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sur 956 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une nouvelle fois, il est question de falaises, de suicide, de mal être, d'impossibilité à trouver sa place. Et je dois avouer que cela commence à me lasser. Cette fois-ci c 'est au tour de Sarah de sombrer après le suicide de son frère Nathan. Elle part sur ces pas au Japon, laissant mari et enfants dans l'incompréhension. Beaucoup de mal à rentrer dans son dernier roman, le sentiment de tourner en rond, aucune empathie pour Sarah, du malheur sur du malheur lors du séjour nippon qui à mon avis me parait vain et alourdit le récit, des descriptions et des digressions à n'en plus finir et alors que la raison reprend ces droits et que Sarah rentre en France, Adam balance cela en quelques pages alors qu'enfin l'histoire prenait de l'intérêt (notamment avec sa fille adolescente). Je sais que la vie est un combat quotidien mais là trop c'est trop. Peut être pas lu au bon moment.
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Je n'ai pas été convaincue par cette découverte de l'oeuvre d'Olivier Adam. Si, parfois, il tombe assez juste dans son observation des soucis relationnels entre une personne dépressive et ses proches, c'est noyé dans un tel galimatias...
Notre narratrice vient de perdre son frère, bipolaire et alcoolique, et elle sombre dans la dépression. La réponse logique est donc de tout plaquer pour partir au Japon, où elle passe des semaines à errer la nuit en pensant à ce frère mort, qu'elle était la seule à avoir jamais compris, que leurs parents et autre soeur n'ont pas su aimer comme elle, elle l'aimait, et se montre dénuée de sens en général.
Sans compter la façon dont j'ai trouvé que ça trainait méchamment en longueur, je trouve le message assez bizarre. "Pas la peine de consulter quand vous êtes suicidaire, braves gens, partez en voyage, ce n'est pas comme si vos soucis allaient vous attendre au retour."
Bref, pas vraiment un livre pour moi.
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Un roman dont j'ai eu du mal à terminer la lecture.
Sarah a du mal à surmonter le décès de son frère, et vit une sorte de mal être qui l'a emmenée jusqu'au Japon.
Mais les choses semblent confuses, le mal être plus ancien, et les relations avec son frère plus complexes.
Un personnage principal assez égocentrique, qui attire assez peu la sympathie.
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C'est un roman d'atmosphère qui offre des phrases envoûtantes, descriptives, feutrées comme pour mieux dire la violence d'un monde qui enferme, la difficulté à vivre. J'ai aimé, mais sans m'attacher vraiment au personnage. La fin me semble un peu trop accélérée... Et puis, je me demande : ce livre aurait-il été moins bien sans les effets de style de ponctuation ? Était-ce utile d'ôter ainsi les virgules ?
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Je découvre cet auteur par la lecture de ce roman et j'ai eu beaucoup de mal à déterminer si ce roman m'a plu ou non. C'est un roman très bien écrit qui se lit plutôt facilement après un début assez difficile. L'histoire ne m'a pas particulièrement emballée, mais je n'ai pas pu stopper ma lecture avant la fin.
Les personnages sont attachants. On apprécie immédiatement Sarah. Privée de son frère Nathan qui a choisi de quitter la vie, elle va essayer de comprendre pourquoi il avait tant aimé le japon et ce voyage sera pour elle l'occasion d'ouvrir les yeux sur ce qu'est réellement sa vie. C'est l'histoire de ceux qui restent. Très peu de dialogues, on est plus dans le ressenti des personnages.
Bref, un assez bon roman à lire non pas pour se détendre mais pour avoir une idée de ce que peuvent ressentir les personnes victimes du suicide d'un proche.
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Editions de l'Olivier,©2010. 217 pages. Collection Points pour mon exemplaire. Evidemment, le bandeau rouge avec “Étincelant” m'a influencée pour découvrir cet auteur dont j'entends parler régulièrement… Mais étincelant est-il le mot qui convienne ? Pas sûr.

Nathan, le frère de Sarah est mort quelques mois plus tôt après une vie faite de malchance, de tentatives de suicides, voulues ou inconscientes, vu qu'il fumait (pas que du tabac), qu'il buvait comme un trou et s'essayait à écrire un roman toujours refusé par les éditeurs… “Il finissait alors par réapparaître, à l'improviste, les yeux fiévreux, souriant mais chancelant, cramé, usé jusqu'à l'os, sec et tranchant, prêt à craquer, à prendre feu à la moindre étincelle.”

Le seul endroit où Nathan a été heureux c'est au Japon dans un petit village côtier près de Kyoto, bordé de falaises qui attirent les aspirants au suicide. Là, Natsume, un ancien flic en retraite, veille, leur murmure à l'oreille, les prend par la main et les ramène chez lui, allant jusqu'à les héberger jusqu'à ce qu'ils se sentent en état de repartir. Sarah en recherchant ce qu'elle a perdu de ce frère, va découvrir qu'elle aussi s'est perdue dans une vie convenue, bourgeoise et confortable moralement mais mortellement ennuyeuse et délétère. Ce qui la dédouanait un peu de voir que son frère n'allait pas bien, que leur relation quasi gémellaire, au fil du temps ne ressemblait plus à rien, surtout pour elle qui s'était “reniée” pour plaire à tout le monde : son mari, ses enfants, la société, son boulot.

La douleur d'entrapercevoir puis de voir ce qu'elle est devenue, son immense solitude, lui éclatent à la figure, pendant que Natsume lui parle des jours heureux de Nathan.

Construit sur des flash-back entre le Japon et Paris, ou ailleurs, là où ses souvenirs la porte, c'est l'histoire d'un deuil douloureux, de la reconstruction d'une vie qui s'est dissoute dans la bienséance, jusqu'à l'éclatement final de la famille, prévisible par ailleurs… Un thème traité avec pudeur et violence parfois, mais dilué dans d'interminables descriptions (quoique poétiques) qui m'a juste effleurée. Un style agréable, mais rien d'original. J'ai aimé les passages où Sarah se souvient de sa jeunesse avec son frère, et comment elle a pu changer à ce point, devenir indifférente aux autres et à elle-même. J'ai moins aimé globalement, la lenteur et l'essoufflement rapide du sujet qui fait “rabâché” à force… J'ai aimé les réflexions sur la littérature et le destin des écrivains maudits : “Au fond, à part la précarité réelle de sa situation, que j'adoucissais parfois, je ne pouvais m'empêcher de l'inclure dans le tableau qu'il dressait, les yeux rouges de colère, de cette sorte d'aristocratie en fin de cycle qui préférait le statut de l'écrivain à la littérature, à l'écriture elle-même. Au fond, je détestais cette prétention qui le poussait à s'ériger en artiste avant même d'avoir produit, montré, partagé quoi que ce soit.”

Un livre que je n'ai pas aimé plus que ça, tiède à mon goût, mais je comprends que l'on puisse apprécier cet auteur. Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi… Car quand on lit l'avis de Télérama en quatrième de couverture : “Olivier Adam excelle a dire des gestes inachevés, les mots au bord des lèvres, les élans avortés, la tendresse retenue”, et bien on s'attend à une certaine fougue dans un style moins immobile, fougue et flamboyance que je n'ai pas trouvées !
Lien : http://leslecturesdasphodele..
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Je n'avais jamais lu d'Olivier Adam si rapprochés et c'est peut être ce qui joue en défaveur de ce livre.
Un mois après Falaises et j'ai l'impression de lire le même livre, tourné autrement. La mort, le suicide, la falaise, les questionnements et ceux qui restent. Zut Olivier, un peu plus de renouveau dans ta délectation morose et tes errances mélancoliques.
A propos de ceux qui restent ce livre m'a très fortement rappelé « All that remains » film Helvétique (http://www.allthatremains-movie.com/fr/welcome.html) que j'avais beaucoup aimé et que j'ai envie de revoir làtoutdesuite pour m'ôter l'amer de ce livre, et regarder le triste avec de beaux paysages.
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Pas un grand souvenir de la lecture de ce livre mais il le semble qu'elle m'avait alors plutôt plue... sans que pour autant je n'ai le souhait de réitérer l'expérience de la lecture de cet auteur pourtant prolixe
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J'aime Olivier Adam. Depuis longtemps. Depuis son livre "Falaises" qui m'avait ébloui par sa justesse, sa contemplation, son désespoir, son abandon, son humanité toute simple... C'est sa "marque de fabrique". L'expression n'est pas très jolie mais elle reflète de livre en livre la "petite musique" d'un auteur qui trace sa route. "Le coeur régulier" n'échappe pas à la règle...
Lien : http://lirevoirentendre.blog..
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Un Coeur régulier, et un roman régulier.
Tous les ingrédients du roman sont bien là, mais je dirais c'est un roman de plus.
Si le livre d'Olivier Adam reste agréable à lire, il lui manque ce léger décalage indéfinissable qui fait basculer le récit, celui qui emporte et ne lâche plus.
Les scènes traitant de la vie à la Japonaise sont pour moi les plus intéressantes : les temples, les singes, la nature…
Donc un livre bien écrit et pas inoubliable.
Une singularité tout de même dans l'écriture d'Olivier Adam est l'usage de la ponctuation.
L'auteur, en supprimant de nombreuses virgules, crée un texte fluide sans altérer la respiration. Plus qu'un effet, c'est un agréable moyen de se débarrasser de certaines pesanteurs.
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