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3,74

sur 837 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Livre qui se lit rapidement et explique un drame sans nom. L'écriture nous immerge bien puisque je sens l'eau salée sur mes lèvres au fur et à mesure de l'histoire.
Je ne mets que 3 étoiles et demi car il n'y a pour moi pas de suspense ou de retournement de situation. Par ailleurs le langage est grossier tout le long « fous » « bouffer » « bordel ». Peut-être ce livre est plus adapté à un public adolescent/jeune adulte que adulte.
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J'ai adoré la lecture de ce roman très court, dont les chapitres se sont enchaînés à une vitesse folle ! Antoine, le narrateur et frère de Léa, tente de se reconstruire suite à la disparition de sa soeur. Où est-elle ? Sa famille a explosé, mais comment aurait-il pu en être autrement ? Et puis soudainement, Léa est retrouvée, et l'inimaginable se révèle alors.

Les chapitres, qui ne font pas plus de 2 à 3 pages (et qui incitent vraiment à poursuivre !) alternent entre le moment présent et ce que pense/écrit Léa. Suite à un déménagement forcé par ses parents, la jeune fille s'est renfermée sur elle-même. Elle leur en veux terriblement. Au point de fuguer ? le mystère plane, encore plus avec son retour. Que s'est-il vraiment passé ?

Le roman est prenant et émouvant, sombre et efficace aussi. Il aborde le thème de la reconstruction après le drame, le thème du pardon, de l'acceptation. L'intrigue autour de la disparition de Léa est captivante, même si elle ne délivre pas assez de détails à mon sens. Les personnages sont attachants, l'histoire humaine.

Court mais efficace !
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Un peu la même atmosphère que "Ne t'en fais pas , je vais bien" : un père, une mère, un jeune ado et unE jeune ado (la fille et la soeur des premiers ) qui disparait pendant plusieurs mois : la déchirure de la famille, l'horreur que chacun traverse à sa façon. MAIS cette fois ci une intrigue policière ajoute au suspens.
Lisant beaucoup et notamment des livres "jeunes adultes", je suis toujours admirative de la façon dont certains auteurs arrivent à nous rendre leurs personnages aussi vivants, aussi proches. Olivier ADAM est ceux-ci ;
Merci à lui.
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Le thriller/policier n'est pas du tout mon genre de prédilection mais j'ai eu envie de sauter le pas avec ce roman dont j'avais entendu parler à plusieurs reprises.
J'ai pu découvrir la plume de cet auteur que j'ai beaucoup aimé car elle est fluide et dynamique. Ce roman est sincère, touchant et émouvant.
On immerge donc dans une famille touché par l'horreur et la violence d'une absence avec tant de questionnement autour de cette disparition.
Le narateur est le petit frère de la disparue, agé de 15 ans. Ce qui donne une dimension particulière à ce roman. Comment vivre et grandir avec un tel drame dans sa famille ? Comment garder espoir pour sa grande soeur qu'on aime tant ?
Ce roman ne traite pas uniquement de la disparition de Léa et ce qu'elle a vécu pendant ses mois. D'autre sujets telle que la famille, l'adolescence, le premier amour et l'homosexualité sont évoqués avec le point de vue de cet ado. Les dangers d'internet sont aussi évoqués entre les lignes de ce roman.
J'ai aimé le coté optimiste, l'espoir qui transpire dans la fin de ce roman qui traite pourtant de sujets difficiles.
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Quand ce roman "jeunesse" est sorti en 2018, je l'ai rangé dans ma liste des "à lire", sans plus y faire attention (et pourtant, j'avais déjà lu les romans écrits par l'auteur sous cette catégorie).
L'occasion de sa parution en poche l'a rappelé à ma mémoire, et j'ai souri pour deux raisons : on retrouve Paul, le double littéraire d'Olivier ADAM et presque le même scénario de départ que "Une partie debadminton" paru en 2019.
L'auteur à succès quitte Paris avec sa famille pour se ressourcer en Bretagne en bossant pour le journal local. Là s'arrête pour moi la comparaison.
Ici, Olivier ADAM s'intéresse au point de vue des enfants de l'écrivain, parachutés à contre-coeur en province, loin de leurs amis et de leurs amours...
Il explore le thème du déracinement, de l'amour, certes, mais homosexuel, des relations parents-enfants, et il le fait "à sa sauce" c'est-à-dire qu'on retrouve avec plus ou moins de plaisir (selon que l'on soit fan ou pas), les ingrédients qui participent d'une recette réussie.
Un peu de gros temps, de spleen et de remise en question, l'amour avec ses creux et ses bosses et une intrigue qui tient la barre (hissez haut !), qui maintient captif le lecteur.
Après tout, je n'en demandais pas plus, j'ai aimé (je suis fan de l'auteur donc absolument objective), et ce qui m'a le plus amusée c'est le parallèle constant que je pouvais établir entre ce roman ado et "Une partie de badminton".


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Un roman fluide qui se lit très vite. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages malgré ma préoccupation pour eux et pour les événements graves que relatent le roman. C'est dommage, parce que je trouve que le texte est fort: il résonne en moi, j'aime l'écriture de l'auteur, mais je n'ai pas eu d'étincelles. Cela reste une bonne lecture, que j'ai eu plaisir à découvrir.
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Vingt ans après  son émouvant  " Je vais bien, ne t'en fait pas ", Olivier Adam traite à nouveau le sujet de la disparition d'une jeune fille, Léa,  et ses conséquences sur tous les membres de sa famille. le couple n'a pas tenu, le fils adolescent, Antoine, timide et introverti, s'est encore plus replié sur lui-même.
Mais cette fois-ci, Léa est retrouvée, après avoir été séquestrée pendant un an. Chacun devra, après avoir dû gérer sa douleur  et ses angoisses, se reconstruire et resserrer les liens.

On découvre donc l'avant et l'après du drame, en alternance avec des lettres adressée  par Léa à un mystérieux destinataire. La tristesse est présente tout au long du roman, Olivier Adam évoque intelligemment que les retrouvailles peuvent être douloureuses, que tout ne redevient pas rose d'emblée,  qu'il n'y a pas qu'une victime, mais que tout son entourage a été en souffrance et chacun a créé l'exutoire qu'il a pu.
Apparemment c'est un roman destiné aux jeunes  adultes, mais le style limpide d'Olivier Adam n'est pas différents de ses autres livres.
Seul bémol,  la fin est un peu décevante, mais c'est une belle histoire, sensible et à l'écriture toujours agréable.

Lien : https://instagram.com/danygi..
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Très honnêtement, je ne saurais pas vous dire ce qui m'a attirée au premier regard vers ce bouquin. Mais dès qu'on a commencé à en parler quelques temps avant sa sortie, il a rejoint ma wish-list, pour finalement atterrir très rapidement dans ma PAL. Et en ressortir encore plus vite ! C'était assez intriguant de lire cette histoire si peu de temps après Quand vient la vague, de Manon Fargetton et Jean-Christophe Tixier, car on retrouve énormément de points communs entre ces deux intrigues. Mais finalement, chacune prend des directions et surtout des formes différentes, et c'était intéressant de pouvoir comparer tout cela.

Le premier point qui m'a fait sourire, c'est que l'histoire se passe principalement ici entre Saint-Malo et Saint-Lunaire, qui sont à environ vingt minutes de chez moi. C'était amusant de retrouver des lieux et des paysages que je ne connais que trop bien, et je pense que ça m'a beaucoup aidée à créer un univers visuel autour de ce roman.

Il y a quelque chose d'assez nébuleux dans l'écriture d'Olivier Adam, dans le sens où il ne dit pas tout. Il laisse largement la place à l'imagination du lecteur, et permet à celui-ci de combler les trous, de remplir les vides laissés par l'écriture, et de devenir acteur de l'intrigue. Lorsqu'on découvre notamment pourquoi Léa a disparu, on n'écrit pas les faits, on ne donne pas tout cela à voir au lecteur, c'est au contraire dissimulé. Il y a quelque chose aussi de l'urgence dans cette écriture, avec des phrases qui se raccourcissent, se cisèlent. On supprime par exemple les sujets des verbes dans une succession d'action, comme s'il fallait aller vite, gagner du temps. du coup, le rythme reste soutenu, et les courts chapitres s'enchaînent à une vitesse folle.

On retrouve également des thématiques entre Je vais bien, ne t'en fais pas et La tête sous l'eau. La relation compliquée aux parents, la figure paternelle « déficiente », qui abandonne, la figure maternelle décevante, ce besoin de compenser la disparition, etc. Il y a des parallèles qui ressortent vraiment et qui permettent de dégager des thématiques qui, je pense, sont très importantes aux yeux d'Olivier Adam. Et puis d'autres se dévoilent, de nouvelles, que j'ai aimé retrouver dans une littérature young adult.

Les personnages ont chacun leur personnalité propre et apportent quelque chose à l'intrigue. J'ai été très intéressée par celle de ce père démissionnaire qui se laisse complètement dépasser. Chloé, une amie de Léa qui surfe aussi avec Antoine, le protagoniste principal, amène aussi quelque chose d'intéressant dont je ne vous parlerai pas ici. Chacun a vraiment un rôle à jouer, amène une dimension propre à l'intrigue, et la galerie des personnages est très efficace.

EN BREF

Une écriture intelligente, avec des thématiques qui se dégagent de cette intrigue et qui sont intéressantes à aborder en young adult. Ne vous fiez pas à cette belle couverture estivale, car les sujets abordés sont parfois très lourds. Une très bonne lecture.
Lien : https://unlivreenhiver.wordp..
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C'est un petit roman de 224 pages qui nous plonge dans la vie d'une famille anciennement parisienne qui décide de déménager sur la côte bretonne. Nous suivons la vie du narrateur à travers ses yeux, Antoine, 15 ans. Leur déménagement n'est pas vu du bon oeil pour sa soeur, Léa, qui laissait toute sa vie derrière elle, à Paris. Et un beau jour Léa… a disparu. Et là, le mystère s'installe pendant des mois.

L‘auteur nous emmène à travers les pensées, les inquiétudes, les remords de la famille de Léa depuis sa disparition. Son style d'écriture est bien travaillé et surtout, adapté pour un adolescent de 15 ans. Antoine est un garçon très réservé mais intelligent, patient, aimant. J'ai beaucoup aimé découvrir cette histoire, les personnages étaient attachants. Malgré qu'il ne comporte que 224 pages, ce roman est vraiment intense. La disparation de jeunes est encore – malheureusement – un fait d'actualité, c'est horrible ce que doit vivre la famille, les proches, les amis. Pour ma part, à la fin, je suis juste restée un peu sur ma faim. J'avais un goût de « trop peu » mais ça reste tout de même un très beau roman que je conseille à n'importe qui. Ça se lit facilement, n'importe où et à une vitesse folle! Je suis bien curieuse de découvrir d'autres roman d'Olivier Adam car j'aime beaucoup son style, sa manière de raconter… Bref, à lire!
Lien : https://sadibeblog.wordpress..
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Qu'importe que ce nouveau roman d'Olivier Adam soit estampillé "jeunesse" ou "jeune adulte, ce que je ne suis plus, j'ai été touchée, encore une fois par les mots justes, puissants, poétiques d'Olivier Adam. C'est vrai que l'on retrouve les thèmes qui lui sont chers, à commencer par la disparition et le lien puissant qui peut unir un frère et une soeur. C'est vrai qu'on est dans la lignée de "Je vais bien ne t'en fais pas" mais ce roman est bien ancré dans la réalité d'aujourd'hui. On retrouve aussi la Bretagne, ses vagues et ses embruns. Roman à deux voix, celle d'Antoine (prénom cher à Olivier Adam manifestement), adolescent qui tente de surnager et garder la tête hors de l'eau au sein d'une famille brisée, pulvérisée par la disparition de Léa, puis sa réapparition, qui loin de mettre fin au cauchemar, l'intensifie. Et celle de sa soeur Léa, au travers de ses lettres à son "amour" resté à Paris.
Olivier Adam c'est toujours une écriture à fleur de peau, et c'est toujours aussi fort et aussi beau.
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