l'espoir et l'amitié, la foi dans le triomphe de l'amour et de la justice. C'est une Fantasy traditionnelle certes, mais c'est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.

Partie 1 : A mi-chemin de partout
Tandis d'Entreri ramène sa proie à Portcalim, proie qui fait tout pour ralentir son ravisseur, Drizzt et Wulfar se lancent à sa poursuite malgré les pièges tendus sur leur route avant de faire à la Porte de Baldur la rencontre de Deudermont le capitaine de l'Esprit follet de la mer. Dans le même temps Catti-Brie hésite entre les rejoindre et tenir la promesse faite à Bruenor de préparer et mener à terme la reconquête de Castelmithral.
Partie 2 : Alliés
Des chapitres très swashbuckling avec la traversée vers le Sud de la Mer des Epées entre les manipulations des assassins Entreri et Rassiter, les fourberies des magiciens Obéron et Lavalle et l'attaque du capitaine pirate Pinochet (non ce n'est pas une blague). Dommage que la bataille navale soit gâchée par des trucs grosbills et qu'ensuite on tombe rapidement dans les clichés sur le Moyen Orient avec OMG un marchand gobelin magouilleur et OMG un riche despote capricieux.
Partie 3 : Empires déserts
Une grosse baston de 150 pages qui n'en finit plus : rats-garous, limon, hydre, démons, géants des collines eunuques, assassins, magiciens en plus des pièges mortels et de rebondissements en veux-tu en voilà dans la plus grande tradition pulpienne ! Mais c'est épuisant voire soulant passé un cap malgré le chouette détour par Tartérus qui annonce les belles heures de "Planescape" (alias le "Stargate" Fantasy).

Globalement un peu moins bon que le 2e car l'action prend le pas sur tout reste à commencer par l'ambiance.
A ce niveau-là, entre les passages en mer, les passages dans le désert, les bas-fonds de Portcalim et l'excursion extradimensionnelle, il avait largement matière à faire. Et même au niveau action le mieux est l'ennemi du bien : la récurrence des trucs grosbills vient tirer l'ensemble vers le bas.
Cette mise en jambe avec une Dame elfique et un magicien malicieux qui expliquent aux héros tout ce qu'ils doivent savoir et qui leur donnent tout ce qui leur est nécessaire était une facilité scénaristique à la limite du ridicule.
Niveau bad guys, Entretri partage la vedette avec ses compères avec qui ils se tirent la bourre à commencer par Pacha Amas son patron ailurophile et Rassiter l'ambitieux rat-garou (non ce n'est pas une blague). D'ailleurs franchement OMG les rats-garous…ça casse un peu tout malgré la sympathique référence au classique de Fritz Leiber.
L'épilogue qui enquille en quelques pages la mainmise sur une guilde de voleur, la reconquête de Castelmithral et un mariage est assez frustrant, mais c'était un peu le mode à l'époque (voir David Gemmell et Glen Cook par exemple).
Niveau personnages entre recherche d'intégration et exploits héroïques Drizzt est égal à lui-même, Wulfgar a du mal à penser à autre qu'à la baston, mais à travers son calvaire Régis gagne en profondeur et en sympathie. Toujours pas fan de Catti-Brie même si on progresse dans la bonne voie avec ce tome…
Mais tout cela donne furieusement envie de rejouer aux "Baldur's Gate" like !

Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. On sent que l'auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c'est une certaine société américaine à qui l'auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l'amitié, de la solidarité, et la possibilité de s'intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n'y a qu'un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.
Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
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Drizzt a trouvé son reflet en négatif dans le personnage d'Artémis Entrery, celui-ci a capturé Régis pour le ramener à PortCalim où le pire des sorts lui est promis, nous sommes là dans la continuité du tome cinq qui laisse nos amis en plein désarrois, Bruenor est mort en se sacrifiant pour la communauté et Régis a été capturé, la poursuite est décidée.
Tout cela sert de prétexte aux nombreuses aventures que vont vivre nos héros, impossible d'en dire trop sans spoiler car il y a au programme pas mal de rebondissements, ça tombe bien car je ne suis pas un adepte des critiques qui résument le livre, je préfère le ressenti.
En fait après six volumes je commence à saisir la "musique" de RA. Salvatore, à l'instar d'un Gemmell, il a un style bien à lui et le rythme qu'il donne au récit est savamment dosé, le tout est toujours aussi riche, plus de trois cent pages à chaque fois et on ne s'ennuie jamais car il y a toujours de l'humour, de la réflexion et de l'action bien sûr.
Là encore de belles rencontres, comme le capitaine Deudermont, des questions existentielles (encore et toujours mais je ne m'en lasse pas), si je devais émettre une (légère) critique, ce serait pour déplorer le caractère indestructible ou presque de nos héros, j'avais préféré la cohérence des tous premiers tomes à ce sujet avec moins d'outrance pour tout autant d'efficacité, mais le fait est que je m'attache vraiment à Drizzt, donc voici venir le T7 :)
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 10/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 7/10
Total 36/40 Babelio 4,5/5


Le joyau du petit homme, est le tome 3 de la seconde trilogie chez fleuve noir. On repars dans ce tome sur la base du précédent tome puisque Régis a été kidnappé par Artémis. Une incroyable course-poursuite va en découlé. Drizzt qui est décidé à tuer tout ce que représente Artémis, et Wulfgar qui doit tout à l'elfe noir, se lancent donc à la poursuite du tueur. Mais il a hélas beaucoup d'avance sur eux.

Une fois de plus, les éléments mis en avant dans ce roman nous fait nous poser les bonnes questions sur le regard des autres par rapport à nos actes mais surtout du reflet que l'on donne par rapport à notre propre image. le masque que l'elfe noir trouve dans ce tome, va faire évoluer l'elfe d'une manière considérable. Il va enfin s'accepter tel qu'il est.

Le retour de Bruenor est spectaculaire lorsqu'il va retrouver Drizzt mais qui sait que le nain est toujours en vie grâce à son cimeterre. S'ensuit alors de nombreux rebondissements jusqu'à l'affrontement final ente Drizzt et Artémis. Et rapidement on voit comment l'elfe noir est supérieur à l'humain qui arrive une fois de plus à prendre la fuite.

Après un petit tour dans le tartare nos compagnons en finisse une bonne fois pour toute avec la guilde des voleurs et assassins de Calimport. Seul petit bémol à ce tome final c'est l'épilogue où l'auteur nous raconte e trois page comment Bruenor redevient le roi de Mithril Hall. Mis à part cela c'est encore un sans faute dans la version édité par Fleuve Noir (1995).
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La beauté de l'amitié, encore et toujours

Régis est enlevé et même s'il ne fait que des bêtises, ses amis ne se posent pas la question : Ils font tout pour partir à la rescousse du Halfelin. Et l'on voit dès le début que Régis non plus n'a absolument pas de doute. Il faut qu'il tienne parce que ses amis vont venir le chercher. Il ne sait pas comment, il ne sait pas pourquoi mais ils vont venir.

Alors oui je sais, il y a l'intrigue, il y a l'action, l'écriture du roman, j'en passe et des meilleures. Mais arrêtons nous deux secondes sur la beauté de ce moment : la force de l'amitié qu'il réside dans cette compagnie. L'acceptation des qualités et des défauts des autres. L'absence de jugement. Que ce soit envers Régis qui met toujours le groupe dans la mouise. Mais aussi envers Drizzt dont on accepte les vengeances, les hésitations et parfois même le raz le bol du jugement des autres. Et l'elfe, du coup, se retrouve dans un beau petit cocon protecteur où il n'a pas à subir le regard des autres.

C'est pour ces moments là que je recommande la saga dans les adolescents car je pense sincèrement qu'ils peuvent s'identifier ici dans leurs groupes d'amis. Ou du moins leur donner des leçons sur ce qu'ils peuvent espérer et tendre dans leur groupe d'amis.


Et sinon, l'action, toujours à foisons. C'est magique

En effet, nous avons ici un affrontement entre Drizzt et Entreri qui sont d'ailleurs un beau symbole. En effet, les deux combattants qui, point de vue de la technique, sont identiques. Ce sont deux assassins hors pair. Mais Drizzt a choisi de combattre pour le bien, de se laisser attacher à des personnes. Au contraire d'Entreri qui a décidé de rester froid et insensible quoiqu'il arrive. Ainsi, l'auteur nous démontre la force des sentiments. Et je dois dire que c'est extrêmement bien tourné, même si maintenant, on se doute quand même grosso modo de ce qu'il va se passer.

En bref, un sixième tome qui marque la moitié de la saga et je dois dire que celle ci se renouvelle très bien. de plus c'est vraiment plaisant à lire, de la bonne petite fantasy. A bientôt pour le septième tome.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Beaucoup d'actions dans ce nouveau récit et de nouveau un grand voyage.

J'ai beaucoup aimé découvrir davantage les terres oubliées, voir d'autres peuples, d'autres environnements. Les Harpell, cette famille déjantée de sorciers, apparaissent à nouveau et m'ont fait sourire plus d'une fois. J'ai cru comprendre qu'on les recroiserait à nouveau et ce sera à mon plus grand plaisir.

J'ai aussi apprécié rencontrer le capitaine Deudermont, un homme de grande valeur, qui dirige son équipe avec force et confiance. Drizzt et lui sauront s'apprécier à leur juste valeur et j'ai aussi appris avec plaisir que Deudermont fait partie d'une trilogie où il apparaît au premier plan.

Ce fameux Bruenor, plus que Drizzt, Wulfgar et Cattie-Brie, m'a franchement fait rire dans ce tome. Une vraie brute ce nain, mais avec un grand coeur! Je l'adore, tout simplement. Et son arrivée fracassante au milieu de l'océan, forçant Cattie-Brie a piqué une tête dans l'eau, est excellente. Mais ça, je vous laisserais le découvrir par vous-même. Cette bataille est un des meilleurs combats du livre.

C'est d'ailleurs le plus grand point faible de ce tome, les combats. Durant tout le livre, j'ai eu grand plaisir par rapport à l'intrigue, aux personnages, au rythme de lecture. Tout allait bien. Puis arrive la fin, où un combat sans fin prend place, où les personnages auraient dû mourir une dizaine de fois chacun. Je n'en voyais plus le bout et avais plus l'impression d'assister à un remake d'Indiana Jones, qui ne meurt jamais alors que.., plus qu'à un récit de fantasy qui tient la route. Ca m'a vraiment agacée.

Par contre, très beau combat entre Drizzt et Entéri...

Voilà, c'est un peu tout ce que j'ai à dire sur ce tome. Je vais continuer la suite avec plaisir mais espère vraiment ne plus retrouver de combats aussi démesurés.
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je suis en train de mourir.
Chaque jour, chaque fois que mes poumons se remplissent, je me rapproche de la fin de ma vie. Car nous sommes nés avec un nombre fini de respirations et chacune fait tendre l’éclat du soleil qu’est ma vers un inéluctable crépuscule.
C’est une chose difficile à admettre, particulièrement lorsque nous sommes en pleine santé et dans la force de la jeunesse, et pourtant, j’ai compris qu’il est important d’être conscient du phénomène, sans pour autant se plaindre ou se morfondre dans la mélancolie. C’est seulement en acceptant honnêtement l’idée qu’un jour je mourrai que je peux vraiment commencer à vivre. Même si je ne ressasse pas continuellement la réalité de ma mortalité, je crois que l’on ne peut s’empêcher de penser, au moins de façon subconsciente, à cet impressionnant spectre tant que l’on n’a pas compris, véritablement compris et admis, que l’on mourra un jour. Que l’on quittera ce monde, cette vie, cette conscience et cette existence, pour ce qui nous est réservé par la suite, quoi que ce soit. Ce n’est que lorsque l’on accepte avec franchise le caractère inévitable de la mort que l’on est libéré de la peur qu’elle engendre.
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J’ai vu d’autres personne sacrifier leur existence entière à la résolution du plus grand des mystères et conditionner chacun de leurs actes et de leurs mots dans un tentative désespérée de trouver des réponses à une question qui n’en a aucune. Ils se dupent eux-mêmes, qu’il s’agisse de l’interprétation des textes anciens ou d’un obscur signe délivré par un événement naturel, en croyant avoir découvert la vérité ultime et en étant persuadés que, s’ils se comportent en accord avec cette vérité, ils seront récompensés après la mort. Il s’agit certainement là de la manifestation la plus évidente de la peur de la mort, cette croyance dévoyée selon laquelle nous pouvons d’une façon ou d’une autre modeler l’éternité elle-même, couvrir ses fenêtres de rideau et disposer ses meubles selon nos désirs chimériques.
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Sali Dalib parut ne pas comprendre.
- Le prix ? demanda le nain.
- Le prix ?
Drizzt l’avait également compris. A Menzoberranzan, la cité des drows, les marchands employaient la même technique. En laissant l’acheteur – en particulier un client peu familier de la marchandise à vendre – proposer un prix en premier, ils obtenaient souvent plusieurs fois la valeur du bien. S’il l’offre s’avérait trop basse, ils pouvaient toujours s’en tenir à sa valeur réelle du marché.
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- Vous allez faire confiance à ce chien ? persista Bruenor.
- Ils ont un certain sens de l’honneur, à leur façon. Les codes ont été élaborés par les pirates en personne et ils s’y soumettent encore ; les enfreindre reviendrait à déclencher une guerre ouverte avec les Royaume du Sud.
Bruenor cracha de nouveau dans la mer. La situation était la même partout, dans chaque cité ou royaume et même sur les océans : les organisations de bandits étaient tolérés avec certaines limites de conduite. Bruenor ne partageait pas ce point de vue. Au temps de Castelmithral, son clan avait fabriqué spécialement une armoire, dans laquelle se trouvait une étagère conçue pour renfermer les mains tranchée, qu’on avait surprises dans d’autres poches que celles de leurs propriétaires.
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Nombreux sont ceux qui, semble-t-il, se réfugient dans leurs habitudes et suivent les mêmes rituels chaque jour avec une précision quasi religieuse. Ils deviennent esclaves de leurs habitudes. C’est en partie lié à l’impression de confort que procure tout ce qui est familier, mais un autre respect de ce comportement réside dans la croyante profondément ancrée que, aussi longtemps qu’ils conserveront leur routine, rien ne changera jamais. De tels rituels leur donne l’illusion de contrôler le monde qui les entoure alors même qu’en vérité ils en sont incapables. Même si leurs gestes demeurent les mêmes, jour après jour, la mort les trouvera, sans le moindre doute.
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