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sur 818 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le Turquetto c'est l'histoire d'un génie de la peinture sacrifié sur l'autel de l'intolérance : ressuscité par Metin Arditi, l'auteur de "L'homme au gant" revêt une nouvelle identité, celle d'un peintre juif qui pour pouvoir exercer son art a bouleversé sa vie et celle de ses proches.
Fallait-il tourner le dos à son père et à ses racines pour avoir le droit de peindre ? Fallait-il mettre en péril la vie de sa femme et de sa fille afin d'avoir le droit d'exercer son génie ? Au 16e siècle, leur religion interdisait aux juifs de peindre ou de dessiner tandis qu'en Italie, il était impensable qu'un juif exécute des peintures sacrées, quel que soit le talent du peintre...
Metin Ardit décrit avec minutie les souks de Constantinople et évoque à Venise une Eglise intolérante, ambitieuse et décadente. J'ai personnellement regretté que les personnages, et en particulier celui du Turquetto, ne soient pas plus fouillés...
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Cela commençait pourtant bien, la couverture augurait une belle plongée dans le monde de la peinture à l'époque du Titien , la note de la première page promettait une histoire intrigante et très rapidement le fil conducteur que je croyais être l'histoire de ce peintre falsifiant son identité parce que né juif, est embrouillée par des personnages secondaires qui n'ont aucun rapport avec le sujet , des descriptions pseudo-érotiques ...
La deuxième partie à Venise n'apporte guère plus de profondeur , noyée elle aussi dans des méandres très éloignés de la peinture .
Bref, c'est un rendez-vous raté.



Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Un livre qui ne m'a pas vraiment emballé.


La lecture commençait mal. Dès les premières pages, impossible de comprendre les liens entre les trois personnages. Ça la fout un peu mal… Je pense que l'auteur a voulu montrer une scène de rue comme on pourrait en voir… Mais voir et lire, ce n'est pas pareil…
Ensuite, dans les 50 premières pages, il a trois « passages » liés au sexe parfaitement inutile. J'avoue que les descriptions de tripotages lesbiens dans les harems m'ont surtout donné une impression de voyeurisme… Ce qui est un peu emmerdant… Bref…

Pour le reste de l'histoire, j'avoue ne pas trop avoir compris où l'auteur voulait en venir. On découvre donc une partie de la vie – fictive – d'un artiste – totalement fictif – au sein de Venise à l'époque des grands peintres De La Renaissance. Oui… mais pourquoi ? C'est très… contemplatif ? Je ne sais pas trop. Les ficelles sont assez grosses, on voit certaines choses arrivées grosses comme des maisons : quand un mec passe des pages et des pages à parler de ce moment de gloire à venir, on sait que cela va être un flop…
L'auteur partait pourtant d'une bonne idée dans son livre. À partir d'un tableau du Titien où certaines anomalies ont été détectées après études, l'auteur s'amuse à imaginer d'où aurait pu venir ce tableau. Concept que je trouve très sympa, mais qui au final n'est pas très bien développé (le tableau en question est à peine évoqué).

Le livre se lit assez bien, même s'il y a des moments chiants, comme les descriptions des personnages (nez, yeux, joues, formes de tête, type de regard, à chaque fois, c'est chiant).
D'ailleurs le personnage principal est assez étrange. Je ne sais pas si je l'ai apprécié ou non. On dirait un grand enfant qui n'a jamais grandi… C'est particulier, mais ce n'est pas forcément désagréable.
Pour les autres personnages, j'avoue que j'ai trouvé qu'il avait des personnalités, mais des personnalités classiques, sans grandes originalités…

Pour le côté éventuellement historique, j'avoue que j'ai été assez déçu… Au final, la Venise des peintres n'est qu'un décor sans grand intérêt. Et c'est bien dommage parce qu'il devait y avoir des choses très intéressantes à faire.

Si le livre commençait assez mal, j'avoue que j'ai aimé les derniers chapitres que j'ai trouvés très tendres.

Le livre se lit bien et heureusement, parce que je n'ai pas trouvé grand-chose d'intéressant si ce n'est l'idée de départ. C'est bien dommage…
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Une déception en fin de compte que le Turquetto de Metin Arditi ! Surtout après la lecture de L'imprévisible du même auteur, paru en 2006, qui s'avère dans le même registre de la peinture Renaissance un roman beaucoup plus enlevé.et surtout beaucoup plus plaisant à lire.

Il faut d'emblée s'accrocher, car les premières pages du Turquetto sont assez incompréhensibles. On a du mal à saisir les personnages (d'ailleurs trop nombreux dans tout le roman) et savoir qui s'exprime. le ton est pourtant donné : le père a du mal à pisser… et cela dure aussi pour le lecteur. Cette image, assez peu intéressante à vrai dire, va finir par faire écho à la fin du roman, où le peintre en question nettoie sans rechigner les couches de son vieil ami… Finalement, ces évocations répétitives (et d'autres sans plus d'intérêt) finissent par affadir le récit de l'implacable Inquisition en vigueur (dont l'argumentaire tortueux mais efficace est bien décrit par l'auteur) et la beauté d'une Venise de l'époque (passée sous silence sinon par des noms de lieux et itinéraires assez touristiques.).

Enfin, la psychologie du personnage même du Turquetto reste totalement mystérieuse. Dommage pour le lecteur de ne pas avoir travaillé le sujet D'autant plus qu'il accepte sa condamnation à mort avec une légèreté et une indifférence qui frisent le ridicule… Sans dévoiler la fin du roman qui reste assez peu crédible.

Demeure une belle idée de roman, imparfaitement exploitée à mon sens : un des plus grands peintres de la Renaissance demeure inconnu parce qu'il a été exécuté par l'Eglise pour blasphème et que pour effacer à jamais son souvenir tous ses tableaux ont été brûlés. (Sauf un ?) Là, on veut bien croire une telle histoire possible !
Bien manoeuvré monsieur Metin Arditi: nombreux doivent être les lecteurs à avoir recherché le nom du Turquetto sur la nouvelle toile !


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