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Sherlock - BD (Convard - Le Hir ... tome 1 sur 2
EAN : 9782723457743
48 pages
Glénat (04/01/2008)
4.25/5   10 notes
Résumé :

La première grande enquête du plus grand des détectives. Par le scénariste du Triangle secret!
Egypte, 1877. Sherlock Matthiews est un jeune archéologue fantaisiste et indiscipliné, incapable de mener sa vie autrement qu'au gré de ses caprices et autres coups de tête. Jusqu'au jour où une lettre en provenance d'Angleterre lui annonce le suicide de sa mère. Une terrible nouvelle qui a de quoi faire grandir brutalement le plus insouciant des adolesc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Alors là, si une connaissance ne me l'avait pas conseillé, je ne l'aurais pas acheté ! Rien que la couverture m'avait fait froncer les sourcils lorsque je vis un Anubis squelettique brandir un poignard dans le dos d'un rouquin qui jouait du violon. L'auteur, Didier Convard, je le connaissais pour avoir lu « le triangle secret », mais pas en tant qu'auteur de bande dessinées sur Holmes. Bien, ouvrons ce fameux album et découvrons le.

L'histoire commence en 1877. Première nouvelle : Sherlock Holmes est jeune (23 ans, si né en 1854) et s'amuse en Égypte à faire des fouilles archéologiques. Oh, pardon, je m'excuse, je fais erreur : ce n'est pas Sherlock Holmes mais Sherlock Matthiews. Me serais-je trompée de livre ? Heu, non, apparemment pas. Bizarre, bizarre... Vous saurez pourquoi à la fin.

Nous apprenons ensuite que ce jeune étudiant fut recalé en mathématique, philosophie et latin mais qui excelle en chimie, physique et botanique... et qui travaille au laboratoire du Saint Bartolomew Hospital (Saint-Barthelemy prenait un « h » en français et pas en anglais ? Google m'en ajoute un, pourtant. Erreur du scénariste ! Z'ont pas de correcteurs ?). Là, on remarque que le scénariste a ouvert les premières pages de STUD. C'est déjà ça. Oserais-je dire qu'il n'a ouvert que ces premières pages là ainsi que celles du début de SIGN ? Oui ! Dommage...

Pour les dessins, ils sont rebutants au possible ! Comment est-ce possible de dessiner aussi mal ? Les têtes sont horriblement dessinées, donnant aux personnages des airs mal fichus qui fichent la trouille. Les plus atteints sont le personnel du manoir des Matthiews : la bouche est entrouverte et les dents ressortent, leur donnant un air maléfique. Les sourires sont figés, commissures des lèvres pointées vers le bas comme s'ils étaient tous atteint de constipation aiguë depuis quinze jours. Sherlock est roux avec des mèches qui pendent devant son front. Quelle hérésie. Cela plombe le livre de manière irrévocable. Encore un qui a eu son diplôme de dessin dans un paquet de poudre Bonux.

Maman Holm... heu, maman Matthiews s'est pendue et Sherlock n'y croit pas une seconde, le brave petit, même si ça à l'air de lui faire autant d'effet que la perte d'une paire de chaussettes quand il avait dix ans. Sherlock va tout faire pour le prouver, à commencer par une reconstitution de la pendaison à l'aide d'un mannequin. Avec l'aide de Mycroft, il va rependre le mannequin pour prouver que ses déductions étaient bonnes. Là, je retrouve mon détective. Un bon point.

Où cela recommence à foirer, c'est quand Sherlock est debout devant la tombe de sa mère. La date de sa mort est 1881 ! Erreur dans le but de copier un certain auteur de ma connaissance qui a fait migrer une blessure de l'épaule à la jambe ou fait se dérouler un récit (WIST) en 1892, période du grand Hiatus ? Est-ce dû à une distorsion du continuum espace-temps qui nous fait passer de 1877 à 1881 ? Mais alors Sherlock a 27 ans ? 1881, c'est STUD ! Z'ont fumé la moquette, les auteurs ?? L'erreur est fameuse, tout de même.

Je n'ai pas de réponse à la question sur la mauvaise datation, mais la page suivante nous montre le dos de Celui-Dont-Je-Ne-Prononcerai-Pas-Le-Nom (j'ai trop lu Harry Potter, moi). Qu'est-ce qu'il fou là, lui ? Et il en veut aux deux frères Holm... heu, Matthiews? Pour quel besoin faire intervenir cet homme ? Juste pour nous faire comprendre qu'ils reprennent tous les clichés dans le but de nous faire croire qu'ils sont à la hauteur ?

Bûcher pour le cliché de la casquette Deerstalker qu'un membre du personnel constipé donne à Sherlock, lui assurant qu'il n'en trouvera pas des comme ça chez Coldwell... S'il le dit. On doit le croire ? Enfin, grâce à la vieille casquette de cet homme (qui souffre sans doute aussi d'hémorroïdes pour avoir une figure aux traits aussi tirés, limite cadavre), Sherlock nous informe qu'il ne la quittera plus jamais (hygiène, quand tu nous tiens) et nous assure qu'il n'aura plus jamais de rhume grâce à elle. Vous savez ce qu'il vous reste à faire pour ne plus jamais être malade...

La fin est assez... Comment dire ? Stupéfiante ? C'est le mot et j'ajouterai, tant que je parle de stupéfiant, que les pensées de Sherlock m'ont fait bondir sur ma chaise : « J'aurais donné mon âme pour un peu de cocaïne. J'avais gardé des amitiés au labo de chimie du Saint-Bartolomew Hospital, dont celle d'un préparateur qui me fournissait autrefois ». le scénariste fait de Sherlock un camé profond. Si vous avez entendu un bruit louche, c'était mes dents qui grinçaient. Elles ont continué de grincer quand j'ai vu Sherlock en deerstalker-macfarlane dans Londres. Bref, clichés à fond ! En plus, le coupable (improbable) avait des motifs bancals, je trouve. Pour le « responsable » de son malheur, je veux bien admettre la vengeance, mais pas pour le reste ! Dément !

Le scénario aurait pu être tout à fait valable et meilleur, avec un autre scénario pour la fin. L'album aurait reçu un avis favorable si les dessins n'avaient pas été aussi merdiques et les gros clichés absents. Là, malgré certains points positifs, il reste trop de négatif, donc je mitige vers le "pouvait mieux faire".

Ah oui, j'oubliais ! L'explication du nom "Holmes".

Puisque la dernière fois que la mère de Sherlock et Mycroft avait joué du violon, il s'agissait d'un poème symphonique qui s'intitulait « les Argonautes » et joué par Augusta Holmes. Elle a réellement existé, j'ai vérifié et je suis tombée sur ça : « En 1880, son poème symphonique Les Argonautes, reçoit la mention très honorable au Prix de la ville de Paris (le premier Prix est remporté par Duvernoy avec La Tempête) ». En 1880 ? Oups, si l'action se passe en 1877 comme indiqué au début, ceci est autre erreur dans le temps !

De plus, son nom s'écrivait « Holmès » et j'ai horreur quand quelqu'un prononce le nom de Holmes en appuyant sur le « messe ».
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Egypte, 1877. Sherlock Matthiews effectue des fouilles sur le site de Deir El Medineh. Une missive en provenance d'Angleterre va cependant interrompre la carrière d'archéologue de l'intrépide jeune homme. A son retour d'une longue tournée européenne avec l'orchestre du Hanover Square Rooms, sa mère se serait pendue dans la chambre de leur manoir. Partagé entre une profonde tristesse et un sentiment d'incompréhension et de trahison envers cette femme qui s'est tué sans lui confier les raisons de son geste, Sherlock décide de regagner la demeure familiale de Bournemouth. de retour au pays, certains détails troublants vont cependant remettre en cause la thèse du suicide. Malgré le côté macabre de ses recherches, Sherlock est bien décidé à faire la lumière sur cette mort suspecte. Des investigations qui vont donner naissance à un véritable mythe !

En revisitant l'histoire du héros de Sir Arthur Conan Doyle, les auteurs s'attaquent à une légende de la littérature mondiale : Sherlock Holmes apparaît dans quatre romans et cinquante-six nouvelles, dans plus de 250 films et adaptations télévisées (dont le célèbre le Chien des Baskerville), et a fait l'objet de plusieurs adaptations en dessin animé et en bande dessinée (notamment Sherlock Holmes chez Soleil, Baker Street chez Delcourt et Holmes chez Futuropolis). A l'inverse de Luc Brunschwig qui débutait son intrigue après la mort de Holmes aux chutes de Reichenbach en 1891, Didier Convard et Eric Adam se concentrent ici sur les origines de ce personnage de fiction.

En tentant d'élucider la mort de sa mère, le jeune Matthiews va pouvoir exploiter pleinement son sens du détail et ses talents de déduction. Ce garçon indiscipliné se trouve ainsi une nouvelle voie dans la vie et un nouveau patronyme : Holmes ! En racontant la jeunesse de Sherlock, les auteurs vont se permettre certaines libertés, tout en présentant un protagoniste qui demeure fidèle aux romans de Doyle : un sportif accompli, mélomane, misanthrope et cocaïnomane qui n'apprécie guère la police officielle. Autour d'une investigation prenante et bien huilée, les auteurs mettent en place tous les éléments du mythe : la passion pour le violon, le célèbre chapeau, l'ennemi juré Moriarty, le frère Mycroft et cette adresse mondialement connue : le 221b Baker Street !

Ce récit complet de Didier Convard (I.N.R.I, le Triangle Secret, Blake et Mortimer) et Eric Adam (La tranchée) est original et efficace, mais semble un peu à l'étroit en un seul album. L'introduction égyptienne et le retour dans le comté de Hampshire s'accaparent peut-être trop de planches par rapport à un dénouement trop abrupt. Si le scénario saura séduire, la couverture vieillotte et le style graphique auront sans doute plus de mal à convaincre. Jean-Louis le Hir (La voix des ténèbres, Une nuit chez Kipling) est pourtant un habitué de l'époque victorienne. Son dessin tortueux et ses personnages anguleux collent d'ailleurs parfaitement à l'ambiance rétro de la vieille Angleterre, mais beaucoup moins au décor saharien des premières planches.

Ce tome de la Collection Grafica livre un excellent polar sur fond d'histoire de famille et de vengeance dans dans le Londres du XIXe siècle, ainsi que les premiers pas d'un détective qui fera encore couler beaucoup d'encre.
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Je ne serai pas aussi sévère que la première critique qui a été faite.
Je lis peu de BD, je connais Sherlock Holmes en amateur, j'ai donc apprécié cette histoire.
Les auteurs nous proposent une version spéciale de la jeunesse de Sherlock, de ses premiers pas en tant qu'enquêteur.
C'est sympathique, le dessin est agréable, les personnages intéressants.
J'ai juste trouvé cela trop court. Il faut croire que c'est la taille habituelle d'une BD..moi je lis surtout des romans durant plusieurs heures/jours, alors la différence est frappante pour une "novice".
Je crois qu'à la base c'était un One shot, mais il existe un second tome. Et je pense malheureusement que les auteurs auraient pu s'arrêter là sans rien gâcher.
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Cette BD s'attache à décrire la jeunesse de Sherlock et surtout la genèse de ce personnage légendaire qu'est devenu Sherlock Holmes.
Au fil de ces deux tomes, on assiste à l'évolution d'un jeune homme qui doit abandonner sa vie d'enfant pour devenir homme, ce qui n'est pas simple.
Les personnages qui interviendront ensuite dans les romans de Conan Doyle sont déjà là, et l'on croise Mycroft, Moriarty et même Watson au détour d'une page.
Les auteurs pensent à tout et sans en avoir l'air, ils expliquent pourquoi Sherlock Holmes porte cette casquette, d'où lui vient cette passion du violon et l'usage régulier de la cocaïne.

Il y a également deux enquêtes principales au coeur de ces albums, accompagnées de petites résolutions de problèmes assez rigolotes.
Sherlock est un jeune homme débrouillard, vif et sans peur qui ne se laisse pas faire.
Ces enquêtes ne valent sans doute pas le niveau de Conan Doyle, mais comme elles se situent au tout début de la carrière du détective, c'est logique.
D'ailleurs, cela ne signifie pas qu'elles soient mauvaises. le lecteur se laisse guider sur les pas de Sherlock, à Londres, dans la campagne anglaise et même bien plus loin.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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Vidéo de Didier Convard
Adaptation du célèbre roman de Gilles Legardinier entremêlant fiction et faits historiques, le Premier Miracle, est une aventure ésotérique qui s'inscrit dans la continuité des oeuvres de Didier Convard, maître du genre en bande dessinée. Un diptyque hors du commun pour une enquête fascinante dans les arcanes de l'histoire, mis en scène par le dessin élégant et précis d'Olivier Brazao.
Découvre la série le Premier Miracle : https://www.glenat.com/bd/series/le-premier-miracle
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