Kaamelott, tome 3 : L'Énigme du Coffre

Après 2 tomes de "rodage", ce tome nous offre enfin une histoire de bonne tenue, qui réussit à bien mêler les caractères des personnages. le scénario en mode mi-enquête, mi-recherche de trésor fonctionne bien. L'humour est présent, avec toujours de bonnes répliques. Karadoc, Perceval et Lancelot sont traités tout de même de manière différente de ce que l'on peut voir dans les premières saisons de la série. Les deux compères sont un peu plus agressifs, et Lancelot un peu plus pédant, comme si, faute d'un jeu d'acteur qui permet de nuancer un peu les dialogues, le caractère des personnages se montrait de manière plus brute, moins nuancée. Ou alors, c'est un choix de Alexandre Astier de proposer quelque chose d'un peu différent. Ce n'est pas pour me déplaire, les transpositions à l'identique me semblant souvent un peu trop facile.

Comme pour les deux premiers tomes, j'ai adorée retrouver les héros de la série. J'aime le fait de pouvoir lire les livres en entendant leurs voix.

Dans cette BD, notre joyeuse bande tente de percer l'énigme du coffre.
Il n'y a plus d'or à Kaamelott sans raison apparente. Les convois sont ils attaqués ? Quelqu'un fait il des manigances ?
C'est alors que le roi et ses hommes mènent l'enquête.

J'ai vraiment été transportée parmi les pages que j'ai lu en très peu de temps.

J'ai vraiment hâte de continuer avec les autres tomes :)
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Après cette énième relecture, je confirme, c'est le tome que j'aime le moins. Bon, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, elle reste cool et dans l'ambiance de Kaamelott, mais je trouve l'histoire moins fluide que les autres et les répliques moins percutantes, mais bon j'ai quand même passé un très bon moment.

Ultra fan de la série tv, j'adhère difficilement aux BD que je trouve très fades; les personnages ont perdu beaucoup de relief et même si Alexandre Astier a expliqué que le passage à l'écrit demandait d'adoucir le langage, le comique des situations en a beaucoup perdu aussi, je trouve. Je ris peu... L'énigme du coffre est un peu plus élaboré que le tome 2, mais sans vraiment "décoller".

L'or n'arrive plus jusqu'à Kaamelott. Il va falloir aller voir, quand même, c'est d'or dont il s'agit ! Mais évidemment, nos chevaliers ne sont pas au bout de leurs surprises !

Dans ce troisième opus, on découvre qu'il y a dans le monde de Kaamelott des créatures fantastiques comme des orcs et autres pieuvres à visage humain bizarre. Cet aspect-là m'a moins plus, non seulement l'orc n'est pas nécessaire, ça n'apporte rien, il aurait pu rester humain, mais ça fait basculer dans la fantasy vue et revue, alors que j'appréciais la fidélité et la parodie des textes médiévaux.

Donc un peu contrariée par ce détail, l'histoire ne casse pas non plus trois pattes à un canard, on passe un bon moment, mais sans plus.

Je verrais si je lis la suite ou pas !


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Un dessin un peu plus soigné, notamment au niveau des visages et une ouverture plus grande au merveilleux, aux éléments fantastiques qui se faisaient rares dans les précédents volumes : plus de magie, on y voit des orques et des sirènes et on apprend l'existence d'un grand trésor. En outre, il s'agit à la fois d'une enquête et d'une quête, avec des rebondissements et des énigmes qui rehaussent l'intérêt : on n'a plus l'impression persistante que l'album est surchargé de dialogues noyant l'intrigue et on prend conscience d'un rythme plus enlevé. En outre, les principaux personnages finissent par se joindre à l'aventure.

Le plus agréable des albums de Kaamelott jusque-là, peut-être un poil moins drôle mais plus captivant.
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Les caisses sont (encore) vides à Kaamelott (mais ce n'est pas surprenant et même plutôt habituel pour qui connait un peu la maison). Ce qui est moins habituel en revanche c'est que cette fois si on voit le fonds des caisses ce n'est pas à cause de l'armement en masse de balistes, catapultes et béliers (avec une tête bélier sculptée) en tout genre ni dû à l'investissement dans une troupe de danseurs permanents qui ferait démonstration des danses traditionnelles bretonnes, mais simplement en raison du fait que le convoi d'or en provenance des mines n'est jamais arrivé à destination. Il ne faut pas longtemps pour qu'Arthur envoie une petit équipe, dirigée par Lancelot, enquêter ce qui se trame du côté de la mine et ce qui a bien pu empêcher le convoi d'arriver à destination. Ce pauvre Lancelot se voit obligé à son grand désespoir (mais pour notre plus grande joie) d'emmener dans ses bagages Perceval et Karadoc. Pas sûr qu'ils aient réussi grand chose d'autre au cours de cette mission que de taper sur les nerfs de Lancelot à ne jamais comprendre un broc de ce qui se dit, mais drôles malgré eux ils apportent une vraie saveur et beaucoup d'humour à l'histoire elle-même.

Un très bon tome scénaristiquement parlant. L'histoire est très bien ficelée, étalée entre plein d'influences qui vont du Seigneur des Anneaux, à Warcraft (notamment pour ce qui est du dessin de l'orque)... On y retrouve quelque chose d'épique, et c'est très très agréable.
On y retrouve aussi quelques bonnes répliques, même si toujours pas assez à mon goût. On sent bien finalement qu'Astier, avec cette BD, souhaite passer à une narration plus longue, plus ficelée, en prévision d'un film, comme il l'a fait dans les deux dernières saisons de Kaamelott. Les gags et la dimension comique passe alors au second degré. Il faut donc en faire abstraction pour apprécier cette BD à sa juste valeur!

On a dans cette aventure une réelle enquête : pourquoi l'or du village minier n'arrive-t-il plus à Kaamelott ? Toujours de l'humour décalé, un peu de magie mais j'ai trouvé l'équipe plus soudée, où chacun apporte sa pierre à la résolution de l'énigme. Lecture plaisante.