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Thorgal Saga tome 1 sur 2
EAN : 9782803679065
112 pages
Le Lombard (03/02/2023)
4.31/5   94 notes
Résumé :
Le temps est le plus cruel des dieux... Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister...
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Thorgal revient mais sous une autre forme, celle d'une saga racontée à chaque tome par un auteur différent. On va commencer par Robin Recht qui se penche sur la belle Aaricia, la compagne de Thorgal qui a bien vieillie depuis.

Pour rappel, Thorgal existe depuis près de 40 ans. J'ai grandi avec lui au large de son île scandinave à bord d'un drakkar viking. Je l'ai vu évoluer au fil des années. Il a même exploré le Nouveau Monde bien avant Christophe Colomb au fameux pays Qâ.

Le cocktail du succès ? Un mélange entre mythologie nordique et science-fiction puisque Thorgal est un extra-terrestre. le duo Rosinski-Van Hamme a laissé la place à une nouvelle génération d'auteurs qui ont pris la relève pour le meilleur et pour le pire avec trois spin-off sur 25 albums en une décennie. Il y a eu incontestablement une surexploitation commerciale qui n'a pas ravi les fans de la première heure et c'est le moins qu'on puisse dire.

Avec ce nouveau concept, chaque auteur va donner sa vision personnelle du mythe thorgalien. C'est un peu ce qui se passe actuellement sur la série consacrée à Conan le Barbare. D'ailleurs, Robin Recht avait signé l'un de mes titres préférés à savoir « La fille du géant de sel » où son traitement m'avait littéralement scotché d'extase. C'est le digne successeur d'un certain Alex Alice.

On peut dire sans rien dévoiler que notre auteur commence très fort avec une prise de risque assez audacieuse qui mènera loin. Je suis plutôt preneur et même acheteur. Thorgal, c'est comme une bible pour moi. Oui, j'ai été convaincu par cette relance de la série. Robin Recht a su donner une dimension supplémentaire au récit de notre héros.

A noter sur la forme un grand format inédit ce qui change de l'habituel. Par ailleurs, le graphisme est sombre et dynamique avec un trait semi-réaliste qui convient parfaitement au récit. C'est efficace avec une belle sensation de fluidité. Les dessins explosent littéralement chaque page et les personnages sont suffisamment nuancés pour ne pas être caricaturaux et capter notre attention. Les planches de dessins sont d'une rare beauté et d'une finesse exquise. La colorisation est également très réussie.

Un mot pour dire que la conclusion de ce récit est absolument magnifique. C'est sans doute le meilleur final de toute la saga. J'ai rarement été aussi subjugué. Bon, c'est 5 étoiles.

En résumé, c'est une lecture qui offre une réelle plus-value par rapport à un personnage devenu un mythe. C'est un bel hommage et même un très bon travail ! Un régal pour les yeux, un must pour les collectionneurs et fan de Thorgal. Une BD à acheter les yeux fermés et à dévorer sans hésitation !
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Thorgal, au crépuscule de sa vie, doit dire adieu à sa bien-aimée Aaricia qui part pour son dernier voyage. Cette ultime séparation lui fend le coeur, moment rêvé pour le serpent Nidhogg pour se repaître de son malheur et lui proposer l'anneau d'Ouroboros, capable de retourner dans le passé. Revoir Aaricia est tentant mais Nidhogg n'est pas connu pour sa gentillesse...

Thorgal Saga est un nouveau concept qui va donner la main à différents auteurs pour proposer leur vision de notre viking. Sous forme d'aventure en tome unique il enrichira l'univers de Thorgal.
Pour initier ce projet, Robin Recht créée un Thorgal vieux. Toujours vaillant mais perclus par les rhumatismes et à la vue qui baisse. Aaricia semble être morte de vieillesse ou de maladie, et c'est seul qu'il lui dit adieu selon la tradition viking, sur le lieu de leur enfance. le chagrin va le faire tomber dans le piège du dieu serpent dont la perfidie n'a pas d'égal. Et son destin va s'en trouver modifié.
Une idée audacieuse parfaitement maîtrisé de bout en bout et qui offre de l'aventure sans jamais trahir l'univers ou les personnages. L'intrigue prend le temps de se mettre en place et de développer ses personnages qui deviennent vite attachants. Je trouve que même ce colérique Gandalf est bien approfondi, avec une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît et un rôle majeur dans cette histoire.
Le dessin est parfait, dans une belle ligne qui se rapproche des albums de la série mère tout en s'appropriant les personnages et les décors.
Je n'ai rien à redire à cet album de grande qualité, pour tous les amoureux de Thorgal : foncez!
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En refermant l'album, on ne peut qu'être partagé.e...
Une partie douloureuse due à la fin extrêmement amère ( que j'ai craint un instant encore plus cruelle ); Thorgal en bave réellement et la jubilation de Niddhog devant la douleur du héros fait très mal!

Cette partie douloureuse anesthésie pendant quelques temps la partie enthousiasmée... Car oui, il y a de quoi être enthousiaste! L'esprit de la série originale est respecté d'une telle manière, qu'on a l'impression d'être soi-même projeté dans le temps et de lire l'un des vieux albums à histoire complète du duo Van Hamme-Rosinski, comme Les trois vieillards du pays d'Aran, le maître des montagnes et la Gardienne des clés. Je cite ces trois-là puisque l'on retrouve le thème du voyage dans le temps que fait ici Thorgal via l'anneau de Niddhog...

Le vieux thème du "Et si?..." est très bien traité, avec cette trame temporelle subtilement altérée par Niddhog, que le vieux Thorgal va aider, à son corps défendant, à modifier encore plus. On ressent un certain plaisir à voir cheminer côte à côte les deux Thorgal, le jeune et le vieux, l'impétueux et le fatigué, avec quelques rares traits d'humour.

Skraeling la vigoureuse guerrière noire est un beau personnage, peut-être plus dans l'esprit de l'univers de Conan le Barbare que celui de Thorgal, mais ces deux mondes sont suffisemment proches pour que cela passe impeccablement, surtout durant la grande scène de bataille vers la fin, où le vieux Thorgal ne peut rien faire d'autre que protéger sa bien-aimée enfant du tumulte sanglant qui les entoure. Comme Kriss, Skraeling est puissante et ambivalente, mais bien plus sympathique, cela rend la séparation avec elle d'autant plus triste!

Par contre, les fans d'Aaricia resteront sur leur fin: on la voit peu et son rôle se réduit littéralement à celui de princesse en détresse; quelque part, pour un album qui porte son nom, censé être dédié à elle et l'amour que Thorgal et elle se portaient, c'est dommage! J'aurais aimé que pour le coup Robin Recht se détache un peu plus de l'esprit de la série originale, où Aaricia était déjà souvent enlevée ou impuissante face aux évènements...

Au passage, le dessin de Aaricia, un peu trop poupine à mon goût, fait partie de ce qui permet de dire que Rosinski n'est pas à la plume, tout comme son père, Gandalf-le-Fou, qui m'a paru ici ici bien moins antipathique et égoïste que dans la série originale... une vision différente, intéressante, justifiée selon moi par la fin.
Mais si le dessin de ces deux personnages m'a paru un peu faible, ce n'est pas le cas du reste : les paysages sont grandioses, Thorgal dans ses deux incarnations est très réussi, les batailles épiques et les magnifiques clairs-obscurs, très "rosinskiens", nous rappellent que l'histoire est sombre, entre calme trompeur et action de feu et sang, se terminant avec un goût de cendres... Mais une fois refroidie, la cendre est douce. Maigre consolation? Consolation tout de même.



Bref, surtout pour les fans, mieux vaut s'armer de courage, se préparer à un mélange à la fois infiniment respectueux pour le déroulement de l'histoire, et totalement iconoclaste dans sa fin... Un âcre délice!
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« Les fils du destin sont fragiles, Thorgal Aegirsson, aucun mortel n'a le droit de jouer avec. »

Comme beaucoup d'autres grands héros de la bandes dessinées franco-belge ces dernières années, Thorgal a lui aussi le droit à une nouvelle collection hommage par des auteurs et dessinateurs modernes, ayant grandi en lisant les aventures du viking.

C'est le talentueux Robin Recht qui a la lourde tâche d'ouvrir la danse avec ce premier album qui va tout de suite frapper très fort en annonçant dès le titre la mort de la femme du héros. Celui-ci est vieillissant et perd toute raison de vivre suite au décès de l'amour de sa vie… Désespéré, il acceptera un marché du fourbe dieu serpent Nídhögg qui lui permettra de voyager dans le temps pour revivre sa jeunesse. Mais le prix à payer sera terrible.

Si le « voyage temporel » n'est pas un ressort scénaristique que j'apprécie particulièrement, à la fois trop facile car vu et revu, mais aussi bien trop difficile pour éviter les incohérences, il faut dire que cette fois je ne suis pas déçu. L'aventure tient la route et nous propose un scénario fantastique, épique, sombre, tragique et mélancolique. Une véritable saga nordique en somme !

Concernant la partie graphique, le dessin de cette BD est magnifique. Ne cherchant pas à se démarquer de l'oeuvre originale, elle ne déstabilisera donc pas les lecteurs qui pourront retrouver leur héros sans crainte.

Un hommage des plus réussis, mais qui est bien plus que cela en proposant une véritable aventure de Thorgal, qui aurait toute sa place dans la collection principale.
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Au revoir mon amour / La vie n'est pas finie.
Thorgal, héros scandinave, blanchi sous le harnais, est devenu vieux et d'autant plus diminué qu'Aaricia, sa femme adorée, vient de mourir. Profitant de son désarroi, Nidhogg, serpent mythique et mal incarné, lui propose l'anneau d'Ouroboros qui permettrait de remonter le temps et de retrouver Aaricia. La tentation du serpent est puissante et Thorgal y succomberait mais les risques de distorsion et de modification des destinées sont patents. Pour étreindre une chimère, le viking légendaire peut changer le cours du temps, à son corps défendant. Nidhogg en siffle déjà d'aise et de satisfaction.
Réfractaire à la série princeps créée en 1977 qui avait fini par se déliter au fil de parutions insipides et indigestes, le lecteur pouvait craindre une énième déception avec l'apparition d'une nouvelle série dérivée, "Thorgal Saga". le concept est connu : une histoire unique réalisée par un auteur différent. Robin Recht s'attaque de belle manière à la célèbre bédé franco-belge d'heroic fantasy. Scénariste et dessinateur, il place d'emblée la barre très haut. Pour le premier tome du spin-off, "Adieu Aaricia", Robin Hecht, auteur talentueux jusqu'à lors un peu dispersé, produit ici une oeuvre majeure magistralement servie par la mise en couleur de Gaétan Georges. Les 108 pages se parcourent avec un plaisir croissant qui ne retombe jamais. La fluidité de la mise en page, les cadrages en contre-plongée, le dessin fouillé et expressif, la force des couleurs emmènent le héros meurtri et le lecteur abasourdi à l'orée d'une tragédie abyssale. Thorgal doit aller puiser jusqu'aux tréfonds de son humanité, l'amour d'Aaricia, pour contrecarrer et amoindrir les conséquences liées à la perfidie du serpent tentateur. La variation du pacte faustien est une belle pépite.
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critiques presse (10)
LeDevoir
17 avril 2023
Le Thorgal de Robin Recht est un formidable retour vers le passé.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
SudOuestPresse
20 mars 2023
Robin Recht, avec « Adieu Aaricia », met en scène un Thorgal vieillissant confronté au deuil et qui, tenté par un vieil ennemi, entreprend de tricher avec le temps…
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
BDGest
07 mars 2023
Les amateurs peuvent profiter pleinement de cette histoire sans arrière-pensée et plonger dans un récit prenant qui ne se contente pas de décalquer l'original. Avec ce premier opus, Thorgal Saga s'offre une jolie réussite après les multiples déceptions de ces dernières années. Il était temps !
Lire la critique sur le site : BDGest
LaLibreBelgique
07 mars 2023
Robin Recht signe une superbe reprise de l’univers de Rosinski et Van Hamme.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
ActuaBD
07 mars 2023
L’amour, la mort. Toute l’existence est balancée entre ce sentiment proprement animal et cet état où tout être redevient minéral. Thorgal, en vieillard fourbu, fait un pacte faustien avec le maléfique dieu-serpent Nidhogg qui n’en est pas à une fourberie près.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LeMonde
27 février 2023
On y découvre le héros vieilli, perclus d’arthrose et le souffle court. Détruit par la mort de sa femme Aaricia, qui l’accompagne depuis l’enfance, Thorgal se laisse séduire par le serpent Nidhogg, personnage maléfique de la mythologie nordique, qui lui propose de remonter le temps pour retrouver son aimée.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
13 février 2023
Thorgal, le fils des étoiles, le Viking au grand cœur, le guerrier pacifique, a été mis au monde de la bande dessinée à la fin des années 1970. Ses créateurs, le scénariste belge Jean Van Hamme et le dessinateur polonais Grzegorz Rosinski, ont d’ailleurs passé la main, l’un après l’autre, il y a déjà un bon moment.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Sceneario
08 février 2023
C'est Robin Recht qui est en charge d'ouvrir le bal avec Adieu Aaricia.
D'entrée, il nous montre un Thorgal âgé, pleurant la mort de la seule femme qu'il a aimée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LeFigaro
06 février 2023
C’est un album somptueux, violent, pénétré d’une rude beauté, jouant sur des thématiques archétypales. Avec Adieu Aaricia, album «one shot» inaugurant la collection «Thorgal Saga», Robin Recht, le virtuose dessinateur de la série Elric, auteur du mémorable Conan le Cimmérien: La Fille du géant du gel, impose un Thorgal mythologique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LigneClaire
03 février 2023
Un nouvel envol pour Thorgal ? Une remise à zéro des compteurs ? Non pas vraiment mais en ouvrant le titre à des auteurs pour à chaque fois un Thorgal avec carte blanche, les éditions du Lombard ont relancé la série sous le nom de Thorgal Saga.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Adieu mon amour ! Le soleil de mes jours ne se lèvera et ne se couchera plus à tes côtés.
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Je connais bien la mort et le malheur… Ce sont de vieux compagnons de voyage qui ne me font plus peur…

Je veux que mes exploits soient si fameux que même du fin fond de son royaume de feu, mon père soit obligé d’entendre mon nom et qu’il se souvienne de sa fille abandonnée dans les montagnes au bord du monde.

Surtur-le-noir a peut-être oublié l’existence de tous ses enfants illégitimes, mais moi, il ne pourra pas m’oublier.
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Invoquer le père des ases est inutile… Même lui ne peut vaincre la mort. Mais le maître tricheur peut la tromper.
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- Il y a tout de même une part de moi que ta haine n'atteindra jamais.
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Au cœur de mon âme, ma vie avec Aaricia a bien existé et rien ne pourra détruire cela.
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