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EAN : 9782203029941
185 pages
Casterman (12/09/2012)
3.47/5   49 notes
Résumé :
Lorsque depuis sa fenêtre, Georges découvre sa nouvelle voisine, il est instantanément fasciné. Il faut dire qu’elle est fantastique, cette fille aux long cheveux dorés, surtout lorsqu’elle essaye désespérément d’accrocher un rideau, tombe de son tabouret et jure comme un charretier tout en écoutant du rock à plein volume ! Bon, maintenant, reste à attirer l’attention de la jeune femme pour avoir une chance de faire sa connaissance. Quand on est tout petit, même pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre, c'est l'histoire d'un petit bonhomme qui s'appelle Georges. Il est en sixième, c'est le plus petit de la classe, il est myope et, pour ne rien arranger, c'est aussi le premier de cette même classe. Autant dire qu'il est plutôt isolé du groupe, solitaire, la tête dans les nuages. Mais surtout, Georges est très intelligent et comprend tout très vite, ce qui fait l'admiration de sa prof de français. Sa passion, le football, découvert avec son papy de Pornic. Son maître à penser n'est autre qu'Arsène Wenger (l'entraîneur d'Arsenal ... je précise pour ceux qui vivent sur une autre planète). Là-dessus, l'histoire partait bien. On s'attache de suite à Georges, la façon dont son caractère est décrit et mis en lumière par l'auteur fait tout pour en tout cas. Ce que j'ai beaucoup aimé chez Georges, c'est sa façon de parler, de réfléchir, j'ai trouvé cela très bien rendu par l'auteur, c'est à la fois drôle, touchant et pétillant. J'ai apprécié le côté maladroit mais déterminé du petit garçon, il est plein de vie, dans ce qu'il dit, dans ce qu'il fait, surtout, il est loyal et attentionné. On ne sent pas une once de méchanceté en lui, il symbolise l'enfance, l'innocence, à l'état pur. Je l'ai trouvé très lisse en fait, un vrai contraste avec l'autre personnage phare du roman, plus meurtri, cassé. Une sorte de métaphore du jour et de la nuit se met en place avec eux, c'est mon sentiment. Georges, c'est le soleil après la pluie, la bonne humeur, le sourire, l'enthousiasme, il est le positif qui va renverser les murs entourant le négatif représenté par Arsène, dont je vous parlerai un peu plus loin. le lecteur apprécie son courage, son côté chevalier en armure, ce petit est mignon comme tout, y a pas photo. On prend plaisir à le découvrir, même si tout n'est pas parfait ... il y a des moments où je me suis ennuyée à ses côtés, heureusement, ils étaient rares. C'est intéressant aussi de le voir évoluer en parallèle d'autres personnages, de le voir interagir avec eux, cela révèle une autre facette de lui que l'on a pas avec la narration à la première personne. Ses seuls amis sont Lita, la fille asthmatique de la concierge de son immeuble, fan inconditionnelle du Dr House et phobique des microbes, et Mr Ali, le libraire de la rue d'à côté qui n'hésite pas à envoyer bouler les clients qui ont de piètres goûts littéraires (que j'aimerais pouvoir en faire autant !). Entourage limité donc, mais foisonnant, qui apporte également beaucoup au texte : humour, tendresse, comique et surtout, profondeur. Peu de portraits sont réellement mis en avant ici mais ils le sont avec douceur et couleurs, j'ai bien aimé faire la connaissance de ces gens pour le moins ... excentriques, ils mettent beaucoup de vie dans le roman.

Et il est un personnage qui va bouleverser tout l'univers de Georges, juste en tombant d'un tabouret et lâchant un chapelet d'injures. Jamais le prénom de cette personne n'est donné au lecteur, elle devient Arsène pour Georges, la Grande Gigue pour Mr Ali. Une jeune femme qui habite dans l'appartement face à celui de Georges. A peine l'a-t-il vu que c'est le coup de foudre et il fera tout pour l'approcher et surtout, pour lui rendre la vie plus belle. S'ensuit une rencontre hors du commun. Ce petit bout d'homme qui tente de rendre le sourire à une femme qui sombre dans les méandres les plus ténébreux de la vie, qui essaie, jour après jour, de se rapprocher d'elle, en écoutant les mêmes chansons qu'elle, en promenant son chien. C'est une sorte d'amitié embryonnaire qui se créée entre les deux personnages, à la fois tendre et très dure, elle balade le lecteur entre des états émotionnels forts et surprenants. Amour, haine, dépression, espoir, réconfort, c'est un tourbillon qui nous cueille au travers des mots d'un enfant qui comprend sans en avoir l'air la détresse de son amie. Arsène est tout un symbole, elle est indépendante, rebelle, a un look à part et croque la vie à pleine dents, pourtant, tout n'est que façade, et c'est l'arrivée de Georges dans sa vie qui va la mettre face à ses propres démons. On entrevoit le soleil par éclaircies dans ce personnage pourtant ce sont ses ombres qui prennent le plus souvent le dessus. On pourrait penser qu'Arsène est un personnage lunatique, passant de la gaieté à la déprime en moins d'une minute, et ça ne serait pas faux, mais elle est beaucoup plus complexe que cela. Au travers d'elle, Georges affronte beaucoup de situations auxquelles un enfant ne devraient pas être confronté et apprend beaucoup, sur lui-même et sur les autres. Arsène lui permet de grandir, de s'ouvrir un peu aux autres aussi, mais c'est surtout lui qui lui apporte quelque chose, un abri dans la tempête. La relation Arsène/Georges sous-tend tout le texte et c'est ce qui l'assombrit et l'embellit à la fois, c'est le coeur de l'histoire, ce qui nous amène à vouloir savoir comment elle va finir, comment ces deux personnages vont évoluer. J'ai trouvé intéressant ce noyau dur du récit, même si je n'ai pas été convaincue à 100 % ... Il m'a manqué un petit quelque chose pour vraiment être touchée par l'histoire, j'ai trouvé qu'on allait pas assez dans l'émotion, elle est esquissée, présente sous la surface, on l'affleure mais on ne la partage pas réellement, comme si, nous aussi, on suivait son cours derrière une paire de jumelles, en retrait ... dommage !

Ce roman a l'avantage (ou le désavantage ?) d'être écrit à plusieurs voix. En effet, on ne suit pas que Georges dans ce livre, le découpage des paragraphes nous amène à découvrir les pensées de Mr Ali, de Mr Guédon, son prof de sport et de Mme Cognet, sa prof de français puisqu'on passe de l'un à l'autre sans cesse tout au long du roman, l'histoire principale étant entrecoupée de tranches de la vie de ses autres personnages. le fait d'avoir différents points de vue permet de ne pas lasser le lecteur, maintenant, était-ce vraiment nécessaire ? Je ne sais pas, je ne pense pas en tout cas. Bien sûr, ça apporte un éclairage différent sur Georges mais je crois sincèrement que j'aurais pu faire sans. J'ai beaucoup aimé cela dit les échanges entre Mr Guédon et Georges concernant leur vision personnelle des cours de sport à l'école quand il s'agit de foot. Et je dois reconnaître que l'auteur a réussi à bien différencier leurs propres langages, de fait, on aurait pu les reconnaître facilement les uns des autres sans les en-têtes. Mais, l'utilité de ces voix multiples m'échappe encore ... j'ai du passer totalement à côté. En tout cas, le style général du roman est bon même s'il n'est pas fabuleux. Je m'attendais à un coup de coeur il faut dire, de fait, j'en suis loin. Malgré tout, ce roman est un joli conte pour les plus jeunes qui leur apprendra beaucoup sur la vie des adultes, sur les notions d'amitié et d'entraide notamment. On pénètre dans une sorte de cocon qui éclate dès les premières pages et c'est comme si un papillon sortait de sa chrysalide pour étendre ses ailes. J'ai aimé le côté symbolique du texte, la morale qui en découle, les personnages à la fois simples et farfelus, les thèmes abordés, pas toujours faciles mais nécessaires à évoquer, l'humour et la foi portés par ce texte. Je pense sincèrement que j'aurais pu succomber sans réserve au charme de ce roman dans d'autres circonstances sans doute. A l'heure actuelle, il m'a bien plu, certes, mais je ne crois pas en garder un souvenir impérissable. C'est une histoire tout en contrastes, en excès, qui vous permet le temps d'une lecture de voir le monde au travers des yeux d'un enfant pas vraiment comme les autres qui a beaucoup à vous apprendre, à vous, l'adulte. Parfois, espionner ses voisins à du bon ... En bref, ce que je retiendrai de ce roman, c'est sa tendresse, son côté éphémère, son originalité (que j'aurais voulu plus marquée) et surtout, ses références musicales (Rock'n'Roll !!!). J'ai passé un bon moment entre ces pages et je me dis que, parfois, l'enfance me semble bien loin ...
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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"Les filles c'est comme les joueurs de foot,il y en a plusieurs catégories.Tout le monde ne peut pas jouer en Champion League, n'est-ce pas?"
Cette fille de vingt ans, ce "numéro 10" qui "chante très fort et insulte pareil", Georges, un "môme" de sixième, myope, petit en taille et passionné de foot, la détecte grâce aux jumelles offertes par ses parents. Il la surnomme Arsène, en hommage à Arsène Wenger dont il est fan.
Juliette Arnaud, comédienne, scénariste et artiste, signe ici son premier roman et fait passer tour à tour le lecteur dans la tête de Georges, qui pour rentrer en contact avec Arsène s'instaure dog-sitter de sa chienne Nadja; dans celle du libraire Ali, ex-boxeur à l'oeil aiguisé pour détecter le vrai du faux; celle du prof d'EPS de Georges, un peu sadique sur les bords qui multiplie les tours de piste en cas de désobéissance; celle de la prof de français amateur de polars,de disques de rock.
L'auteur dépeint, avec les mots de Georges, l'univers d'un enfant solitaire qui parle tout seul ou se confie à Lita une petite portugaise hypocondriaque, d'un enfant naïf qui s'embarque avec la recette des gâteaux de sa grand-mère dans une histoire d'amour à sens unique, d'un enfant sensible livré à lui même qui comprend que l'individu louche qui tourne autour d'Arsène est une "méduse" tentaculaire à éviter, d'un enfant optimiste qui sauvera Arsène malgré elle car elle n'est qu'une "petite fille aux allumettes" paumée dans une nuit sans lune.
Le seul point à reprocher c'est que le lecteur se dit mince je suis tombé dans un livre pour ados et ne s'accroche vraiment qu'à la page 127 (sur 188) en comprenant la version adulte d'un monde pas vraiment rose.
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Georges vient de faire sa rentrée en sixième, pas facile le collège quand on est petit, myope comme une taupe et qu'on n'a pas de copains... pour l'occasion, ses parents lui offrent une paire de jumelles – déçu, il aurait préféré « un micro quasi professionnel » pour commenter les matchs de foot – parce que Georges a un maître : Arsène Wenger, l'ancien footballeur et désormais entraîneur à Arsenal !
Malgré sa déception, il essaye son nouvel appareil à la fenêtre de sa chambre en lorgnant sur l'immeuble d'en face, et c'est l'apparition. Georges découvre, en gros plan, une jeune femme qui tente, non sans mal, d'accrocher un rideau... Elle est bien jolie avec ses longs cheveux tout bouclés, ses vêtements très colorés, son maquillage qui brille, sa maladresse évidente, et bing, elle tombe du tabouret, jure comme il est pas permis, en plus elle écoute la musique à fond... elle a tout pour plaire !
En fin stratège, le garçon se rapproche de sa voisine – si fantastique qu'il l'appelle Arsène, comme son idole – en devenant le dog-sitter de Nadja, sa chienne. Commence alors une drôle de relation entre Georges et Arsène. Il ne sait pas grand chose de sa vie, mais il aime bien sa manière d'être, son extravagance, ses chansons préférées – qu'elle lui traduit –... Mais l'existence des grandes personnes est parfois compliquée et pas toujours marrante. Arsène quitte son emploi, perd du poids, pleure tout le temps, se sépare de Nadja, rentre de plus en plus tard le soir, et semble complètement déconnectée de la réalité... Georges est inquiet.
le ton est incroyable. On est dans l'oralité. Georges nous raconte son histoire avec ses mots à lui, ce qui nous donne des phrases quelque peu chamboulées et déconstruites mais qui conviennent parfaitement à l'âge et à l'état d'esprit du garçon. Se mêlent ainsi des moments rigolos et des instants plus tristes, des interrogations, des peurs, des incompréhensions face au monde des adultes. Quant aux répliques, elles fusent.
Autour de Georges gravitent des individus haut-en-couleur croqués comme des personnages de BD ; Lita, la fille de la concierge non scolarisée à cause d'un asthme sévère, passionnée de médecine, le Vidal toujours à portée de main, La méduse, un mystérieux type à lunettes noires et blouson en cuir qui traîne dans le quartier, Monsieur Ali, le libraire renfrogné, Madame Cognet, la professeur de français qui adore les polars et Monsieur Guédon, le professeur d'E.P.S qui vit seul avec son chat, Patrick...
Si Arsène n'est vu qu'à travers le regard de Georges – tellement idéalisée qu'elle devient inaccessible – , les deux professeurs « interviennent » au détour de certaines pages. le lecteur entre alors dans leur tête et perçoit ainsi l'évolution du collégien mais aussi les reflexions des adultes sur leur propre vie.
Un chouette roman pour jeunes adolescents avec un personnage auquel ils peuvent s'identifier. C'est drôle, tendre et intelligent.

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Le narrateur principal est Georges, et l'écriture reflète son langage, ses pensées. le lecteur plonge dans sa tête, et le style relève donc de l'oralité. Cette oralité ne m'a pas gênée, même si parfois elle est poussée un peu loin, un peu exagérée voire surfaite, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé que Juliette Arnaud la tenait et qu'elle avait su la maintenir jusqu'au bout. Par contre j'ai été moins convaincue par certains passages en focalisation interne qui nous plongent dans les pensées de trois adultes : le prof le gym, la prof de français et le libraire. Outre le fait que ces trois personnages sont très liés, plus ou moins malgré eux, à Georges, il m'a semblé que leurs pensées et leurs interventions n'apportaient rien de plus au roman, voire arrivaient parfois comme un cheveu sur la soupe, alors que bien souvent je n'avais qu'une envie, poursuivre la lecture des aventures de Georges. J'ai bien senti que l'auteure cherchait par leurs interventions à expliciter, à rendre plus clair le mystère qui enveloppe Arsène, mais je ne suis pas sûre que ce choix narratif était le bon.

En dehors de ces quelques points, j'ai été plutôt agréablement surprise par ce roman. En premier lieu parce que ce personnage de Georges est vraiment très attachant, bien construit, on le voit réellement vivre et penser. Sa passion pour le foot, et notamment pour Arsène Wenger, le rend plus particulier, plus dense, et n'est pas juste un prétexte, mais apporte vraiment de l'épaisseur au personnage. J'ai aimé aussi tout le petit monde que l'auteur a créé, cette vie de quartier et d'immeuble, avec la fille de la concierge, le libraire Ali, le personnage un peu sombre et bizarre, même la petite Mamie à Pornic, petit village de Bretagne qui apparaît comme un Eden estival.

Le sujet principal de ce roman reste la relation entre Georges, 11 ans, et Arsène, plus de 20 ans. Indirectement ce sujet m'a fait penser au roman de Niccolo Ammaniti, Moi et Toi, que j'ai lu cet été. Parce qu'il pose un peu la même problématique, même si bien sûr ces deux romans ne sont pas destinés aux mêmes lecteurs. Comment un enfant perçoit-il, sent-il le monde adulte, qu'en comprend-il ? Mais ils vont aussi plus loin dans l'idée que l'enfance, presque inconsciemment, parvient à saisir ce que les adultes ne voient pas, ou n'ont plus le courage de voir. Et en cela le libraire Ali est un bon exemple.

Juliette Arnaud croit donc en la force de l'innocence de l'enfance, parce que l'enfance va à l'essentiel, ne juge pas, et offre finalement cette force aux adultes qui l'avaient oubliée. Dans leur relation simple avec les autres, avec ceux qu'ils aiment, les enfants permettent aux adultes de renouer avec les petits plaisirs de la vie : un gâteau, une veilleuse… Ils nous réapprennent à apprécier la vie, et c'est réellement ce que j'ai aimé dans ce roman, cette douceur alors que le monde n'est pas si doux que cela.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Georges est élève de sixième. Il est petit, est le premier de la classe et il est myope (mais ça, il ne le dit à personne puisqu'il cumule déjà pas mal de ''handicaps''.) Pour sa rentrée, ses parents lui offrent une paire de jumelles. Il aurait préféré un micro pour commenter les matches de foot comme Arsène Wenger, son idole. Cette passion lui vient du fait que son Papy de Pornic ressemblait à cette personnalité. En observant de la fenêtre de sa chambre des pigeons, il découvre sa voisine d'en-face, qui a le double de son âge. Fasciné par cette jeune femme, il la surnomme Arsène. Il va chercher sa compagnie dans la librairie du quartier tenue par M.Ali. En effet, elle fréquente beaucoup cet endroit. C'est ainsi qu'il va lui proposer de promener son (énorme) chien, Nadja. Peu à peu, il va s'apercevoir qu'Arsène n'est pas dans son assiette et demander l'aide de Lita, la fille de la concierge. Lita est asthmatique et reste donc en permanence chez elle. Elle est passionnée de médecine. Entre cours au collège, sorties avec le chien et discussions avec Arsène, on suit notre héros... Je dois dire que j'ai été totalement séduite par ce premier roman ! Georges est un héros plein de ressources et très attachant. le récit est doté d'un humour charmant et pince-sans-rire, et d'un style qui m'a rappelé le Petit Nicolas. Pas une page ne passe sans une note d'humour qui déclenche les (sou)rires. Dans le même temps, le roman fait appel à nos émotions et parfois à notre corde sensible. La parole est aussi donnée à M.Ali et à deux professeurs qui posent leur regard d'adulte sur des événements. Juliette Arnaud, qui a créé avec sa bande copines Arrête de pleurer Pénélope, prouve qu'elle est aussi talentueuse sur les planches que sur les pages.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
 (…) la vérité c'était que je pensais à La Crise, et qu'en plus la figure d'Arsène me plaisait moyen. Il y avait trop de brillant dans ses yeux et sur ses joues, trop de trompette en fait, ses boucles avaient l'air féroces, si c'est possible, et ses longues mains maigres allaient vite, de partout, comme des animaux sauvages. En même temps que ça me faisait peur, je trouvais qu'elle n'avait jamais été aussi fantastique à regarder.
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Les mômes de maintenant, on leur file ou des prénoms de vieux ( on se retrouve avec une chiée de Marcel, de Louis et d'Albert ) ou des prénoms ouvertement pas français, parfois même on se demande si c'est des prénoms qu'existent quelque part. Et puis il y a des prénoms qui ont disparu et qui me manquent : il n'y a plus de Bernard ou de Robert ou tout simplement de Luc.
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 (…) j'ai compris un truc ce jour-là à propos du bonheur et du football : quand le match se passe aussi bien que celui-là, en vérité, ton bonheur il te suffit. Il te remplit tous les endroits de toi et tu n'as pas besoin de témoin. Et c'est peut-être pour ça qu'Arsène pense que le mariage c'est pas nécessaire.
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Lita dit qu'elle n'a pas peur du tout de la Méduse mais c'est facile de faire sa maligne vu qu'elle ne l'a jamais croisé. Elle a cherché sur Google, et quand elle a vu que la Méduse à l'origine c'était une fille, elle a tiqué et m' a demandé c'était quoi cette histoire.
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 Quand j'avais six ans et que mon papy de Pornic est mort, je demandais la lumière aux parents parce que dans le noir je n'arrivais pas à retrouver le visage de mon papy. D'abord, j'oubliais sa voix , ensuite son visage et c'était la panique tellement je m'en voulais de ne pas y arriver. 
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Videos de Juliette Arnaud (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juliette Arnaud
A l'occasion du salon "Le livre sur la place" à Nancy, rencontre avec Juliette Arnaud autour de son ouvrage "Maintenant, comme avant" aux éditions Belfond. Rentrée littéraire Septembre 2019.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2344800/juliette-arnaud-maintenant-comme-avant
Notes de musique : Youtube Audio Library
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