En vie malgré moi

La vie, c’est beaucoup plus que ce que vous avez pu expérimenter ou imaginer jusque-là.
Ne baissez pas les bras. Vous n’êtes pas seul(e). Il y a un Dieu qui vous a créé(e), et il n’est pas aussi loin de vous que vous le pensez. En fait, il est toujours proche. Où que vous alliez, quoi que vous fassiez, il veut vous accompagner. Il vous aime. Il veut vous consoler, guérir les blessures de votre cœur et vous porter sur le chemin de la vie. Laissez-le entrer dans votre existence.
Si vous n’avez plus aucun projet pour votre vie, sachez que Dieu, lui, a des plans merveilleux pour vous. Si vous n’avez plus aucun espoir, sachez qu’il veut vous donner l’espérance. Si vous ne vous aimez pas vous-même, sachez que lui vous aime d’un amour infini. Si vous vous sentez misérable, si vous avez l’impression d’avoir complètement gâché votre vie, sachez qu’à travers ses yeux, il vous voit beau(belle).
Le suicide n’est jamais la solution. Il y a tant de raisons de vivre. Continuez à lutter!

Ceux qui m’entourent semblent tous gérer leurs problèmes et leurs difficultés mieux que moi. Tout ce que je veux, c’est être heureuse. J’aimerais avoir la vie parfaite à laquelle j’ai toujours aspiré étant petite. Mais mes bras se sont fatigués, tant je me suis accrochée à ce monde imaginaire.

Plus j’apprends à l’école, plus je regarde la télévision ou lis le journal, plus je découvre que le monde est rempli de douleur et de souffrance. Des millions de personnes sur la planète se couchent chaque soir en ayant faim. Il y a des S.D.F. Il y a des abus sexuels. Toutes mes illusions sont en train de s’envoler. Je suis quelqu’un qui réfléchit beaucoup, et je n’arrive pas à croire qu’il puisse y avoir tant de souffrance, tant de morts et tant de maladies dans le monde. Je ne le comprends pas non plus. Je trouve cela tout simplement injuste.
La peine des autres me fait mal.

Je ne vaux rien. Je n’ai jamais compté pour lui. Tout ce qu’il voulait, c’était mon corps. Il ne m’a jamais aimée. Je n’ai rien à offrir à personne d’autre… Quoi que je fasse et où que je sois, ces pensées tournent et retournent dans ma tête. Elles m’épuisent. Je ne veux pas être cette fille-là. Je ne veux pas être oppressée par ce genre d’inquiétudes. Je m’efforce d’ignorer les images et les pensées qui me hantent. J’essaie de me faire croire que rien de tout cela n’est arrivé.

Je passe d’un extrême à l’autre: soit je vois tout en noir, soit je vois tout en rose. Cela se ressent, sur le plan émotionnel. Tantôt je suis en haut, tantôt je suis en bas. Il faut que je grandisse et que je me fixe des objectifs pour ma vie. Il faut que je dépende davantage de Dieu et que je commence à vivre selon sa volonté.