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sur 7425 notes
Je lis enfin, longtemps après tout le monde, ce classique dystopique. Et j'en suis enchantée (mais angoissée).
J'ai lu le roman graphique juste avant ce qui m'a bien mis dans l'ambiance tout en me donnant très envie de découvrir le roman.
Cette lecture est glaçante car on ne peut s'empêcher de penser : et si ça arrivait ? Ce roman a 30 ans mais est encore furieusement d'actualité, sur le contrôle des femmes, le pouvoir, la corruption.
Et maintenant j'ai envie de regarder le série.
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Dans la mesure où l'autrice s'est astreinte à n'inclure "rien que l'humanité n'ait pas déjà fait ailleurs ou à une autre époque", le roman de Margaret Atwood constitue aussi bien un récit dystopique qu'une oeuvre mémorielle. Dans une société en péril du fait de la chute drastique de la fécondité, les femmes sont assignées à occuper des rôles au service du maintien à flots du nouvel ordre établi. L'héroïne notamment, rebaptisée Defred pour signifier son entière appartenance au Commandant et à sa femme, doit se soumettre aux exigences sexuelles du couple et leur permettre de devenir parents. A mi-chemin entre la volonté de survivre pour retrouver les siens et l'abattement dans lequel la plonge sa nouvelle vie, son témoignage est une incitation pour les femmes d'aujourd'hui à la veille permanente. Péniblement obtenus, le droit de travailler, de lire, de divorcer peuvent irrémédiablement se perdre et les préjugés sur les femmes reprendre le dessus. Alors pour ne pas avoir la malchance de n'être qu'une Servante, qu'une Marthe ou qu'une femme Econos, je plaide pour la lecture de ce roman captivant, à vocation subversive.
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J'ai adoré la série "The Handmaid's Tale", il en est de même pour le livre. La plume de Margaret Atwood nous fait ressentir les pensées de Defred. Ce n'est pas un livre d'action ! On va la suivre de 9h du matin à 20h le soir et découvrir la vie d'une servante à Gilead et comment cette société l'a changée et détruite, mentalement et physiquement. Un roman que je vous recommande si vous avez le coeur bien accroché.
Lien : https://saladedelivre.com/
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Cela fait longtemps que ce livre était dans ma PAL, et la série me titillait aussi. Après avoir lu le dernier homme de cette autrice, je me rends compte que j'aime beaucoup son style. Je me lance donc dans La servante écarlate, et je dois dire que je n'ai pas été déçue. Je ne ferai pas un résumé, l'histoire est relativement bien connue, mais je pense qu'effectivement, comme cela est expliqué dans l'édition que j'avais entre les mains, il y a plusieurs couches de lecture, et énormément de références à des événements antérieurs. Il me faudra certainement me pencher sur la question et procéder à une seconde lecture, mais je reste pour l'instant sur mon impression. J'ai adoré ce livre. Il fait froid dans le dos, il nous renvoie à notre condition de femme dans le monde actuel, soulève beaucoup de questions, et j'adore toujours autant le style. Je mets illico la suite dans ma PAL.
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Je me suis lancé dans la lecture de ce roman après avoir visionné la première saison de la série diffusée sur OCS. Autant, j'ai accroché la série, autant le livre m'a déçu : trop de lenteurs, de lourdeurs dans la syntaxe. L'esthétique de la série y est peut-être pour quelque chose : chaque plan est narratif et au final on ne retrouve jamais ce lyrisme dans le livre. le synopsis reste accrocheur et s'inscrit pleinement dans l'univers dystopique mais il manque cette étincelle qui permettrait à ce roman de s'installer dans le podium des romans dystopiques de référence comme "1984" ou "le meilleur des mondes".
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Il s'agit d'une dystopie choc et qui ne s'éloigne pas tellement d'une probable future réalité, si l'on y prend pas garde car comme le disait on ne peut mieux Simone de Beauvoir « il suffira d'une crise politique, économique et religieuse, pour que les droits des femmes, nos droits, soient remis en question. Votre vie durant, vous devrez demeurer vigilante ».

En ceci je comprends l'attrait pour le livre et la série qui en a été tirée. Ceci dit le livre ne m'a pas particulièrement transportée. Sans doute si je l'avais lu plus jeune j'aurais été davantage choquée ou émue. Peut-être aussi en avais-je trop entendu parler…
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La Servante Écarlate, ou si l'on écrivait une version longue de la célèbre phrase attribuée à Simone de Beauvoir : « N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »
La crise dont il s'agit ici est d'abord d'ordre sanitaire, la fertilité étant en chute libre à causes de diverses pollutions. le récit alterne alors entre deux narrations, l'une passée qui retrace la montée progressive des événements menant à cette dystopie, et l'autre au présent raconte le quotidien de Defred dans cette nouvelle société, où elle est servante chargée de procréer.

Ce qui m'intéressait dans la partie au passé, c'était de trouver une réflexion sur la fragilité des droits des femmes. J'y recherchais des signaux sur lesquels il faut être vigilants, que j'ai listés au fur et à mesure de ma lecture :
— Banalisation des discours ouvertement sexistes à la télévision, car cela fait rire certains.
— La narratrice dit « nous » pour parler des idées de son mari et elle, et se rend compte avec le recul qu'elle n'était pas d'accord avec lui. 
— le mari qui fait des blagues sexistes qui ne sont pas des blagues, juste dire qu'il y a des différences entre hommes et femmes en insistant dessus pour embêter une la mère de la narratrice.
— Pour justifier des différences sexués, dire « Des études ont été faites. », mais sans citer lesdites études, ou bien c'est la volonté de Dieu.
— Si une femme ne tombe pas enceinte, c'est sa faute et non celle de l'homme (c'est la loi qui le dit). Au point que je n'avais même pas compris que les hommes aussi étaient devenus stériles dans cette histoire !
— Rejeter la faute du viol sur la victime.
— Des injonctions contradictoires sur l'apparence : il ne faut pas faire telle chose car cela donne mauvais teint, mais les femmes ne sont pas censées faire attention à quelque chose d'aussi futile que leur teint.
— Transmettre le pouvoir économique des femmes aux hommes de leurs familles.

Dans toute cette partie au passé, cela m'a manqué de n'avoir pas plus de précision sur les évolutions de la société. Beaucoup de questions restent en suspens sur les mécanismes qui ont conduit à l'arrivée au pouvoir de Giléad, l'acceptation par palliers de la population, la mise en place de ce nouvel ordre sociétal... Cela fait tout à fait sens que nous n'ayons que les souvenirs de Defred pour nous éclairer, et elle-même ne s'intéressant pas de près à la politique, il est normal que nous ne puissions pas comprendre comment les choses ont pu dérapé ainsi. Aussi, avoir si peu de détails permet à cette histoire de rester un parallèle universel à toute société où les droits des femmes reculent. L'auteure évoque notamment l'Iran d'après révolution islamique comme source d'inspiration, mais cela pourrait sans doute correspondre à n'importe quel pays prenant un virage réactionnaire.

La partie au présent est quant à lui un récit d'attente, très lent, où il ne se passe pas grand chose. Avec le même ressenti de longueur, je viens de lire La Couleur des sentiments qui, dans un tout autre registre, traite aussi d'oppression. Écrire sur la discrimination, c'est écrire sur le fait que les personnages ne peuvent avoir de quêtes personnelles. C'est écrire l'impossibilité d'une histoire.
En effet, Defred n'est plus la protagoniste de son histoire, tout lui arrive à cause d'hommes et de femmes de pouvoirs.

Enfin, ce roman m'avait été présenté comme féministe, parce qu'il décrit une dictature qui asservit les femmes.
Les hommes de la classe dominante résident certes tout en haut de l'hiérarchie, puis sous eux se trouvent les femmes de la classe dominante dites Épouses, puis les Servantes écarlates utilisées pour leurs capacités reproductives, puis au bas de l'échelle se trouvent aussi bien les hommes utilisés pour leur force en tant que chair à canon, et les femmes infertiles comme main d'oeuvre en milieu dangereux.
La spécificité de cette dystopie réside surtout dans le fait qu'elle se concentre enfin sur un point de vue féminin, occulté par les précédentes classiques du genre.

En conclusion, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action, ni à une histoire classique avec début, péripéties et fin. le but est au contraire de montrer comment cette dictature a empêché toute possibilité d'une histoire épanouissante.
Le parti pris est fort, mais je n'ai malheureusement pas accroché. Il y a eu trop de flou et de longueurs pour moi, ce qui m'a empêchée d'apprécier la lecture ou de trouver l'intérêt que j'y recherchais. Ce n'est cependant que mon expérience de lecture, et je pense que c'est un livre qui peut être perçu de manière très différente d'une personne à l'autre, notamment en fonction de son genre. Je vous recommande donc de faire votre propre avis, il y a tout de même beaucoup de choses intéressantes à tirer de cette lecture !
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Je suis confuse par ce roman !
A la fois, il se passe des choses, et à la fois, j'ai l'impression que ça fait 500 pages que j'attends.
J'attends patiemment le déclic, quelque chose qui va bousculer cet ordre qu'on déteste de page en page… Et pourtant rien ! Ou peut-être un espoir à la fin…
Ce roman est intéressant et terrifiant à la fois : il met bout à bout des faits réels, des évènements s'étant produits, créant ainsi cette dystopie autoritaire et religieuse où la femme est opprimée au plus haut point.
Pour autant, malgré différent point pouvant me toucher personnellement, ce roman ne m'aura pas emporté.
La série télévisée, du même nom, a fait beaucoup de bruit quand elle est sortie ! Je pense que je finirais par y jeter un oeil et j'arriverais, peut-être, à mieux m'imprégner de l'univers.
J'ai la sensation pour le moment d'être passé à côté de cette oeuvre.

Retrouvez mes lectures sur instagram : @elodie.furtak
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- LA SERVANTE ÉCARLATE -

Mon premier coups de coeur 2024 ! J'ai dévorée ce livre en une journée, il est tellement poignant que j'y penses encore, une dystopie qui représente un monde ou les femmes sont réduites à leur utérus, j'ai adorée le points de vue du personnage principal et qu'elle se souvient de son passée,

petit à petit Margaret Atwood nous fait entrée dans un monde complètement dystopie en faisant des in medias res,
J'ai tellement aimée ce livre qu'on arrivée pas à savoir si on devait aimée les personnages secondaire comme l'épouse ou encore le commandant ou encore Rita ou Janine, tellement que les personnages sont ni blanc, ni noir, ils sont gris, des personnages aux personnalité différente.

La plume de l'autrice est une simplicité que j'ai beaucoup aimée et qui donne aux récit une dimension encore plus réaliste, nous montrant une société qui pourrait faire un pas en arrière sur le féministe.

Carlaines
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J'ai adoré la série télévisée qui est tout simplement géniale ! D'ordinaire, les livres sont largement mieux que les adaptations au cinéma ou à la télévision. Mais là, c'est l'inverse ! La série reste fidèle au livre par son ambiance, ses dialogues mais elle est beaucoup plus riche en événements et rebondissements, en émotions également. le livre reste fade par rapport à la série que je conseille vivement.
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