Livre difficile. le niveau des échanges est tel qu'il est utile, voire nécessaire, d'avoir un intérêt marqué et des connaissances dans le domaine de la biologie et de la musicologie. Ce n'est pas mon cas. J'ai donc décroché, et ne me permets pas de mettre une ou des étoiles. Ce livre intéressera, je pense, davantage les passionnés de musique que ceux de biologie. En effet, la discussion porte beaucoup plus sur la musique que sur les neurones, probablement parce que 2 des 3 intervenants vivent dans le monde de la musique.
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Boulez avait la réputation d'avoir la dent dure. Ses saillies contre Berlioz et Jolivet (joli navet) sont célèbres. Une confrontation avec un neurologue, pourquoi pas. Guest star Manoury qui pour le coup joue les utilités. C'est plus une discussion qu'un traité. du coup, cela ne fait qu'ouvrir la perspective et c'est plaisant, très accessible. Quelques vacheries quand même sur la musique baroque. On ne se refait pas.
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Contre l'ambition affichée par l'éditeur de constituer une « neuroscience de l'art » – bref, les « synapses » et la « perception du beau » –, qui en fera peut-être fuir plus d'un, le dialogue s'avère le meilleur quand il ne s'enferme dans aucune certitude mais ouvre plutôt des pistes de réflexion, à partir des divergences de vue et de pratique entre les deux savants.
Lire la critique sur le site : Telerama
Un entretien entre Pierre Boulez et Philippe Albèra enregistré le samedi 8 décembre 2007 à la Cité de la musique.