Falaises

Sylvie Vartan a chanté : Déprime à quoi tu rimes. J'ai envie de dire Falaises, tu rimes avec malaises, car il s'agit du sentiment qui m'a accompagné tout au long de la lecture de cette essai autobiographique.

J'ai commencé à le lire il y a un moment, mais face à ce sentiment d'accablement, j'ai décidé de le mettre de coté pour le reprendre quelques semaines plus tard. Je n'ai rien à dire à propos de la plume de l'auteur qui est très introspective et a un certain charme, mais tout le récit m'a sapé un peu le moral. Entre la mère suicidaire, le père absent, les enfants traumatisés, les relations traumatisées, la misère humaine, sociale, la peur, la tristesse, la solitude, le dégoût, la haine et honte de soi autant d'émotions et d'états qui sont là omniprésentes au sein de l'histoire. Je me suis souvent posé la question si l'auteur avait conscience d'attirer vers lui ou d'être attiré tout comme des vagues vers ses rencontres aux destinées éclatées et brisées. Toute l'histoire du livre m'a renvoyé vers les bagages familiaux que nous traînons avec nous bon grès mal grès, des séquelles de notre enfance, de la triangulation juge, victime, sauveur.

Une livre très psychanalytique qui gravite énormément sous la construction de soi, des autres et surtout de la place que nous avons et que nous cherchons, de la sécurité et du manque de celle-ci pendant l'enfance. Une histoire familiale pas si unique que cela finalement aux reproductions sociales.

Olivier Adam a quant à lui, utilisé cette écriture en guise de catharsis et cela me semble lui avoir fait beaucoup de bien d'avoir verbalisé. Une histoire à ne pas lire si vous êtes mal dans votre peau.

En novembre dernier, j'ai lu mon premier Olivier Adam, certainement le plus connu : Je vais bien, ne t'en fais pas, qui a été encensé par la critique, mais qui m'a laissé un goût d'amertume et de déception. J'ai souhaité retenter l'expérience littéraire en lisant un autre livre de cet auteur… mais malheureusement, le schéma se répète : j'ai été déçue !

Alors qu'il est encore qu'un enfant, Olivier doit faire face à la mort de sa mère, qui se suicide du haut d'une falaise d'Étretrat. Depuis, il vit comme en funambule, brinquebalé dans sa mélancolie entre un frère qui s'éloigne et un père qu'il ne comprend pas. Les années ont passées, le petit Olivier est devenu le père de Chloé, une jolie petite princesse qu'il a eu avec Claire. Bien qu'il ait jamais totalement oublié son enfance gâchée, il tente de donner à sa fille le meilleur cadre de vie possible.

Olivier… Olivier Adam… le narrateur porte le même prénom que l'auteur lui-même, ce qui fait qu'un lecteur non averti pourrait penser qu'il s'agit là d'une autobiographie. Mais non, l'histoire est bien fictionnelle. Cette dernière est déprimante au possible et quelque peu dérangeante. Entre ces pages, je n'ai trouvé que la noirceur du suicide, la douleur des survivants, les laissés-pour-compte, le déchirement d'une famille incomprise, brisée par cet événement tragique. C'est clair qu'il faut avoir le coeur bien accroché pour prétendre aborder cette lecture.

Je pense que je n'adhère pas à l'écriture d'Olivier Adam. Je la trouve froide, impersonnelle, neutre, elle ne laisse transparaître aucune émotion, aucun sentiment, rien qui ne vienne accrocher l'âme et le coeur. Les thématiques abordées sont pourtant tragiques, mais l'intensité narrative n'y ait pas. Pour être franche, j'ai lu ce livre comme on lit un catalogue de mots, qui, en enfilade, se suivent les uns derrière les autres, sans vraie logique. le passé, le présent… tout se mélange dans un imbroglio confus. L'ensemble est terne, froid et m'a laissée extérieure et hermétique à cette histoire. Je pense arrêter là mes rencontres littéraires avec cet auteur.

Un récit tragique sur le suicide subit d'une mère qui mène au déchirement d'une famille. Une lecture éprouvante mais décevante, qui s'étire en longueurs et atermoiements. le style narratif manquait d'émotions, m'empêchant d'entrer pleinement dans l'histoire. Dommage !
Lien : https://analire.wordpress.co..

Olivier revient régulièrement voir les falaises d'Etretat, lieu où sa vie à pris un tournant de tristesse jamais soignée et pansée. Sa mère s'y est suicidée, son frère est tombé dans le coma le jour de l'enterrement, son père s'est disputé et séparé de sa famille. Son père n'a plus eu le même comportement, est devenu de plus en plus dure. Sa vie est devenue ensuite une descente lente vers l'enfer.
Je n'ai pas du tout aimé et j'ai abandonné au 2/3 du livre. J'avais l'impression que les gens malheureux et dans les difficultés ne peuvent fréquenter que des gens dans les mêmes situations. Qu'il n'y avait pas d'espoir vraiment de revenir à une situation plus courante de vie plus sereine dans notre pays. Au deux tiers on pourrait croire qu'il s'en sort mais il a comportement de quelqu'un qui porte un tel lourd fardeau qu'il ne veut pas l'oublie, s'en séparer.

Depuis le temps que j'entends parler d'Olivier Adam il était plus que temps de m'y mettre, je ne suis pas sûre cependant que ce choix hasardeux ait favorisé cette première rencontre !

Parce que je suis passée à côté, clairement.
Si je reconnais la qualité d'écriture, l'amour des mots qui émane de ce roman, le fond lui m'a assez rapidement lassé.

Il faut dire qu'on quitte le livre, une fois la dernière page lue, avec un vrai soulagement. le héros nous plonge dans ses souvenirs et ses souffrances avec une tendance à l'auto-apitoiement assez prononcée... Vous voyez l'ami dépressif qui voit toujours tout en noir et qui essaye de vous gagner à sa cause ? On en n'est pas loin.
A éviter (que dis-je ? fuir !) en période de blues ou de mauvaise passe, il risque de vous mettre la tête sous l'eau pour de bon !

Ce n'est pas que je n'apprécie que les lectures légères, loin de là même. Dans ce cas c'est juste que ça ne mène à rien, que le narrateur ressasse et s'enlise dans ses propres peines, il revêt ses souffrances comme un manteau douillet et je trouve ça assez insupportable.

C'est donc un rendez-vous raté que ce Falaises. Si j'ai découvert la belle plume d'Adam à cette occasion, le fond lui m'a tour à tour ennuyé ou agacé.
Je retenterai un autre de ses romans à l'occasion mais sans précipitation...
Lien : http://www.perdreuneplume.co..

Rien d'autre qu'un homme qui noie son chagrin dans l'alcool et sa solitude dans le sexe sale avec des femmes qui n'en ont visiblement pas réellement envie, et qui fait le deuil de sa mère en prenant de drogue et en la voyant à chaque coin de rue.

Je n'ai pas grand chose d'autre à dire, si ce n'est que j'ai ajouté une étoile car l'auteur a un style d'écriture qui me plaît malgré tout.

Roman très dur mais qui dépeint les sentiments humains avec une finesse rare

Je viens de finir ce roman autobiographique....ce n'est pas mon livre préféré.
J'ai eu l'impression de lire des bouts de vie, sans vraiment de suite ni de logique...néanmoins livre tragique sur la vie de l'auteur.