Olympia Alberti/5
1 notes
Résumé :
"Il y a ton silence." La parole émerge,née de l'amour,de la complicité,des non-dits,de l'absence.Souvenirs des plateaux de cinéma,où il l'emmenait parfois,souvenirs de celui qui pliait les matériaux à tous ses projets,souvenirs de l'enfance dans le Midi,de la douceur de la vie,des regrets,des attentes aussi,souvenir de ce visage parfois lointain,comme absent,comme autre part,en recherche de quoi?
Il,lui,le père.Son empreinte parcourt tout le récit d'Olympia A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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"Que L'aimant du silence,ou l'amour n'efface pas l'amour, vous dise la belle histoire intérieure d'un homme, mon Père, homme de bonté et de...silence".
Telle est la belle dédicace que m'a offerte Olympia Alberti lors de son interview sur les ondes de RCF Méditerranée le 15 janvier.
Cette phrase, à elle seule, pourrait étayer le dialogue d'amour enclenché dans ce journal (ou hommage) autobiographique adressé à son père.
Père, taciturne et silencieux, porteur de secrets. Orphelin, enfant battu par une voisine, résistant déporté,paralysé durant trois années.....Que de traumatismes pour clore des lèvres!
Alors, les mots percent les murs,s'enclenchent dans cet "écrin",tissent la mémoire en piochant bribes ou phrases anodines prononcées, en analysant les photos,en recueillant les gestes complices ("nager avec toi").
La source coule, magique, bercée de pleurs, et ce père taciturne revit: "officie" en ouvrant des huitres, "sifflote" comme un merle, protège comme une "sentinelle", rayonne "au royaume des cannes à pêche", sublime "les voix d'opéra" pour combler de joie le vide de la perte.
Le "maître des silences" se libère enfin et libère Olympia Alberti, la poète,(auteur primée dont L'amour palimpseste lui a valu un prix de l'Académie française) car l'amour, ne nous fait-il pas palimpseste?
Outre ce cri d'amour, où le père se révèle à l'opposé d'un fanfaron, tel celui du petit (grand) Marcel Pagnol dans La Gloire de mon père, c'est un beau portrait d'homme (secret, mélomane,doué de ses mains,pudique,doux,sage,confiant,fier de sa fille,nostalgique,solitaire,modeste et vigilant..) qu'Olympia Alberti nous dépeint ici.
Un portrait émouvant et fort à la fois car porteur de repères qui reconstruisent ce que le départ soudain avait essayé de désagréger.
Telle est la belle dédicace que m'a offerte Olympia Alberti lors de son interview sur les ondes de RCF Méditerranée le 15 janvier.
Cette phrase, à elle seule, pourrait étayer le dialogue d'amour enclenché dans ce journal (ou hommage) autobiographique adressé à son père.
Père, taciturne et silencieux, porteur de secrets. Orphelin, enfant battu par une voisine, résistant déporté,paralysé durant trois années.....Que de traumatismes pour clore des lèvres!
Alors, les mots percent les murs,s'enclenchent dans cet "écrin",tissent la mémoire en piochant bribes ou phrases anodines prononcées, en analysant les photos,en recueillant les gestes complices ("nager avec toi").
La source coule, magique, bercée de pleurs, et ce père taciturne revit: "officie" en ouvrant des huitres, "sifflote" comme un merle, protège comme une "sentinelle", rayonne "au royaume des cannes à pêche", sublime "les voix d'opéra" pour combler de joie le vide de la perte.
Le "maître des silences" se libère enfin et libère Olympia Alberti, la poète,(auteur primée dont L'amour palimpseste lui a valu un prix de l'Académie française) car l'amour, ne nous fait-il pas palimpseste?
Outre ce cri d'amour, où le père se révèle à l'opposé d'un fanfaron, tel celui du petit (grand) Marcel Pagnol dans La Gloire de mon père, c'est un beau portrait d'homme (secret, mélomane,doué de ses mains,pudique,doux,sage,confiant,fier de sa fille,nostalgique,solitaire,modeste et vigilant..) qu'Olympia Alberti nous dépeint ici.
Un portrait émouvant et fort à la fois car porteur de repères qui reconstruisent ce que le départ soudain avait essayé de désagréger.
Citations et extraits (10)
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Ce qui est beau avec Pasternak, c'est le monde:il n'oublie pas un oiseau,un flocon de neige,et le vent dans les branches des bouleaux,le parfum.C'est un peu comme toi...Tes livres.Tout vivre,cette folie...de tout faire sentir,d'aller en tout par l'écriture.De rendre quelque chose.
Guérir,ce fut revenir à moi,à une certaine acceptation d'âme,ce fut me laisser rapter par la joie puis par l'effort qu'elle demandait-un murmure qui m'intimide de continuer.
Dans mon coeur,quand mon silence se souvient du tien et de ses pans de mutisme comme des verticalités entre nous,tu as l'air de qui marche depuis longtemps à la recherche d'une lumière qui nous échappe,à nous,les parleurs,les oublieux,les offenseurs du bleu,ou de qui se sait en quête d'un passé que nous avons oublié de garder près du coeur.
Soudain,j'ai compris qu'il y a deux vies:la vie passionnée,profonde,et les existences qui regardent,qui la regardent-les existences spectatrices.Il y avait deux voies:les vies créatrices,et les autres,toutes les autres qui existaient par procuration.
Au fond de toi,il y avait un enfant perdu qui n'avait pu fuguer devant le malheur,un enfant sans père,un adolescent de quinze ans dont la mère meurt foudroyée d'une congestion cérébrale,alors que le monde,tu ne sais pas encore quoi en faire.
Videos de Olympia Alberti (6)
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Le désir de l'ange - Olympia Alberti - Entretien auteur 1/3 : l'intrigue du roman .Olympia Alberti, auteur du "Désir de l'ange" nous raconte l'intrigue de son dernier roman. L'ouvrage "Quand l?amour s?empare de ceux qui n?auraient jamais dû s?aimer? Un roman de l?intimité, de la recherche intérieure et de l?épreuve." Mus, un jeune Marocain, émigre en Nouvelle-Calédonie avec deux amis pour ouvrir un restaurant. L?amour guide sa vie, mais il ne peut être comblé : celui qu?il aime, Ralph, un juif passionné de lecture qui vit à Paris, n?éprouve pour lui qu?une forte amitié. Jour après jour, Mus lui écrit des lettres, déposant sur le papier son amour qui le consume. À Nouméa, il fait la rencontre de Varé, jeune pêcheur canaque, les corps s?embrasent mais le coeur ne suit pas? C?est une grâce que les amours contrariées et difficiles aient beaucoup à nous apprendre sur nous-mêmes, dans un monde où le sentiment suprême se brade dans la facilité, le refus de l?effort et tourne le dos à la somptueuse philosophie de Rilke : « Qu?une chose soit diffi cile doit nous être une raison de plus de nous y tenir. Il est bon aussi d?aimer, car l?amour est difficile. » Ce roman épistolaire est celui de l?intimité et de la recherche intérieure, de l?épreuve et de la profondeur que développe en nous tout amour véritable. L'auteur Olympia Alberti, qui vit à Nice, a publié plus d?une trentaine d?ouvrages (romans, poèmes, nouvelles, essais, biographies...). Elle a reçu un prix de l?Académie française pour l?ensemble de son oeuvre poétique, le prix Thyde Monnier de la SGDL pour Rilke, sans domicile fixe, et le prix Émile Faguet de l?Académie française pour Giono, le grand western. Parmi ses derniers ouvrages, citons Le royaume de sa nuit. Mère Teresa, le récit d?une vie (2010), L?Amour dans l?âme, le journal disparu d?Etty Hillesum (2011), L?Or perdu de la joie (2012) et Les Mots de tous les jours (Le Passeur, 2013). Pour en savoir plus : http://www.le-passeur-editeur.com/les-livres/littérature/le-désir de-de-l-ange/ A savoir : Olympia Alberti est également l'auteur du recueil de poèmes "Divines empreintes" : http://www.le-passeur-editeur.com/les-livres/litt%C3%A9rature/divines-empreintes/
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