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3,74

sur 831 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis leur déménagement sur la côte bretonne, rien ne va plus pour, la famille d'Antoine, le narrateur. Les parents se déchirent jusqu'à la séparation, le lycée est un endroit plutôt hostile où il n'a pas vraiment d'amis, mais plus que tout, sa soeur Léa a disparu après une soirée passée dans un festival de musique. Ballotée entre le doute et l'espoir, la famille est plus que jamais pertubée, jusqu'au jour où Léa refait surface. Mais comme l'annonce la quatrième de couverture, selon les dires du père :

«  On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. » Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour mais nous n'en avions pas terminé.

Olivier Adam dit avoir visé un public jeune, en donnant la parole à un ado, en se glissant dans la peau d'un garçon de 15 ans.C'est de ce point de vue assez réussi , et l'on retrouve derrière l'intrigue toutes les préoccupations des ados de notre époque, y compris lorsque c'est Léa qui s'exprime , à travers les lettres qu'elle adresse à un mystérieux correspondant (ce que cachent ces messages est cependant vite clair, malgré les efforts de camouflage).

Par ailleurs, c'est encore l'auteur qui le dit, le fait de s'adresser à des jeunes n'est pas synonyme d'une intrigue au rabais. le récit doit pouvoir être apprécié aussi par un lectorat plus mature.
Et là, quelque chose ne fonctionne pas. N'ayant pas compris avant de commencer la lecture qu'il s'agissait une fiction « jeune adulte » (on pourrait reparler de ce que cache ce ciblage), j'ai ressenti une impression de superficiel, d'un abord psychologique sommaire des personnages. Et puis ce que promettait l'intrigue , le cauchemar annoncé ressemble tout de même un peu à un pétard mouillé.

Cela reste une lecture agréable, car le style d'écriture d'Olivier Adam est une garantie de satisfaction. Et l'on apprécie aussi de se retrouver en Bretagne, même si la région est dans ce roman l'objet de toutes les rancoeurs pour le narrateur.
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Un roman, plus dirigé pour les adolescents, je pense. Parents préoccupés par eux-mêmes, fils surfeur et narrateur, fille disparue, enlevée et séquestrée durant des mois par un malade, oncle sympathique et dit irresponsable. Comment vivre après ce traumatisme ? Difficile d'en parler au risque de trop dévoiler. Bretagne et mer bien présentes. J'ai trouvé, pour l'ensemble, une baisse de régime de Olivier Adam qui nous a habitué à beaucoup mieux, comme Les lisières où il s'engage plus.
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Léa est furieuse d'être obligée de vivre à Saint-Lunaire alors que ses amours sont restées à Paris, amours dont sa famille ignore tout. Elle ne se lie pas à d'autres élèves de son lycée.
Un jour, elle disparaît.
Antoine, son frère de quinze ans, observe sa famille se désintégrer après la disparition de sa soeur, Léa.
Le narrateur ne s'étend pas sur le caractère de ses parents, il se contente de les observer et décrire ce qu'ils font. L'auteur explore les impacts de la disparition d'une personne sur sa famille.
Si Olivier Adam est un de vos auteurs préférés, vous ne devriez pas être déçu. Pour les autres, vous risquez d'être frustré par le manque d'originalité de l'intrigue et le manque de développement des personnages.

Lien : https://dequoilire.com/la-te..
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Etrange impression au début du livre :
je connais ce décor entre St Malo et St Lunaire
je connais ces personnages, un journaliste local, sa femme prof, sa fille bougonne, son fils indépendant
je connais cette histoire, ils ont quitté Paris pour venir s'installer à demeure sur la côte bretonne.
J'ai donc déjà lu ce livre, je suis prête à abandonner la lecture.
Après recherches, non, je ne le retrouve pas dans mes livres lus.
Je lis donc tous les résumés des livres d'Olivier Adam, et là, je tombe sur « Une partie de Badminton »
Voilà, c'est ça !
Bizarre, je n'ai pas mis de critique sur babelio.
Donc, il s'agirait d'une suite. Pourquoi ils ne l'ont pas dit ?
Bon, du coup je continue ma lecture, un peu agacée quand même.
Et au bout d'un moment, je me prends au jeu et lis avec intérêt le drame qui frappe cette famille.
Il faut dire que l'écriture est aisée et agréable et que j'aime ces décors bretons.
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Après avoir utilisé mon cerveau en lisant François Cheng, je me suis tournée vers le livre que j'avais déjà extrait de ma PAL et, sans le savoir, j'ai accordé du temps de cerveau disponible à ma cervelle.

L'art est difficile, la critique est aisée et je me retrouve devant à mon écran pas tout à fait blanc, face à une particularité que bien des auteurs de critiques, qu'ils soient du dimanche ou d'un autre jour, ont dû rencontrer un jour (ou peut-être une nuit)…

Oui, j'ai apprécié ma lecture, oui j'ai passé un bon moment, oui j'ai pris une bouffée d'air frais, oui j'ai fait trempette dans la mer froide, oui je suis allée me coucher tard parce que je voulais terminer ce roman, mais…

Ben oui, le fameux "Mais" est de retour et nous ne sommes qu'en avril.

Si en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil, ce roman, lui, a tendance à se balader avec pas grand-chose sur le dos : peu de dialogues au départ (Antoine, le petit frère de Léa, est le narrateur), peu d'informations sur les personnages, certains manquant même de profondeur et de développement (les parents) et une sensation de "trop peu" dans la résolution de l'enquête.

Qui était-il vraiment ? Pourquoi a-t-il fait cela ? Quel était son but ? Il faudra se contenter de se dire que certaines personnes étaient au mauvais endroit au mauvais moment et que c'est la faute à pas de chance.

D'accord, le but de l'histoire est de se concentrer sur deux ados (Léa et Antoine), que les parents ont déracinés de Paris, parce qu'ils voulaient habiter en Bretagne, dans un bled paumé et vivre comme si on était toujours en vacances.

De venir fouiller dans la tête de Léa, qui ne sait vivre qu'à Paris et qui ne veut vivre que là-bas, sur ses amours déracinés aussi (on comprend vite aux travers de ses lettres à qui elle s'adresse) et sur la reconstruction de l'après enlèvement (pas de spoiler, c'est dans le résumé éditeur).

Oui mais, là aussi, ça manque un peu d'épaisseur vestimentaire ! Littérature pour jeunes adultes ou adolescents ne veut pas dire non plus qu'il faut survoler le sujet, l'effeuiller de loin et puis laisser les lecteurs/trices dans le doute, dans les questions qui auraient mérité un peu plus de réponses et pas une explication au rabais.

L'auteur a pourtant réussi à se mettre dans la peau d'un ado de 15 ans (Antoine), même si je l'ai trouvé peu ou pas tourmenté de ce qui est arrivé à sa soeur, un peu comme s'il était dans sa bulle (c'est sans doute l'explication logique), même si, après le retour de sa soeur, il joue tout de même au petit frère sur qui elle peut compter.

Les réactions débiles de ses collègues de classe sont parfaitement dans l'air du temps et eux, c'est à se demander s'ils ont eu, un jour, un cerveau pour réfléchir plus loin que le bout de leur imbécillité.

Et le bât blesse une nouvelle fois pour manque d'épaisseur car l'auteur ne développe pas assez le cauchemar qui commence après le retour de Léa… Et je ne parle pas de ses parents, mais des copains de classe.

Ce qu'elle vit et ressent après, le sale coup qu'on lui a fait, est horrible, je n'ose même imaginer ce que je ferais si une telle chose m'arrivait (je flingue toute la classe de connards sans cervelle et je me suicide après ?), mais l'auteur passe vite à autre chose et ne prend pas assez de temps d'explorer le monde des ados, notamment leurs foutus réseaux sociaux.

Râlant parce que le roman est bon, agréable, se lit facilement, vite, donne envie d'être lu, d'être fini mais, il y a un goût de trop peu dans certaines parties et tous les grands chefs le disent : il faut du goût, du goût, du goût !

Là, on survole et comme le disaient si bien mes profs au sujet de mes leçons : il n'y a pas eu d'approfondissement !

Malgré tout, il a fait le job de me divertir et ça, je ne lui enlèverai pas !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En lisant le début de ce roman, on a l'impression de revivre "Je vais bien ne t'en fais pas" : ici aussi, une disparition dans une fratrie, une famille normale, quoique déracinée de Paris à la côte, et le point de vue d'un adolescent.
Mais l'intrigue prend vite une autre tournure, quelques lettres de la soeur disparue viennent ponctuer le roman, et peu à peu ses secrets se dévoilent…
Un honnête roman, qui plaira autant aux adultes qu'aux ados, auxquels il est destiné à la base. Toujours très bien écrit et très sensible sans sensiblerie.
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Le livre se lit bien, très bien, trop bien même, l'ouvrage étant très court (200 pages). Mais l'intrigue est moyenne, les rebondissements à la peine et le dénouement final sans surprise.
C'est un peu comme regarder un bon match de foot mais sans qu'il n'y ait d'occasions et qui se termine par un 0-0. Frustrant.
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Un nouveau départ et une nouvelle vie. Une famille, composée de deux enfants Léa et Antoine, quitte la région parisienne pour s'installer définitivement en bretagne dans la village de leurs vacances estivales.
La jeune adolescente accepte mal cette situation et cette nouvelle vie si loin de ses amis parisiens.
Son frère accepte plus facilement ce nouveau départ.
Soudain, Léa disparaît : fugue, accident, suicide, enlèvement ?
La famille se déchire jusqu'au jour où Léa réapparaît. Que s'est-il passé ?
Thriller agréable à lire à destination de jeunes adultes. La fin est un peu convenue mais le lecteur passe un agréable moment avec ce court roman


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j'ai lu ce livre pour un challenge.
On retrouve le ton un peu tristounet dOlivier Adam.
Une histoire de la vie un fait divers bien fréquent hélas dans notre actualité
Bref un roman intéressant mais qui ne me laissera pas un grand souvenir.
Les paysages du bord de mer très bien décrit donne envie d'aller contempler c'est sauvage comme le tempérament de certains des personnages.(je les connais)
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Tout d'abord petite remarque sur la couverture!!! Comment est ce possible de faire quelque chose d'aussi kitch??? Nous ne sommes pas loin d'une couverture d'un Barbara Cartland!!!
Cela ne va pas aider son auteur à sortir son roman de la catégorie « lecture pour jeunes adultes.. »
Ceci dit quelques mots sur le livre. 20 ans après Je vais bien ne t'en fais pas, Olivier Adam reprend ses thèmes assez noirs autour d'une disparition et de l'impact sur sa famille.
La lecture est facile, le suspens au rdv même si l'on devine une bonne partie des choses. Néanmoins cela n'en fait pas un roman inoubliable, loin de la. Juste quelles que de lecture « easy pour young adults »😉
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