Les quatre filles du docteur March

Un classique de la littérature américaine.
C'est gentillet, c'est d'une autre époque.
C'est à lire.
Cependant, ce n'est pas mon classique jeunesse préféré. Peut-être suis-je trop vieille !!
Cela reste le portrait d'une belle famille de 4 filles dont chacune a son propre caractère.
Ce qui m'a quelque peu dérangé, c'est le côté très moralisateur, la perfection que cherchent à atteindre des jeunes filles âgées de moins de quinze ans ! de vraies petites filles modèles !! Heureusement, Jo tente de se rebeller (gentiment) !!
Mais cela doit être dû à l'époque à laquelle l'auteur a écrit ce roman...

Nous sommes en pleine guerre de Sécession. Pendant que le docteur March est occupé à soigner les soldats sur le front, sa femme et ses quatre filles : Meg, Jo, Beth et Amy, respectivement âgées de 16 à 11 ans, se serrent les coudes pour affronter les difficultés du quotidien. Tombée dans une relative pauvreté, cette petite famille américaine de la classe moyenne, exclusivement matriarcale, tente chaque jour d'apprécier sa situation et ce, grâce à une philosophie de vie somme toute très chrétienne. Mais il n'est pas toujours facile d'assumer ses vieilles robes défraichies et ses gants dépareillés lorsque l'on côtoie des gens plus fortunés…

Aaaah, qu'elles m'ont parfois agacé ces petites filles modèles, prêtes à se repentir à la première chamaillerie, à la plus petite pensée égoïste ou à la moindre démonstration de vanité ! Pour ça, y'a pas à dire, Louisa May Alcott nous offre un magnifique tableau de ce que devait être une bonne famille chrétienne américaine au XIXème siècle : un sens aigu de la morale, une générosité sans bornes et une bienveillance à toute épreuve. Et quand l'un des petits agneaux montre des signes de faiblesse, Maman est là pour le remettre dans le droit chemin ! Mais, mon dieu, qu'il est lisse ce portrait ! Heureusement que l'attachante et imprévisible Jo est là pour apporter un peu de piment et de liberté à tout cela ! Dans un même registre, j'avais, et de loin, préféré la pétillante et tumultueuse Scarlett O'Hara « d'Autant en emporte le vent » !

Bon, après, il faut bien évidemment remettre les choses dans leur contexte. « Les quatre filles du docteur March » a été publié en 1868 (soit 68 ans avant le roman de Margaret Mitchell !), par une femme, chose plutôt rare pour l'époque, et se devait donc d'être parfaitement conformiste. J'ai trouvé qu'il se lisait presque comme un manuel de bonne conduite, destiné à l'éducation morale de ces petites filles modèles qu'il représente si bien. Rien d'étonnant donc à ce qu'il soit à ce point bien-pensant !

Pour moi qui n'aime pas toujours être très sage, j'avoue m'être parfois ennuyée durant ma lecture et avoir trouvé le temps un peu long… Heureusement que la joyeuse fratrie est attachante et qu'elle réserve quelques délicieux moments de grâce et d'humour ! « Les quatre filles du docteur March » n'en reste pas moins un grand classique de la littérature de jeunesse, à découvrir, mais, en ce qui me concerne, un roman de la Comtesse de Ségur me procurera beaucoup plus de plaisir !

Challenge 3 p'tits chats
Challenge BBC
Challenge 7 familles
Challenge ABC

Il s'agit d'une relecture dont je ressors avec, me semble-t-il, un sentiment assez proche de celui de ma première lecture (qui datait de mon adolescence), assez mitigé. Ce fut une lecture plutôt agréable, la langue de la traduction n'a pas trop vieillie. Par contre c'est bourré de bons sentiments, de référence au comportement idéal judéo-chrétien. En ce sens cela a terriblement vieilli, c'était déjà le cas quand j'étais ado, alors il me paraît bien difficile pour un enfant ou un ado de nos jours de s'identifier aux héroïnes. Pourtant, tous les petits et grands soucis qu'elles éprouvent sont souvent très transposables et leurs émotions assez finement décrites et analysées. le côté vieillot passe peut-être mieux dans la version originale car le docteur March n'est en fait ni docteur, ni médecin au front, mais pasteur et aumonier de l'armée. Autre chose de bien gênant, le récit est censé avoir lieu pendant la guerre de Sécession, et la guerre, bien que régulièrement mentionnée, semble fort lointaine et sans guère d'autres conséquences que l'éloignement de Mr March. Il n'y a pas la moindre référence à une bataille, il n'y a aucun mort au front parmi leurs connaissances (alors qu'Amy fréquente l'école et qu'elles n'habitent quand même pas un désert !) Finalement ce que j'ai le plus apprécié, c'est le style, vif, naturel et très vivant. Dès les premières lignes, avec une réplique de Jo, le ton est donné. Autant le fond a vieilli, autant le style est plutôt moderne. Il me semble que c'est cependant une lecture tout à fait dispensable et j'ai bien du mal à comprendre sa place sur la liste de la BBC.

Le cadre est simple et beau. Une mère se retrouve seule avec ses 4 filles, son mari étant parti à la guerre. Chacune a une personnalité bien définie et singulière. Nombreuses seront celles qui se reconnaîtront dans la pétillante et casse-cou Jo. À moins que ça ne soit dans la douce et rêveuse Beth... Ou Meg, l'aînée responsable et raisonnable. Pour les autres, il vous reste la petite dernière, Amy un peu capricieuse mais tellement vive.
L'histoire est portée de morale, mais c'est une belle morale. Amour, générosité, don de soi et valeurs familiales sont les qualités que chacun se doit de rechercher au fond de soi, pour en faire profiter les siens. C'est ce que nous enseigne cette histoire portée par des personnages fantastiques de vérité.

Je continue avec ce livre à relire certains bouquins de mon enfance.
L'histoire se déroule durant la guerre de Sécession dans une famille favorisée, celle du Docteur March.
Évidemment, il y est donc beaucoup question de leçons de morale sur la charité, la solidarité, la jalousie, la paresse, l'entraide,....
Sans m'attacher aux personnages, j'ai bien aimé ce retour dans le passé.

Les petites femmes modèles !

L'action se déroule aux États-Unis, pendant la guerre de Sécession.
En l'absence de leur père Robert, pasteur nordiste engagé comme aumônier dans le conflit, quatre jeunes soeurs et leur mère font face aux difficultés de la vie quotidienne en ce temps de guerre :
- la raisonnable Margaret (surnommée Meg),
- l'intrépide Joséphine (surnommée Jo),
- la charitable Élisabeth (surnommée Beth)
- l'orgueilleuse Amy.

Ce roman est la biographie romancée de l'autrice, Louisa May Alcott, publié pour la première fois en 1868.

Comme l'a justement écrit NathalC, ce portrait d'une famille de 4 jeunes filles durant la guerre de sécession aux Etats Unis au XIXe siècle est gentillet, un peu vieillot

Elles multiplient les bonnes actions et sont de gentilles petites filles !

Ce qui m'a dérangée, c'est le côté très moralisateur, très luthérien, la perfection que cherchent à atteindre des jeunes files au mépris de leur propre bonheur… Un classique jeunesse un peu décevant alors que j'adore les films !

Peut-être l'ai-je lu un peu trop tard…

Je m'étais lancée un défi de lire davantage de la littérature classique, tout genre confondu. En voyant sur Babelio que pas mal de gens avaient lu Les Quatre filles du Docteur March j'ai eu envie de le lire aussi pour me faire ma propre opinion. Lors d'une visite chez mon bouquiniste, j'ai trouve un exemplaire Editions Folio Junior d'occasion en bon état.

C'est peut-être mon état d'esprit du moment ou mon âge, mais je me suis un peu ennuyée avec cette lecture. J'ai trouvé le style un peu trop moralisateur et lent. Mais bon, ça correspond peut-être bien à cette époque (19è) mais l'histoire était tout de même chouette.
J'ai bien ressenti l'amour et la complicité entres les membres de la famille March. J'ai apprécié les différents caractères des soeurs March avec une affinité spéciale pour Jo. Même en 1868, les adolescents faisaient des bêtises et étaient à leur façon insolents :-). C'est une belle histoire de 4 filles en âge d'adolescence ou de pré-adolescence qui évoluent chacune d'une manière différente pour ainsi devenir une femme.

Une lecture facile, sans prise de tête, mais je ne suis pas sûre que cela plaît encore à la jeunesse d'aujourd'hui.

Challenge Plumes Féminines 2018
Challenge Multi Défis 2018

J'avoue que ce roman fait partie de mes rendez-vous manqués. Je gardais pourtant un bon souvenir de sa lecture lorsque j'étais jeune mais lors de cette relecture à l'âge adulte j'ai surtout ressenti un profond ennui. J'ai même été bien contente de le terminer pour en être débarrassée….
J'ai trouvé que le livre reflète l'époque à laquelle il a été écrit et le public auquel il s'adresse c'est-à-dire des jeunes filles qu'il faut bien éduquer pour en faire de bonnes épouses et de bonnes mères de famille. Cela n'est pas vraiment en phase avec ma conception de la femme au XXIème siècle.
Les quatre soeurs ont chacune leurs petits défauts qu'elles tentent de corriger avec le soutien de leur mère (parfaite !). Chaque chapitre correspond à une péripétie qui arrive à l'une d'entre elles avec une petite morale à la fin et une leçon à en tirer pour l'avenir. Ce côté moralisateur et petites filles modèles a eu tendance à m'agacer.
Seule Joséphine a égayé un peu ma lecture avec son tempérament rebelle mais on reste au XIXème siècle et elle finit (malheureusement) par s'assagir aussi.
C'est un classique de la littérature mais un peu trop empreint de bons sentiments à mon goût. Dommage.

Avec cette lecture j'ai rattrapé une lacune dans mes connaissances littéraires : je n'avais jamais lu ce roman. Et d'ailleurs je n'ai jamais vu aucune des adaptations qui en ont été tirées. Tout au plus j'ai vu quelques extraits du films avec Wynona Rider, qui non seulement ne m'ont jamais donné envie de voir le film, mais m'ont aussi rebuté à lire le livre.
Je me suis enfin lancée. Et je dois avouer que je n'ai pas été particulièrement emballée par ma lecture. J'ai trop eu l'impression de lire la comtesse de Ségur : et je comprends bien qu'à une certaine époque, les livres pour la jeunesse étaient des livres de moral en puissance.
Chaque chapitre peut presque être lu indépendamment des autres, c'est une petite histoire à lui seul, et qui systématiquement se fini par la morale, bien emballée certes, mais elle est tout de même là.
Cela induit alors des personnages assez caricaturaux dans la définition de leur caractère,et tout à fait prévisibles.
Peut-être ce livre m'aurait plu il y a quelques 10aines d'années, mais là je dois avouer que rien ne me poussait à avancer dans ma lecture.
Mais maintenant je peux dire "je l'ai lu".

Il n'est jamais trop tard pour un lire un grand classique ! Je suis contente d'avoir découvert "Les quatre filles du docteur March" à 27 ans, même si cette lecture m'aurait certainement plus enthousiasmée si j'avais été plus jeune...

On ne croise pas vraiment le Dr March dans ce roman puisqu'il est parti à la guerre. D'ailleurs, il n'est même pas médecin, en réalité c'est un aumônier. Les vedettes, comme l'indique le titre, sont ses quatre filles : Meg l'aînée, Jo, Beth et Amy la petite dernière. Chaque soeur a un caractère et une personnalité bien à elle : Margaret est plutôt mondaine tout en restant attachée à sa petite famille, Jo est le garçon manqué de la joyeuse bande et rêve de devenir écrivaine, Beth est d'une timidité maladive mais se débrouille très bien au piano et, enfin, Amy est très capricieuse mais possède tout de même un bon fond. le modèle de ces quatre demoiselles est tout simplement leur maman, une femme bienveillante et en avance sur son époque. Autour de la famille gravite le jeune Théodore Laurence, qui préfère être appelé "Laurie". Il habite avec son grand-père juste à côté de chez les March et a mené une existence plutôt solitaire jusqu'à ce qu'il sympathise avec les jeunes filles. Tout au long du livre, on assiste aux joies et peines de la famille. Arrivé au bout du chemin, le lecteur se rend bien compte que chacune a en quelque sorte grandi et qu'il s'est attaché à ces petites personnes !

Etant enfant unique, j'ai aimé être plongée dans cette atmosphère chaleureuse où évoluent des soeurs si liées entre elles malgré les petites chamailleries du quotidien. Je suis également admirative de l'attitude de leur mère qui désapprouve les châtiments corporels et leur laisse beaucoup de liberté, leur livre ses conseils mais ne leur impose rien, les laissant expérimenter certaines choses et en tirer des conclusions. C'est un comportement très moderne pour l'époque ! J'étais également positivement étonnée de voir les filles fréquenter leur jeune voisin sans adultes à proximité et à n'importe quelle heure de la journée, ça ne colle pas à ma vision du XIXe siècle. Par contre, on sent que l'écriture est datée (mais personnellement j'adore ça). Je suis moins friande des bons sentiments chrétiens et du côté très gentillet/innocent de ces adolescents. C'était une autre époque...

Il y a quelque chose dans ce roman qui fait qu'on a envie d'y retourner malgré le décalage avec notre temps, c'est ce qui en fait un grand classique !