Je viens de terminer le quatrième volet de la série "Le Quintet de l'Islam". Je peux affirmer que j'ai beaucoup apprécié outre son style, cette tentative de l'auteur de nous faire entrevoir une autre façon de penser. Pas toujours du point de vue occidental, qui n'est pas la seule philosophie à étudier. Justement la lecture de ces ouvrages permettra à des lecteurs non initiés de voir que des grands penseurs, libéraux, qui aimaient l'art et le beau, la poésie, les sciences etc. il y en a eu également sur l'autre rive de la Méditerranée. La cohabitation ne posait pas de problèmes jusqu'au jour où tout à basculé.
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Quatrième volet du Quintet de l'islam, le Femme de pierre se déroule en fin de XIXème siècle, à Istambul, au bord de la mer Marmara.
Le femme de pierre, qui est le coeur du roman, est une grande sculpture païenne, au pied de laquelle se sont recueillies et se recueillent encore des générations de femmes, d'hommes et d'esclaves. Au fil des confidences, nous assistons à la décadence de l'empire ottoman, dans une dynamique romanesque qui nous aspire.
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Le prophète Mahomet et ses disciples auraient-ils pu réaliser tous ces progrès considérables si l'Empire romain ne s'était pas trouvé en plein déclin ? Les armées musulmanes s'étaient emparées de l'Espagne avec quelques milliers de soldats, à peine. Tout cela n'aurait pas été possible si Rome avait été encore toute-puissante. Et notre pauvre Osman. Aurait-il pu prospérer si l'Empire d'Orient n'avait pas commencé à donner des signes de décadence ? Ce que nous avions gagné par le passé allait nous être enlevé maintenant, alors que nous commencions à nous délabrer. Ainsi allait le monde. La Grande-Bretagne et la France étaient aujourd'hui en avance sur nous, de même qu'un jour nous avions nous aussi devancé les Romains et les Byzantins. Lorsque le Sultan tomberait, ce serait le chaos.
Tariq Ali: Barack Obama's disastrous plans for Afghanistan and Pakistan