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EAN : 9782266105637
408 pages
Pocket (04/07/2002)
3.67/5   6 notes
Résumé :

Ce roman d'amour et d'aventure se déroule sur la trame épique des plus grandes batailles navales du XVIII° siècle : les Antilles, la Cheasepeake, et les Saintes, après la bataille de Yorktown, qui, grâce à l'intervention de l'Amiral de Grasse, donnera aux Etats américains leur indépendance.
Brest, le 23 mars 1781. La flotte de l’amiral de Grasse appareille pour les antilles. Objectifs : reconquérir les îles, rétablir la liberté des mers où les an... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Fin connaisseur de la Royale, Jean-Jacques ANTIER nous décrit l'épopée de l'Amiral de Grasse qui, vainqueur de la bataille de Chesapeake en 1781, assura la victoire de Yorktown et permit à La Fayette et Rochambeau d'offrir à Washington l'indépendance des états insurgés.
Agréable roman historique à déguster au soleil, un verre de rhum antillais à portée de main
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Très bonne reconstitution historique. Un vrai paradoxe : c'est la narine royale française de Louis XVI, commandée par l'amiral de Grasse, un aristocrate, qui a contribué à la victoire des « Insurgents » républicains sur les royalistes anglais . Cet épisode méconnu est bien expliqué, la vie difficile sur les navires de guerre de l'époque bien rendue.
Cependant, la partie romancée m'a moins convaincue. Les deux héros, Gaël Trémeur et Marie Goulwen, sont trop parfaits. Leurs aventures sont franchement invraisemblables et il manque une pointe d'humour pour que l'on puisse en rire. Avec en plus une dose d'ésotérisme et des références bibliques, j'ai eu l'impression de retrouver tous les ingrédients des romans pour la jeunesse de 1930.
Le bilan est mitigé pour moi. Cet ouvrage devrait ravir les passionnés de marine pour la partie historique et les adeptes de romances pour les aventures, je ne sais pas si les deux sont compatibles certaines scènes de combats étant très dures.
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De belles aventures maritimes décrivant avec beaucoup de précisions les navires et leurs composants, les batailles navales et les stratégies nécessaires en fonction des vents et positions de la flotte ennemie, en particulier lors de la bataille de Chesapeake avec le magnifique vaisseau amiral Ville de Paris du comte de Grasse . Lors des combats les descriptions sont assez horribles et crues dans une ambiance apocalyptique. Les élans de l'auteur nous rendent témoins au point d'entendre et sentir les ambiances de façon bien réaliste. La petite histoire d'amour en filigramme n'est pas pour déplaire et rend moins rude le récit.
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je met mon avis sur un roman que j'ai lu au mois de juillet 2009 et qui tout en étant basé sur des faits historiques (les batailles navales et les nom des amiraux anglais et Français) nous raconte la vie d'un jeune Brestois qui par amour embarque a bord de la flotte Française sur le point appareiller pour les Antilles.
Très belle histoire d'amour au milieu des combats naval, plein de fureur et du bruit des canons, écrite par un auteur qui connait bien cette tranche d'histoire car il est le biographe de l'amiral de grasse.
À lire absolument si la Royale vous passionne comme moi
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— Comme vous l’imaginez, dit Olivier, un énorme travail d’écriture est nécessaire à bord de ce vaisseau de ligne de sept cents hommes, auxquels s’ajoutent cent soldats de marine destinés à renforcer les régiments des Antilles. Rôles et états, inventaires du matériel de rechange et des réserves, tout ce qu’il faut emporter comme nourriture ! Le lard, les biscuits de mer, les haricots et la réserve d’eau potable, les barriques de vin pour l’équipage et les fines bouteilles pour le château. Si les vents sont contraires ou s’ils tombent, le vaisseau peut demeurer deux mois et plus en mer, sans aucune escale possible entre Brest et les Antilles. À cela s’ajoutent la poudre, les boulets, les gargousses, les munitions de la mousqueterie, les uniformes divers et vêtements de mer qu’il faudra remplacer…
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Un blessé était étendu, nu, attaché par des sangles de cuir. Outre de multiples blessures zébrant son corps criblé d’échardes de bois, sa main droite était broyée, magma de chair écrasée et d’os rompus. Le chirurgien serra le garrot. Le sang cessa de couler.
— La scie.
— Ne coupez pas, monsieur ! Que ferais-je sans ma main droite ?
— Tu préfères trépasser de la gangrène ? Il faut couper !
L’homme se débattait. Un aide lui mit dans la bouche le goulot d’un flacon de tafia. Le blessé, par habitude, se mit à téter. Il se calma. Le chirurgien en profita pour scier au-dessus du poignet. Rejetant le flacon, l’homme hurlait comme un porc qu’on égorge. Le chirurgien jeta la main coupée dans un seau.
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La vue d’une jolie fille éplorée qui serrait son marin dans ses bras ramena Gaël à son drame personnel. Celle qu’il aimait s’appelait Marie Goulwen. Elle venait d’avoir quinze ans. On l’avait surnommée Marie-Galante. Galante, c’est-à-dire courageuse et gracieuse, avec cette exquise politesse qui vient du cœur, et une touche inquiète de sensualité en éveil.
Grande, svelte, elle n’était pas comme les autres filles fières de leurs hanches rondes et de leurs beaux seins galbés. Marie-Galante balançait avec grâce son long corps mince presque androgyne et d’autant plus troublant. Sous son épaisse chevelure châtain presque noire scintillaient des yeux gris tourterelle, passion et douceur mêlées.
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De pleines bordées mortelles s’échangent sans discontinuer, hachant les gréements, déchirant les voiles, brisant mâts et vergues. Les plus gros boulets percent les murailles des vaisseaux aux coques de chêne épaisses d’un mètre. Par les nombreux sabords ménagés pour permettre aux canons de tirer, les ravages dans les batteries sont terribles. Le boulet emporte têtes et membres, il fracasse le bois dont les éclats criblent les marins au torse nu. De part et d’autre le tir est si rapide que les canons, malgré l’eau que l’on y déverse, restent brûlants. On dirait des bêtes sauvages suant, ruant furieusement à chaque départ de coup.
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— De robuste santé, Adélaïde nous donnera de beaux enfants. Obéissante et généreuse, aussi, puisqu’elle renonce à épouser un aristocrate de son milieu, pour permettre à sa famille de se redresser financièrement…
— Dites que vous l’achetez !
Ce mot injurieux ne déplut pas au notaire.
Il ne raisonnait qu’en termes comptables : achat, vente, crédit, débit, solde. Sa devise était : « Je paye, donc je suis ! » Pour lui, un mariage était une affaire comme une autre, et ici beaucoup plus importante que les autres puisqu’il s’agissait de son fils unique et de l’avenir de l’étude.
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