Heureusement,
Shakespeare est un de mes auteurs préférés. J'irai jusqu'à dire que je suis un adepte inconditionnel. «
La Tempête », j'ai lu et je connais. Mais ces avantages n'ont pas réussi à combler mon ennui et mes espoirs déçus. Au début de cette histoire, Félix se trouve évincé de son métier de metteur en scène théâtrale alors qu'il est en train d'accoucher de la création de cette fameuse « Tempête ». Dès lors, on sent l'intrigue du livre : sa vengeance.
Il va retrouver une mission ; amener les prisonniers de la prison de Fletcher. Il va réussir en bravant toutes les difficultés qui représentent le travail dans un milieu carcéral.
A aucun moment je n'ai senti décoller cette histoire. Au théâtre on appelle cela s'installer. La lecture est rapidement devenue lourde. Je gardais, après chaque page tournée, l'espoir. Et pourtant «
La servante écarlate » m'a comblée tant le roman que la série qui en a été adapté.
Pour moi, «
La Tempête » n'aura été qu'une brise très légère.