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EAN : 9782075176361
Gallimard Jeunesse (09/11/2023)
4.12/5   4 notes
Résumé :
La nature n’existe pas !

La formule peut paraître provocatrice au moment même où il semble urgent de la protéger. Mais des anthropologues et des philosophes nous ont appris que « la nature » est un concept inventé par les Modernes qui sépare les humains et le monde vivant. L’objectif ambitieux de cet album est de questionner ce mythe occidental qui réduit la nature à un objet à explorer, un patrimoine à préserver ou une ressource à exploiter. En mêlan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
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"Ce livre propose un voyage dans le temps [...] et autour du globe [...] pour comprendre d'autres manières de vivre et de penser la nature. Afin de nourrir nos imaginaires avec d'autres récits, d'autres mythes, d'autre rites. Et peut-être changer notre façon d'habiter la Terre et de nous lier aux êtres qui la peuplent" peut-on lire en guise d'introduction. J'ai été vite intriguée par l'idée, qui n'a pas seulement une valeur environnementale, mais aussi culturelle. J'aime bien l'idée d'un livre qui, à la manière d'une palette recouverte de nuances de couleurs, propose une palette de visions différentes issues de divers nations et de divers groupes sociaux, allant des croyances religieuses aux sciences humaines et naturelles.




Aborigènes - Parcourir la nature
Les premiers présentés sont les aborigènes d'Australie, premières nations du plus gros pays de l'Océanie. Dans leurs croyances, il existe un Ancêtre pour un lieu donné et tout ce qui s'y ai développé est donc sous son égide. Ils forment un Clan et partagent son énergie. Après cette mise en contexte, nous avons le récit de Jarli, 16 ans, dont l'animal "totem" ( Son Ancêtre) est l'aigle, où il est question de la nature du pays, de la frontière entre présent et passé dans laquelle les Ancêtres ont créé le monde et le font encore évoluer, qu'on appelle "le Rêve". Dans la partie "Perspective", on traite de l'importance des chants sacrés, qui perpétue la mémoire culturelle, ainsi que celle des points d'eau et de la cartographie du désert. Ce peuple croit à l'importance de la responsabilité des êtres vivant face au milieu qu'il habite, mais ces croyances ont bien faillit disparaitre quand les anglais ont commit un génocide contre les aborigènes lors de l'époque coloniale.


Grecs anciens - Humaniser la nature
"La mythologie de la Grèce antique est une religion qui décrit une nature animée par des dieux et déesses à visage humain. Cette vision du monde a donné naissance à la philosophie et à la science occidentales, quand la pensée logique a pris le pas sur le sentiment religieux". Après avoir eu des Divinités pour expliquer les phénomènes naturels, les grecs se sont tournés ensuite vers une philosophie de la nature. Après l'histoire de Nestor, il est question de présages, de Dieux et d'un devin, nous avons dans la page "perspective", nous voyons comment les grecs sont passés de récits mythologiques fondateurs à récits comme source de réflexion, donnant naissance à la philosophie, qui interroge le monde. La Nature est devenue sujet un objet d'étude par des humains qui orchestrent cette étude, et cette séparation constitue un point de départ pour l'élaboration de la démarche scientifique en Occident.


Taoïstes - Fondre dans la Nature
Religion chinoise selon laquelle l'infiniment minuscule comme l'infiniment grand sont animés de la même force vitale, l'humain qui y adhère doit chercher une certaine forme de sagesse, la "voie de la nature", ce qui inclut de "laisser circuler librement l'énergie de l'univers". C'est un enseignement de la manière de faire de la nature. le taoïste implique donc de chercher à se lier avec les autres êtres vivants, en pratiquant notamment des exercices du corps comme de l'esprit, pour trouver "la voie" vers la sagesse. le récit de Tian et Lin, qui pratique le Taï chi avec leur maître, où il question de rythme, de communion et d'habilités physiques. Équilibre, souplesse, fluidité, force, les arts martiaux exigent rigueur, pratique et discipline et sont centrales dans les cultures en Asie. Contrairement au monde occidental, où les théories sur la nature sont enseignées par d'autres, ici, elle est enseignée au contact de la Nature. La méditation permet de chercher des réponses en soi et de les chercher soi-même. Il y a aussi l'idée d'accepter les changements, de devoir s'adapter et d'être en train d'évoluer ( au sens figuré).


Chamanes - Rêver la nature
Soignant.e.s, conseiller.ère.ss et défenseur.euse.s, les Chamanes font parti de sociétés où les croyances s'articulent autour d'une pensée que tout les êtres et les éléments sont dotés d'une conscience et pour remplir leurs rôles, font des "voyages" éveillés dans le monde " des invisibles", les esprits de la nature. Ces rêves éveillés se font lors de rituels, dans lesquels ils ont des visions. Dans ces transes, ils font appel à leurs sens et la force de leur images mentales pour trouver de solutions aux problèmes concrets qu'on leur soumet dans le quotidien. Les chamanes se trouvent dans plusieurs sociétés. Pour ce segment, nous avons l'histoire de Atuat, une inuit et son grand-père est un chamane et cette histoire m'a interpellée un peu plus en raison de sa proximité avec nos inuits ici au Québec et aussi parce qu'il abord un aspect que nous avons apprit récemment dans les croyances des premiers nations et des inuit: Celle de la frontière de genre, moins rigide que nos sociétés occidentale. Ici, Atuat est un garçon élevé comme une fille pour le protéger des mauvais esprits, ça m'a intrigué. Pour en revenir aux chamanes, il y a dans leur pratique une importance relative aux rêves, à l'esprit et à l'imagination. D'une certaine manière, cette idée d'entrer en relation avec le vivant par le medium des rêves me semble évoquer une sorte "d'empathie naturelle", en ce sens où on se met à la place des autres créatures et on les en respecte que davantage ce faisant. Surtout, l'humain est donc dans un vaste cercle d'être vivant où il est un maillon et donc tout ce dont il fait parti est important. Les autochtones, premières nations, ont aussi ce genre de croyance, cette idée d'un tout en équilibre où chaque créature mérite le respect et où tous a sa propre "âme".


Poètes du Moyen-Âge- Ressentir la nature
On associe les sentiments aux sensations de la nature dans cette poésie du 12e et 13e siècle, en Europe. La Nature est ici évoqué comme "création de Dieu et Dieu lui-même", dont font parti les humains. On y raconte l'amour courtois, les saisons, des aventures, du quotidien, la vie et la mort. On y trouve aussi des animaux qui personnalisent les humains. le récit est celui de Guilhem, qui expérimente un premier émois amoureux. du 12e au 17e siècle, la nature change de forme en tant que "muse", passant de personnage à "paysage" de peinture, puis à la contemplation. Pour citer le livre: "La nature devient un miroir qui reflète l'âme des poètes et les relie à Dieu".


Savants de l'Ère Moderne - Mathématiser la nature
Avec l'arrivé des nouveaux instruments et des expériences nouvelles, la vision de la Nature change une fois encore, devenant un ensemble de figures et de mouvements répondant à ses lois mathématiques. Ces phénomènes sont décortiqués dans ce qui deviennent les sciences de la nature: Biologie, physique, astronomie, etc. Nous suivrons le récit d'Éléonore, qui récolte des échantillons dans la nature. Pourtant, paradoxalement, cette évolution par les sciences s'est aussi faite au détriment des femmes, qu'on a même qualifiées de "sorcières", ainsi que des premières nations, perçues comme "sauvages".


Fondateurs des parcs - Sanctuariser la nature
Les parcs nationaux voient le jour à la fin du 19e siècle par le gouvernement fédéral des États-Unis, sanctuaires protégés où la pêche, la chasse et l'exploitation des sols sont interdites, motivés par des intérêts touristiques et patrimoniaux, puis écologiques. Nous suivrons le récit de Kate, qui fait une expédition dans le majestueux parc de Yellowstone. Néanmoins, les parcs ont été pensés pour être inhabités. Or, ils l'étaient par les premières nations, qui ont été déplacés et tués. Elle diffuse également deux idées contradictoires avec la vision de la nature par les autochtones: Posséder la terre pour la protéger et une nature intouchée par les humains. En outre, la création des parcs avaient aussi pour idée d'empêcher les colons blancs de se poser sur ces terres en les désignant "propriété de l'état".


Physiciens quantiques - Multiplier la nature
La physique quantique, science des particules et donc de l'infiniment petit, propose des lois qui diffusent l'idée que la réalité est multiple, instable et évolue quand on l'observe. Elle fut élaborée entre 1900 et 1927, décrivant un monde d'interactions perpétuelles, un monde qui varie selon les points de vue. Elle poursuit son développement durant le 20e siècle jusqu'à nos jours et a permis la création des ordinateurs, des lasers, de la bombe atomique et ouvre la voie à de nouvelles théories sur l'univers et le big bang. L'histoire de Markus est multiple, suivant l'idée de diverses possibilités, de multiples trajectoires possibles. Cette vision est également orientée vers une pensée dans laquelle l'humain fait parti d'un tout et est connecté dans un vaste système.




Industriels du vivant - Exploiter la nature
Ici, la nature est un ressource qui nourrit plusieurs industries à grande échelle pour le bénéfice des humains. Cette transformation de l'industrie a prit un essor considérable depuis l'essor des biotechnologies, dans les années 1970. Dans une économie capitaliste mondialisée, le but est de produire rapidement, à faible cout, vendre en masse. Les êtres vivants sont dès lors considérés comme des objets à améliorer dont il faut extraire les parties qui permettent le maximum de gains. On retrouve dans cette logique les modifications en laboratoire de ces êtres vivants. L'histoire de Gustave, une sorte de science-fiction, est malaisante et porte sur la "cheptelisation" de l'être humain, source de données et donc, de profits.


Militants alternatifs - Inventer la nature
Dans un monde où la nature est compromise et soumises à d'importantes perturbations lié à l'activité humaine, des humains sont en quête de nouvelles façons d'habiter le monde et de se lier aux autres habitants du monde vivant, s'inspirant de diverses pratiques, cultures et philosophies. Il y a notamment un appel à la "décroissance", dans un monde qui ne peut pas produire des ressources illimités pour une industrie toujours plus vorace. Nous suivrons le récit d'Elmire dans un avenir pas si lointain, post-apocalyptique sur les angles, où il faut survivre. Ici, il est question de la menace existentielle, si nos comportements ne changent pas. Vivre autrement, retrouver le lien avec notre Nature, rejeter les activités humaines dangereuses pour l'avenir et être plsu respectueux, écologiques et paritaires.




Autant j'aime le concept de ce livre, autant qu'aurais personnellement apprécier que toutes ces pages consacrées aux récits légendaires prennent moins de place pour avoir plus d'espace consacré à des propos des acteurs sociaux en présence. On aurait pu y mettre des citations plus nombreuses, des personnages historiques phare pour chaque vision ou encore certains des enseignement ou concepts phares pour chaque vision.




Reste que ce livre constitue un bon point de départ pour traiter des divergences ou ressemblances des conceptions de l'humain sur la Nature, quitte à faire de plus amples recherches par après. Si certaines de ces façon de voir la Nature étaient connue, comme la mythologie grecque, toujours très populaire ou les actuels militants, certains sont moins familiers, comme les Taoïstes, les physiciens quantiques ou les aborigènes.




À la fin nous avons heureusement une bibliographie qui peut constituer un bon point de départ aux recherches et les sources des citations. le livre est aussi illustré avec de nombreuses peintures et la mise en page est très sobre.




Je cite pour terminer cette dernière phrase dans la conclusion: "De quoi avons-nous besoin pour être heureux", dans ce monde qui vend le bonheur en matériel remplaçable et en statut éphémère dans un océan de réseaux sociaux. Repenser la nature, n'est pas aussi repenser notre nature?




Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire, 12-15 ans+, mais qui peut aussi convenir aux 10-12 ans du lectorat intermédiaire qui s'intéresse au sujet.

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L'idée de cet album est vraiment formidable : présenter 10 façons différentes (dans le temps et dans l'espace) de considérer la "nature" ou plutôt, comme le précise le sous-titre, "10 manières de voir les relations entre les humains et le monde vivant".
C'est un ouvrage destiné à un public jeunesse, mais pas avant 12 ans et surtout au-delà. Pour moi, il serait plus adapté même à un public ado, mais les illustrations sont des dessins colorés, que je n'ai pas trouvés extraordinaires.
L'intérêt de ce livre est d'essayer de faire comprendre comment les groupes suivants se positionnent dans le monde vivant : les Aborigènes, les Grecs anciens, les Taoïstes, Les Chamanes, les poètes médiévaux, les savants modernes, les fondateurs des grands parcs américains, les physiciens quantiques, les industriels du vivant et les militants alternatifs.
La partie explicative de chaque chapitre est trop schématique pour des adultes et trop difficile pour des enfants. Une partie "histoire " lui succède donc : c'est l'histoire d'un jeune homme ou d'une jeune fille qui vit dans le cadre en question, jeune aborigène, jeune jongleur du Moyen Âge, etc. Cette partie-là s'adresse davantage aux enfants.
Au fur et à mesure qu'on avance dans le livre, on le trouve un peu orienté, puis beaucoup et puis trop. Les deux derniers chapitres sont des anticipations et pour moi cela ne correspond pas à l'affichage "documentaire" de l'ouvrage. Un récit d'anticipation est une oeuvre d'imagination qui s'assume comme telle, même si elle peut être prophétique. Quand le dernier enfant décrit est un être hybride en 2063 appartenant à une communauté qui a fui la Cité pour réinventer une société alternative, on n'est plus dans le documentaire et on s'interroge sur le statut de ces deux chapitres par rapport aux autres.
À la fin : "Les experts du climat alertent aujourd'hui sur les dérives des sociétés modernes [...] Face à cette menace, des groupes de femmes et d'hommes se sont mis en marge pour vivre autrement. Dans ces collectifs, sur ces zones à défendre (ZAD), les priorités sont : le lien avec le monde vivant, le partage des savoir-faire, l'autonomie alimentaire et, si besoin, la lutte contre les forces de l'ordre." Donc : pas d'autre façon de lutter que de se mettre en marge ? Je n'insiste pas.
Ce livre ne s'adresse pas à tout le monde et c'est dommage, les parents convaincus le feront lire, les autres le trouveront militant, à juste titre.
Je regrette car je m'intéresse à l'écologie, l'ethnologie, je n'ai pas envie d'aller coloniser Mars parce que la Terre sera devenue une poubelle exsangue.
Je regrette parce que ce livre est riche de citations de grands penseurs, avec une bibliographie et les sources à la fin.
Il y a un vrai travail de synthèse et de pédagogie. Je partage avec les auteurs les idées qu'il faut consommer autrement, cesser de considérer que le vivant est une ressource illimitée au service des humains et qu'il faut au contraire apprendre à vivre en synergie avec notre milieu.
Mais il me semble qu'un livre jeunesse doit s'adresser à tous, car il arrive bien assez tôt le temps où "on ne lit pas tous le même journal".
Je vous le conseille néanmoins car vous y trouverez de belles citations, des définitions précises et claires et matière à nombreuses réflexions. Un grand merci à Babelio et aux éditions Gallimard Jeunesse qui m'ont envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de novembre 2023.
Bonne année à tous, prenez soin de vous et du vivant autour de vous.
Pour aller plus loin, je vous conseille un autre ouvrage destiné à des adultes, reçu grâce à une autre Masse Critique (merci Babelio), qui présente les travaux de penseurs sur ce thème : "Les penseurs du vivant", aux éditions Actes Sud, paru en juin 2023. https://www.babelio.com/livres/Truong-Les-penseurs-du-vivant/1513736/critiques/3538717
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Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique dont je remercie les organisateurs et les organisatrices ainsi que les éditions Gallimard jeunesse.

Voici un livre documentaire à l'intention de la jeunesse et de tous ceux qui se réclament d'elle. Je veux dire par là que le livre est conçu suivant des principes tels qu'un adulte qui le lirait pour accompagner son enfant ou pour toute autre raison peut y trouver une somme d'informations claire, écrite dans un langage courant. L'ouvrage d'Élisabeth Combres n'est ni puéril, ni pompeux, ni familier, ni scolaire. Mais il est éducatif, sans nul doute.

La présentation est originale : une page de mise en contexte avec précisions en aparté, d'un côté et de l'autre, un récit illustrant la théorie. Puis quelques citations viennent éclairer un peu plus le sujet, que les perspectives développées à la fin de chaque chapitre ouvrent à la discussion. Les illustrations de style figuratif de Benjamin Bachelier étayent le propos tout au long du processus avec leurs couleurs vives, leur trait simple mais pas simpliste.

J'ai particulièrement apprécié la classification chronologique et les sous-titres de chaque chapitre, nous menant d'époque en époque, de pays en pays et de vision en vision de la nature dans une évolution qui ne se veut pas progressiste (comme certains pourraient le croire), mais qui considère tous les points de vue à égalité (si on relève quelques remarques subjectives de la part de l'autrice, il n'y a pas de jugement de valeur dépréciatif ou prégnant).
Parcourir, humaniser, (se) fondre dans, rêver de, ressentir, mathématiser, sanctuariser, multiplier, exploiter, inventer la nature sont autant d'attitudes que nous avons prises, que nous pouvons (re)prendre. Ou bien nous pouvons en adopter de nouvelles. Il n'y en a peut-être pas que 10 !
anne.vacquant.free.fr/av/

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Je ne vais pas me lancer dans de grandes envolées philosophiques sur la définition de Nature. Ce concept est parfois difficile à définir. Il ne saurait être résumé à la notion de géographie : forêts, montagnes, lacs... et ses habitants. Ni à celle de caractère intrinsèque d'un objet, d'un être, d'un concept.
Dans ce formidable ouvrage, on constate que la nature est en fait un mélange de ces deux notions. La Nature est un monde physique, spirituel, psychique, dont l'homme fait... intrinsèquement partie et qu'il doit donc respecter. Ce respect est la base des philosophies chamanique, aborigène et du taoïsme entre autres (notamment le shintoïsme). Mais plus les sciences évoluent, plus la nature devient un enjeu d'observation et paradoxalement l'homme s'en éloigne (j'ai d'ailleurs regretté que l'élevage intensif ne soit pas traité). Pour peut-être, dans un futur pas si lointain, développer une nouvelle relation avec elle.
Ce livre est absolument magnifique et je remercie Babelio et la Masse critique pour cet envoi. C'est une belle leçon pour nos enfants et nos adolescents qui ont déjà conscience de l'importance de la protection de l'environnement, et qui se rendront compte que cette relation homme-nature fut bien plus respectueuse que maintenant. L'avenir de notre planète est désormais entre leurs mains. Et les adultes feraient bien de lire ce livre, car nous aussi pouvons encore agir.
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La nature c'est quoi est un super documentaire sur la conception de la nature par l'Homme. le livre est organisé de manière chronologique, il part du chamanisme pour aller jusqu'aux années 2030. Dans chaque chapitre, l'autrice donne 3 mots-clés qui définissent la nature selon la pensée, le mode de vie en question. Puis elle met en scène une petite histoire pour montrer la relation entre l'homme et la nature. Elle clôture son chapitre par trois citations et une conclusion.
C'est très bien écrit, très pédagogique, accessible aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Les illustrations de Benjamin Bachelier sont très belles.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La nature, cela n’existe pas. La nature est un concept, une abstraction. C’est une façon d’établir une distance entre les humains et les non humains.
(Philippe Descola- anthropologue français).
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