AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La confrérie des moines volants ou une bonne idée expédiée en passant…
L'idée de moines conjuguant leurs efforts pour préserver les trésors de l'église russe à la barbe de Staline était véritablement captivante, malheureusement, l'impression générale que m'a laissée ce roman est une sensation de bâclé, un livre mal ficelé, vite lu et qui ne me laissera pas un grand souvenir… alors que l'idée de départ paraissait passionnante.
Si la première partie du livre, en plein stalinisme, est assez intéressante quoiqu'un brin racoleuse (le cliché du moine torturé par le désir de la chair… passons), elle est suivie par une partie contemporaine assez décousue, brouillonne et peu aboutie à mon avis : personnages à peine esquissés, descriptions minutieuses peu pertinentes, événements précipités…
Le thème récurrent de la culpabilité collective et individuelle, le poids du passé et la « russitude » sont mélangés à la louche dans cette quête mystique minimaliste à laquelle l'auteur a rajouté une intrigue amoureuse artificielle et sans intérêt, bon j'arrête là…
Je trouve surtout que c'est dommage puisqu'il y avait vraiment matière à autre chose qu'un livre alambiqué et avalé en 3h.
Commenter  J’apprécie          230
Très attirée par cette histoire qui me semblait originale, portant sur un fait historique que je ne connaissais pas, j'en ressors finalement déçue.
La première partie n'est pas inintéressante, mais j'aurais apprécié que les faits historiques soient beaucoup plus creusés, que les risques pris par les moines soient beaucoup plus mis en avant, que la description de la richesse du patrimoine en question soit plus détaillée.
Mais la vraie déception porte dans la seconde partie, ou nous revenons à notre époque: l'histoire et la plume sont banales, on devine très facilement ou l'auteur nous emmène, j'ai fini la lecture en diagonale, pour ne pas inquiéter ma conscience de lectrice.
Un roman fade qui donne l'impression d'avoir été bâclé en une nuit, je reste totalement sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          90
Voici le deuxième roman que je lis de Metin Arditi, suite au coup de coeur pour L'homme qui peignait les âmes.
On y retrouve le sujet de l'art russe et l'importance des icônes dans ce dernier.
La première partie se passe en 1937. Des moines vagabonds, échappant au massacre du régime bolchevique, vont s'unir pour former une confrérie qui n'aura de cesse de sauver les trésors promis à la destruction des églises orthodoxes.
La deuxième partie se passe en 2000, où leurs actions vont être mises à jour et des secrets de famille révélés.

Autant le dire immédiatement, ce ne fût pas un coup de coeur, loin s'en faut.
Si la première partie, bien que réunissant des personnages peu attachants, présente un certain intérêt, à tout le moins sur le plan historique, la seconde est décevante, brouillonne et sans grand intérêt.
Le style s'en trouve décousu, haché. le lien avec la première partie met du temps à s'imposer et met en scène de trop nombreux personnages accentuant ainsi la confusion.
Dommage... il va donc me falloir une 3ème lecture de ce même auteur pour me faire une idée.
Commenter  J’apprécie          72
Certains auteurs sont d'une régularité réjouissante. Mon blog fait sa troisième rentrée littéraire, je publie donc mon troisième billet sur Metin Arditi, et j'espère en publier beaucoup d'autres, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. D'ailleurs, je n'ai publié aucun billet sur Nothomb, un seul sur Olmi, la régularité des publications n'est pas un paramètre dans mon choix de lectures. Plutôt l'inverse, en fait, mais je pense faire une exception pour Arditi, en tout cas encore quelques romans. Parce qu'il est à la fois régulier dans le temps, un roman par an, mais aussi à peu près dans la qualité, même s'il se dégage de son oeuvre deux courants que l'on peut scinder en fait en « roman contemporain sur des gens un peu paumés », ça c'est La Fille des Louganis, Loin des bras et Prince d'Orchestre, et roman classique où il n'y avait jusqu'ici que le Turquetto. La Confrérie des moines volants ménage la chèvre et le chou en ayant une partie classique, enfin, plus historique, qui se déroule en URSS en 1937 et une partie moderne qui se déroule à Paris puis en Russie en 2000.

Depuis le Turquetto, je sentais chez Arditi une envie de se couler du côté de « l'easy-reading », de ces livres pas trop compliqués, pas trop philosophiques ou alors de manière très simple, qui se lisent facilement. de ces romans qui paraissent plutôt en mai-juin pour les vacances. Ce n'est pas une critique, j'aime bien en lire de temps en temps et quand ils sont bien écrits ça peut être un réel plaisir. Dans la Confrérie des moines volants, la transition est faite, c'est d'ailleurs un roman qui se lit en deux-trois heures, avec des chapitres très courts, des personnages assez stéréotypés et une histoire pas trop compliquée qui parle de rédemption et de bonté humaine.

Bon, c'est sûr, dit comme ça, ça n'a pas l'air très positif, comme billet. Bon, c'est une lecture sympathique, en fait. Pas exceptionnelle, mais sympathique, du genre agréable un dimanche après-midi allongé dans l'herbe (ou sur un transat, tout ça tout ça). Mais ça casse pas trois pattes à un canard borgne et j'ai été déçue de voir que l'un de mes auteurs préférés s'était ainsi coulé dans la facilité.
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          60
J'avoue ma déception face à ce livre.
Je suis une admiratrice de Metin Arditi. je prend toujours un grand plaisir à le lire surtout lorsqu'il est question d'art et de peinture. Pourtant ce livre m'a laissée de marbre. je n'ai pas apprécié suivre ces moines volants ou ce jeune homme sur la recherche de son passé.
L'ensemble du livre m'a semblé mal construit et les mots de l'auteur n'ont pas sonner avec leur justesse habituelle. Peut être en attendais je trop?
Mais bref je ne le recommande pas.
Commenter  J’apprécie          20
La confrérie des moines volants - Metin Arditi
Au vol ?!
Le thème de ce récit me semblait passionnant : A la fin des années 30, un ermite russe et quelques moines vagabonds opprimés par le régime soviétique mettent tout en oeuvre pour protéger les trésors de l'Eglise de la destruction. Ils en viennent ainsi à l'impensable : commettre des vols dans les monuments religieux ! Bien dissimulées, les oeuvres d'art traversent les époques au creux de leur cachette secrète. Seule Irina, qui a fuit à travers toute l'Europe en cette période très troublée de l'histoire russe, possède la clé de ce secret… Un secret qui ne sera révélé qu'au tournant du XXIe siècle.

345 pages en très gros caractères… Quelques heures seulement pour en venir à bout… Un ouvrage en somme vite lu… et probablement vite écrit !
Quel ennui ! Si quelques péripéties agrémentent l'ensemble, le récit est loin d'être palpitant. On aurait apprécié un peu plus de suspense, un peu plus d'âme chez ces personnages auxquels on ne parvient pas à s'attacher… En somme, cet ouvrage tient plus du récit romancé que du roman pur et, s'il n'est pas désagréable à lire, ce que l'on en retient au final n'est qu'un goût d'inachevé.

Lien : http://cyclepoetique.over-bl..
Commenter  J’apprécie          20
La première partie du roman se déroule en 1937 lors des pillages massifs et radicaux orchstrés par le régime soviétique. Une à une les églises disparaissent en fumée, les moines et les prêtres sont exécutés. Un petit groupe d'entre eux parvient à s'échapper et à se cacher dans la forêt. Sous l'égide du prêtre NIkodime, ils vont s'organiser pour sauver les plus beaux trésors de l'art sacré orthodoxe. Ils vont alors former « la confrérie des moines volants ». Nikodime est un personnage tourmenté par le pêché, par la tentation, en raison d'un lourd passé mystérieux. Il va rencontrer au détour d'un chemin la jeune Irina et sa destinée en sera à jamais marquée.

Cette partie est passionnante, mettant en lumière un épisode peu connu de l'histoire soviétique, bel exemple de résistance incarnés par des personnages forts. Malheureusement la deuxième partie est beaucoup moins aboutie…

La deuxième partie se situe dans les années 2000, Mathias est un jeune photographe, petit-fils de Nikodime, mais ignorant encore tout du passé de son grand-père.

Les chapitres sont aussi courts que dans la première partie, mais quand précédemment ils servaient une fluidité d'écriture, ils semblent être ici le signe d'un manque prégnent d'inspiration :

« Mathias appela Dol, tomba sur son répondeur et raccrocha. Il appela ensuite Helen, d'abord chez elle, où le téléphone sonna dans le vide, puis sur son portable. Elle décrocha de suite, fit : « Mathias, mon chéri, je te rappelle. », et raccrocha. Il resta une ou deux minutes assis, hébété, puis se décida à appeler Jason. le numéro sonna occupé. Il essaya encore trois fois, toujours sans succés, puis finalement obtint une sonnerie espacée, mais personne ne décrocha. Il appela Dol à nouveau, sans succés, et décida d'aller au studio. » (p. 213)

Et ?

Cette deuxième partie est beaucoup plus brouillonne, Mathias part sur le traces des trésors de son grand-père mais le rythme comma la quête s'avérent laborieux, lents et marqués par l'indécision. En sus de cette intrigue, l'auteur s'est cru obligé de rajouter une pseudo-intrigue amoureuse autour du délitement du couple et des rencontres passionnées que l'on peut faire, intrigue superficielle et artificielle. Les personnages sont nombreux, les intermédiaires également, l'ensemble est alambiqué.

Deux parties déconnectées l'une de l'autre, qui laissent une impression d'inachevé.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (551) Voir plus



Quiz Voir plus

Jésus qui est-il ?

Jésus était-il vraiment Juif ?

Oui
Non
Plutôt Zen
Catholique

10 questions
1833 lecteurs ont répondu
Thèmes : christianisme , religion , bibleCréer un quiz sur ce livre

{* *}