Une partie de badminton

Bon je me suis laissé tenter par un avis plus que positif pour ce roman qui enchaîne les clichés. Les provinciaux bien marqués, les policiers qui ne sont que des flics bornés à la vue forcément basse. L'écrivain gaucho à l'esprit obligatoirement ouvert qui ne trouve pas grand chose à dire sur la liaison homosexuelle de sa femme avec la femme d'un policier qualifié de Bonobo....a cela s'ajoute le voisinage pesant, l'incontournable voisin sympathique mais dénoncé par des pré ados pour des prétendus attouchements. Sans oublier les gentils migrants cherchant à apprendre le français malgré la haine des identitaires locaux ou les écologistes aux ambitions zadistes bloquant la construction d'un camping . Plus une prise d'otage improbable...N'en jetez plus !!!

Paul Lerner est un écrivain qui a eu du succès.et qui n'arrive plus à retrouver l'amour de ses lecteurs. Il navigue entre la Bretagne et Paris, il peine à garder sauve sa cellule familiale, entre sa femme qui a une liaison, sa fille fugueuse, sa mère qui cache un secret, son frère qui ne lui parle plus… N'en jetez plus, la coupe est pleine ! Ce livre est la somme de ses errances. Va-t-il se retrouver ?

Celui que, moi, je n'ai pas retrouvé, c'est l'O. Adam que j'aime, l'auteur de « Je vais bien, ne t'en vais pas », « Des vents contraires », « le coeur régulier » …L'auteur-personnage pleure sur ses succès passés et insiste sur ses déboires financiers (la littérature n'est -elle qu'un moyen d'avoir de l'argent ?). Il se laisse porter et n'agit jamais vraiment : il ne sait que se lamenter ! Et je ne parle pas de la pitoyable prise d'otage de la fin qui surfe sur l'air du temps et qui ne correspond en rien au rythme de la majeure partie du récit. Bref, vivement son prochain roman !

Olivier Adam est un auteur que j'apprécie, en général, mais là..... Dans une première moitié, c'est un empilement de mots comme si il y avait un record à battre de la phrase la plus longue écrite dans un roman. Ça n'apporte rien au texte, c'est même un peu pénible. Ensuite, le style s'épure un peu mais comme le protagoniste est complètement apathique , les rebondissements tombent à plat. C'est peut-être une volonté de l'auteur mais de ce fait, le livre se lit sans passion à la limite de l'ennui. Déception pour ma part.

Grosse déception de cette rentrée littéraire.
Le livre à peine entamé, je me suis posée la question de savoir si je ne l'avais pas déjà lu… j'ai beau me dire que c'est impossible, qu'il est paru fin août, etc. Néanmoins, après quelques pages, j'abandonne et me penche sur mon billet de « La tête sous l'eau » du même auteur. Alors, oui, les personnages sont différents mais leur mise en perspective est fortement semblable. Je persévère et reprends mon livre en mains.
Alors, c'est l'histoire de Lise et Paul, Bretons partis conquérir la capitale qui reviennent sur le bord de mer déconfits, plumés et désillusionnés. Manon se désespère de revoir un jour Montmartre, Clément se jette dans la mer sur son surf, Paul se morfond en journaleux de province et Lise semble trouver le bonheur dans d'autres bras. Comme d'habitude chez Olivier Adam, cela respire la joie de vivre!
Outre cette sensation de déjà-lu, l'intrigue ne m'a vraiment pas convaincue: la vie de cette famille n'a suscité qu'un vague intérêt de ma part, l'arrivée De Claire dans le récit n'y a rien changé et le dénouement final m'a laissée de marbre.
Bref, alors que j'avais adoré Olivier Adam dans ses précédents romans, emballée par sa plume, ici, malheureusement, je me suis vraiment ennuyée, traînée de la première à la dernière page.
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J'ai abandonné au tiers , complètement excédée par les états d'âme de ce bobo parisien, breton où est-ce le contraire? Il ne se passe rien , en tout cas durant ce premier tiers . Il a des revers de fortune et d'inspiration . Les PAuvres ont du quitter Paris et une vie culturelle , tellement merveilleuse pour la Bretagne Nord , c'est tellement triste ça . Sa fille ados râle , sa femme le trompe et le gamin lui est gentil . Voilà j'ai résumé en gros . Je n'ai pas envie de connaître le reste .

Un thriller ? On a pas dû lire le même livre ! Livre complètement inintéressant, description de gens qui n'ont rien à voir avec l'histoire, du coup ça nous apporte rien sauf du blah blah inutile qui remplit des pages et des pages d'une histoire déjà vu et revu !

Commencé en format numérique pendant le premier confinement, j'emprunterai le livre à l'occasion, car j'aime beaucoup Olivier Adam !
Ses personnages seuls, solitaires, torturés, les relations parents/enfants, amicales, amoureuses, la côte bretonne souvent fouettée par les vents, créent une atmosphère particulière et intéressante.
To be continued, donc !

Je ne saurai jamais comment se termine cette partie de badminton : J'ai décroché vers la page 30. Un style laborieux, une ambiance ennuyeuse. J'ai lu d'autres livres d'Olivier Adam qui étaient bien meilleurs.