Livre gagné dans le cadre de Masse critique et lu en mode "Déjà commencé déjà fini", voila un très court ouvrage qui parle de Football. Bien entendu le lire en pleine Coupe du Monde 2014 n'est pas fortuit.
Bien sur, un ouvrage qui parle de football, cela génère forcément des a prioris: Se farcir une prose à la Thierry Rolland (pour qui j'ai somme toute un cerain respect, il me rappelle les soirées passées à regarder les match de l'équipe de France avec mon père, déjà à l'époque ou l'on se qualifiait pour l'Argentine'78) et ses expressions "Avaler la trompette","ya rien qui ne ressemble plus à un corréen qu'un coréen," etait plutôt pour me déplaire., l'auteur d'aillerus le tacle au pasage sans que cela mérite un carton rouge.
Sauf que ce n'est pas le cas. L'auteur sort de Normale Sup, est un universitaire français et en rien un journaliste sportif. En ce sens il se rapproche beaucoup plus de Pivot que de Jacques Vendroux.
Afin de vous convaincre cette simple fin de chapitre:
Le trou dans le filet, aussi improbable soit-il et parcequ'il est improbable, c'est le rideau déchiré, l'ouverture de tous les possibles, la porte qui ouvre vers l'imaginaire du jeu.
Au cours de chapitres très courts il évoque ses souvenirs d'enfance (dans un ordre qui nous rappellera le Déchronologue) qui ne sont pas tout à fait les même que moi (pour lui rien ne vaut le mondial de 70, mais il a suivi l'épopée verte de 76 :-) ), tout en les replaçant dans certains contexte historique tel la finale de 66 qui coincidait avec le nouvel album des Beatles.
Il s'attache mpoins au résultat qu'au prouesse technique, tels l'arrêt incroyable de Banks sur une tête de Pelé, ou la trajectoire du coup-franc de Roberto Carlos qui laissa Barthez pantois.. Oui c'est aussi un livre sur l'esthethisme du sport et la joie qu'elle procure. Une lecture fraîche et saine à conseiller aux amateurs du beau football mais pas que.
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Un livre reçu dans le cadre de "masse critique" que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Ce livre est pour les amateurs de football mais il aborde ce sport d'une manière sentimentale. En effet, à travers des matchs clés et des compétitions épiques, l'auteur nous donne son souvenir, nous propose ses émotions dans un style impeccable.
On se rappelle de Banks même si l'on n'était pas né, on se rappelle du match de la France contre la RFA en 1982 et l'on lit le souvenir de cet auteur, cet angle inédit mais familier en souriant tout le long du récit.
Un ouvrage intéressant, peu commun joliment édité et qui ne m'aurait peut être pas tapé dans l'oeil si je l'avais aperçu en librairie. je le conseille donc.
Une jolie découverte et un bon divertissement.
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Trois étoiles pour la simple raison que j'ai eu un peu de mal à accrocher au sujet. C'est un livre reçu dans le cadre de Masse Critique que j'ai plus choisi pour mon père, un passionné du foot. Je sais qu'il va aimer parce qu'on retrouve les temps forts du Grand Football, associé et c'est ça qui est drôlement intéressant, à une culture cinématographique ou musicale. L'écriture est abordable puisque c'est le récit, un peu brouillon, des souvenirs de l'auteur. J'ai aimé les passages où il évoque mes footballeurs quoique bien freinée par le côté technique de ce sport.
Cela reste un livre accessible pour des lecteurs un minimum passionnés par le foot.
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1966, c'était la pleine époque des Beatles dont on entendait les chansons à tous les coins de rue, de telle sorte que les chants des stades semblaient faire écho, en ponctuant les mouvements des joueurs, à tout le pays dont les ondes étaient envahies par les Fab'Four, les chants des supporters et les chansons des fans mêlés dans une sorte d'allégresse, un rythme à rocker toute l'Angleterre, le monde entier. Et les Beatles chantaient:
It's been a hard day's night
And I been working like a dog
It's been a hard day's night
And I been sleeping like a dog ...
Le trou dans le filet, aussi improbable soit-il et parcequ'il est improbable, c'est le rideau déchiré, l'ouverture de tous les possibles, la porte qui ouvre vers l'imaginaire du jeu.