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EAN : 9782505075479
246 pages
Kana (15/03/2019)
3.63/5   84 notes
Résumé :
Le mangaka Kaoru Fukazawa vient de terminer un manga qui a eu son petit succès et qui lui a demandé beaucoup d’énergie. Mais voilà qu’il sombre dans le doute et l’incertitude ! Qu’a-t-il envie de dessiner à présent !? Doit-il choisir de se lancer dans un manga qui va se vendre, ce que son éditeur le pousse à faire, ou dans un projet plus personnel qui lui tient à coeur ?
Mais, au fond, a-t-il encore vraiment quelque chose à dire par le biais de ses mangas !?... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Kaoru Fukazawa vient de mettre le point final à la série de mangas qui l'a rendu célèbre. Après huit ans de travail à plein temps, il est à la croisée des chemins. Ses fans, son éditeur, sa femme attendent de lui qu'il se lance immédiatement dans une nouvelle série mais le mangaka est en panne d'inspiration. Contrarié par la chute de ses ventes, Kaoru pose un regard désabusé sur son métier et le monde de l'édition. On le pousse à dessiner un manga commercial et vendeur alors qu'il voudrait se consacrer à un projet moins superficiel. Mais qu'a-t-il encore à dire ? Sa vie part à la dérive, son mariage ne le satisfait plus, les frustrations et les rancoeurs s'accumulent.

Dans ce one-shot, Inio Asano délaisse ses personnages adolescents pour suivre un quadra à l'avenir tout tracé. Et pourtant...Las de la voie qu'on lui impose, l'homme perd peu à peu ses repères. Egocentrique, sûr de son talent, il semble revenu de tout et ne se satisfait plus du monde dans lequel il évoluait jusqu'à présent. Entraîné dans une spirale descendante, il met un terme à son mariage, congédie ses assistants et entame une lente et inexorable dérive qui le conduit dans les bras d'une prostituée.
A travers l'histoire de ce personnage blasé, Asano décrit la profession de mangaka et ses dérives. Artiste ou dessinateur à la chaîne, passionné ou tâcheron, le mangaka sacrifie parfois ses idéaux sur l'autel du commerce. Produit de consommation plus qu'objet littéraire, le manga doit sans cesse se renouveler, surfer sur les modes, plaire au plus grand nombre. le mangaka qui ne se plie pas aux diktats des lecteurs et des réseaux sociaux finit aux oubliettes, remplacé par plus jeune, plus malin, plus moderne, plus vendeur que lui...
Peinture à la fois acide et lucide d'une profession qui fait rêver mais qui s'avère source de déception, Errance est aussi porté par les fabuleux dessins d'Inio Asano, hyper réalistes et précis dans les détails des paysages ou des visages, bucoliques dans la campagne japonaises et très crus dans les scènes de sexe. Un manga qui secoue, qui met parfois mal à l'aise, à réserver toutefois à un public averti.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Kana.
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Je n'avais jamais lu de oneshot d'Inio Asano, ce n'est pas faute pourtant d'avoir aimé plusieurs de ses séries qui se classent d'ailleurs parmi mes meilleures lectures de mangas : Solanin, La fille de la plage, ou Dead dead demon's dededededestruction. Je m'attendais donc à être séduite ici aussi par ce titre présenté comme "une mise en abyme troublante du métier de mangaka". Taniguchi s'était lui aussi frotté à ce type de récit dans Un zoo en hiver, et Asano s'y essaie à son tour dans Errance, mais si le premier m'a touchée, le second me laisse plus dubitative.
Il faut savoir qu'Asano a toujours eu a coeur de croquer la société telle qu'il la voyait avec ses qualités mais surtout ses défauts. Dans ses autres titres cependant, ces derniers ne prenaient pas le dessus sur la note d'espoir finale que le mangaka y insérait. Mais dans Errance, j'ai vraiment eu le sentiment d'un périple perpétuel en enfer.
Nous y suivons un mangaka dans la quarantaine qui vient de boucler son plus grand succès sur lequel il travaillait depuis 8 ans. Il doit maintenant rebondir et proposer une nouvelle série. Sauf qu'il a complètement perdu la foi. Il a un regard très négatif sur le milieu de la BD japonaise et son mariage bat sérieusement de l'aile. C'est donc bien, comme le titre l'indique, ses errances que l'on va vivre avec lui pendant plus de 200 pages.
Autant le dire d'emblée, le ton est sombre et déprimant tout du long de ce oneshot. Ça a vraiment plombé ma lecture. Certes, j'aime qu'on porte un regard critique sur notre société et ses rouages, mais ici c'est de bout en bout sans la plus petite once d'espoir. En tout cas, si espoir il y a je ne l'ai pas ressenti et il m'a beaucoup manqué.
Le héros, Kaoru, est juste détestable. Il est nonchalant. Il n'aime pas vraiment son métier et en même temps il a une très haute opinion de lui-même en tant qu'auteur par rapport aux autres qu'il trouve tous médiocre car vendu au système. Il est exécrable avec les autres. Il ne pense qu'à lui. Il rejette ses erreurs sur les autres. C'est franchement très dur de le suivre tout du long sans parvenir à lui trouver de qualités.
En plus, avec lui, on découvre le mauvais côté de la vie de mangaka avec l'exploitation et la déshumanisation des assistants aussi bien que des maîtres. Mais aussi, la tragédie des couples qui s'éloignent au fil du temps faute de communication. Et pour finir, les affres de la prostitution. Ce dernier point est d'ailleurs le plus terrible. Il est traité avec une banalité répugnante, presque comme si c'était normal et pas grave que ce genre de "service" existe et que des femmes en soit réduites à cela. J'ai été révoltée ! du coup, je n'ai pas du tout aimé la relation que l'auteur bâtit entre le mangaka et la prostituée. Ça m'a profondément dérangée, ce n'est pas normal et ça ne devrait pas être présenté comme tel. Ainsi les dérives du héros sont dures et pénibles à suivre. Tout va de mal en pis autour de lui et il devient de plus en plus imbuvable.
Heureusement, la seconde lecture que l'on peut faire de l'oeuvre, quand on parvient à se détacher du héros est très intéressante. le mangaka y croque, peut-être (?) sa vision désenchantée de son métier mais aussi de sa génération d'hommes. Entre métier pas vraiment désiré, mariage souscrit parce que c'est la norme, recherche d'un plaisir éphémère grâce à l'argent et non remise en cause de son mal être profond, le bilan est rude et implacable. C'est un portrait sévère de la société japonaise et du métier de mangaka qui est fait. Inio Asano se plaît d'ailleurs à citer quelques auteurs et styles d'histoires à succès pour appuyer son propos, c'est bien pensé.
Errance ne fut pas une lecture qui m'a enchantée, le héros m'a trop dérangée pour cela. Pour autant, je reconnais que c'est un titre avec des qualités certaines pour dénoncer certains travers de la société japonaise actuelle. Si vous êtes fan des autres oeuvre d'Inio Asano, ce titre devrait donc vous plaire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'ai emprunté Errance à la médiathèque dès que j'ai vu que l'auteur était Inio Asano. Tout simplement parce que je suis fan de son travail depuis que je l'ai découvert avec sa saga Dead Dead Demon's Dededede Destruction, un OVNI pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur. J'en suis complètement dingue.

Cette fois-ci, ce n'est que du contemporain, pas de fantastique/science-fiction couplé à du contemporain. C'est du tranche de vie et le tranche de vie, j'adore ça! En plus, on parle de l'univers du manga et de l'édition, de la vie d'un mangaka donc forcément, en tant que grande dévoreuse de mangas, ça ne pouvait pas mieux tomber.

Le mangaka se livre dans cette histoire, elle est très intimiste. Je sentais à chaque instant que l'histoire de Kaoru ÉTAIT celle d'Inio Asano en parallèle. C'est un regard sur sa vie, sur son travail.

J'ai trouvé ce manga très mélancolique. On sent le personnage torturé, déprimé, fatigué, démotivé, qui a trop de pression sur les épaules, qui se pose mille et une questions sur sa vie en général, sa vie sentimentale, sur son travail, sur ses fans, sur la concurrence, sur ses envies, ses besoins. le manga est très sombre, en fait. le personnage est en perdition, change de façon négative... est sur une mauvaise pente, c'est le cas de le dire! Une jeune femme d'ailleurs va chambouler sa vie, dans une relation complétement toxique.

C'est un manga pour public averti surtout. Il y a beaucoup de scènes très explicites, à caractère sexuel. D'ailleurs, ce qu'il se passe dans l'histoire n'est absolument pas sain et il y a une scène en particulier (ce que j'appelle ni plus ni moins un viol) qui m'a énormément dérangé (sans compter qu'on y parle de prostitution) et témoigne une fois de plus de la noirceur progressive du personnage principal.

Coup de coeur pour les dessins évidemment. Je suis littéralement gaga, fan du travail du mangaka, de son style si reconnaissable entre mille. C'est graphiquement dinguissime, une claque visuelle. Réaliste à souhait, d'une minutie et d'une richesse incroyable! J'ai bien pris mon temps pour analyser chaque dessin afin de les apprécier encore plus!

Franchement, rien à redire sur les dessins. Une tuerie. Pour l'histoire, je suis un peu plus mitigée. C'est très très sombre, déprimant et dérangeant surtout. Ce manga m'a vraiment mis mal à l'aise. Je vais continuer à découvrir les oeuvres de ce maître du seinen!
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J'adore les oeuvres de Inio Asano et la justesse avec laquelle il décrit les relations humaines et le malêtre du quotidien. j'adore aussi avec quel talent il arrive à faire basculer ses récits, dans quelque chose de très profond, qui sait nous toucher. Solanin en est pour moi le parfait exemple.

Ce mangaka ne m'a encore jamais déçu, et il se place, parmi mes auteurs favoris. Avec des titres comme Bonne nuit Punpun, Solanin, le quartier de la lumière, La fin du monde, avant le lever du jour, Un monde Formidable ou encore Dead Dead Demon's DeDeDeDe Destruction, on sait toujours qu'il va frapper fort et juste, et c'est une fois plus une réussite avec Errance.

Comme tous ses autres titres, c'est édité chez Kana, et ça c'est plutôt bien, car personnellement, j'apprécie beaucoup qu'une maison d'édition suive un mangaka. Et puis, au moins, dans la bibliothèque, ça rends bien visuellement.

Avec Errance, Inio Asano va cette fois-ci s'intéresser au monde du manga, en nous présentant Kaoru Fukuzawa, un mangaka qui vient d'achever un titre après huit ans de publication ininterrompue. Alors que tout le monde (ses fans, ses assistants, sa femme et son responsable éditorial) attends qu'il se lance dans une nouvelle oeuvre, ce dernier peine à trouver quoi raconter. le syndrome de la page blanche ? pas exactement, disons plutôt qu'il ne pense plus avoir quelque chose de vraiment important à raconter. de plus, la fin de son manga s'est bien moins vendu qu'au début, et on sent chez lui un certain agacement quant à la lassitude des lecteurs, qui ont une fâcheuse manie à se tourner vers les nouveautés.

Il est clair que Inio Asano dénonce ici l'univers des manga tel qu'il est actuellement, et je suis totalement d'accord avec sa façon de penser. le marché est saturé, on est noyé sous les nouveautés, et on a du mal à trouver des titres de qualités ou encore à être fidèle aux manga qu'on aime tant il y a de titres qui sortent chaque mois.

Le point fort de ce one-shot vient de l'analyse du mangaka sur la manière dont les gens perçoivent les manga en général. On remarque très bien que ses lecteurs et lectrices n'ont pas pas compris le message du manga qu'il a publié pendant presque dix ans, et que s'il en écrivait un autre cela serait pareil. Alors doit-il sortir un nouveau titre qui va se vendre ou bien doit-il écrire ce qu'il a envie, quitte à moins se vendre ? Ici encore, cela nous renvoie au marché du manga, avec la mise en avant de titre commerciaux, lisses, déjà vus, et qui, pourtant, se vendent comme des petits pains.

En tant que lecteur, mais aussi en tant que blogueur, ce manga m'a vraiment fait réfléchir sur moi-même et surtout sur ce que je pense des manga ou bien ce que je crois savoir. Je me suis rendu compte, que quand on analyse un oeuvre, comme je le fais chaque jour avec mes chroniques, est-ce que je comprends bien le message de l'auteur ? On croit souvent, à tort, connaitre l'auteur, le comprendre et cela, simplement via ses écrits ? Avec Errance, on se rend bien compte que le mangaka n'a pas la vie que l'on imagine et que ce n'est pas cela qu'il voulait faire. Il y a donc une mise en abîme du métier du mangaka passionnante mais qui nous renvoie à nos interrogations en tant que lecteur et blogueur. Et si au final, on ne savait rien ?

Comme toujours avec Inio Asano, on va suivre le personnage au quotidien, avec des soucis de couple au centre du récit, puisque la femme de Kaoru travaille dans le milieu de l'édition. On verra aussi ses assistants qui aimeraient voler de leur propres ailes. Sur la vie de couple, je ne partage pas les idées du personnage, je trouve qu'il ne fait pas beaucoup d'efforts et que son comportement n'est pas des plus exemplaire.

Bref, je pourrais vous en parler des heures tant j'ai aimé ce manga ! C'est pour ce genre de titres que je lis des manga, et quand on voit ce qui se vend, on se dit qu'il nous faudrait beaucoup plus d'auteurs comme Inio Asano dans le paysage manga 😉
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Je n'arrêtais pas de voir du I. Asano dans mes différents fils d'actualités et ça m'a donné envie de redécouvrir son univers. Avant Errance, je n'avais lu que Solanin, que j'ai bien apprécié (mais je vais le relire, car j'étais sûrement trop jeune pour en comprendre toutes les nuances) et qui m'a donc convaincue de mieux découvrir le mangaka. Je dois reconnaître qu'Errance est une lecture bien plus ardue, plus sombre, avec les instants de vide de Solanin, mais sans son engouement de jeunesse. Je suis ressortie à la fois pleine et vidée d'émotions. C'est une lecture assez sombre, mais assurément prenante et intrigante.

Errance est présentée comme étant en partie autobiographique, ce qui m'a laissé un goût amer, car ça laisse présager des interrogations assez violentes de la part d'I. Asano sur son métier, ses envies et sa propre personne. J'imagine qu'il est parfois difficile d'échapper à ce genre de crise existentielle, quel que soit l'âge et la situation, et ce récit a peut-être été une thérapie pour le mangaka. C'est aussi peut-être la raison pour laquelle cette oeuvre est ultra réaliste, loin du glamour, des paillettes et de la jolie facette du métier de mangaka. Néanmoins, pour ma part, je ne voyais pas cette profession sous cet angle-là avant la lecture d'Errance, j'avais déjà conscience de la rudesse, du stress et de la violence psychologique liés à ce métier… Et j'ai d'ailleurs l'impression que les langues se délient pas mal de ce côté-là, sans compter le nombre d'auteurs freelance en progression (j'ai l'impression ??).

Errance, c'est avant tout son protagoniste, Kaoru, mangaka dont la dernière oeuvre à succès vient de prendre fin. Commence alors la période douloureuse et angoissante de transition entre fin et commencement d'une oeuvre, où le syndrome de la page blanche est une véritable maladie à combattre (un thème assez récurrent ces derniers temps j'ai l'impression, non ?). Kaoru est un personnage rapidement dépeint comme assez froid et égocentré, dont la vie prenait sens par l'accomplissement professionnel. Néanmoins, cette vie est brutalement mise en pause à la fin de son manga et le cynisme, le défaitisme et l'égoïsme de Kaoru iront croissant au fil de ses pages blanches. On suit alors un homme vidé, qui se nourrit de temps à autre de l'optimisme sans limites des réseaux sociaux, tout en les haïssant et les critiquant. Qui se nourrit aussi de plaisir sexuel, profitant du fossé qui s'est creusé entre sa femme et lui, justifiant sa conduite sur l'absence de sa femme à la maison pour des raisons professionnelles (sans jamais se remettre en question, bien évidemment). Vous l'aurez compris, on ne s'attache absolument pas à Kaoru (du moins, pour moi), au contraire même. Toutefois, choisir un protagoniste de ce genre m'a semblé plus pertinent et réaliste pour dépeindre ce passage de vie douloureux et cette quête de sens. À savoir que les personnages secondaires paraissent très « vivants », voire « joyeux » à côté de la noirceur de Kaoru, alors que ces persos secondaires ne sont pas forcément plus heureux que d'autres. Les personnages féminins qui entourent beaucoup Kaoru, à savoir sa femme et son amante, sont avant tout présentés comme des corps à serrer le temps d'un échange de chaleur humaine. Loin de promouvoir une image sexiste ou réductrice, le manga donne simplement la vision qu'a Kaoru de ces femmes. Il est à la fois amoureux d'elles, sans vraiment l'être (comme pour l'univers du manga ?). Lorsqu'Errance nous donne du recul sur la femme et l'amante de Kaoru, on se rend compte bien vite à quel point leur vie est bien plus complexe derrière les instants qu'elles partagent avec Kaoru et à quel point celui-ci n'est qu'un infime attrait de leur existence. Il y a aussi le jeu de la copine de fac de Kaoru, que j'ai tout simplement adoré. Parce que cette fille a confirmé l'avis que je me faisais de Kaoru et que, puérilement, ça m'a soulagée. J'avais peur de mal comprendre Kaoru et ses questionnements, mais, en fin de compte, la chute d'Errance nous confirme à quel point le protagoniste était bouffi de noirceur, de froid et d'égocentrisme.

Pour le graphisme, c'est toujours aussi ouf, pour faire simple et clair ! C'est du régal pour les yeux, chaque planche est finement réalisée, les expressions sont travaillées, les poses, les gestes… tout est calculé. I. Asano glisse des planches doubles de paysage pour enchanter nos pupilles et vient intensifier certaines scènes par une mise en scène percutante et surprenante. Sans compter la tension et le jeu qu'il y a entre les pages du début et de la fin et que j'ai adoré (oui, je me répète !).
Lien : https://littcentcinquante.wo..
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critiques presse (2)
Sceneario
28 mai 2019
Un récit troublant de justesse, d'émotions froides ou l'on apprend progressivement à creuser ce portrait pour mieux le comprendre. Inio Asano reste en marge de la production actuelle, plus intimiste et sincère, un manga pour adulte qui ne se complait pas dans les stéréotypes sans saveur !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
29 mars 2019
"One shot" intimiste et troublant de l'auteur de Bonne nuit Punpun et Dead Dead Demon's Dededededestruction, Errance retrace la crise existentielle et artistique d'un mangaka qui doute de tout à la fin d'une série à succès. Aussi troublant que percutant, un volume qui livre un regard cru aussi bien sur la création dans le milieu du manga que sur la masculinité au carrefour de la quarantaine.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Au fait, ton nom ?
- Hein ?
- Je ne le connais pas...
- Le plus simple, c'est que tu en choisisses un qui te plaise.
- D'accord. Alors ce sera "toi".
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_ Si seulement on pouvait vivre comme on l'entend...
_ C'est vrai mais... toi, tu as l'air très libre...
_ Oh, détrompe-toi! Je suis tout sauf libre. On devrait tous être libres mais on s'invente des attaches. Je suis ce que je suis parce que je suis attachée.
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C'est dans la confrontation ou l'errance que l'on conforte ou invalide ses connaissances.
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Ce n'est pas parce que tes mangas ont moins de succès que tu dois t'en prendre à moi!!
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La liberté n'est pas un but à atteindre, c'est un moyen.
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