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EAN : 9782092576069
234 pages
Nathan (01/02/2018)
3.65/5   51 notes
Résumé :
Une héroïne très attachante, entre grands drames de la guerre et petits bouleversements de l'adolescence.
À treize ans, Lise a une passion pour les hirondelles. Mais lorsqu'elle les voit revenir à Paris en cet été 1942, les oiseaux ne parviennent pas à lui faire oublier les effets de l'Occupation : le rationnement, les sirènes, la fermeture de l'atelier de confection familial, l'attitude de ses amis depuis qu'elle porte une étoile jaune sur ses vêtements. >Voir plus
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions Nathan pour leur cadeau de Noël personnel avec les éditions non corrigées de ce titre. Ça a été pour moi une sacrée surprise et un immense honneur que de recevoir cet adorable petit coffret aux couleurs de la Douce nuit, sainte nuit et ornementé des sapins de mes forêts vosgiennes. Indubitablement, je ne pouvais penser qu'à elles en voyant ces motifs. Cette jolie boîte comprenait Les Chroniques de Zi, qui m'a rappelé les plus beaux contes de mon enfance, et ce roman-ci, Lise et les Hirondelles.

Un titre fort charmant et poétique en contraste avec la période historique bien noircie par le génocide, les déportations massives et son inhumanité qu'il couvre. J'étais très curieuse de découvrir cette nouvelle énième parution ayant pris pour sujet cette guerre qui me fascine tout autant qu'elle me répugne (l'évidence même, merci Captain Obvious !).

Il me tardait de voir comment l'autrice allait traiter son sujet en adéquation avec le public visé, à savoir principalement les enfants ou plutôt les pré-ados. Ce sujet particulièrement sensible de ce passé qu'on doit porter sur nos épaules sans avoir été responsables ou victimes directes d'une telle tragédie dans l'Histoire de notre Humanité doit être traité avec des pincettes, surtout auprès d'un jeune public qui en sait et en comprend encore peu, sans pour autant être édulcoré (on n'est pas chez les Bisounours hein, et pourtant j'aurais aimé que ce fut le cas...) et dénaturé.

Malgré le nombre toujours foisonnants de parutions ayant décidé d'aborder le thème ardu et complexe de la Seconde Guerre mondiale et des traumatismes qu'elle a causés, force est de constater qu'il est toujours un défi à relever quand il s'agit d'en parler, de rebattre le sujet et de transmettre des mémoires aux cicatrices encore béantes. Pour moi, le pari est réussi, et ce de manière agréablement surprenante.

En effet, Sophie Adriansen, autrice dont j'avais entendu parler grâce à ses derniers ouvrages destinés aux adultes, La Syndrome de la Vitre étoilée et Linea Nigra, qui me font fortement envie malgré mon absence flagrante pour le moment de fibre maternelle (Non ho l'età - J'ai encore le temps...), est aussi connue pour ses travaux jeunesse (on en apprend chaque jour dites moi) et cela s'explique notamment quand on fait soi-même l'expérience de sa plume qui s'adapte à tous les âges et à tous les profils.

Dans ce texte en particulier, cette dernière a presque une qualité pédagogique sous-jacente. Je ne dis pas que ce court roman remplacera votre cours d'histoire, cela n'a rien à voir. Mais il s'agit d'éveiller l'intérêt du lecteur, celui de l'enfant étant tout spécialement difficile à acquérir. Si cela est accompli, considérez que c'est comme votre plus grande victoire en tant qu'écrivain, comme l'aurait certainement pensé mon cher Roald Dahl.

Je pense que ce récit, Lise et les Hirondelles, serait une excellente entrée en matière pour "familiariser" (même si, bien sûr, on ne s'y fait jamais) un enfant à l'idée, à cette réalité qu'était la Seconde Guerre mondiale, celle aussi de la Shoah, à ce que tout cela a été. Ce roman vous prend par la main sans pour autant vous prendre pour un imbécile, et sa plus grande force est son silence, le silence désarmant et bien suffisamment parlant de l'absence.

Absence des parents, Julia et Aleksander, de notre héroïne et de ses petits frères. Couple aimant et formidable formés de deux êtres auxquels on s'attache instantanément et qui apparaissent pourtant telles des comètes filantes au tout début du roman, pour in fine aller s'éteindre dans la nuit des camps. C'est-à-dire qu'il ne s'agit pas de se faire d'illusions ou d'euphémiser les choses. Sophie Adriansen fait plutôt le choix de la douceur, de la poésie et de la lucidité qu'incarnent les hirondelles, ces oiseaux intelligents, gracieux et qui nous donnent des ailes.

Ces ailes vont aider notre héroïne à s'affirmer, à devenir le petit bout de femme merveilleux que ses parents commençaient à entrevoir en elle, du haut de ses treize, presque quatorze, ans. Déployer ses ailes va donner à Lise la force d'aller de l'avant, de continuer de garder espoir et d'aimer, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, la vie, malgré ce qu'elle lui a pris de plus cher, de pardonner à ce pays si précieux qui est à la fois le sien, celui du lieu de sa naissance, et celui aussi qui l'a trahie durant la Collaboration. J'ai trouvé cette analogie fabuleuse et elle m'a réchauffé le coeur et donné envie de regarder toujours plus haut, vers le firmament des nuages et de ce ciel bleu qui nous ouvre les bras, ainsi qu'aux hirondelles.

Ce livre étant très court et très aéré, je n'aimerais pas vous gâcher le plaisir de le découvrir par vous même. Je conclurai juste en disant que, malgré le sujet très dur qu'il aborde, je le mettrais sans hésiter entre les mains d'enfants de l'âge d'Ariel et Zacharie, les adorables et espiègles petits frères jumeaux de Lise, qui, malgré cette taciturnité qui leur ronge le coeur à cause de cet arrachement brutal à leurs parents, leurs soleils, ne cesseront jamais d'être des enfants avec tout ce que cette période bénie de l'existence représente : celle de l'éveil au monde, aussi moche soit-il à ce moment-là (pour le coup, je viens de faire un sacré euphémisme), des yeux qui pétillent, des costumes comme les grands et des chants traditionnels ânonnés à pleins poumons, des jeux qui rendent votre existence aussi légère qu'une plume et qui créent des instants mémorables et nostalgiques, comme la marelle, à laquelle Lise joue encore avec ses petites cousines, même à treize ans.

Ce sont ces petits instants de vie, ces petits miracles et bare necessities que Sophie Adriansen décide de nous montrer et non l'horreur "usuelle" (je me déteste d'avoir employé ce mot) des camps de concentration, dans laquelle nous sommes suffisamment plongés dans pleins d'autres ouvrages d'historiens, de rescapés, d'auteurs qui offrent eux aussi leur imagination au service de la justice et de la véracité historique.

En lisant d'autres chroniques, j'ai vu que ce qu'on reprochait principalement à ce roman très bien écrit, c'était son manque criant de détails, son manque d'originalité aussi, sa simplicité dans l'acte de raconter l'histoire d'une adolescente qui doit grandir trop vite en maternant ses petits frères dans l'attente du retour, qui n'arrivera jamais, de leurs parents.

C'est justement, à mes yeux, cette simplicité dans la manière de raconter une "tranche-de-vie" durant la période de la France occupée qui m'a plu et qui fait la plus grande force de ce roman. Ce point de vue très insolite pour moi qui me suis "gavée" de romans historiques et de témoignages couvrant cette période, simplifié à l'extrême, m'a énormément plu car il s'agit d'une réalité sans fard et sans prétentions, au même titre que les autres fictions relatant les événements bouleversants et cruels de cette période.

Ce que nous raconte Sophie Adriansen avec ses propres mots sous sa plume aurait tout à fait pu arriver, et est sûrement à l'image d'une réalité quotidienne pour beaucoup de Français, juifs ou non, de l'époque : la peur de dénonciation de la part des voisins, ceux qui, au contraire, nous hébergent comme si ils étaient notre propre famille, le repli à la campagne chez nos proches pour éviter le danger représenté par la ville, les foyers d'accueil pour les enfants après la guerre, ces petits instants volés de bonheur pour aller voir un film hollywoodien ou bien de chez nous au cinéma ou à la mer, croiser des officiers allemands dans la rue...

Tout cela était autant une réalité que celle atroce des camps et je trouve que ce livre nous permet parfaitement de nous identifier à l'ensemble des personnages, que ce soit aux enfants qui essayent de garder leur caractéristique joie de vivre et de comprendre tout à la fois ce qu'il se passe autour d'eux, que ce soit aux adolescents comme Lise, déjà forts d'une grande maturité et perspicacité mais qui ont encore cette fragilité à fleur de peau et ce sentiment d'injustice grandissant, ou aux adultes, figures de bienveillance réconfortante ou bien d'hostilité et d'égoïsme avide pour leur survie presque révoltante. Chacun s'y retrouve dans cet ouvrage, que je recommande chaudement à quiconque croise sa route via les airs. Prenez vous aussi votre envol, ce livre d'une grande justesse et beauté dans ses tournures les plus simples et vraies est là pour vous l'accorder.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Je suis face à mon ordinateur, à réfléchir sur les mots à poser sur mes pensées. Difficile de dire si j'ai aimé ou non ce roman. le drame qui s'y déroule ne peut pas laisser indifférent, mais en même temps, j'ai l'impression d'être passé à côté du récit.

Lise est une jeune fille juive de 13 ans, qui vit au temps de l'Occupation de Paris par les Allemands. Ses parents viennent d'être arrêtés et emmenés au Velodrome d'Hiver. Difficile pour elle de comprendre les conséquences de cette arrestation. Pendant des mois, Lise et ses deux petits frères vont espérer le retour de leurs parents… en vain !

C'est un récit dramatique que nous livre Sophie Adriansen. La rafle du Vel d'Hiv' est un des événements les plus marquants de la Seconde guerre mondiale. Pour rappel, ce sont plus de 13 000 personnes, adultes et enfants confondus, qui ont été arrêtés puis déportés en Allemagne. Par chance, Lise et ses frères ont réussis à échapper à cette rafle, et se sont d'abord réfugiés chez leurs voisins, avant d'être trimballés à droite à gauche.

Ce qui est encore plus dramatique à voir, c'est l'insouciance et la naïveté de ces enfants face à la guerre. Ils ne comprennent pas ce qu'ils se passent, ils ne savent même pas ce que signifie être juif, et encore moins les conséquences d'appartenir à une telle religion. En somme, leur enfance va être gâchée par la guerre. Ils vont être obligés de se cacher constamment, de mentir sur leur religion, leurs parents, leurs prénoms, ils vont devoir faire face aux restrictions alimentaires, aux jugements. Autant de vecteurs qui vont les obliger à grandir plus rapidement que les enfants normaux, à tel point qu'ils atteindront une sorte de maturité précoce et forcée, que peu d'enfants atteignent à leur âge.

En parallèle de cette ambiance de guerre, Lise apporte de la douceur et de la poésie au récit, à travers la mention fréquente à l'hirondelle, son oiseau fétiche. L'hirondelle, petit par sa taille, mais capable de parcourir des kilomètres pour migrer. L'hirondelle, symbole de liberté, de bonheur, de chance, de pureté et d'endurance. Autant de symboliques qui collent au personnage de Lise, d'où peut-être son attachement si grand à cette race d'oiseau.

Le sujet de la seconde guerre mondiale, en particulier vue à travers les yeux d'un(e) enfant est particulièrement difficile à traiter de par sa fréquence d'apparition dans les romans jeunesse. Pour pouvoir espérer sortir du lot, il faut amener quelque chose de spécial, d'original et d'innovant à la thématique lourde. Ici, j'ai trouvé que la narration était écrasée par la densité du sujet traité. En effet, j'aurais souhaité plus de profondeur dans les traits des personnages, mais aussi dans l'histoire globale. L'idée de départ est bonne, mais il aurait fallu l'exploiter encore plus. D'où mon sentiment d'avoir un peu survolé la totalité du récit : rien n'a particulièrement retenu mon attention.

La seconde guerre mondiale vue à travers les yeux d'une enfant juive. Un récit dramatique, qui aurait quand même mérité plus de profondeur dans sa narration.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Paris, 16 juillet 1942. Lise, 13 ans, assiste impuissante à l'arrestation de sa famille. Se précipitant au commissariat, elle apostrophe le policier de garde et parvient, après avoir montré une détermination sans faille, à obtenir la libération de ses deux petits frères. de retour chez eux, les enfants sont recueillis par leurs voisins. Commence alors pour Lise une existence régit par la peur de tomber entre les mains de l'occupant et l'insupportable absence de ses parents, dont elle est sans nouvelles.

Après le magnifique Max et les poissonsSophie Adriansen revient une fois de plus sur le sort des enfants victimes de la rafle du Vel d'Hiv. Inspiré de l'histoire vraie d'Hélène Zajdman, Lise et les hirondelles dresse le portrait d'une enfant traversant les années de guerre entre espoir et douleur sans jamais s'appesantir sur son sort. Lise a conscience de la difficulté de la situation. Au cours de vacances près de la mer elle se rend compte que les français ne peuvent pas tous être dignes de confiance. de retour à Paris elle subit les nombreuses privations touchant une grande partie de la population. Au fil des mois Lise grandit, elle garde un oeil maternel sur ses frères, découvre l'amour dans les bras de Roger, chemine bon an mal à an jusqu'à la libération, consciente que la guerre lui « a confisqué des années irrattrapables, perdues à jamais ».

Un texte simple, touchant et instructif. Une façon intelligente d'entretenir le devoir de mémoire en découvrant une histoire et un personnage féminin dont le courage et l'abnégation ne pourront que susciter chez les jeunes lecteurs une admiration sans borne.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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L'histoire de Lise pourrait être celle de n'importe quelle jeune fille d'aujourd'hui, rêveuse, aimée et heureuse. Mais Lise est juive et vit sous l'Occupation. Son univers bascule en ce matin de juillet où, alors qu'elle est chez ses voisins d'en face, elle voit, impuissante, sa famille se faire arrêter par la Gestapo. Avec le courage de l'inconscience, elle se rend au bureau de police réclamer qu'on lui rende sa famille. le policier de faction vérifie sa liste où n'apparaissent pas d'enfants. Elle récupère ainsi, avec une chance incroyable, ses petits frères de 8 ans. Commence alors une longue période d'incertitude, de peur, de mensonges et de cache.

Même si ce n'est pas le premier que je lis sur le sujet, j'ai apprécié ce roman qui nous raconte la vie sous l'Occupation à travers les yeux d'une jeune fille juive obligée de se cacher pour survivre. Lise et ses frères sont à la merci de ceux qui savent et ne peuvent compter que sur la chance pour qu'aucune malveillance ne les habite. Au fil du récit, Lise va mûrir. Elle va passer de la naïve insouciance de l'enfance à la cruelle lucidité de l'âge adulte sans avoir quasiment eu de jeunesse. Elle doit non seulement s'occuper d'elle mais aussi veiller sur ses petits frères, les rassurer, les protéger alors qu'elle-même est pleine de doutes. Heureusement, la bienveillance des Jaillard, l'opportunité de vacances dans le Nord chez un oncle et les souvenirs heureux de son enfance l'aideront à tenir le coup et à traverser l'enfer.

Avec Lise les jeunes d'aujourd'hui découvriront la vie sous l'Occupation, les restrictions, les dangers, la rafle du Vel d'Hiv, les inégalités mais aussi toute la générosité dont certains ont fait preuve sans rien attendre en retour. Une période noire, certes, mais qui a aussi connu de vrais actes humanistes. Une période, en tout cas, qu'on souhaite ne jamais revivre.

Sophie Adriansen rend ses personnages attachants d'un bout à l'autre. Elle décrit avec les mots justes les situations douloureuses et parvient à nous communiquer une certaine tension. On voit évoluer sous nos yeux Lise et les siens et on ne peut que ressentir de la tendresse et de l'admiration pour eux. L'auteure évite les clichés sur l'adolescence ou sur la guerre. Elle aborde des thèmes graves à travers les yeux d'une jeune fille qui a grandi trop vite et elle fait mouche. le vocabulaire adapté aux jeunes dès douze ans permettra à un large public de se plonger dans cette lecture qui devrait les toucher vu l'âge et les préoccupations de l'héroïne.

Arrivée au terme, on comprend où l'auteure a puisé son inspiration et que, malgré les difficultés de la vie, il reste toujours un espoir. Une hirondelle peut faire le printemps.
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Juillet 42 - Automne 44 c'est la période au cours de laquelle nous suivons l'histoire de Lise.

Lise, observe du haut de ses 13 ans les ravages de l'Occupation : le rationnement, les alertes, le port de l'étoile jaune, les discours tenus dans les écoles, la fermeture de l'entreprise familiale jusqu'à l'arrestation de toute sa famille.
Lise, va toutefois faire preuve d'un immense courage puisqu'elle va se précipiter au commissariat où les policiers ont emmené toute sa famille et va parvenir à sauver ses deux frères de la rafle du Vel d'Hiv. Mais elle n'a aucune nouvelle de ses parents...

Commence alors pour eux le long parcours des enfants cachés...Lise nous raconte ses angoisses, ses doutes, ses interrogations jusqu'à la très belle leçon de vie qu'elle nous donne en conclusion.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Les hirondelles profitent de leur séjour au soleil pour se refaire une santé. Se remplumer, au sens propre et au sens figuré. Elles repartent avec un plumage tout neuf. Ce n'est pas si grave si, pendant le voyage, elles perdent quelques plumes. C'est la vie. Elles savent surtout qu'au fil des saisons le soleil qui leur est si bénéfique brillera de nouveau.
L'hirondelle est un oiseau que l'espoir fait voler. L'hirondelle nous enseigne l'optimisme et la sérénité.
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Chaque année, lorsque le soleil réapparaît après sa longue hibernation, les oiseaux regagnent leurs nids comme s'ils ne l'avaient jamais quitté. Ils ont passé l'hiver en Afrique. Voilà bien des vertébrés qui ont confiance en eux. Partir si loin de chez soi sans craindre de ne pas trouver le chemin pour revenir... Les choses doivent être différentes lorsqu'elles sont vues d'en haut.
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[...] de toutes les hypothèses, celle qui me plaisait le plus était cette possibilité qu'ils aient raison, malgré le drapeau nazi flottant depuis deux ans en haut de la tour Eiffel, qu'ils aient raison et que le programme de Hitler ne soit que pure fantaisie. Que nous n'ayons rien à craindre ici, ni maintenant ni jamais.
Et puis, il y a eu les lois, l'étoile, et toutes ces interdictions. Il n'a plus été question de croire ou de ne pas croire aux temps sombres : ils étaient là. Ils sont là.
Aujourd'hui, en cette journée du 16 juillet aussi ensoleillée qu'inquiétante, je sais que l'idée de n'avoir rien à craindre n'est plus une hypothèse à considérer.
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Pourquoi la joie ne peut-elle jamais être seulement la joie ? Pourquoi faut-il que toujours s'y mêle de l'inquiétude et de la peur ?
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La liberté est le bien le plus précieux parmi tout ce qu'il est possible de posséder.
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Avec la participation de : - Sophie Adriansen, Autrice et grand témoin invité de l'épisode - Yaël Eckert, Directrice éditoriale chez@bayardjeunesse - Jean Poderos, Fondateur et directeur des @editionscourtesetlongues7634 - Aude Sarrazin, Directrice éditoriale jeunesse chez @glenatmangaofficiel3371 - Hadi Barkat, Directeur et fondateur de HELVETIQ - Camille Guénot, Responsable éditoriale aux @editionskaleidoscope et coordinatrice éditoriale aux @editionsmargot840 - Natacha Derevitsky, Directrice éditoriale chez @editionspkj3286 - Murielle Coueslan, Directrice chez @RageotEditeur - Dorine Borghino, Editrice chez @Scrineo - Maxime Massole, Libraire chez CHANTELIVRE PARIS
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