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sur 956 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Après la mort de son frère (suicide ? accident ?... de toute façon on s'en fout un peu), une bourge totalement insupportable que l'on peut assez rapidement et dès les premières pages qualifier de « tête à claque » est au bord de la crise de nerf. Elle décide pour se refaire une santé de se payer un petit voyage au Japon, pays de la zénitude absolue.
Se lamentant crescendo, fumant clopes sur clopes, accusant les autres de façon assez pathétique d'être responsables de son mal-être, elle parvient à pourrir la vie de sa famille proche, de ses amis, de ses rencontres, et même du lecteur, bref, elle fait ch** tout le monde, et nous sommes donc soulagés lorsque ce livre, heureusement assez court, peut être refermé.
Son mari, un banquier, nage tellement dans le pognon qu'il ne se rend compte de rien lorsqu'elle ne touche plus son salaire, car elle se fait virer comme une malpropre de son job, ce qu'elle lui cache. Elle est virée car, bien sûr, elle emm*** également ses collègues, des extraterrestres évoluant dans un monde du travail caricatural. de toute façon, elle a épousé un con (il n'aime ni la musique, ni les livres, et elle déteste la déco de leur pavillon), ses enfants sont des abrutis (ils ont grandi et n'ont pas voulu rester des bébés), et son frère chéri (aussi barjo qu'elle, on l'apprendra plus tard), a tiré sa révérence sans daigner donner la moindre explication ; il est grand temps pour elle de partir.
Arrivée au Japon, elle est assez désoeuvrée, mais elle parvient quand même à trouver de quoi s'occuper en assouvissant ses besoins sexuels (arrivé là dans l'histoire, je me suis demandé si je n'étais pas victime d'hallucinations, et je me suis pincé) : elle se tape sans état d'âme une gamine dans la piscine de son hôtel, puis un vieux monsieur vendeur de boissons gazeuses sur la plage. Va-t-elle aussi se taper le jeune bonze du monastère ?
Pour intéresser le lecteur à son histoire, Olivier Adam n'hésite pas un seul instant à utiliser un style emphatique et prétentieux, tout aussi insupportable que son héroïne.
Bref, un scénario invraisemblable, des situations peu crédibles, des personnages improbables, une histoire qui ne décolle jamais, une émotion qui reste superficielle, un livre à mettre au pilon, et, en ce qui me concerne, un auteur désormais à éviter. Vous l'aurez compris je pense, je n'ai que moyennement apprécié le coeur régulier.
Mon challenge ABC, lettre A comme Adam, démarre mal, d'une part avec beaucoup de retard, et d'autre part avec ce rendez-vous manqué.
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La lecture du nouveau roman d'Olivier Adam laisse sur sa faim. On ne retrouve pas la fièvre de son magnifique roman « Des vents contraires »…. Il aime les personnages qui tanguent au bord du gouffre mais ne tombent pas, s'accrochent. Un magnifique sujet au coeur de l'âme humaine mais qu'il traite sans force, à la limite de cliché, d'une écriture sans relief.

Sarah habite une belle maison au décor froid, mène une vie fade de cadre, ses deux enfants sont en crise d'adolescence et comme dans toute famille qui se respecte, il y a un canard boiteux. C'est Nathan, son frère, éternel adolescent en mal de vivre.
Son décès va bouleverser cette vie bien ordonnée et Sarah qui vit dans une sorte de torpeur va partir sur les traces de son frère qui s'est brulé les ailes en cherchant sa vérité et sa place au Japon.

Elle rencontrera Natsume, le policier qui empêche des personnes de se suicider et les recueille quelques temps. Il donne un air de fable à cette histoire qui peine à convaincre.

Sarah en rentrant de son séjour au Japon dans la petite station balnéaire où son frère a résidé ne sera plus jamais tout à fait la même, mais en vie, terriblement en vie.
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Mouais, bof, pas convaincu du tout par ce livre dont la lecture s'est faite avec une très grande dose d'ennui. Je suis un peu lasse, à vrai dire, de ces romans qui nous parlent continuellement de ces hommes et femmes qui, en véritable moutons de la société, ont besoin de 30 ou 40 ans pour se réveiller et découvrir le "réel" sens de l'existence. Ce sont toujours les mêmes: ils découvrent un beau jour qu'ils sont devenus ce qu'ils ne voulaient pas, qu'ils ont fait des choix qui, au fond, ne leur convenaient pas, que la routine les a tués, que le travail, l'argent, le statut social ne sont en réalité guère important bla bla bla ... Les mêmes sujets, traités d'une même façon. Rien de nouveau, rien de neuf, rien d'exaltant dans ce roman. Un ennui profond. L'écriture est, quant à elle, pénible, larmoyante et surjouée. Pas de forme, ni de fond. Ce roman est à oublier.
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Les ouvrages d'Olivier Adam se suivent et se ressemblent
Certes, celui-ci se déroule au Japon. Mais, comme dans ses précédents, on y boit (trop), on y déprime (beaucoup), on y baise (souvent). Et réciproquement.
Avec un coeur-gros-comme-ça, une haine-du-bourgeois et un refus-du-monde-tel-qu'il-va trop travaillés pour être tout à fait sincères, ce roman tire-larmes enfile les clichés : Sarah est en pleine crise de la quarantaine, son mari est un beauf et son frère décédé est un rebelle, un vrai, qui n'accepte pas les compromis et va jusqu'au bout de ses convictions !
Pour des sentiments, des vrais, je préfère aller voir du côté d'Emmanuel Carrère ou de Delphoine de Vigan.
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Alors la presse en a beaucoup parlé en terme élogieux. Prenons Télérama par exemple qui disait je cite :"Avec une grâce à vous mouiller les yeux. Il dit, avec une grande simplicité de moyens, la sécheresse d'un monde d'individus solitaires, sans pitié pour les plus fragiles. ". Je partais donc sur une bonne impression qui n'a fait qu'accentuer ma frustration.

Tout d'abord le thème et bien ....Surprise !!! et bien non....dans ce livre encore Olivier Adam nous parle de suicide ( si comme moi vous pensiez qu'il avait fait le tours de la question c'est raté )! En outre avec la fin de l'été, le blues de la rentrée on rêverait de sujet plus gai (enfin moi c'est mon cas !).

Ensuite, ce livre est a peu prés aussi fade que la vie du personnage principal "Sarah" et on a le droit à un des clichés à n'en plus finir (sur la formation de Sarah, sur ses sentiments sans nuances avec son époux...). On peut reconnaître néanmoins à l'auteur un talent pour glisser des banalités pas croyables dans son roman : "Personne n'a envie de mourir. Tout le monde veut vivre. Seulement, à certaines périodes de votre vie, ça devient juste impossible" ou encore "La vie est dure et certaines personnes, à certains moments de leur parcours, ont besoin qu'on s'occupe d'elles". Ah c'tte blague la on apprend des trucs !! Rien qu'avec ces phrases on a l'impression d'entrevoir la profondeur de son roman et aussi ces lieux communs. Mais apparemment cela apparaît comme une révélation voir un gage de qualité pour certain critique (chacun ces goûts hein ^^).

Enfin tout de même une mention particulière à sa description du Japon que l'on dirait tout droit sorti d'un manga au couleur pâle...
Ai-je besoin d'ajouter que je ne conseille pas ce livre???
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Ce livre m'a semblé très annonciateur de Lisières. La narratrice, Sarah, s'enfonce dans la dépression après la mort de son frère Nathan. Incapable d'échapper à un sentiment de culpabilité exacerbé, elle quitte mari et enfant pour s'enfuir au Japon, sur les traces de son frère disparu.
Certains thèmes évoqués dans Lisières dessinent ici, en pointillés, les motifs du mal être qui ronge Sarah. Ainsi, l'incapacité des parents à communiquer avec leurs enfants tant ils sont immergés dans un quotidien gris où l'amertume se conjugue avec l'usure née du travail. Nous retrouvons aussi les incompréhensions et les mesquineries qui détruisent à petit feu les liens entre frères et soeurs. Sarah a vécu une relation fusionnelle avec son frère Nathan avant que leur mal de vivre les sépare insidieusement au fil des années, Nathan sombrant de plus en plus dans l'alcool alors que Sarah devenait une somnambule dans sa propre existence. À l'opposé, Clara, la petite soeur, est l'individu rationnel de la fratrie, celle qui a les pieds sur terre et prend en main son avenir, ce qui suscite des jalousies et reproches d'insensibilité chez Sarah et Nathan. L'auteur aborde à nouveau la question du couple bancal qui tient par habitude et conformisme : Sarah reproche à son mari d'être parfait, irréprochable, sans fantaisie, confit dans une vie confortable tandis qu'elle étouffe au travail, à la maison, dans sa famille. Bien sûr, l'alcool est toujours le refuge des âmes perdues. Nathan passe de cuite en cuite et sa soeur soutient son moral vacillant avec de l'Islay avant d'engloutir des litres de saké au Japon.
J'avoue avoir suivi avec un certain agacement la dérive de Sarah. La gentillesse de son mari la révulse, ses enfants l'agacent, ses parents l'irritent, sa soeur l'énerve etc. Par moment, on a envie de crier « Pitié !, accorde-nous un peu de répit dans toutes ces récriminations que tu déverses. » le lamento est tellement envahissant que l'on finit par manquer d'air dans ce roman pourtant très aéré. Par ailleurs, le Japon que décrit Olivier Adam devient presque anesthésiant à force de temples sereins, de nature enveloppante, de gentils autochtones, compatissants. On se dit que le vent qui souffle sur la falaise va emporter Sarah, ce qui nous évitera de sombrer avec elle dans le trou noir de la dépression.
Olivier Adam, le roi du spleen, à force d'emmailloter son roman de neurasthénie alcoolisée, nous assomme, alors qu'il sait si bien nous réveiller – parfois – par quelques habiles coups droits bien placés qui laissent le lecteur pantelant.
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Je venais juste de terminer le dernier roman d'Olivier Adam (Dessous les Roses) qui m'a tant plu, que j'ai ressorti son " Coeur Régulier".... Mon dieu quel ennui ! la lassitude de cette femme meurtrie par la mort de son frère adoré lui fait perdre la tête au point de couper tout lien avec ses proches (enfants, mari, soeur, travail aussi ) pour aller s'isoler dans un coin perdu au Japon. Elle s'imaginait que son frère était son confident si proche alors qu'il le fut bien plus avec d'autres qu'elle. Un vieux japonais erre aux abords de falaises qui longent une mer déchaînée, là où les désespérés de la vie se suicident. Son frère aussi a été sauvé de justesse par cet homme profond. Mais be rêvons pas: il ne se passe rien, ou pratiquement ! Quel ennui. On a même fait un film tout aussi ennuyeux.... c'est d'une tristesse inutile.
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Un pur concentré de niaiseries.
Dire que j'ai rendu un dossier "rentrée littéraire" avec critique, notule et avis personnel sur ce roman, dans le cadre de mon diplôme en librairie...
Je l'ai massacré, à l'oral comme à l'écrit. On ne peut pas se résoudre à faire autrement lorsqu'on se retrouve face à un livre d'une telle médiocrité.
Alors déjà, pour un auteur qui revient du Japon et qui décrit la faune et la flore du dit pays, on y croit pas une seconde. Et puis cet air faussement lyrique qu'il essaie de donner au roman est purement exaspérant.
Sans parler du personnage principal, cette femme qui se pose les questions que n'importe quelle mère de famille se pose au moins une fois dans sa vie...
Okay elle a perdu son frère, okay c'est triste, mais Olivier Adam a t-il d'autres idées pour ses bouquins que le lien entre une soeur et son frère ? Un lien, d'ailleurs, qui semble tellement fort que c'en devient gênant (si vous voyez ce que je veux dire).

Je déconseille vivement.
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Et encore... Livre plat rempli de poncifs sur l'entreprise, le chômage et le Japon.Des situations banales racontées de manière scolaire. Bref, passez votre chemin.
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Pour faire bref, je me suis ennuyée à mourir (heureusement, pas de falaises à proximité pour moi) !!!!
C'est juste l'histoire d'une nana qui fait sa dépression au Japon au lieu de la faire chez elle. Une pauvre fille d'ouvriers de gauche qui, on se demande comment finalement, se trouve dans un monde de méchants riches de droite. Son frère qu'elle aime de façon limite incestueuse meurt et là, la chérie craque, comme si elle était le premier être au monde à connaître un drame.
Le tout raconté avec le style typique du mec qui fait genre de se donner un style pour cacher qu'il n'en a pas. le livre "bobo" par excellence.
A aucun moment je n'ai trouvé l'héroïne (que j'aurais bien plutôt poussée du haut de ces maudites falaises) ni son frère attachants.
Bref, moi qui suis une adepte des pavés, je l'ai trouvé interminable. Et en récompense, une fin bâclée, à l'image du reste : inintéressante et prévisible. Ennuyeuse à mourir...
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