Le Cycle de Fondation : L'aube de Fondation

Un tome dans la continuité de Prélude à Fondation.

Nous y retrouvons comme personnage central ce cher Hari Seldon dont la vie tourne évidemment autour de son projet de développement de la psychohistoire.
Il est entouré par ses proches rencontrés dans Prélude tels que Dors Venabili et Raych qui constituent sa petite famille, mais aussi Yugo Amaryl, qui l'assiste dans son travail de recherche, et le fameux Eto Demerzel, ministre de Cléon.

Le livre se découpe d'ailleurs en cinq parties qui ont pour titre le nom de l'un de ces personnages qui vont jouer un rôle particulier : Eto Demerzel, Cléon 1er, Dors Venabili, Wanda Seldon, Epilogue. Non, non ! Y'a pas de personnage nommé Epilogue, lol.

Wanda est la petite nouvelle de cet opus qui va amener certaines révélations sur la suite de Fondation. Je me demande d'ailleurs s'il ne vaut pas mieux avoir lu en premier la trilogie originelle. En effet, ces révélations sur Wanda doivent pas mal changer notre interprétation des évènements et des rebondissements lors de la lecture du tome Seconde Fondation (avec Le Mulet). Je ne saurais dire si c'est mieux ou pas.

Dans chaque partie, nous verrons en tout cas les différentes épreuves - des rebondissements à la sauce Asimov comme on aime bien - que Seldon dut surmonter tout au long de sa vie pour poursuivre le développement de la psychohistoire et mettre en place le projet Fondation.

Des complots, des rébellions et des moments tragiques qui pèsent à Seldon. Il voit les années passées trop vite pour son projet qui n'avance pas suffisamment vite, son corps qui suit moins bien et la solitude qui s'accentue un peu plus.
On sent dans ce roman ce poids de la vieillesse qui approche, c'est assez récurrent - un peu déprimant aussi, il faut l'avouer - ces réflexions sur l'âge, celui de Seldon, mais certainement aussi celui d'Asimov qui était à la veille de sa mort quand il l'a écrit.

Cela n'en demeure pas moins un excellent ouvrage qui nous plonge avec délice dans l'univers de Fondation. La continuité entre le cycle des Robots et celui de Fondation est vraiment réussie, chapeau bas Monsieur Asimov. Je suis définitivement fan.

"Le Cycle de Fondation, tome 7 : L'aube de Fondation" de Isaac Asimov.
Ce roman est le 7eme du Cycle de Fondation et le dernier de celui-ci (même si se situant entre "Prélude à Fondation" et "Fondation".
Je dois préciser que j'ai commencé ce roman en physique (papier) mais que j'ai énormément tardé en lisant d'autres livres en même temps. J'avais un peu perdu l'envie de le lire et suit donc passé en livre audio pour le continuer car me permettait de suivre l'histoire lorsque je faisais autres chose (manger ou encore lorsque j'étais sur un jeu-vidéo).

Ce roman nous conte plusieurs histoires sur la vie de Hari Seldon passant sur des complots visant à le tuer, son avancement difficile sur la psychohistoire ou encore avec son accession en tant que second de l'empereur après que Demerzel ait démissionné.

Ce dernier roman du cycle est vraiment très agréable à la lecture et nous permet d'en savoir plus sur la vie de Seldon (qui est quand même assez mystérieuse dans le cycle originel ou encore assez rapide avec le roman précédent).
Ce livre arrive a donner de nombreuses sensations/sentiments sur les personnages principaux (surtout lorsque certains meurt, c'est vraiment triste car on est attaché à ces personnages).

J'en conclurais que ce dernier tome du Cycle de Fondation est vraiment sympathique à lire, les histoires présentées sont prenantes et est vraiment meilleur que le précédent.
Je conseille donc ce roman à tous les fans d'Asimov et de le lire en dernier dans le cycle de fondation car il peut spoiler de nombreuses données de l'histoire du cycle principal.

(8.5/10)

Suite de prélude à Fondation, cette Aube de fondation continue à suivre la vie de Hari Seldon, inventeur de la psycho histoire, cette science mathématique qui permettrait de prédire certains grands évènements de l'histoire.

Dans ce roman, cette discipline commence à prendre de l'ampleur et à porter ses fruits. Mais qui semblent hélas de sombre pronostic. L'empire galactique risque fort de s'effondrer et d'amener, par là, le chaos et la disparition de ce trésor de l'humanité qui est le savoir.

Ce livre est moins aventureux que le précédent, plus réflexif, tout aussi passionnant et immersif.
Certaines problématiques abordées sont très actuelles et ne peuvent que questionner le lecteur.
L'écriture est toujours aussi belle et fluide, ce qui fait de ce texte un roman fort passionnant.

Je ne peux que le recommander aux passionnés du genre et me voila maintenant prêt à aborder le cycle originel de Fondation, considéré comme un chef d'oeuvre de la science fiction.

L'histoire, antérieure au cycle de Fondation, racontant la vie de Seldon de sa première conférence sur la théorie de la psychohistoire à l'application pratique de celle-ci via la fameux plan Seldon.

J'avais pour but de relire le cycle de fondation et j'ai décidé de commencer par les deux préludes (à savoir "Prélude à fondation" et L'aube de Fondation"). J'avoue que je partais avec un à priori par rapport au fait que ces deux romans ont été écrit bien plus tard. Mais ce n'est pas ainsi que ma lecture s'est passée.

Les personnages de Dors Venabili, Wanda, Yugo Amaryl (un de mes favoris, bien que très renfermé sur lui même, il à cependant un grand prestige comme cette idée des deux Fondations) Eto Demerzel (conseillé de l'empereur Cleon), ou encore Chetter Hummin (premier ami de Seldon sur Tantor) m'ont beaucoup plus Raych un peu moins tout de même. D'autres personnage secondaire sont aussi plutôt intéressant.

Comme toujours avec Asimov, une histoire intéressante et bien ficelé avec ce qu'il faut de suspens, mystères et révélations.

Retrouver Trantor fut aussi un agréable sentiment. Les voyages entre les différents secteur on quelque chose de dépaysant: que ce soit le domaine impérial (seul lieu non couvert de la planète), l'université de Streeling, Mycogène, Dahl, Billibotton, ou encore Kan. Dans ces divers secteurs, découvertes et rencontres sont aux rendez-vous.

Voilà! Je ne m'étendrais pas plus sur le sujet, car je laisse le loisir de découvrir ces romans à ceux qui désirent les lire. Quoi qu'il en soit, ces deux préludes sont nettement moins agréable que Fondation ne l'est (je suis en plein premier tome et je confirme mes propres dires tout de suite).

Je conseil donc fortement de les lires après avoir lu le cycle de Fondation (voir le cycle des Robots aussi), pour ne pas perdre tout l'intérêt des découvertes et autres subtilités liés à ces cycles. Je considère ces deux préludes comme une sorte d'hommage aux fans de la série, tout comme à Hari Seldon lui même.

A dévorer sans modération :)

N'ayant pas forcément la niake en ce moment pour entamer une nouvelle lecture papier, les audiobooks sauvent quelque peu mon rythme de lecture… Aussi, après avoir fini l'écoute de 22/11/63, j'ai aussitôt enchainé avec L'Aube de Fondation de Isaac Asimov, ici dans son édition Pocket. Comme je le disais dans ma chronique de Prélude à Fondation, j'ai décidé de lire le Cycle de Fondation dans l'ordre chronologique de l'histoire et non dans l'ordre de parution. Ainsi ai-je commencé par les 2 prequels même s'ils ont été écrits après la fin du cycle.

Nous retrouvons Hari Seldon, le créateur de la psychohistoire, quelques années après la fin de Prélude à Fondation. Il n'a désormais plus besoin de fuir et peut s'atteler à la lourde tâche de transformer la psychohistoire de simple théorie en vraie science prédictive. Il va pouvoir s'entourer de mathématiciens mais va devoir également déjouer bien des complots, contre lui ou contre cet empire qui comprend 25 millions de mondes habités.

Ce 2nd prequel m'a confirmé ce que j'avais commencé à penser à la fin de Prélude à Fondation : même si j'ai adoré la 1ère saison de la série Fondation sur Apple TV, force est de constater qu'elle est assez peu fidèle aux romans. Mais peu m'importe, je vais découvrir le cycle originel avec encore plus de plaisir et d'impatience. Sans compter que sa traduction a été revue, complétée et harmonisée en 2006.

Ce qui m'impressionne le plus dans ces lectures, c'est la modernité de la vision futuriste de Isaac Asimov dans des romans qui ont été écrits il y a 30 ans. J'espère que je retrouverai cela dans la saga car les 3 premiers tomes ont été écrits quant à eux il y a 70 ans. Je trouve que dans ce second prequel, le sexisme est moins présent et Hari Seldon m'a moins agacée. On y ressent par ailleurs une certaine obsession de l'auteur face à la vieillesse.

Les 2 prequels me laissent présager une saga épique qui risque de marquer considérablement ma vie de lectrice au même titre que ma saga chouchou Hypérion et Endymion de Dan Simmons… En tout cas, c'est tout ce que je souhaite !

On poursuit la découverte de "Fondation" avec le deuxième récit, faisant directement suite au "Prélude". On retrouve donc Hari Sheldon en pleine recherche et création de la psychohistoire. Ici, pas d'histoire filée mais une suite de 4 histoires séparées de 10 ans afin de voir des bout d'empire et des bouts de vie.

Chaque histoire tourne autour de la politique de l'Empire. Type de pouvoir, prise de pouvoir, suspense et philosophie politique, ici Asimov va bien plus loin que ce qu'on avait pu avoir dans le prélude qui était davantage un "road trip" à travers Trantor. Il faut ajouter à cela la dimension personnelle de Sheldon. Sa famille, les événements tragiques, sa vie qui n'est pas de plus heureuse...

Le roman ne manque pas de moment choc. Assassinat surprise, retournement de situation : tant d'événement qui nourriront surement la psychohistoire jusqu'à la fondation que nous connaissons.

Comme d'habitude c'est superbement écrit avec des dialogues riches et intéressants. Je n'ai plus qu'à me lancer dans le vive du sujet : Fondation, premier du nom!

Au royaume de la SF, Isaac Asimov est très certainement roi.
Seconde préquelle de l'incontournable Foundation, Forward the Foundation nous replonge dans les aventures de Hari Seldon, créateur de la Psychohistoire, pour conclure la saga Foundation (dernier livre écrit par Asimov, il a été publié à titre posthume).

Une fois n'est pas coutume, trop en parler serait gâcher la surprise (et ne rendrait pas justice à cette oeuvre), mais plusieurs points peuvent être abordés. Tout d'abord, bien que l'histoire se déroule sur plusieurs décennies, le rythme est très soutenu, et ne ralentit qu'à de très rares moments, qui permettent en général de développer les liens entre les personnages et leurs états d'esprit. La relation entre Hari et sa femme Dors (ainsi qu'entre Hari et son fils Raych) fait partie des meilleurs aspects du livre. Enfin, la quête principale du personnage (comprendre et intégrer l'histoire à un modèle mathématique afin d'empêcher la chute imminente de l'Empire), est très intéressante. La politique, comme les recherches mathématiques en elle-mêmes, bien que présentes et mentionnées plusieurs fois, restent discrètes.

Je recommande bien entendu Forward the Foundation (après Prelude to Foundation, bien entendu). Très facile à lire, avec des personnages hauts en couleurs, beaucoup de « twists », il est un bel au-revoir d'un des plus grands auteurs de science-fiction contemporains.

Beau complément à un chef d'oeuvre

Il manquait un volume au cycle de fondation pour développer la naissance du plan Seldon. Avec ce volume c'est chose faite. Couvrant une longue période, l'histoire nous explique comment au travers de nombreuses tribulations, Seldon et son entourage vont décider de la création de deux fondations. Certaines suites ou ajouts dans les cycles sont parfois de trop, ce n'est pas le cas avec « l'Aube de fondation ».

Il manquait un volume au cycle de fondation pour développer la naissance du plan Seldon. Avec ce volume c'est chose faite. Couvrant une longue période, l'histoire nous explique comment au travers de nombreuses tribulations, Seldon et son entourage vont décider de la création de deux fondations. Certaines suites ou ajouts dans les cycles sont parfois de trop, ce n'est pas le cas avec « l'Aube de fondation3 ».