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sur 831 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ayant quitté Paris, c'est sur la côte d'Émeraude, à Saint Lunaire, que la famille d'Antoine s'est installée. Espérant y puiser du calme et de la tranquillité, ne se doutant pas un seul instant que leur vie allait s'en trouver terriblement bouleversée... Car cela fait des mois maintenant que l'aînée, Léa, a disparu. L'enquête n'avance pas, aucun indice. Personne ne sait où elle est, si elle est partie de son plein gré, si encore elle est vivante ou morte. Ce drame a fait vaciller le couple que formaient les parents d'Antoine. Installée dans un appartement, la maman s'est également trouvé un nouvel amant. le papa, lui, journaliste dans un quotidien local, tente tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau. Antoine, lui, c'est sur son surf qu'il puise son énergie. Quand, soudain, Léa refait surface, leur vie va de nouveau tanguer...

Une balade le long de la plage de Longchamp, admirer la mer se fracasser sur les rochers la pointe du Décollé, sentir les embruns... ça vous tente ? Parce que si le paysage, la faune et la flore sont d'une beauté remarquable sur la côte d'Émeraude, ce roman, lui, nous plonge plutôt dans une atmosphère plombante et sombre. Après une disparition inquiétante et traumatisante (fugue ? kidnapping ?) et un retour inespéré de Léa, toute la petite famille va devoir surmonter des épreuves, imaginer l'impensable et tenter de se reconstruire, après avoir fait naufrage. Ce roman young adult se révèle finalement une agréable surprise. Même si le sujet n'est pas original, Olivier Adam réussit à instaurer une ambiance inquiétante et donne vie à ses personnages mais aussi à ces paysages bretons. Il traite avec justesse des différentes étapes que la famille va traverser, revient sur des éléments-clés du passé. Un sujet plutôt bien traité, émouvant et servi par une plume délicate.
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Saints Lunaire, Briac et Malo, oyats, embruns, plage, surf... souriez, vous êtes en Bretagne !
Adolescence compliquée, fille rebelle, père alcoolo-dépressif, mère hystéro-tyrannique... grincez des dents, vous êtes chez Olivier Adam.

Voilà un roman classé en 'young adult', et ça semblait agacer un chouïa son auteur quand il en parlait avant sa sortie - moins de ventes à la clef ?

C'est bien écrit, agréable à lire, efficace, captivant, riche en suspense même si on voit les 'surprises' arriver de très loin, a fortiori si on a lu plusieurs ouvrages sur ces sujets.

Mais je n'ai rien trouvé d'original, et en compilant les idées maîtresses de quelques romans lus récemment , je retrouve ces ingrédients dans ce naufrage familial.
Ce n'est pas la première fois que j'ai ce sentiment de déjà-lu avec cet auteur. Mais jusqu'alors, j'avais l'impression qu'il reprenait plus ou moins ses propres recettes.

Quoi qu'il en soit, et malgré cette couverture kitsch, je conseille aux grands adolescents, à partir de 15 ans, et à leurs parents :
« Je repense à ce que C. m'a dit un soir [...] en parlant de ses propres parents. A quel point ils se révélaient complexes et tortueux à mesure qu'on grandissait. A quel point ils se révélaient obscurs, prompts à tous les arrangement possibles, aux mensonges, aux dissimulations, aux rancoeurs rentrées, aux dénis, aux compromis. »
C'est pour ça que les ados peuvent être si cruels ?
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Mais qu'est-ce qui vous fait tenir, vous rattache à la vie, vous dit qu'il faut espérer, encore et encore, envers et contre tous ceux qui vous disent que tout est perdu…

Journaliste et professeur, les parents d'Antoine et de Léa ont choisi de quitter Paris et de s'installer en Bretagne, à Saint-Lunaire, dans les environs de Saint-Malo. Lors d'un festival de musique où elle s'est rendue avec son oncle, Léa disparaît brusquement…. Pendant de long mois sa famille vit un cauchemar, les parents finissent par se séparer. Antoine continue de vivre avec son père qui sombre lentement, jusqu'au jour où un coup de fil du commissariat annonce que Léa vient d'être retrouvée vivante. Pour autant, le cauchemar n'est pas terminé. Séquestrée, livrée à un à un pervers, Léa a vécu des mois d'enfer. Les retrouvailles avec ses parents et son frère sont difficiles, la guérison s'annonce longue, sera-t-elle vraiment possible ?
Mais qu'est-ce qui fait tenir Antoine, qui se décrit lui-même comme un ado sans grande originalité, un peu casanier, qui aime les jeux vidéo, la musique, les mangas, ne s'investit pas plus que nécessaire dans son travail scolaire, et a découvert le plaisir du surf après la disparition de sa soeur. Antoine qui n'a jamais douté du retour de Léa, va attendre encore et encore la guérison de sa soeur, avec patience, faisant preuve d'intuition, et se révélant d'une étonnante maturité alors que les adultes, ses parents, la psychologue, se sentent désarmés…

Je viens de terminer la lecture du dernier roman d'Olivier Adam, La tête sous l'eau. D'Olivier Adam, je connaissais Je vais bien, ne t'en fais pas, et Un coeur régulier. J'aime sa façon de traiter le thème de la disparition, de l'absence. La tête sous l'eau m'a beaucoup plu, j'ai découvert un roman particulièrement bien écrit, structuré, qui fait la part belle à l'émotion, qui met en scène des personnages forts. A travers le personnage d'Antoine j'ai mesuré l'attente, la souffrance de l'ado, l'amour qu'il porte à sa soeur. J'ai découvert la Bretagne, des paysages, le surf, une vie simple qui peut basculer mais qui peut aussi se reconstruire. J'ai beaucoup aimé un style impeccable, j'ai apprécié l'optimisme et la joie de vivre, alors même que les thèmes étaient difficiles, qui tranchent avec la tristesse de bon nombre de romans actuels.

Un vrai plaisir de lecture, une belle découverte de rentrée.
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Ce que j'ai ressenti:

« Tout le monde a l'air heureux. La mer est belle. Qu'est-ce que j'en ai à foutre? »

Je suis d'humeur déferlante. À me plonger La tête sous l'eau. Ressentir le pouvoir de la mer. D'humeur à lire les mots de Olivier Adam, et découvrir l'histoire de Léa. Et j'écris pour ne pas oublier cette petite. Léa qui se prend une vague de tristesse, et dans son désespoir d'adolescente en mal de vivre, disparaît. Et quand elle revient de ses eaux troubles, son regard est mouillé. Et brisé. Alors j'écris, même si tu n'entends pas, que tu ne réponds pas. Pourquoi d'ailleurs, tu ne réponds pas?! Ça sent la mer et ça, j'adore. Mais tu ne réponds pas.

J'ai regardé Léa, aimer et souffrir. Et puis, j'ai suivi les péripéties d'une famille qui explose. Des liens qui claquent dans le vent. Des paroles de trop et des silences pesants. Et la mer, si belle, comme repère. J'ai même constaté comme le malheur peut frapper plus fort qu'un tsunami. Et puis, un frère face à la détresse et va mettre sa tête sous l'eau. Noyer son regard aussi dans la mer et l'amour. Alors j'ai laissé un peu d'émotions dans la mer. Je voulais me casser en mille morceaux. Et puis les vagues puissantes, ça soulage.

Mais il y a toujours toi qui répond pas. Toi qui obsède, toi que je devine, toi que j'essaye de saisir. Et dans le dernier rouleau de la vague de cette lecture, elle est là, cette vérité. Tranchante. Et puis la mer qui a réponse à tout. La mer qui apaise, la mer que je rêve, la mer qui prend tout.

C'est une histoire d'amour déçu et de drame horrible. C'est la spécialité de cet auteur de nous bousculer ainsi, et à chaque fois, je manque respirer. Mais là, j'ai volontairement mis La tête sous l'eau. Alors je ne vais pas me plaindre. Juste vous dire de ne plus me parler de ces histoires de filles qui disparaissent et qui reviennent avec des yeux éteints. La mer est belle. Et je n'en ai pas rien à foutre…

Kisses,

✨Stelphique✨

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Olivier Adam écrit aussi des romans jeunesse /young adulte, la preuve avec ce petit roman.
Je craignais un style plus simplifié mais non on y retrouve tout ce que l'on aime chez cet auteur.
La beauté du paysage breton, la profondeur et l'humanisme de ses personnages.
Le fait de donner la parole au frère est une trees bonne idée car cela lui permet non seulement de voir comment la famille fait face à cette disparition mais aussi au retour, mais surtout il entre dans la tête du jeune. Tout ce qu'un frère peut craindre pour sa soeur tout en essayer de se construire.

on retrouve le personnage du père aimant mais écorché, essayant de faire tout ce qu'il peut pour sa famille, que l'on peut retrouver dans de nombreux romans.

Un beau roman qui aborde de nombreux thèmes et ne laissera pas indifférent ses lecteurs.
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Un bon roman d'Olivier Adam, dans la même veine que "Je vais bien, ne t'en fais pas".
Les parents de Léa et Antoine viennent de s'installer en Bretagne, du côté de Saint-Lunaire, Léa n'accepte pas ce changement de vie, elle avait ses copines à Paris et une vie qu'elle adorait. Antoine, lui, se met au surf.
Léa, ayant une histoire amoureuse, essaie de regagner Paris par ses propres moyens mais se fait enlever à la sortie d'un concert.
Le roman raconte alors les conséquences de la disparition sur les différents membres de la famille, leurs efforts pour survivre. Lorsque Léa est retrouvée , saine et sauve mais traumatisée, il va leur falloir retisser les liens si fragiles qui les unissaient.
J'ai aimé ce roman, j'ai trouvé les personnages très bien décrits et fouillés, le cadre est très réaliste : un bon moment de lecture.
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Je suis assez fan d'Olivier Adam même si ses livres ne respirent pas vraiment la joie de vivre ni l'optimisme. J'ai lu une dizaine de ses romans et les ai tous appréciés, certains m'ont même enthousiasmée. L'auteur n'a pas sa pareille pour traiter avec réalisme et sensibilité l'absence, la disparition, le manque, la famille en crise et le délabrement de la société. Ces thèmes sont récurrents dans ses oeuvres si bien que le lecteur a parfois une impression de "déjà lu" surtout si le décor du roman se situe en Bretagne, et plus particulièrement dans la région de Saint-Malo, ...

C'est encore le cas, ici, dans La Tête sous l'eauOlivier Adam met à nouveau en scène Paul, son double littéraire, qui, avec son épouse, professeure de lycée, et ses deux enfants adolescents, vient, par suite de soucis financiers, de quitter Paris pour s'installer dans la petite station balnéaire de Saint-Lunaire et travailler comme journaliste dans l'hebdomadaire local ...

Même si les prénoms des proches de Paul, ont été modifiés, cette famille nous la connaissons, nous l'avons déjà rencontrée dans Une-partie-de-badminton. le lieu est le même, Saint-Lunaire, et la situation identique dans les deux romans : difficultés d'adaptation, couple en crise, adolescente rebelle, fils passionné de surf...

J'ai d'abord été stupéfaite que l'auteur puisse tomber dans cette sorte de facilité. Cela me semble abusif ! Aurait-il perdu l'inspiration ? Heureusement il s'en écarte rapidement pour nous transporter dans un drame : la disparition subite et inquiétante de Léa (17 ans), la fille ainée de Paul. Fugue ? Agression ? Séquestration ? Meurtre ? Nul ne le sait et l'enquête policière piétine laissant la famille anéantie par le chagrin et la peur, pendant des mois, jusqu'au jour où... Je n'en dirai pas plus!

C'est Antoine, le frère cadet de Léa, qui raconte, l'angoisse de tous les jours, l'absence, son ressenti, la vie qui doit continuer malgré l'incertitude. Elève de seconde, plutôt introverti, il trouve quelque réconfort dans les vagues assouvissant sa passion : le surf.
Les propos d'Antoine alternent avec des courriels enflammés écrits avant sa disparition par Léa et envoyés à un personnage mystérieux. Qui et pourquoi ? le lecteur l'apprendra au fur et à mesure du récit.

La Tête sous l'eau peut être lu par tous les publics, mais il s'adresse en priorité aux Jeunes Adultes. le style fluide de l'auteur ainsi que la structure du roman leur sont adaptés. C'est un roman agréable à lire, touchant, assez prenant. le monde des adolescents avec leurs préoccupations, leurs premiers émois, leurs états d'âme et leur côté rebelle, y est décrit avec justesse grâce à la narration du jeune Antoine. Toutefois j'ai trouvé la fin du roman précipitée et l'épilogue assez conventionnel. Quant à la Bretagne, les côtes de la Manche et ses célèbres stations balnéaires, comme à son habitude, Olivier Adam nous donne envie de nous y projeter au plus tôt.

#Challenge illimité des Départements français en lectures (35 - Ille-et-Vilaine)
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Classé roman ado, La tête sous l'eau, d'Olivier Adam, plaira à tous, ados et adultes.
Dans ce livre, l'auteur nous fait entrer dans la tête d'Antoine, une quinzaine d'années, dont la soeur, Léa, a disparu, ce qui va pulvériser la famille.
L'enquête piétine depuis des mois lorsque Léa va être retrouvée. Sera-ce la fin du cauchemar ? En tout cas, la famille va essayer de se recomposer pour aider Léa à se reconstruire, comme il est coutume de dire…
C'est un très beau roman à l'écriture sensible et juste. C'est très émouvant aussi car l'auteur joue sur les passions de ses personnages, leurs émotions, leurs souffrances, leurs doutes. C'est plein d'humanité, captivant du début à la fin.
Le roman se déroule en Bretagne et la mer est omniprésente. Elle joue un très grand rôle auprès des personnages car souvent, elle seule parvient à les apaiser.
Ce roman, basé sur le thème de la disparition m'a happée jusqu'à la dernière ligne. C'est aussi un roman où l'amour est présent de bout en bout.
Superbe lecture !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un beau roman, sur le thème de la disparition et des relations frère/soeur, comme finalement "Je vais bien, ne t'en fais pas".
Léa et son frère Antoine viennent de quitter Paris pour vivre en Bretagne, tout au bord de la mer. Pour Léa, c'est un cataclysme. Elle passe ses journées à faire la gueule à ses parents et à envoyer des mails à l'être aimé qu'elle voudrait retrouver au plus vite.
Le roman commence quand Léa a déjà disparu. Son frère, le narrateur, voit sa vie basculer, avec la pitié des gens de son lycée, la douleur de ses parents qui finalement se séparent quand sa mère rencontre un homme, Alain. Antoine se débat avec tout cela en essayant de faire le moins de vagues possible: justement, il profite de la mer pour faire du surf, tous les jours, là au moins il peut en avoir, des vagues.
Et finalement, un jour, un coup de fil: Léa a été retrouvée. Mais, comme c'est dit sur la quatrième de couverture, rien n'est fini, et même: tout commence. Son silence, sa colère, la culpabilité de Jeff, les incompréhensions de ses parents, le soutien sans faille de son frère, l'amitié de Chloé,...
Petit à petit, on retrouve le fil et l'histoire de la disparition de Léa, ce qu'elle a traversé avant de retrouver les siens.

Il y a beaucoup de tendresse et de pudeur dans ce livre. Finalement l'intrigue est comme un prétexte pour parler de sentiments et d'humanité; de déchirement; de pardon; de famille; d'amour; de main tendue;...

C'est un beau petit roman qui se lit vite, reste très agréable car rempli d'émotion et d'espoir aussi. J'ai bien aimé aussi la pudeur qui s'en dégage.
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J'ai trouvé que l'auteur avait une plume très fluide, que son roman était rythmé et addictif (il fait un peu plus de 200 pages, donc vous pouvez aisément le lire d'une traite). Les chapitres étant très courts, on a envie de les enchaîner pour savoir ce qui est arrivé à Léa.

En ouvrant le livre, on ne comprend pas tout de suite ce qui se passe, qui est le narrateur, à quel moment de l'histoire on est… Pour faire simple, l'histoire est divisée en quatre parties, le narrateur est Antoine, le frère de Léa, et les chapitres sont entrecoupés par des correspondances entre Léa et un personnage que l'on ne connait pas. Je viens de vous éviter un froncement de sourcils de vingt minutes, c'est cadeau.

Pendant quelques chapitres j'ai eu l'impression de ne pas me sentir proche du narrateur (je n'ai appris son prénom que tard dans ma lecture, et j'ai trouvé ça dommage). Cependant, au bout de quelques dizaines de pages, je me suis davantage attachée à lui (je n'irais pas jusqu'à dire qu'on est devenus amis, mais pas loin).

Les sujets abordés par Olivier Adam sont très forts et rendent le récit bouleversant (attention aux personnes sensibles, certains passages pourraient vous choquer). Enlèvement, séquestration, viol, traumatisme, homosexualité, homophobie… j'ai trouvé ces sujets très bien intégrés à l'histoire, la rendant certes difficile à lire, mais plus réaliste (les êtres humains n'ont pas toujours les meilleures intentions).
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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