AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 172 notes
5
10 avis
4
16 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une histoire qui commence dans l'Italie des années soixante-dix tristement célèbre pour ses brigades rouges et qui se termine à la fin des années quatre-vingt dix.
Une victime, deux êtres se croient coupables et pourtant…
Il voulait le bien des ouvriers, ses idées lui ont fait porter une énorme culpabilité. Il se sent coupable du suicide de son père.
Quand la vérité éclate ces deux êtres vont se déchirer, puis se reconstruire avec l'aide d'amis et donner le meilleur d'eux-mêmes.
Le filtre des émotions est intense : colère, vengeance, culpabilité, aveu, dénonciation, fidélité.
Tu seras mon père est un récit lumineux, la rencontre de deux hommes, deux âmes soeurs qui se retrouvent, une amitié exceptionnelle qui va se transcender au fil des ans.
« C'est étrange, comme ces deux-là se ressemblent, pensa Josy. Même délicatesse, même vulnérabilité… Quelque chose d'indéfinissable, aussi. Un retrait qui, par moments, les mettait hors d'atteinte. »
Et puis la vie porteuse d'espoir et d'apaisement continue de bien étrange façon.
Metin Arditi est devenu un de mes incontournables en quelques romans. Son style et ses thèmes (identité, handicap, amitié,…). Ses romans porteurs d'une humanité à fleur de peau. En font d'énormes COUPS de COEUR.
Merci aux éditions Grasset.
#Tuserasmonpère #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          7311
L'histoire s'ouvre en 1978 sur l'enlèvement de Francesco Barro, glacier réputé, patron sympathique qui prend le café avec ses ouvriers, dont certains même le tutoient. Il ne se croit pas menacé par les Brigades Rouges qui s'en prennent aux patrons qui exploitent leurs ouvriers et s'enrichissent sur leurs dos. Après d'âpres négociations (quand il s'agit de payer une rançon c'est compliqué, on voudrait négocier). C'est un homme brisé qui va être libéré, il est resté attaché sur un matelas nourri de sardines en boîtes… Sardines qui vont avoir du bon, car achetées en quantité, on pourra remonter jusqu'aux ravisseurs !

Le « cerveau », l'éminence grise des Brigades, est Paolo Rivolta qui a établi une liste des patrons à enlever, mais on ne remontera pas jusqu'à lui pour cet enlèvement ; il purge une peine de prison pour une autre affaire, et à sa sortie, nouvelle identité : Paolo Mantegazza qui s'exile en Suisse pour enseigner.

Paolo Rivolta, devenu Mantegazza enseigne à l'internat et monte chaque année une pièce de théâtre. Renato est passionné par le théâtre, mais il va y avoir une rivalité avec un autre élève, fils d'un magnat grec, à qui revient chaque année le premier rôle. Mais Paolo se sent coupable et, ayant compris qu'il était responsable de la mort du père de Renato, va ruser pour lui attribuer le meilleur rôle.

Il est tombé sous le charme du garçon, et inconsciemment voudrait se racheter. Une relation de type père-fils s'installe entre eux : Renato cherche en lui l'image du père, alors que Paolo se sent une âme de père.

Nadelmann qui, lui, a dû quitter Vienne à cause de l'antisémitisme régnant à l'université, donne aussi des cours au pensionnat. Il a deviné qui se cachait derrière Mantegazza… chacun se réfugie dans une oeuvre qui le conduit à se dépasser : traduire Nietzsche pour Paolo, se plonger dans Höderlin pour Nadelmann.

Peu à peu, Paolo entre dans la vie de Renato, dans le coeur duquel une place et à prendre, et dont la mère vient de se remarier. Il lui propose des cours de danses avec sa compagne Josy ; mais peut-on construire une relation authentique sur le mensonge, même par omission ? Peut-on rattraper le mal qu'on a fait autrefois, sous l'effet d'une idéologie à laquelle on a cru ?

J'ai un peu moins aimé celui-ci qui les précédents, on devient exigeant quand un auteur nous envoûte ! mais c'est une belle histoire et il ne faut pas être tenté de comparer. On n'est pas dans le même registre que « le peintre d'icônes » par exemple ! Mais je chipote ! Il suffit de regarder la note que j'ai donné à cette lecture.

Comment résister quand Metin Arditi propose une de mes citations préférées de Nietzsche : « Je ne crois qu'en un dieu qui sache danser » ? impossible…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume d'un auteur que j'aime vraiment beaucoup et dont je guette avec impatience chaque nouveau roman.

#Tuserasmonpère #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          470
Renato n'a que 7 ans lorsque son père disparait, enlevé par les Brigades rouges. Libéré contre rançon, il ne retrouve jamais sa joie de vivre. S'enfonçant dans un abîme de tristesse, il se donne la mort.
Bien des années plus tard, Renato devenu adolescent est admis comme pensionnaire dans une très sélecte école de Lausanne.
Malgré une quasi surdité, le jeune garçon suit une scolarité honorable avec une grande passion pour le théâtre, ce qui le rapprochera de Paolo Montegazza, son professeur d'italien.
« Tu seras mon père » est un magnifique roman sur la rencontre d'un homme et d'un adolescent.
Leur amitié, leur passion commune pour la montagne et le théâtre permettra à Renato de se construire en devenant adulte malgré les blessures de l'enfance.
Paolo, malgré un lourd secret et une énorme culpabilité face à son passé puise dans cette amitié improbable, la force d'avancer.

Metin Arditi ne se contente pas de nous proposer l'histoire de cette complicité, il s'attarde également sur le contexte politique qui secouait l'Italie dans les années 70 avec le rôle que tenait les Brigades rouges.
Les personnages, peu nombreux, sont magnifiquement décrits avec leurs parts d'ombre et de lumière qui nous les rendent tellement attachants.

Je remercie NetGalley et les Editions Grasser pour cette lecture.
#Tuserasmonpère #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          300
Vérone, 1978. Alors que Renato n'a que sept ans, son père, un très grand entrepreneur dans le domaine des glaces, va se faire enlever par les Brigades rouges. Francesco sera relâché en échange d'une rançon, mais ce sera un homme défait qui reviendra à la maison. L'homme étant détruit, il va décider de mettre fin à ses jours. Renato ne va jamais s'en remettre. Quelques années plus tard, sa mère décide de l'envoyer en internat en Suisse. Là-bas, il y fera la rencontre de plusieurs amis, mais aussi de deux professeurs, Josy et Paolo. Ce dernier monte des pièces de théâtre chaque trimestre. Peu à peu, Renato va s'attacher à lui, mais lorsque la véritable identité de Paolo apparaît au grand jour, pour le jeune homme, c'est le choc. Pourra-t-il lui pardonner ? En effet, Paolo faisait partie des Brigades rouges, et c'est lui qui avait ordonné l'enlèvement de son père.

Je ressors conquise par ce roman. Je me suis beaucoup attachée à Renato, et c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai suivi son parcours, sa reconstruction, mais aussi les trahisons qu'il va subir. J'ai trouvé très intéressante l'évolution du personnage, qui ne reste jamais statique et qui n'hésite pas à se remettre en question.

Les personnages qui évoluent autour de Renato participeront tour à tour à sa reconstruction mais également à le rendre plus fort. Il devra se battre constamment pour se faire accepter par certains élèves de l'internat. Ce personnage est très touchant. Il porte à lui-seul l'histoire, même si la galerie de personnages qui forment également part de cette histoire sont essentiels.

Au travers du personnage de Renato, l'auteur pousse une réflexion sur la capacité de résilience. J'ai été très émue de suivre le parcours du jeune homme et ses divers questionnements suite à la terrible trahison dont il est victime de la part de Paolo.

La plume de l'auteur est très fluide. Je ressors conquise par le schéma narratif proposant des petits chapitres et changeant de décor régulièrement. Les pages ont défilé.

Un très beau roman dans lequel on suit un personnage en reconstruction. Un récit à découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          210


Magnifique roman ! Renato perd son père à l'âge de sept ans. Il en trouve un, un substitut, mais voilà que la vie se mêle de les brouiller. Y aura-t-il réconciliation ? Qu'adviendra-t-il de leur belle relation ? Je ne peux en dire plus sans dévoiler les ressorts de l'intrigue et il ne faut surtout pas lire le résumé du site Les libraires encore une fois. L'oeuvre est bien construite, prenante et très touchante. On y retrouve une belle variété de thèmes : amour, solitude, affection, rivalité, tendresse, théâtre, culpabilité, regrets, pardon, noblesse, paternité, suspense, etc. On en sait un peu plus aussi sur les Brigades rouges. J'ai lu d'abord lentement puis fiévreusement, avec le goût de ne pas laisser en plan des personnages attachants, avec le goût de savoir avant d'aller dormir. J'écris ce commentaire à chaud, bien consciente qu'il n'est pas à la hauteur de l'oeuvre que je vous recommande fortement.
Commenter  J’apprécie          50
De Metin Arditi, j'avais déjà lu "L'enfant qui mesurait le monde"
J'étais donc heureuse de le retrouver dans cette sélection 2024 du Prix du Meilleur Roman Points.
J'ai de nouveau été conquise ; ce fut un bonheur de retrouver son écriture.
Metin Arditi pare ses personnages d'une grande sensibilité, d'une très belle humanité. Son oeuvre prend racine dans la noirceur, la violence mais, entre ses mots, la lumière se fraye un chemin.
Dans ce roman, l'auteur démontre une grande connaissance de l'Italie et d'un pan douloureux de son histoire contemporaine : les brigades rouges.
On sent une fascination pour cette période de l'histoire et surtout pour les théories qui ont nourri les brigades rouges.
Monsieur Arditi ne se fait pas moraliste, on sent pourtant , à travers ses personnages, qu'il réprouve les actes des Brigades rouges.


Il m'a fait découvrir Elias Canetti et son écrit Masse et puissance (cet écrit joue un rôle clé dans le roman) et, quand un écrivain nous amène à explorer notre monde, nos sociétés, en nous offrant le plaisir de la lecture, pour moi c'est pari gagné. C'est une littérature qui ouvre les coeurs et les neurones.
Je me suis retrouvée à m'interroger à propos de l'engagement politique, de la lutte armée, sur les moteurs qui animent ces actions.
Enfin, le personnage de Renato est un personnage pour qui j'ai ressenti de la tendresse, je me suis identifiée à Rosa, sa gouvernante, toujours disponible pour lui et qui le guide, le soutient, l'aide à grandir malgré la noirceur de ce qu'il a vécu. Rosa est un pilier, un repère rassurant pour Renato.
Je reste avec une question à poser à l'auteur : y a-t-il un peu de vous et de votre enfance dans le personnage de Renato, y avait-il un peu de vous dans "l'enfant qui mesurait le monde " ?
Le style de Metin Arditi, ses thèmes de prédilection, la manière dont il documente ses écrits m'amènent aujourd'hui à l'ajouter à ma liste d'auteurs favoris et je pense que je le lirai à nouveau très prochainement.
Lequel de ses écrits me conseillez-vous ?

Lien : https://bafouilles.jimdofree..
Commenter  J’apprécie          41
J'aime beaucoup Metin Arditi , (même si je regrette parfois un petit soupçon "fleur bleue "dans ses histoires) c'est pourquoi je ne serai pas forcémént objective . L'écriture est fluide et se lit très bien
Cette histoire commence en Italie , fin des années 70 , époque d'enlèvements de chefs d'entreprises par les brigades rouges . Un enfant de 7 ans perd son père qui s'est suicidé suite à cet enlèvement . On le suit dans son adolescence et dans la découverte de ce qui s'est passé . Je ne vais pous dévoiler l'intrigue qui est très belle .
Ce livre est surtout l'histoire d'un pardon qu'on peut accorder ou pas à ceux qui vous ont fait du mal . Pardonner , c'est aussi se libérer
Un joli coup de coeur pour ce livre
Commenter  J’apprécie          40
En lisant ce livre, j'ai découvert Metin Arditi, écrivain suisse francophone d'origine turque. Physicien, docteur en physique et génie atomique, il enseigne l'économie et est très impliqué dans la vie culturelle suisse. « Auteur d'essais, de récits, de pièces et de romans, Metin Arditi est un écrivain de l'intime et ses livres traitent des mêmes thèmes : la difficulté de la filiation, la solitude et l'exil. » (Wikipedia).
Ce livre est un beau roman qui met en scène la rencontre et l'amitié entre un adolescent, Renato, et son professeur, Paolo, qui partagent l'amour du théâtre et de la montagne.
Autour d'eux, des personnages importants comme Rosa qui a élevé Francesco Baro, le père de Renato, et Renato lui-même ; peu instruite, elle est porteuse d'affection et de bon sens ; autre personnage, Josy, danseuse de hip-hop d'origine américaine qui va l'aider à s'épanouir.
Certes, dans ce livre, beaucoup de coïncidences pourraient paraître invraisemblables ; mais on est emporté par l'écriture fluide et le rythme du roman accentué par le découpage en chapitres très courts.
Ce roman amène à se questionner sur l'identité, le pardon, la résilience tout en suivant le parcours et l'évolution psychologique des personnages auxquels on s'attache. On s'interroge également sur le poids de l'engagement et de l'idéologie politique (pour ma part j'y ai beaucoup appris sur les Brigades rouges) et sur les limites de l'engagement.
Une très belle lecture que je recommande.
Commenter  J’apprécie          30
Deux êtres s'affrontent, s'aiment et se déchirent. Deux âges, deux mondes, unis dans la même fragilité et dans la même culpabilité. D'un côté, il y a le jeune Renato Barro, fragilisé par le suicide de son père quand il n'est qu'un enfant et qui pourtant, va grandir dans cette culpabilité oppressante de celui qui reste et qui n'a pas su pressentir le drame. Il y a celui qui n'est qu'un usurpateur, celui qui se cache derrière une fausse identité , derrière une culpabilité érosive. Il s'agit de Paolo Rivolta, un ancien des Brigades Rouges dont il était un meneur, responsable de l'enlèvement et par conséquence du suicide du père de Renato.

'' Il y avait dans les yeux de ce garçon toute la confiance du monde. Comment lui dire que si son père avait été enlevé, c'est qu'il était le premier inscrit d'une liste que lui-même, Paolo, avait rédigée, avec la conscience de faire son devoir, parce que son pays était dans les mains d'une bourgeoisie indigne et veule ?''

L'auteur choisit de les réunir au travers d'une pièce au titre ô combien symbolique A chacun sa vérité de Luigi Pirandello. "La réalité, il n'y en a qu'une alors que la vérité sur un même fait il peut y en avoir plusieurs.La vérité peut se calquer sur la réalité si l'on considère l'essence de la chose." Pirandello

Dure épreuve pour ce jeune adolescent en quête de père d'apprendre que celui qu'il admire tant est l'assassin de son père. Mais peut-être est-ce cela que grandir, admettre que sa vérité n'est pas LA vérité et que seul le pardon puisse rendre libre !

'' Il n'y avait pas que le petit Renato à souffrir d'hypoacousie… Là était bien le premier malheur des hommes. Leur déni de réalité''

Au second plan de ce trio masculin (Paolo, Renato et son père), émergent deux figures essentielles au récit, deux femmes.Rosa et Josy qui, par leur amour indéfectible, vont aider ces deux hommes à accepter le présent tel qu'il est, accepter la vérité.

C'est un roman riche et dense qui nous livre également une réflexion intelligente sur l'histoire de l'engagement et l'activisme politiques, sur la violence qui peut dépasser le monde des idées et laisser des regrets à celui qui n'aura pas su maîtriser les conséquences de son engagement.

Né à Ankara, Metin Arditi a grandi en Suisse au bord du lac Léman où ses parents l'ont placé en internat dès l'age de 7 ans. C'est dans cette expérience qu'il puisera pour écrire la plupart de ses livres traitant de l'exil, de la solitude, de la filiation et du transfert affectif.


Lien : https://livresquedumot.blogs..
Commenter  J’apprécie          20
J'avais lu deux romans de Metin Arditi il y a quelques années, sans en garder de souvenir marquant. Son nom me disait tout de même quelque chose quand j'ai vu son nouveau roman sur la table d'une librairie indépendante qui vient d'ouvrir dans ma commune. La quatrième de couverture m'a attiré et je me suis laissé tenter. Je ne le regrette pas, car c'est un magnifique roman.

Le récit commence à l'été 1978. Renato, le personnage principal, a sept ans quand son père qu'il adore, patron d'une entreprise florissante de glaces italiennes, est enlevé par les Brigades Rouges. Il est libéré quelques semaines plus tard mais, traumatisé par son expérience en captivité, il finit par se suicider. Sa veuve, son fils Renato et la gouvernante Rosa, qui élève les fils de la famille depuis deux générations, partent s'installer en Suisse pour fuir le théâtre de cette tragédie.

Dix ans plus tard, la mère de Renato repart en Italie pour épouser l'avocat de la famille, laissant son fils dans un pensionnat prestigieux. Il y rencontre Paolo, un professeur italien qui anime les séances de théâtre, un art que Renato pratique avec passion depuis plusieurs années. L'homme et l'adolescent tissent une relation de confiance et d'admiration mutuelle, jusqu'à ce que le passé ne surgisse et ouvre une fissure entre eux.

Le récit couvre une période de près de vingt ans, même si l'essentiel du roman, au moins en nombre de pages, se déroule dans les années 1989-1990, au coeur de la relation entre Renato et Paolo dans le cadre de pensionnant suisse qui attire les enfants de la haute bourgeoisie européenne voire mondiale.

C'est un roman au style sobre mais qui vise juste, au service d'un récit aussi captivant qu'émouvant. Je l'ai lu entre hier après-midi et ce matin et j'ai eu chaque fois du mal à m'arrêter quand mon agenda me contraignait à interrompre ma lecture. Chaque court chapitre donne envie de lire la suite, sans que cela soit construit avec un suspense artificiel. C'est simplement le récit lui-même qui se déroule naturellement et que l'on a envie de suivre jusqu'au bout, d'une seule traite.

Il me semble que tout le roman tourne autour de la question de la parentalité. Dans une moindre mesure de la maternité, même si le sujet est présent avec les figures contrastées voire antagonistes de Rosa, la gouvernante, et de la mère de Renato. C'est surtout le thème de la paternité qui parcourt tout le récit, de la mort du père jusqu'à la relation de Renato avec Paolo, ce père de substitution qui suscite l'admiration et l'affectation avant de décevoir.

J'ai passé un très beau moment de lecture avec ce roman. J'ai été franchement ému en lisant certains passages, à la fois par les thématiques abordées et par la délicate pudeur avec laquelle l'auteur transmet les émotions de ses personnages. Une très belle surprise.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (331) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1296 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}