Ma première rencontre avec
Olivier Adam, ce fut avec "A l'ouest" et j'ai tellement peu aimé et compris son texte que je pensais que c'était l'auteur qui était à l'ouest et que je n'aurai pas envie d'aller plus loin avec lui. Puis il y a peu, j'ai lu "
Tout peut s'oublier" et mon intérêt pour
Olivier Adam s'est réveillé. J'ai décidé d'extirper de ma PAL les 3 romans qui s'y trouvent en commençant par "
Une partie de badminton".
Nous voilà en compagnie d'un écrivain, Paul, au bord de la dépression, qui revient en Bretagne, après un séjour de 5 ans à Paris, face au doute, face à ses livres qui ne se vendent plus après avoir connu le succès, obligé d'accepter un travail alimentaire de journaliste local. Cette situation, déjà peu reluisante, s'aggrave et tout se déglingue d'un coup : son meilleur ami vient de mourir , sa femme le trompe, sa fille fugue et il se découvre une demi-soeur.
Le rythme de ce roman est lent, trop lent avec une mise en place des personnages et des situations laborieuse. Il est encore alourdi par de nombreuses redites (par exemple, et entre autres, les raisons qui ont poussé Paul à quitter la Bretagne pour Paris). de nombreux thèmes, peut-être trop nombreux? sont survolés : la vie à Paris vs la vie en province, les relations amicales, les relations familiales, les secrets de famille, la fidélité, l'homosexualité, la politique à l'égard des migrants, les mouvements identitaires, les magouilles immobilières.....
Reste que ce roman est intéressant en ce qu'il décrit une famille ordinaire en proie aux problèmes d'une vie ordinaire, face au quotidien et des adolescents tout à fait réalistes.
Et cerise sur le gâteau, la Bretagne encore et toujours; je ne peux qu'être enthousiasmée par le décor somptueux choisi par l'auteur au fil de ses romans car j'y vis et ne me lasse jamais du tableau qui s'offre à ma vue chaque jour.
Je vais persévérer dans ma découverte d'
Olivier Adam afin d'affiner mon ressenti et mon jugement face à ses textes.