Le paquebot

Je me faisais une joie de lire ce livre, mais je ne l'ai pas acheté, j'ai attendu qu'on me le prête. J'ai bien fait.
Lecture fastidieuse, d'une lenteur épouvantable.
Trop de personnages...
Seule l'ambiance à bord est bien retranscrite ainsi que l'époque.
À oublier...

Un éloge de la lenteur, à l'image de ces paquebots qui faisaient le tour du monde. Un microcosme dépeint avec finesse et sensibilité, un vagabondage délicieux. L'auteur croque avec finesse les passagers, offrant une peinture somme toute réaliste d'une époque révolue.

Histoire interminable d'un passager sur le "georges Philippar", paquebot flambant neuf en route pour le japon qui va finir par... flamber. Un fait divers véridique au cours duquel le journaliste Albert Londres trouva la mort. Pierre Assouline fait ainsi discuter entre eux des passagers cosmopolites sur l'avenir de l'Europe alors que le nazisme se développe en Allemagne et divise les passagers.

Tout à fait choquée par certains propos tenus dans ce livre appelant au meurtre de femmes au motif qu'elles dérangent le personnage principal par leurs bavardages dans la piscine …
Au delà de ces propos dénués de sensibilité et d'intelligence, l'intrigue semble ne jamais démarrer, les descriptions sont longues et fades… ne dépensez pas votre argent pour ce livre !