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EAN : 9782021483468
224 pages
Seuil (26/04/2024)
4.21/5   55 notes
Résumé :
Une nuit, j’ai reçu un appel de ma mère. Elle me disait au téléphone que l’homme avec qui elle vivait était ivre et qu’il l’insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : cet homme buvait et une fois sous l’influence de l’alcool il l’attaquait avec des mots d’une violence extrême. Elle qui avait quitté mon père quelques années plus tôt pour échapper à l’enfermement domestique se retrouvait à nouveau piégée. Elle me l’avait caché pour ne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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« Ce livre que vous lisez est, en un certain sens, le résultat d'une commande de ma mère. Je ne l'ai pas décidé, pas programmé. Je n'en ai pas eu l'idée le premier. Rien en littérature ne m'avait jamais autant procuré de joie. » ● Un jour, en soirée, Edouard Louis reçoit un appel téléphonique de sa mère en pleurs, lui disant que l'homme avec lequel elle vit l'insulte et l'humilie lorsqu'il est pris de boisson, ce qui arrive tous les jours. Elle s'était pourtant libérée du père maltraitant d'Edouard Louis, était venue de son village du Nord à Paris, pensant débuter une nouvelle vie, mais voilà que cela recommençait. Son fils, qui est en voyage professionnel en Grèce, tente de la convaincre de partir et de se réfugier dans son appartement parisien pour mettre de la distance entre elle et cet homme. ● Edouard Louis avait déjà écrit sur sa mère, Combats et métamorphoses d'une femme, livre que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci, très bref, m'a moins convaincu, peut-être parce que ses récits autobiographiques finissent par tourner un peu en rond, peut-être parce qu'il est beaucoup plus optimiste que ses autres récits. ● le portrait de la mère est réussi, de même que le récit de l'amour filial et de l'amour maternel. Mais je suis un peu resté sur ma faim.
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Quand j'ai écrit mes listes, j'ai pu remarquer qu'il en existait une sur Les Mères.
J'aurai bien rajouté ce si beau livre sur la mère d'Édouard Louis.
Monique se casse, se barre, disparaît enfin de la vie de l'individu, "L'autre" comme le nomme l'auteur.
Cette mère fragile (mais pas tant que ça...) a vécu des années au service du père d'Édouard, alcoolique et violent. Elle l'a quitté mais encore une fois, ce qui est logique pour l'inconscient de Monique, elle tombe sur la même sorte d'individu que son mari.
Et puis un jour, elle l'appelle, le fils, en larmes car l'autre est saoul et l'insulte.
Et c'est ainsi que la cavale de Monique commence.
Édouard Louis est là, et bien là.
Je ne raconterai pas par le menu les détails de ce sauvetage, car il s'agit d'un sauvetage, mais le fils aimant (car oui, il l'aime) exfiltrera sa mère de sa pauvre vie et lui offrira une nouvelle vie, une maison, de l'argent, une disponibilité, et surtout, oui surtout une protection.
Il en parle d'ailleurs de l'argent, toujours aussi honnête intellectuellement, et il se fait la réflexion que, finalement, grâce à sa réussite, lui qui se sent coupable quelque part d'avoir trahi sa famille, surtout sa mère, de leur avoir tourné le dos malgré lui, et bien ce succès lui permet d'aider financièrement sa mère.
Le prix de la liberté comme il dit.
Parlons en de cette mère.
Elle est incroyable de résiliences, elle se bat peut être pour la première fois de sa vie. Vraiment. Comme pour l'avion. Ceux qui l'ont lu me comprendront.
Dans ce beau texte, Édouard Louis se livre totalement, sans doute le plus sincèrement du monde, il va au fond des choses, bat même sa coulpe à de multiples reprises, il est effarant d'amour et d'aide pour cette mère qui, en d'autres temps et en d'autres lieux, pouvait être méchante car en ménage avec son père, donc comme une éponge, elle absorbait l'agressivité et la méchanceté du père.
On pressent bien l'auteur qui s'interroge, qui s' auto-analyse, qui donne et donne encore, et pas que que des billets, mais de la douceur, beaucoup de douceur, de la pudeur. Il l'a traitée comme une reine.
Elle sera à l'origine d'une pièce de théâtre qui racontera sa vie.
Merci à l'auteur pour les dons à sa mère, pour le fait qu'elle se sente "importante" pour la première fois de sa vie.

Pour terminer, la dernière page est une photo de sa mère dans l'avion qui l'emporte vers Hambourg. Elle fixe le ciel et les nuages par le hublot.
Enfin libérée.



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Avec ce leitmotiv « La honte est une mémoire », Édouard Louis relève tous ses petits souvenirs de rendez-vous manqués, ces moments de gêne, de ses paroles prononcées, vite oubliées, qui décriait le quotidien de sa mère, même séparée de son père. Elle avait cru encore une fois qu'un homme pouvait la protéger ! Mais, un soir, elle appelle son fils…

« Trois maris, trois poivrots ». Et au troisième, avec l'aide de son fils, elle s'enfuit. Peut-être, les insultes entendues à travers le haut-parleur du téléphone ont-elles aidé à cette prise de conscience. Que l'intime soit franchi, l'emprise se délite !

« (..)Fuir et se libérer demandent une telle énergie que, souvent, en cours de fuite, on renonce et on fait demi-tour. »
Édouard Louis fait le récit de cette évasion. Et, il souligne, à chaque page, que devant tant à faire, il faut être accompagné ! de l'apprentissage de l'ordinateur à l'avance pour le nouveau logement, les lendemains de fuite et la fragilité qu'elles amènent sont les principales difficultés à surmonter.

Édouard Louis nous raconte la joie de cette renaissance lorsqu'elle est réussie et ponctue son récit d'un bel hommage d'un fils à sa mère, une représentation théâtrale en son honneur.

Au-delà de cette expérience personnelle décrite dans Monique s'évade, Édouard Louis montre, encore et encore, la portée sociale de son récit. Même si la joie vient cicatriser la honte, c'est bien parce que son fils connaît tous les codes sociaux de son quotidien qu'il peut soutenir sa mère vers sa libération.

Car, les associations n'ont plus les subventions nécessaires pour accomplir ce travail. L'état fait tout pour ne plus servir les aides, comme on l'apprend pour Monique, lorsqu'il n'en restreint pas drastiquement les bénéficiaires.

Alors, si la femme ne peut compter sur personne, impossible que l'évasion se réalise vraiment. Elle reviendra un jour ou l'autre auprès de son tortionnaire tant les étapes sont difficiles à franchir. Et, là, on est au coeur de la critique sociale, l'essence même de la littérature d'Édouard Louis.

De façon plus concise…
Cependant, « Monique s'évade » représente également un moment de retrouvailles entre un fils qui a trahi sa classe, son sexe et surtout sa famille, et celle qu'il a détestée, qu'il a fuie et dont il a constamment eu honte.

La mère et le fils se sont retrouvés et découvrent l'ampleur de leur tendresse. Édouard Louis est heureux avec sa mère. D'ailleurs, elle a fait la commande de ce livre pour qu'il montre, enfin, à tous, la joie de sa renaissance !

Une évasion émouvante, réaliste et tendre d'une mère, racontée par son fils. Et, ils retrouvent enfin !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Monique, c'est la mère de l'auteur, cette femme dont il a déjà parlé dans « Combats et métamorphoses d'une femme ». Elle s'évade parce qu'elle est encore une fois tombée sur un poivrot qui la maltraite, l'empêche de manger à sa faim, l'insulte. Et comme elle n'a pas d'argent, elle ne peut pas partir. Parce que pour partir, il faut un lieu où aller et des sous pour subsister. Or, elle n'a rien de tout cela. Virginia Woolf avait compris en son temps que « la liberté n'est pas d'abord un enjeu esthétique et symbolique, mais un enjeu matériel et pratique. Que la liberté a un prix. » D'où l'idée première de l'auteur d'inscrire dans la marge du texte les sommes d'argent qu'il a dû dépenser pour sa mère. C'est cher une évasion. Une façon pour lui de « provoquer la littérature », qui n'est pas une facture. Mais ces chiffres « brouillaient la lecture ». « Est-ce que la littérature peut tout dire ? Si oui, alors j'ai échoué. Si non, alors la littérature ne suffit pas. »
Non, la littérature ne suffit pas et n'a peut-être même pas sa place ici.
Encore une fois, Édouard Louis nous livre un texte au cordeau. Chaque mot est pesé. Chaque situation analysée. Lorsque sa mère quitte le logement qu'elle partage avec un homme depuis plusieurs années, l'auteur est en résidence d'auteur à Athènes. Il organise donc l'évasion de loin. Il n'a aucun moyen d'action directe. J'ai trouvé que cette situation extrêmement stressante (à tout moment, la fuite peut tourner au drame) rendait encore plus évident tout ce qu'il fallait mettre en place concrètement pour partir. En effet, ne part pas qui veut (surtout s'il y a des enfants, ici ce n'est pas le cas.) Pas facile pour une femme d'échapper à la violence. Je repense à une scène du livre : la mère est à Paris, elle se rend chez son fils car elle a besoin d'aller aux toilettes. le fils travaille et lui explique qu'on ne débarque pas comme ça, qu'il faut prévenir ou aller au café. Et la mère d'avouer qu'elle n'a pas trois euros en poche pour aller au café.
La distance donne aussi l'impression que l'auteur donne « vie » au personnage de la mère. Il commande de la nourriture, appelle un taxi, lui explique comment lancer une vidéo… Il la place dans un mouvement, l'initie au monde, la lance dans la vie… Les rôles s'inversent…
Évidemment, rien de romanesque dans cette fuite. Non, certains peuvent vivre en paix, dans le repos, la stabilité quand d'autres subissent le déplacement, la perte, le mouvement imposé.
Ici Monique laisse son fils prendre en charge la totalité des contraintes matérielles. Pas très féministe tout cela me direz-vous ? Eh bien si. « L'émancipation ne passe pas seulement par l'action, mais aussi, en certaines circonstances, par un droit à l'abandon, à la délégation, au retrait . »
Ce que l'on perçoit aussi c'est à quel point la pauvreté dépossède l'individu: des saveurs, des odeurs, des lieux, des gens, des paysages, de l'usage des nouvelles technologies… L'auteur découvre à quel point sa mère a été privée de tout. Elle renaît en partant : « Je suis contente d'essayer de nouvelles choses » avoue-t-elle.
L'écriture d'Édouard Louis me touche beaucoup : il y a chez lui, dans sa langue, une recherche absolue d'authenticité. On n'est pas là pour faire du style. Ce serait même déplacé. On est là pour être au plus près de la vérité par les mots et les phrases que l'on emploie. le titre par exemple : qui aurait osé un titre pareil ? Un nom propre (passé de mode) et un verbe au présent. le réel dans toute sa vérité. Par ailleurs, on sent chez lui une volonté un peu naïve de se faire pardonner : j'ai écrit sur toi, maman, mais cela me permet maintenant de t'aider financièrement. Il est très touchant dans cette recherche du pardon et l'on entend encore l'enfant derrière l'adulte qu'il est devenu.
Je ne vous dis rien de la fin. Elle est magnifique.
Édouard Louis rend ici un superbe hommage à sa mère. Et aux femmes.
Un texte bouleversant.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Aujourd'hui je vais évoquer Monique s'évade nouveau texte d'Edouard Louis, sorte de suite à Combats et métamorphoses d'une femme. Sa mère est l'héroïne de ce récit sous-titré le prix de la liberté. L'auteur d'En finir avec Eddy Bellegueule et de Qui a tué mon père ? poursuit son introspection familiale avec cette nouvelle égo fiction. Il explique que c'est à la suggestion de sa mère qu'il rédige cet opus alors qu'il planchait sur un récit sur son frère ainé mort d'alcoolisme à trente-huit ans.
Monique s'évade est le récit d'un moment important de la vie d'une femme d'un peu plus de cinquante ans, la mère d'Edouard Louis. Alors qu'il est en résidence à Athènes, un soir, il reçoit un appel d'elle, en pleurs. Elle lui avoue qu'une fois encore, l'homme avec lequel elle vit à Paris, celui qui lui avait quelques années avant permis de s'émanciper du père d'Eddy, de fuir le Nord et de venir habiter dans la capitale, l'agresse et l'insulte. D'ailleurs au téléphone Edouard entend les injures (salope, pute, conne, connasse) qui sont proférées d'un ton vitupérant. Son ex-mari lui la traitait de grosse, de gros tas, de grosse vache ; la répétition de la violence et de la domination masculines est ici clairement documentée. Face à la menace, son fils un peu apeuré par la situation lui intime de préparer un petit sac avec quelques affaires et de s'évader, de s'éloigner du domicile, de fuir cette atmosphère délétère où l'alcool et ses ravages dominent. Après quelques minutes de conversation Monique propose de reporter le départ au lendemain. A distance son fils s'occupe de commander un taxi, de mobiliser son ami Didier (Eribon) pour lui ouvrir l'appartement, lui donner les clés et accueillir cette femme fatiguée, épuisée mais loin de son bourreau. Monique s'évade raconte ces jours avant le retour en France de l'écrivain ; elle a besoin de repos, de ne rien faire, de ne pas s'occuper docilement des autres. Il met en lumière les difficultés de sa mère dans la vie quotidienne, l'absence de formation et d'études ne lui permet pas d'aisément allumer un ordinateur, échanger des documents par internet, commander des meubles ou des repas. Toute sa vie elle a fait le ménage et la cuisine, s'est occupée des enfants dans une attitude de soumission vis-à-vis des hommes avec lesquels elle vivait. Elle ne sait pas conduire, elle a toujours été sous le contrôle et l'emprise masculine. Edouard Louis veut l'aider, il recontacte une des ses soeurs, envisage des solutions d'hébergement qui ont un prix et que son propre succès littéraire permettra de financer. Monique va retourner dans le Nord, dans le village de sa fille, dans une petite maison louée par Edouard avec un jardin pour son chien. Elle a eu la force de quitter l'Autre et enfin pour la première fois de sa vie elle va vivre pour elle-même. Quelques mois passent, Monique est à l'abri, son fils reste distant géographiquement, il ne retourne pas dans ses terres d'origine, mais sa mère vient régulièrement le voir à Paris. le metteur en scène allemand Falk Richter va monter Combats et métamorphoses d'une femme à Hambourg, Monique va assister à la première avec son fils. Elle devient importante (elle est ovationnée sur scène) et à cette occasion multiplie les premières fois : à l'hôtel ; en avion ; au théâtre. Elle n'a pas les codes culturels, elle est d'un milieu où la culture ne pénètre pas. Ce n'est pas pour rien qu'Edouard Louis est considéré comme un réel transfuge de classe.
Monique s'évade est un joli portrait de femme, un geste d'amour filial où Edouard Louis utilise ses moyens pécuniaires pour soulager sa mère et lui offrir l'assistance dont elle a besoin. Cette femme est l'incarnation des conséquences de la domination masculine dans les milieux ouvriers paupérisés. le texte interpelle et pose de nombreuses questions en termes d'inégalité sociale. le premier roman d'Edouard Louis qui avait provoqué une fracture familiale est aussi à la source de la possibilité d'émancipation heureuse offerte à Monique.
Voilà, je vous ai donc parlé de Monique s'évade d'Edouard Louis paru aux éditions du Seuil.

Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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critiques presse (5)
LeMonde
06 mai 2024
L'écrivain livre un vibrant récit sur le prix à payer pour échapper à l'oppression - quelle qu'elle soit.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LesInrocks
30 avril 2024
Après “Combats et métamorphoses d’une femme”, l’écrivain raconte l’organisation de la deuxième fuite de sa mère, victime de son nouveau conjoint. Comment en finir avec la répétition de la violence ?
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Lexpress
30 avril 2024
Dans son très émouvant "Monique s’évade", la star des transfuges de classe raconte une nouvelle libération de sa mère.
Lire la critique sur le site : Lexpress
OuestFrance
29 avril 2024
L’auteur controversé d’« En finir avec Eddy Bellegueule » signe un nouveau portrait de sa mère. Bouleversant récit populaire et féministe sur la violence sociale ou opuscule bourgeois finalement plus misogyne qu’il n’y paraît ? Avis tranchés.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Actualitte
24 avril 2024
Le roman ne se contente pas de narrer une fuite ; il s’agit d’une réflexion où liberté, identité et résilience se font écho. Monique s’évade transcende le cadre territorial et familial, pour atteindre plus largement une parole commune — universelle, si le terme n’était pas galvaudé. Bien sûr, il faut accepter le pacte de lecture : celui d’une misère humaine où l’on est immergé, sans toucher au pathos du misérabilisme toutefois.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Toutes ces choses qu’on s’apprêtait à faire ensemble seraient pour elle une succession de Premières Fois. Une guerre contre une armée de Jamais.
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Ce livre que vous lisez est, en un certain sens, le résultat d’une commande de ma mère. Je ne l’ai pas décidé, pas programmé. Je n’en ai pas eu l’idée le premier. Rien en littérature ne m’avait jamais autant procuré de joie.
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Je pourrais dire : Pas de souffrance dans mon enfance = pas de livres publiés = pas d’argent = pas de liberté possible. Je pourrais dire que la souffrance et la liberté sont les deux moments d’un même processus, les deux mouvements d’une même partition.
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La fatigue avait toujours été le signe central de l’injustice dans la vie de ma mère.
Fatigue d’être réduite à l’espace domestique, fatigue d’être humiliée, fatigue de devoir s’enfuir, fatigue de devoir se battre, fatigue de devoir toujours tout recommencer.
Il y a des êtres portés par la vie et d’autres qui doivent lutter contre elle.
Ceux qui appartiennent à la deuxième catégorie sont fatigués.
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La honte est une mémoire.
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Vidéo de Édouard Louis
Edouard Louis présente son livre "Monique s'évade", publié au Seuil. Dans ce dernier, l'auteur aux multiples succès raconte l'histoire de Monique, après deux décennies avec son deuxième mari, elle a bravé l'incertitude pour trouver refuge, seule avec ses enfants, au coeur de Paris. Mais la douleur refait surface, implacable. Les mots blessants, les humiliations, elle les subit encore, cette fois-ci aux côtés d'un gardien d'immeuble. Trois maris, trois alcooliques. le poids des années s'abat sur ses épaules alors qu'elle s'interroge, tourmentée : "Ai-je commis une faute ?". L'écho de ses tourments atteint son fils, Édouard Louis, écrivain en exil. Dans ce livre poignant, Monique aspire à une nouvelle vie, affranchie de tout fardeau masculin. le courage de partir, de tout recommencer, prend forme dans son désir de liberté.
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