AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 870 notes
J'ai beaucoup aimé ce livre, il traite un sujet très intéressant et parfois tabou. le lecteur s'attache tout au fil de l'histoire au personnage principal: Marie. Une jeune mère de deux enfants, désorientée, isolée et perdue. A la suite d'évènements déroutants, elle décide d'aider dans un campement d'immigrés. Marie fera plusieurs rencontres qui lui permettront d'avancer à sa manière dans la vie. Marie développe un sentiment inexplicable au contact de ces personnes. Elle délaisse sa famille sans s'en rendre compte. Plus on tourne les pages de ce roman, plus l'histoire devient intéressante et on a toujours envie d'en savoir plus.
Un roman réel, traitant d'actualité que je recommande vivement !
Commenter  J’apprécie          20
J'ai apprecié ce livre puisqu'il traite d'un sujet de societé actuel. Cependant j'ai eu du mal a accroche avec le personnage principal : Marie. Je l'ai trouvé d'une certaine manière anxiogene, je n'ai pas accroché Avec son personnage Et son attitude. Malgrè qu'elle aide les immigrés elle a un coté egoiste avec sa famille. Elle ne voit que ses Problemes. He conseille tout de même ce livre qui est bien écrit mais je n'accroche cependant pas au personne principale.
Commenter  J’apprécie          50
Que ce passe t-il Marie?
Marie,une mère menant une existence monotone, sa seule joie réside dans son quotidien avec ses enfants et son mari.
Un jour,elle croise sur sa route les "kosovars".Petit à petit l'héroine les aide. Mais à quel prix?
Au fur et à mesure Marie délaisse sa famille et est dépassée par ses sentiments...
Olivier Adam nous dévoile à travers son oeuvre une vision du monde cruel et réaliste.
Selon moi,ce roman fait l'objet d'une lecture réaliste et instructive sur la situation de certaines personnes. J ai appréciée la façon dont l'auteur nous démontre que tout peut arriver dans nos vies... NOUS NE SOMMES A L'ABRI DE RIEN!!!
Commenter  J’apprécie          50
Voilà un livre qui m'a beaucoup touchée. A travers ce récit, Olivier Adam nous ouvre les yeux sur la situation des réfugiés. Sans pour autant tomber dans le misérabilisme, il décrit leur vie avec beaucoup de justesse et de sensibilité.

[...]

L'écriture se fait de plus en plus pesante au fur et à mesure que Marie sombre. On ressent son mal être à chaque phrase, la lecture se fait oppressante, l'ambiance pesante nous prend à la gorge. Tout est fait pour ressentir le mal être de l'héroïne, de la construction des phrases au lieu même de l'histoire.

Un livre dont le sujet m'a beaucoup émue et dont l'écriture m'a véritablement happée.
Commenter  J’apprécie          50
J'avais acheté ce livre pour deux raisons. La première parce que je trouvais la couverture très jolie et qu'elle donnait envie de s'évader. La deuxième parce que ce livre parlait des réfugiés, un sujet qui m'a toujours passionné puisque ma maman a travaillé durant 10 ans dans un centre de demandeurs d'asile et ceux-ci étaient très bien intégrés dans notre petite village.

Marie a la vie dont bon nombre de personnes rêverait. Elle est mariée et à deux enfants, Lise et Lucas, elle est mère au foyer et pourtant, elle n'est pas heureuse, il lui manque quelque chose. Sa vie bascule le jour où sa voiture crève au milieu de la route et qu'un « Kosovar » lui vient en aide, il s'appelle Jallal. le lendemain, Marie ne peut s'empêcher de passer devant une grande tente blanche, là où les repas sont donnés aux réfugiés, où l'on soigne leurs blessures, etc. Petit à petit, elle y reviendra tous les jours aider ces personnes mais elle délaisse ses enfants et son mari qui sont morts d'inquiétude pour elle. Elle ira même jusqu'à aider une dame qui héberge, en toute illégalité, des réfugiés dans sa petite maison. Puis c'est la descende aux enfers, arrivée de la police, fermeture du centre, emprisonnement, rapatriement, rien ne se passe comme prévu et Marie devient de plus en plus dépressive. Heureusement, sa famille est là pour elle, pour l'aider à surmonter tout ça.

Après avoir refermé ce livre, j'ai juste envie de dire : waw. Ce livre prend aux tripes, il nous fait passer d'un petit sourire aux larmes. C'est une histoire poignante et tellement réaliste. de nombreux réfugiés vivent ce genre de calvaire. Ils arrivent d'un pays pauvre dans l'espoir de trouver du travail afin de pouvoir envoyer de l'argent dans leur famille bien souvent restée au pays. Et pourtant, ils se retrouvent à la rue, sans papier, sans argent, sans rien et c'est la débrouille jour après jour. Certains essayent de s'échapper, de rejoindre leur famille. Ils payent des passeurs et n'arrivent parfois jamais à destination dû aux contrôles de police, aux conditions difficiles de voyage, etc. J'en garderais un bon souvenir car c'est un bon moment de lecture. le livre se lit très rapidement car on est directement plongés dans la vie de Marie, son combat pour venir en aide à ces gens. J'ai été touchée par le personnage de Marie, je la trouve très courageuse et touchante. Elle a le coeur sur la main.

« Avec ce roman, Olivier Adam nous rappelle que la violence qui frappe les plus faibles est l'affaire de chacun. »

Ce qui est sûr c'est que je ne compte pas m'arrêter là et que je lirais d'autres livres d'Olivier Adam !
Commenter  J’apprécie          30
Premier roman d'Olivier Adam, le seul dans ma bibliothèque, c'est avec ce constat que débute ma lecture. Très peu emballé dans les premières pages par la vie de Marie, sa déconnexion totale au monde qui l'entoure, son manque d'enthousiasme et son apathie. Tout cela ma paru bien noir… oui je suis un peu dure mais pour moi un roman est avant tout une distraction, un moyen d'échapper à tout ce que l'on voit chaque jour et faut dire aussi que le sujet n'est pas des plus joyeux. Et pourtant je me suis laissé happer par ce récit douloureux.

Marie, mère de deux enfants, mariée à Stéphane chauffeur de bus scolaire, vient de perdre son emploi et habite dans sa toute nouvelle maison, dans une zone pavillonnaire où rien ne se passe jamais. L'ennui comble ses journées, elle ne fait plus rien, la maison est laissé en l'état, oubli de récupérer ses enfants après l'école. Elle rencontre par hasard Jallal, jeune homme sans –papiers, qui va l'aider a changé une roue crevé et cette rencontre marque le début d'un changement radical chez Marie., Elle va aider ces personnes, leur donner de son temps jusqu'à en oublier ses obligations, oublier sa famille, submergée par des sentiments qui la dépassent sa vie entière va basculer.

Plusieurs thèmes sont abordés dans ce livre, tout d'abord le chômage, l'immigration, la vie des sans-papiers et les bénévoles qui tentent de les aider, et le rejet de l'inconnu avec l'attitude des habitants de la ville face à cet afflux d'étrangers : toile de fond au destin dramatique d'une femme et de sa famille, de « l'exclusion » dont ils sont victime. Marie est un personnage bouleversant, elle se voit sombrer dans la folie, elle se voit détruire la vie de ses enfants et de sa famille mais ne change rien à son comportement. Elle sombre et la seule personne à vouloir être encore là pour la soutenir et malgré le désespoir que suscite son état c'est bien son mari Stéphane, son amour pour elle ne faiblit jamais, il était là après la mort de Clara la soeur de Marie, et il est là aujourd'hui encore pour la maintenir hors de l'eau, faire face ensemble à cette nouvelle épreuve.
Les faits s'accélèrent d'un coup, le bateau chavire, la météo se gâte et cette atmosphère déjà lourde peut être un peu trop d'ailleurs pèse d'autant plus sur le récit qu'au bout du compte les émotions et les sentiments si forts n'étaient rien d'autre qu'une dépression.
L'histoire de cette femme est associée à la météo, il pleut, elle pleure. Une dépression météorologique comme humaine. C'est ce que j'ai retenu !
Les dépressions sont souvent associées au mauvais temps, car la dynamique qui entoure une dépression présuppose l'existence de courants ascendants qui provoquent des nuages et des précipitations. Associé cela à l'état de Marie et vous comprendrez ce qui m'est passé par la tête.

Pour terminer, les thèmes très contemporains, l'endroit choisi si pluvieux et sombre, les destins angoissés et émouvants de chaque personnages, tout ceci fait que ça a été une lecture pesante, je ne me lancerais probablement pas dans la lecture d'un autre roman d'Olivier Adam même si j'ai apprécié sa façon d'exposer les fracas de la vie et de nous avoir sensibilisé au sort des sans-papiers, leur obstination à vouloir vivre mieux.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          10
Un livre douloureux dont on ne sort pas indemne. Marie, mariée et mère de deux enfants - Lucas et Lise - traverse une période difficile, dont on comprend qu'elle n'a pas débuté la veille. Au chômage, elle est en pleine dépression, erre toute la journée dans son petit pavillon gris, au jardin à l'abandon, les jours succédant à l'ennui. Elle n'a d'énergie pour rien, le quotidien ne constitue qu'une longue série de tâches dont elle ne parvient à s'acquitter. Epoux et enfants observent cette détresse sans pouvoir la soulager.
Par hasard, elle se trouve confrontée à des migrants (on imagine sans peine que l'action se déroule à Calais ou dans ses environs) qui subsistent grâce au bénévolat de quelques locaux très investis. Marie va venir aider Isabelle, une femme qui donne de son temps et de sa personne pour venir en aide à des hommes dans la misère.
Le contexte - l'humanitaire, la clandestinité, la fermeture du camp - ne constitue que la toile de fond du désespoir de Marie ; ce n'est qu'un prétexte qui vient renforcer, comme un écho, la souffrance psychique de la narratrice qui se noie, au fil des pages, que rien ne retient de sombrer définitivement, même pas des enfants dont la propre souffrance est très bien amenée.
C'est triste, c'est dur, le style est impeccable. On compatit aux efforts désespérés de Marie pour sortir la tête de l'eau (deuxième métaphore autour de la noyade, mais le roman sent le sel de l'océan, la froideur du climat et le vent glacé) et on se prend à espérer un sursaut, un deus ex machina qui la guérira, comme si "guérir" d'une dépression était, pour le temps d'un roman au moins, facile.
J'ai aimé, donc.
Commenter  J’apprécie          520
Depuis longtemps j'entends parler d'Olivier Adam et je me suis enfin décidée à lire une de ces oeuvres. « A l'abri de rien » ne m'a pas emballé, je n'ai pas ressenti d'empathie pour Marie, d'aucune façon. Son naufrage et sa dépression ne m'ont pas atteint. L'auteur ne m'a pas donné envie d'entrer dans l'histoire ni dans les personnages trop froids. Je suis restée en retrait en permanence. C'est une description clinique, superficiel de sa vie alors que cette femme est rongée par le désespoir. L'immigration ne reste, pour moi, que la toile de fond de cette histoire. Je n'ai pas aimé ce livre et d'ailleurs j'ai bien du mal à en parler.
Commenter  J’apprécie          10
Marie plonge corps et âme dans le monde des sans-abris, au risque de s'y noyer et de frôler la folie.
Olivier Adam sait vraiment analyser la complexité des individus, de leurs pensées, leurs motivations, et l'enchainement de leurs dérives !
Commenter  J’apprécie          50
Que dire de ce livre ? Que j'ai failli l'abandonner à plusieurs reprises, mais que finalement j'ai réussi à poursuivre ma lecture jusqu'au bout . Il me reste pourtant comme un malaise.

Banalité d'une vie ordinaire... Oui, je sais, c'est redondant, mais c'est bien la description d'une routine insignifiante et médiocre, description du vide de l'existence.

Au hasard d'une rencontre, dans l'espoir de donner un sens à sa vie, Marie va découvrir la misère humaine, la vie des réfugiés clandestins qui tentent de passer la frontière. du jour au lendemain, elle va leur consacrer sa morne existence, oubliant tout, négligeant sa propre famille et ses enfants qui vont être l'objet d'insultes et de moqueries dédaigneuses.
La misère humaine, la violence gratuite des forces de l'ordre, tout cela existe (malheureusement), l'aide humanitaire est très honorable, mais trop c'est trop ! Marie perd le sens des réalités, Marie perd sa vie, c'est la descente en enfers, elle sombre dans la folie.
C'est tout cela qui est dérangeant, qui me met mal à l'aise.

Oui, ce livre est dérangeant. Gênant, troublant (mais ne m'a apporté aucune émotion si ce n'est de la colère pour cette vie gâchée). Tout est noir (le décor, la vie, la pluie) et n'est pas à lire en cas de déprime !
Le style aussi est parfois dérangeant. de longs paragraphes d'énumérations, de descriptions, une suite de mots sans aucune virgule...

Trois semaines pour finir ce petit livre... ouf, cela tient presque de l'héroïsme !
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (1867) Voir plus



Quiz Voir plus

Olivier ADAM : cinéma

Quel acteur tient le rôle principal (Paul) dans l'adaptation cinéma "Des vents contraires", qui sortira à la fin de l'année 2011 ?

Romain Duris
Benoît Magimel
Olivier Sitruk
Edouard Baer

8 questions
157 lecteurs ont répondu
Thème : Olivier AdamCréer un quiz sur ce livre

{* *}