Pelagie et le Coq Rouge

Quelle intrigue palpitante ! Alors même que Pélagie, la nonne-détective, se voit interdire de se mêler de toute enquête, voilà qu'un cadavre est découvert sur le bateau qui la ramène à l'école dont elle est directrice. En suivant la piste d'un vagabond prophète, elle se retrouve au coeur d'une machination dont les rouages broient tout ce qui leur fait obstacle. Les dangers et les tueurs l'accompagnent jusqu'en Palestine où, menacée de mort, elle s'est réfugiée. Il lui faudra aller bien plus loin pour, enfin, parvenir à relier le possible et l'invraisemblable.
Difficile d'en dire plus sans déflorer une intrigue qui se joue sur de multiples rebondissements, caracolant de fausses pistes en soupçons erronés pour parvenir à un dénouement complètement inattendu. Boris Akounine parvient à mêler savamment, et sans nuire au suspense, des genres aussi éloignés que le polar historique, le fantastique, l'étude de moeurs, le merveilleux et la fable religieuse. Une réussite !

Dernier épisode de la trilogie de la soeur Pélagie, une enquête un peu plus complexe et confuse que les deux premières. Peut-être un peu tiré en longueur et moins captivant que les autres mais rattrapé pour moi par le dénouement surprenant. le caractère d'Emmanuel que l'on découvre finallement fort tard dans l'histoire aurait peut-être mérité un peu plus de temps parce qu'il est intéressant et laisse l'impression qu'il avait plus de choses à dire.

J'avoue m'être particulièrement ennuyée à la lecture de ce nouvel opus des aventures de Pélagie.
L'intrigue en elle-même est amusante. Mais que de longueurs !!! le milieu de l'ouvrage m'a semblé particulièrement touffu est finalement sans intérêt quant à l'intrigue. Bref, je n'avais qu'une envie : en finir au plus vite !! C'est la première fois qu'un roman de Boris Akounine me déçoit. Cet ouvrage va rejoindre les autres dans ma bibliothèque, mais il ne fera pas partie des romans que j'aurais envie de relire. Vite, un autre roman !!!

J'ai été très déçue par la dernière apparition de la moniale Pélagie dans les romans de Boris Akounine.
Un roman qui ne ressemble guère à un policier (on peut comprendre très vite qui est un des méchants), mais plutôt à une périgrination, en quête d'une énigme dont la réponse se trouve en Palestine. On a l'impression que l'auteur a écrit le roman juste pour clore la saga des Pélagie à sa façon : on reste donc sur sa faim.

Alors que Pélagie et l'évêque Mitrophane naviguent sur la Volga pour regagner leur ville de Zavoljsk, un passager est assassiné. C'est le prophète Emmanuel, un chef de secte qui prône l'installation en Terre Sainte. le sympathique inspecteur Serge Segueievitch Dolinine monte à bord pour mener l'enquête et Pélagie ne reste pas insensible à son charme. Aussi quand il lui demande de l'accompagner dans le village natal de la victime pour y chercher des indices trouve-t-elle de bonnes raisons d'accepter. A partir de ce moment là Pélagie est elle-même la cible de tentatives de la faire périr. Elle trouve refuge en Terre Sainte où sa route va croiser celle des populations locales, Arabes, Tcherkesses et Bédouins mais aussi de touristes chrétiens, de pionniers sionistes et d'un prophète Emmanuel bien vivant. Autour d'elle, les cadavres s'accumulent.

Un moment de lecture fort plaisant, très drôle comme toujours avec cet auteur. Cependant je trouve qu'à la fin Boris Akounine s'en tire par une pirouette en utilisant l'explication du miracle pour une chute qui m'a laissée un peu sur ma faim.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..