Quand on arrive pour la première fois dans le quartier Beaubourg, on est surpris par un roulement lancinant de tams-tams qu'on entend de très loin, celui de Noirs en transe qui se trémoussent sur la Piazza, devant les échafaudages magiques du Centre Pompidou. Moi aussi, au début, ça m'a étonné. Maintenant, je m'y suis habitué. Comme au reste. La Piazza de Beaubourg, c'est la fête à toute heure. Badauds massées autour des orateurs comme à Marble Arch, jongleurs, cracheurs de feu, punks à cheveux rouges, vagabonds épuisés couchés par terre, drogués qui flippent, mecs débiles et chiens savants, clowns paumés et filles à la mer, à faire rêver Fellini lui-même et Charlot qui s'ennuie sur les posters à la devanture du soldeur.
J'ai lu le roman avec plaisir.