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EAN : 9782742777174
203 pages
Actes Sud (01/09/2008)
3.49/5   81 notes
Résumé :
A Genève, Anne-Catherine se sépare de son mari et veut se débarrasser d'un tableau. Elle demande une estimation à Guido Gianotti, le narrateur : il s'agit d'une peinture sur bois de la Renaissance florentine, qui servit de protection pour un tableau précieux qu'il doit identifier. Tout oppose cette femme de la haute société et ce fils d'immigré italien, pourtant leur attirance est immédiate.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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La couverture de ce livre n'est pas sans rappeler celle du "Turquetto", que j'avais beaucoup aimé également.
Ici, parallèlement à la découverte d'une oeuvre d'art, Metin Arditi évoque le vieillissement d'un homme amoureux. Et le ton est à la fois très "artistique", fouillant dans la peinture du XVIème siècle, explorant la correspondance d'un peintre et sa vie privée, et très pragmatique, assistant aux ébats amoureux d'un homme autour de la soixantaine avec une femme plus jeune que lui.
C'est un très beau roman, à mes yeux, qui, avec humanité et bienveillance, donne à l'homme le droit d'être perfectible.
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Metin ARDITI, je l'ai rencontré sur le Salon du Livre de Paris en 2012. Il m'avait alors dédicacé "Le Turquetto", un grand moment de complicité pour un grand moment de littérature. J'avais aussi beaucoup aimé "Prince d'orchestre"

Je me suis donc laissée assez naturellement tentée par "L'imprévisible", édité en 2006.

Anne-Catherine fait partie de la haute société. Elle divorce et souhaite vendre un tableau. Elle fait appel à un professeur d'histoire de l'art à la retraite pour une estimation de la valeur de cette oeuvre. Guido Gianotti est son homme !

Ces deux êtres que tout oppose : les environnements sociaux, l'âge... vont être amenés à faire connaissance, se découvrir, s'apprivoiser, voire plus si affinités. Tout ça sur un fond artistique, la peinture florentine de la Renaissance, tout un programme !

Personnellement, je ne connaissais pas encore les oeuvres de Bronzino et pourtant, il a réalisé la fresque de la Chapelle d'Eléonore de Tolède ! Les découvrir par le biais d'un roman de Metin ARDITI est une formidable opportunité je dois bien le dire.

Je suis toutefois restée un peu sur ma faim avec ce roman. Est-ce parce que j'en attendais trop ? Est-ce parce qu'il a été écrit plus tôt dans l'itinéraire de Metin ARDITI ?

Dans tous les cas, j'ai passé un beau moment de lecture et je me replongerai avec plaisir dans un énième roman de cet auteur.

Vous en avez à me conseiller ?
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Ce roman est en quelque sorte la suite de Victoria-Hall, comme souvent dans ses romans, Metin Arditi fait réapparaître des personnages ou des événements secondaires qui cette fois prennent la vedette. Ainsi dans l'imprévisible, on retrouve Anne Catherine, séparée de son mari et qui veut se débarrasser d'un tableau. Elle demande à Guido de s'en occuper.
L'intrigue va nous mener de l'histoire sentimentale entre Anne-Catherine et Guido que tout pourrait séparer à une enquête dans laquelle de grand peintres de la renaissance apparaissent.
Les problématiques liées aux passés de Guido et d'Anne Catherine jouent un grand rôle, c'est en quelque sorte la marque de l'auteur et une des originalités de son écriture.
Un excellent roman que j'ai lu d'une traite.

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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Un petite découverte lors de la lecture de ce court roman : la rencontre avec un peintre florentin Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino dont je ne soupçonnais pas l'existence.
Même si les scènes de sexe sont un peu trop nombreuses à mon goût (Meten Arditi aurait pu s'en passer), on suit pas à pas, et avec intérêt la quête du professeur Guido Gianotti afin de retrouver la trace d'une oeuvre du peintre Bronzino ...
Le personnage du professeur Gianotti est sympathique, passionné par son travail, par l'art, la peinture, même si parfois, je l'ai trouvé quelque peu lourd, pénible dans sa démarche de séducteur refusant de vieillir, désirant, à tout prix, mettre dans son lit toutes les femmes qu'ils croisent sur son chemin.
Un "fabuleux" plongeon dans la renaissance italienne, et, plus particulièrement dans le monde / le milieu de la peinture florentine.
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Livre très court, L'imprévisible m'a permis de faire connaissance avec l'écriture de Metin Arditi, dont le dernier roman sorti, Loin des bras, est diablement tentant ! J'ai trouvé ce livre très joliment écrit, et après un court moment où je ne voyais pas très bien où il voulait nous emmener, je me suis laisser prendre au charme mélancolique de ce roman. le personnage de Guido ne m'était pourtant pas très sympathique au départ, mais il s'humanise au fur et à mesure, notamment dans ses relations avec son fils, et l'on comprend qu'il s'était protégé contre toute émotion à la suite d'un drame survenu dans sa prime jeunesse. Les recherches autour du tableau s'avèrent passionnantes et donnent envie d'aller visiter la Galerie des Offices ou de se plonger dans les correspondances des peintres florentins !
Je ressors donc de cette lecture légèrement intriguée et prête à lire encore cet auteur suisse plein de finesse et de profondeur à la fois.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quelqu’un me prend la main. C'est une main d'homme, chaude et sèche. J'aurais mieux aimé une main de femme. J'aurais beaucoup aimé qu'une femme m'embrasse. N'importe quelle femme. Un baiser mouillé. J'aurais encore plus aimé que mon père me caresse les cheveux. Qu'il pose sa main sur ma tête, comme il le faisait. Longuement. On aurait dit qu'il voulait effleurer mes pensées. Il la descendait ensuite sur ma joue et ma bouche venait se coller à sa paume. Ma mère lui disait toujours : Mais, comment tu le caresses, ton fils ? Je le caresse comme un père caresse un fils formidable, répondait mon père. Il prenait un air offusqué, sourcils froncés, me regardait, et disait : "Vero, Guido ?" Puis d'un coup il me souriait, de son sourire immense qui l'éclairait tout entier. En ces moments-là, mon père n'était rien d'autre que cette lumière, destinée à moi et à moi seul.
- Vous aurez une valve aortique toute neuve.
La table d'opération est si étroite que je me tiens raide comme au garde-à-vous. Une main soulève ma blouse. Comme elle est nouée au cou, on la retrousse depuis le bas. Je ferme les yeux, honteux d'être ainsi dévoilé. Pas un mot de prononcé. Après de longues secondes, le tissu est rabattu
J'entends deux infirmières qui vont et viennent. Elles parlent comme si je n'étais pas là.

- Comment il s'appelle ?
- Gianotti. Guido Gianotti. Je crois qu'il est professeur.
- Prof ? Tu es sûre ?
- Pas de médecine. Prof d'histoire, ou d'art, quelque chose comme ça.
- Franchement, je préfère. Elle rit.
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Mes parents étaient convaincus que l'huile d'olive de Spello était la meilleure d'Ombrie, et, en conséquence, la meilleure du monde. Les raisons en étaient innombrables, je m'en souviens encore. Il y avait les olives, les Muragliolo et les Leccino. Leur mélange permettait d'observer l'huile parfaite, le plus douce. Comme l'acidité de chaque type variait selon la saison, vous imaginez les débats savant à propos du dosage... C'était aussi la vitesse de rotation de la roue qui pressait la pulpe, la qualité de la terre de Spello, la douceur des cultivateurs lorsqu'ils gaulaient les oliviers...
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L art m'a apporté la consolation. Ce n'est pas la vraie vie.
-C'est quoi la vraie vie ?
-Je ne sais pas. Autre chose. Pas les beaux tableaux. La douleur, sans doute. Inévitable. Elle vous attrape d'un coup. Puis un jour arrive la consolation, imprévisible, elle aussi. On retrouve le goût de vivre. Et voilà qu'à nouveau vient la douleur. On souffre, on guérit, on oublie, on replonge dans la vie , on souffre à nouveau ...
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Je lui fis un compte-rendu de mes recherches : les codes, l'intérêt de Bacigalupi, ses réserves, son idée de faire un double de la pièce. Elle connaissait un ébéniste à Nyon. Je le contacte demain, me dit-elle. Mon hypothèse sur le portrait de Cosme 1er, je la gardais pour plus tard.
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Dans la Florence secrète et codée du XVI siècle, certains tableaux précieux peints sur bois étaient ornés d'un couvercle, auquel ils étaient fixés par un système de charnières ou de glissières. Le propos des couvercles était d'ajouter un commentaire allégorique à l'œuvre qu'ils recouvraient, et, selon les circonstances, de la cacher ou de la révéler. C'étaient presque toujours des œuvres d'art.
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Videos de Metin Arditi (41) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Metin Arditi
L'Homme qui peignait les âmes de Metin Arditi aux éditions Points https://www.lagriffenoire.com/l-homme-qui-peignait-les-ames-1.html • le Turquetto de Metin Arditi aux éditions Babel https://www.lagriffenoire.com/le-turquetto.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionspoints #editionsbabel
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