AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 606 notes
5
12 avis
4
16 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et voilà, la boucle est bouclée.
Je viens de terminer « L'Aube de Fondation », qui était pour moi le dernier tome de la série créée par Isaac Asimov.
C'est à la fois avec un sentiment d'achevé mais aussi avec un zeste de regret que je viens d'achever cette excellente saga de science-fiction. Quitter ce petit monde n'est pas rien, surtout que j'ai aussi lu le cycle des Robots il y a peu de temps…
L'Aube de Fondation est la suite quasi directe de » Prélude à Fondation ». J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Hari Seldon et son petit monde : que ce soient, Dors Venabili, Raysch et bien d‘autres encore.
Nous allons assister à l'ascension sociale de Hari Seldon, car il va occuper un poste important au sein de l'empire mais aussi à sa chute, ce qui laisse présager que ses prédictions vont bientôt se réaliser.
Un épisode qui permet clairement de boucler la boucle, de comprendre certains éléments du premier tome et une fois de plus de faire les liens avec le cycle des Robots.
Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'ai écouté ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire

Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Pavés 2022
Commenter  J’apprécie          431
C'est avec une petite pointe au coeur que j'ai refermé ce livre, parce que c'est la dernière histoire d'Asimov, parce que c'est le dernier tome du cycle de Fondation et aussi parce que les aventures du protagoniste Hari Seldon transmettent une sensation de solitude.

Je m'explique, Seldon vieillit et voit petit à petit tous ses proches disparaître inlassablement les un après les autres pour se retrouver seul. Mais ce n'est pas tout, il doit également faire face à la disparition de l'Empire galactique et avec lui, tous les moyens, notamment financiers, qui permettaient à Seldon de développer la psycho-histoire, remède à la disparition du dit empire, qui arrive peut-être trop tard.

Vu que c'est le dernier roman écrit par Asimov avant sa mort, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il s'est projeté dans son héros Hari Seldon. Une sorte d'exorcisation de sa propre vieillesse en quelque sorte. Et peut-être avait-il peur de pas réussir à terminer son oeuvre comme Seldon a peur ne pas pouvoir achever la psycho-histoire ?

Je n'ai pas grand chose à dire sur le style d'écriture. C'est du Asimov tout craché, les connaisseurs ne seront pas dépaysés et retrouveront peut-être le rythme des premiers tomes du cycle Fondation.

Au final, ce n'est sûrement pas le meilleur roman d'Asimov, mais l'émotion que j'ai ressentie en fermant le livre n'en souffre pas le moins du monde.

Petite recommandation pour terminer : A lire après le cycle initial de Fondation, sous peine de ne pas saisir l'importance de ce roman.
Commenter  J’apprécie          160
TRÈS IMPORTANT : À lire après la trilogie initiale de Fondation.

« L'aube de Fondation » c'est un peu la biographie de Hari Seldon. le récit fait suite à « Prélude à Fondation ». Il est découpé en quatre parties. Chaque fragment correspond à sorte de décennie. En gros, la première donne : Harri Seldon quadragénaire, la seconde : quinquagénaire…

On ne sort pas indemne de ce volume, tant il est sombre, mélancolique, triste. C'est aussi le dernier roman écrit par Isaac Asimov avant sa mort. Il fut même paru un an plus tard. Isaac Asimov se sentait malade, mourant, à travers ce récit, il dresse un tableau poignant sur la vieillesse et la solitude. Ça se ressent et l'emblématique Hari Seldon est morne et cafardeux, du début jusqu'à la fin.

Les cinq parties sont assez courtes et représente un élément de la déchéance de l'Empire. Entre chacune d'entre elles, la rupture est trop brusque. Ainsi, à la fin de la seconde, on se pose plein de questions, on s'imagine plein de choses, mais au début de la troisième, on fait la rencontre de la petite fille de Hari Seldon. C'est trop brutal. À cela on rajoute quelques lourdeurs et des répétitions. Ainsi lors des premières pages, on reparle des événements de « Prélude à Fondation ».

J'ai décidé de le lire dans l'ordre chronologique, mais il est sûrement préférable de le lire en dernier où alors après « Seconde Fondation », parce que les deux dernières parties sont essentiellement orientées dessus. Heureusement que j'ai lu la trilogie initiale avant. Ce roman alterne d'excellents passages, mais aussi d'autres ennuyeux et même, dérangeants (comme le tribunal par exemple).

Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
Commenter  J’apprécie          144
L'Aube de Fondation (Forward the Foundation dans sa version originale) est le dernier tome écrit par Isaac Asimov mais se place en deuxième position si l'on considère la chronologie de l'histoire. Huit ans ont passé depuis Prélude à Fondation. Hari Seldon est professeur à l'Université de Streeling, où il vit entouré par son épouse Dors et leur fils adoptif Raych. Nous retrouvons également Yugo Amaryl, le talentueux mathématicien repéré par Hari lors de son excursion à Dahl dans le premier tome, l'empereur Cleon I et son premier ministre Eto Demerzel (ou Daneel pour ceux qui connaissent son histoire).
Ce tome est découpé en quatre parties, chacune éloignées de plusieurs années de la précédente, jusqu'à arriver à l'épilogue dans laquelle Hari Seldon a 81 ans. Nous allons ainsi survoler les grandes étapes de sa vie au service de l'Empire et de son projet de psychohistoire. de nouveaux personnages apparaissent, d'autres quittent la scène, le déclin de l'Empire se poursuit. Entre intrigues politiques et drames familiaux, Isaac Asimov nous tient une fois de plus en haleine dans ce volume dont il termina l'écriture quelques semaines avant son décès.
Prochaine étape... Fondation !

Challenge XXème siècle 2023
Commenter  J’apprécie          120
L'aube de fondation est le deuxième roman dans l'ordre chronologique de la saga. Dans ce tome on assiste au vieillissement de Seldon, à la mort de la quasi-totalité de ses proches et le délitement de l'empire qui amène inexorablement à un manque d'argent pour le financement de son projet. Il y a moins d'action dans ce tome que dans le précédent mais ce n'est pas ennuyeux pour autant.

Au final j'ai passé un bon moment, c'est plutôt divertissant grâce aux quelques péripéties qui parsèment l'histoire de la mise en oeuvre du projet de psychohistoire de Seldon.
Commenter  J’apprécie          60
Et voilà, c'est terminé. J'ai lu les trois cycles majeurs de l'Histoire du Futur par Isaac ASIMOV : Les Robots, L'Empire ainsi que Fondation, son prélude et son aube.

L'Aube de Fondation n'a rien d'un titre mystérieux une fois le livre fermé. On y découvre pendant près de quatre décennies la vie de Hari SELDON et des siens, sur fond de décrépitude de l'Empire. On retrouve avec plaisir les personnages du précédent opus et quelques nouvelles têtes fort bienvenues pour agrémenter un récit diversifié et sinueux et un brin émouvant.
Pour le rythme, il est bien moins soutenu que dans Prélude à Fondation mais la dynamique est, je trouve, assez en phase avec l'obstination du protagoniste pour son âge (et ses affres). On ne s'ennuie pas cependant, aucune intrigue ne m'a semblé superflue et elles donnent toutes leur juste part aux différents personnages, dont il est appréciable de voir se développer les aptitudes et les personnalités.

Des deux tomes j'ai préféré le premier, mais j'ai quand même passé un bon moment, happé par la curiosité et le désire d'en découvrir plus. Si vous appréciez Asimov, alors n'hésitez pas ; toutefois je vous recommande vraiment de lire le cycle de Fondation impérativement avant Prélude et Aube. Ce serait vraiment se gâcher de belles surprises que de tenter une lecture chronologique.

Bonne lecture
Commenter  J’apprécie          50
Le 2ème tome du cycle Fondation voit se développer la psychohistoire parallèlement au déclin de l'empire.
Nous continuons à suivre les aventures de Hari Seldon et de sa famille et nous découvrons la mise en place de la Fondation.
Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié ce nouvel opus qui m'a tenue en haleine de bout en bout. Les personnages sont toujours aussi attachants et j'ai parfois eu la lame à l'oeil. J'ai hâte de découvrir la suite.
En bref : à lire !
Lien : http://knitspirit.net/2015/1..
Commenter  J’apprécie          50
Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui! Il me confirme que, malgré la fin du cycle de Foundation que je n'apprecie vraiment pas, cette saga vaut largement le détour par la richesse de l'histoire qu'elle nous raconte. Cette partie est une grande réussite
Commenter  J’apprécie          40
Avec ce septiéme tome, c'est bien la fin du cycle que signe Isaac Asimov. Si Fondation continuera d'exister ensuite, ce sera par le biais d'autres auteurs…

Pour ce 7éme tome, on retrouve Hari Seldon. En effet, l'Aube de la Fondation suit directement Prélude à Fondation, se situant donc entre le 6éme et le premier tome. Histoire de tout cloturer…

Et c'est ce que fera ce livre, qui ressemble plus à une suite de plusieurs petites histoires, brassant les derniéres années de vies de Hari Seldon. On suivra plus ou moins 25 ans de sa vie, et ce alors que l'empire se désagrége, qu'il voit mourir les gens autour de lui, et que sa Fondation, ainsi que la seconde, commence à prendre forme. C'est un véritable livre final, servant surtout à relier définitivement ce dernier livre au reste. Mais cela ne l'empêche pas de livrer de véritables intrigues, notamment autour des mentalistes ici, mais aussi du premier radiant, et des conspirations autour des psychohistoriens. Plusieurs histoires, un livre dense, et une conclusion à la hauteur des attentes donc !
Commenter  J’apprécie          40
La psychohistoire a été inventée par Hari Seldon. Celui-ci n'est apparu vivant que dans la toute première nouvelle de Fondation, Les psychohistoriens. Pourtant il est le personnage central de tout le cycle, tant il est marquant et son invention atemporelle. On peut donc imaginer sans peine qu'Isaac ASIMOV n'a pas eu trop de mal à trouver le sujet des deux derniers romans qu'il a consacré à Fondation.
Dans Prélude à Fondation, Hari Seldon a 32 ans et communique publiquement les axiomes de la psychohistoire. Il en conclut que si une projection probabiliste de l'avenir des sociétés humaines de l'Empire est théoriquement possible, sa réalisation effective est irréalisable tant les paramètres à modéliser sont innombrables. Néanmoins sa communication n'est pas passée inaperçue, et la psychohistoire a des conséquences politiques avant même sa naissance…
Dans L'aube de Fondation, on suit Hari Seldon de la quarantaine à sa mort, à 81 ans, période durant laquelle il est avant tout chercheur, mais également Premier Ministre de l'Empire. Durant ces quarante ans il développe discrètement la psychohistoire et seules quelques personnes haut placées en connaissent les potentialités. Là encore les implications politiques de cette science sont précoces…
Avec ces deux romans, ASIMOV relie donc parfaitement les prémices de la psychohistoire aux Fondations dont l'histoire nous est contée dans les deux séries initiales. Les ingrédients y sont d'ailleurs similaires : une rigueur exceptionnelle, quasiment scientifique, alliée à des intrigues pleines de suspens, le tout sous une plume d'une fluidité rarement égalée.
Bien sûr Prélude à Fondation et L'aube de Fondation n'ont pas la force des précédents volumes, en particulier celle de la première trilogie. En effet, ses nombreux lecteurs en connaissent déjà les tenants et les aboutissants, ce qui limite quelque peu l'intérêt de leurs intrigues. Néanmoins, ils ont aussi le plaisir d'en savoir un peu plus sur ce personnage éminemment charismatique qu'est Hari Seldon, ainsi que sur les événements qui ont présidé à la naissance des deux Fondations. Quant aux lecteurs qui découvriraient le cycle dans l'ordre chronologique de son intrigue, ils auraient avec ces deux romans une excellente introduction.
Que l'on soit dans l'un ou l'autre cas, il serait donc dommage de se priver de ces lectures.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (2090) Voir plus



Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
126 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

{* *}