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3,95

sur 7371 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La servante écarlate est une dystopie choc. Il traite a la fois d'une prise du pouvoir qui ne laisse aucune place a la liberté mais également à la place des femmes dans la société.
Ce livre est écrit d'une façon douce qui oscille entre passé et futur pour bien montrer l'évolution des lois et des moeurs.
La dictature est a son comble, la délation, la peur font que la population ,et plus surement les femmes ,ne prennent aucun risque et obéissent.

Un livre qui fait assez froid dans le dos, qui touche du doigt certains pays existants de nos jours quand à leur idéologie sur le role et le devenir des femmes. Ce roman montre aussi l'ennui et la déroute de toute la population face a un dogmatisme religieux et a sa pudibonderie.

Un livre fort, qui marque et qui blesse aussi bien par sa narration , que par la possibilité qu'une telle chose puisse arriver dans notre monde et mettre encore une fois la liberté quelle qu'elle soit en péril.
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"Je veux un ventre !" s'était écrié Napoléon après son divorce d'avec Joséphine, cette dernière ne lui ayant pas donné l'héritier tant espéré. Vous allez me demander quel est le rapport avec ce roman de science-fiction. Il est bien là justement : la procréation. Margaret Atwood imagine une société américaine dans laquelle seule une certaine caste de femmes, les Servantes, auraient à donner la vie. Mères porteuses, elles sont attribuées à des couples en mal d'enfants et sont à la merci des Epouses (en bleu) et des Commandants. Nous sommes proches ici des romans d'Huxley et d'Orwell : hiérarchie, surveillance totale et constante (l'Oeil), société sous contrainte... Il s'agit du schéma type d'une contre-utopie mettant en scène l'absence d'espoir, de possibilité de changement. Atwood dénonce les dérives, notamment celles des régimes totalitaires. La déportation de celles qui faillissent à la règle n'est pas sans rappeler les heures sombres de notre histoire. S'ajoutent à ceci le rationnement, les différents codes, les tatouages sur les Servantes afin de les identifier, la propagande, les arrestations et les exécutions... Il serait bien difficile de ne pas y voir un lien. Mais le totalitarisme ne touche pas non plus que la politique. le puritanisme en prend aussi pour son grade si j'ose dire.

Defred fait partie de ces Servantes. C'est à travers elle que nous pouvons découvrir ce monde froid, hostile, où la peur a pris la place de la communication. Les sentiments n'ont pas leur place. La narratrice insiste sur le fait que si un seul grain de sable venait s'immiscer dans les rouages bien huilés de cette vie qui lui est donnée, ce serait la fin. Il est interdit à ces "ventres" d'être malades ou infertiles.

Defred oscille entre vie présente et souvenirs de ce monde passé où, comme elle le dit elle-même, les gens ne pouvaient pas savoir qu'ils étaient heureux. La phrase est répétée à plusieurs reprises. Tout est détruit pour elle : sa vie de couple avec Luke et leur petite fille, ses études avec sa copine Moira... L'Oeil est toujours là... Sa confession est à la fois poignante et révoltante.

Je n'ai pas pu me détacher de ce roman lu en quelques heures seulement. Au-delà de cette palpitante lecture, il donne à réfléchir sur tout ce qui pourrait enfreindre la liberté.

A lire absolument !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Vous êtes une femme.

Imaginez que, du jour au lendemain, on bloque tous vos comptes et que vous n'ayez plus de liquide sur vous.

Imaginez que, du jour au lendemain, vous êtes licenciées comme des malpropres et gare à vous si vous faites un esclandre.

Imaginez que, du jour au lendemain, vous ne pouvez plus acheter quoi que ce soit.

Imaginez, que du jour au lendemain, vous vous retrouviez dans un « couvent » où on vous « apprend » à n'opposer aucune résistance.

Imaginez que, du jour au lendemain, vous n'avez plus aucune possibilité de vous distraire (lire, aller au cinéma, se promener, danser, écouter de la musique…)

Imaginez que, puisque vous avez déjà enfanté, vous en êtes réduite au rôle de « reproductrice ».

Imaginez que vous vivez chez un « commandant » et son épouse pour servir de « mère porteuse ».

Imaginez que vous vivez recluse dans une chambre dépourvue du moindre artifice.

Imaginez que, du jour au lendemain, votre seule possibilité est de sortir pour faire les courses, sans possibilité de vous sauver.

Imaginez, imaginez, imaginez… Mais ce temps redoutable est-il si loin que ça ? Croyez-vous que l'on pourra échapper à cet univers ?

J'avais vu le film, il y a très longtemps. Je ne l'ai jamais oublié, je l'ai toujours dans un petit coin de ma tête et j'y pense quelquefois. Je ne savais pas que c'était tiré d'un roman de Margaret ATWOOD. J'ai lu ce livre en apnée. J'ai mis du temps. Et je me dis quel avenir nous attend, nous les femmes ? Avec les pesticides qui coulent à flot sur notre terre, l'infertilité qui se répand, croyez-vous vraiment pouvoir échapper à cet enfer ? Ce monde existe déjà. Combien de couples vont en Inde chercher des mères porteuses ? Méfiez-vous Mesdames. Soyez sur vos gardes !
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Quel choc !
Quelle société imaginaire et atroce nous est présentée...
On aimerait qu'elle reste un pur produit de l'imagination de l'auteure, mais elle nous fait réfléchir à l'emprise de certains courants religieux extrémistes, à la condition de la femme dans notre société.

J'ai été scotché par cette lecture, j'avais envie de ne pas refermer le livre avant la fin, mais cela m'a été souvent impossible tant cet univers me paraissait abominable.

Je résumerai au maximum la trame, j'aimerais que le plus de monde possible lise ce livre.

Nous suivons l'itineraire d'une femme, Defred, qui vivait autrefois heureuse avec son compagnon et sa petite fille. Lorsque le récit commence, elle fait partie des servantes écarlates, destinées à procréer pour compte des commandants. Une guerre a eu lieu, elle se poursuit encore, un nouveau pouvoir est en place, fortement influencé par des idées religieuses extrémistes. Ces femmes habillées totalement en rouge, et portant des ailes qui leur servent d'oeilleres ne se déplacent que deux par deux. Leur utilité est grande, elles doivent procréer et donner à leurs maîtres un enfant, tant est grande la crise de fertilité qu'il a touché le pays.
Je dis bien procréer car aucune expression d'amour ou même de tendresse n'existe durant l'acte sexuel auquel assiste l'épouse censée virtuellemen être le personnage principal. Cette dernière pour la même raison est partie prenante à l'accouchement.
Il n'y a plus de livres, plus de liberté de circuler, plus de liberté de parler, de communiquer ne fut-ce que par les yeux, la répression est partout, la surveillance est omniprésente, les châtiments sont graves : déportation vers les colonies, lynchage organisé, pendaison...

L'on oscille entre le présent - épouvantable - et les souvenirs du passé qui hélas s'estompent.

Difficile de lâcher cette lecture, sauf pour respirer un peu !
Pourquoi est-ce si difficile ? Parce que le roman est très bien construit, nous découvrons très progressivement ce que la société est devenue, et cela tout au long du récit. Parce que cela génère un suspense certain. Parce que le personnage de Defred est attachant. Parce que le livre est bien écrit.

Le roman m'a touché, bouleversé souvent.
Je suis heureux de l'avoir lu !
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Pour se mettre dans l'ambiance merci d'accéder à ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=SwYN7mTi6HM

♫Les souvenirs que l'on croit fanés
Sont des êtres vivants
Avec des yeux de morts vibrants encore de passé
Mais mon coeur est crevé d'obsession.
Il bat en répétant
Tout au fond de moi-même
Ce mot que j'aime,
Ton nom...

Oh, oh, hé, toi
Ow, oh, hey, you

Qui a dit ça?
Who said that?

Bébé, comment ça va?
Baby, how you been?

Tu dis que tu ne sais pas
You say you don't know

Vous ne saurez pas avant de commencer
You won't know until you begin

Alors tu ne peux pas me voir debout ici
So can't ya see me standing here

Je me suis adossé à la machine à disques
I got my back against the record machine

Je ne suis pas le pire que tu aies vu
I ain't the worst that you've seen

Ah, tu ne vois pas ce que je veux dire?
Ah, can't you see what I mean?

Ah, aussi bien sauter (sauter)
Ah, might as well jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Pourrait aussi bien sauter (sauter)
Might as well jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Sauter
Jump

Pourrait aussi bien sauter (sauter)
Might as well jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Obtenez-le, sautez (sautez)
Get it in, jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Sauter
Jump♫
Jezebel- adaptation française de la chanson de Wayne Shanklin par Charles Aznavour. Édith Piaf l'enregistre en 1951 et en fera un succés.
Jump- van Halen - 1984 - (6em Album intitulé : 1984 ) -
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"Je crois en la résistance de la même façon que je crois qu'il ne peut y avoir de lumière sans ombre. Ou plutôt, pas d'ombre à moins qu'il n'y ait aussi de la lumière." p177

Idéalisme puritain, voire utopien
Une seule règle : l'auteure n'incluera rien
que l'humanité n'ait pas déjà fait ailleurs
ou à une autre époque, pour un monde meilleur
ou pour lequel la technologie n'existerait pas déjà.
Pour tuer un chat il faut créer un ça
Ne pas se voir accusée de sombres inventions tordues,
A chaque caste, à chaque classe...sa propre tenue,
ou d'exagérer l'aptitude humaine à se comporter de façon déplorable.
Meurtrir, taler comme étaler ses lettres au Scrabble.
Etre vide pour être digne d'être remplie
Cauchemar l'Utopie vire en Dystopie,
un peu de souffrance purifie l'esprit
1+1+1+1 ne fait plus quatre
'chaque être est unique ;''1984''
Eculé et faussement enjoué persiflage sexuel
Il pense que j'ai putassé chez Jezabel
Si la Nature exige la variété pour les Hommes
C'est dans le péché qu'Elle a croqué la pomme...
NE LAISSEZ-PAS LES SALAUDS VOUS TYRANNISER
Je rêve que je suis éveillée
de l'inertie méfie toi ! Spinoza t'aurais dit "Caute"
Mais van Halen te crie JUMP, et que Ça "Saute"...
Le rouge est tellement voyant
Que ceci soit la fin ou un nouveau commencement.

La Servante Ecarlate
Je m'empourpre, dans ton style, je m'éclate
Allegro Staccato,
Frémissements du cerveau
Patchwork haut en coups leurres immondes
Notre Uni Vert deviendrait le Meilleur des mondes
Le danger, continuer à croire à certaines Valeurs !?😕
A L'ombre d'un saule pleurant ses chatons
"Un saule en ce" monde en pleine reproduction
Contraction de l' amour en désir par trop copulaire
Pour ces Servantes... retenues otages ménagères.
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Elles avancent à pas contrôlés, deux par deux le visage dissimulé par un auvent infâme,  déshumanisant, elles qui sont destinées à porter la descendance des élites infertiles. Peu de mots entre elles, la délation menace de mille façons, les cérémonies expiatoires ont valeur d'avertissement et nul ne peut prétendre résister à la torture ( le suicide est la seule prévention pur garantir sa loyauté).

Dans cet univers carcéral, étriqué, au moins pour les Servantes, Defred se livre, envahie par d'innombrables questions (que sont devenus Luke et leur fille, quelle fuite possible, qui l'a précédée dans cette cellule aseptisée dont elle ne sort que pour le rituel du ravitaillement, où est Moïra?).
L'attente est perpétuelle, celle de la fécondation par le Commandant, celle des informations volées au risque de se perdre, celle du temps qui passe sans repères.

L'atmosphère de cette contre-utopie est glaçante : à côté 1984 passerait pour de la chick-lit (non j'exagère un peu : peut-être suis-je encore plus sensible à ce qui est mis en scène parce que l'héroïne est féminine…). Lutte contre la culture, espionnage permanent, restrictions en tous genre, crimes légitimés, et rituels religieux incontournables : tout y est jusqu'à la nausée. La génération de Defred est sous haute surveillance car c'est la dernière qui a encore le luxe du souvenir, luxe personnel car il est interdit d'y faire référence. Souvenir de la vie d'avant, marquée par la décadence des moeurs, le racisme, et la pollution , avec pour corollaire la baisse drastique de la fécondité, avant que tout bascule et que les femmes soient prises au piège d'une société totalitaire.

C'est superbement écrit, dans un style sobre, en harmonie avec le vide qui entoure la jeune narratrice. Ne pas faire l'économie des notes historiques proposées en fin d'ouvrage. Elles apportent un éclairage nouveau sur ce qu'on vient de lire.

D'autant plus angoissant que les éléments qui déclenchent l'avénement de ce cauchemar nous sont très familiers : ils font régulièrement la une de nos médias et nous vivons sur une poudrière propice à construire un terreau fertile pour les sectes de tous poils , dont la plus violente et la plus armée pourrait remporter la mise.

Quid de la série?….
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Que se passerait-il s'il ne restait que quelques femmes fertiles pour peupler les États-Unis, à la suite de catastrophes environnementales ? Que se passerait-il si la démocratie libérale se métamorphosait en théocratie sur les bases de l'Ancien Testament, dont certains passages seraient détournés pour asseoir l'autorité ?

Une dictature puritaine, hypocrite, sexiste, esclavagiste, avec l'homme tout en haut de la pyramide : la République Gilead, par exemple, avec son état-major de fanatiques religieux. Des rituels de viols, voilés de prières, pourraient s'instaurer.

Lorsqu'on écoute les échos de cette histoire à travers les mots de la Servante Defred, on ressent le mur, l'ombre, le froid, la moiteur, le vide, tisser la toile de barbelés. Les mots d'avant perdent leur sens, tout a basculé, tout est piétiné par la botte de l'homme pervers. On voit le voile étouffant de l'habitude et de l'oubli recouvrir peu à peu le passé, éteindre toute insouciance, toute personnalité.

Pourtant quelques hommes et femmes résistent et s'infiltrent à tous les niveaux de la hiérarchie pour apporter de l'espoir, de la lumière.
Il reste les fleurs près les pelouses millimétrées, comme des réponses aux « Mayday ». Les sensations de la lune et de la neige, d‘un rayon de soleil, d'un souffle de vent, persistent, pour se sentir exister, même en transparence, même dans le silence, même sous le costume de la Servante écarlate.

Dans ce roman on emprunte ici ou là, dans le temps et dans l'espace, des morceaux de réalité, pour fonder cette possibilité de dictature. J'ai eu l'impression de lire des bribes d'histoires sur les camps, sur l'intégrisme, sur l'esclavagisme... toute histoire où l'homme perd son humanité, dans le présent ou le passé. Une histoire trop réalisable pour ne pas effrayer.

La suite de ce roman est prévue en septembre 2019 :
https://www.lemonde.fr/culture/article/2018/11/28/la-suite-du-roman-la-servante-ecarlate-sortira-en-septembre-2019_5390033_3246.html
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Après 459 critiques, que puis-je ajouter de plus ? Sinon que ce livre, versant féminin de 1984, en quelque sorte, est un chef-d'oeuvre. Encouragé par la réédition récente, les avis babeliotes et mon goût pour les dystopies, je ne pouvais passer à côté.
Ce livre me ramène à l'idée que nous devons toujours être attentifs à l'érosion possible de nos libertés. Tant celles des femmes que des hommes. Comme le dit Margaret Atwood en postface, les ferments de l'état totalitaire ne sont jamais très loin.
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Defred, la narratrice, raconte cette société où la place de la femme est cantonnée à son rôle reproductif. Elle n'est plus un être qui a des pensées ou des envies, un corps ou une peau mais seulement une matrice. Comme toutes les servantes écarlates dans les maisons. C'est la république de Gilead, les femmes ont perdu leurs droits, elles sont enfermées, encadrées par les Epouses.
Un livre glaçant, j'ai eu l'impression d'être à la place de Defred, enfermée. La sensation de claustrophobie est impressionnante, la peur est omniprésente. Peu de libertés, les dialogues sont chuchotés, murmurées. Entre ces moments de silence, Defred se rappelle de son ancienne vie, avec son mari Luke et sa fille. Elle garde une certaine nostalgie de l'époque même si elle n'en laisse que peu paraitre. Il en faut tellement peu pour être punie. Les scènes sont choquantes derrière cette mécanique bien huilée, comme celle avec l'Epouse, la Servante et le Commandant réunis en un seul but… La fin apporte une lumière sur le fonctionnement de cette société et j'ai l'impression d'entendre encore la dernière phrase, cette question qui résonne… Un roman, pas évident à lire mais un roman nécessaire et poignant sur les femmes, sur la liberté, il donne à réfléchir sur notre société en poussant la différence à l'extrême.
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« Cela me fait mal de raconter cette histoire, de la ressasser. Mais je continue à la dévider, cette histoire triste, affamée et sordide, cette histoire boiteuse et mutilée, parce qu'après tout je veux que vous l'entendiez ».
Et bien je l'ai entendue, je l'ai ressassée, et j'en ai été – très égoïstement – heureuse. Oui, heureuse de la lire, heureuse de me régaler de ce style somptueux, de cette communion avec le personnage principal dévoilant ses sentiments les plus intimes, de cette description épouvantable d'un futur qui j'espère, n'arrivera jamais.


« J'ai suffisamment de pain quotidien, alors je ne perdrai pas de temps à en demander ; ce n'est pas le problème majeur. le problème, c'est de l'avaler sans s'étrangler avec ».
« Defred » (son vrai nom, son nom d'avant, on ne le connaitra pas) nous révèle sa vie de servante de la fécondité (c'est-à-dire tout simplement d'utérus) qui lui a été imposée. Elle est obligée de copuler avec le Commandant, dans leur maison, au vu et au su de son épouse.
Elle ne manque de rien, sinon de liberté totale.
La religion règne sur ce nouveau royaume, Gilead, qui remplace les Etats-Unis. Dictature absolue, mauvais traitements, tortures et pendaisons, surveillance de tout instant, et j'en passe. le monde se divise en « Servantes », en « Marthas », en « Epouses », en « Yeux »…
Beaucoup de personnes sont stériles, à cause de la pollution, du mauvais traitement que les Hommes ont infligé à la Terre. Il faut bien continuer l'espèce, à la grâce du Dieu omniprésent auquel Defred est obligée de croire mais qu'elle aimerait horrifié par ce que sa création est devenue.


« Je suis une réfugiée du passé », nous murmure-t-elle. C'est le seul bonheur qui lui reste, se souvenir. Penser à sa vie d'avant, normale, avec son compagnon et leur petite fille.
Mais ressasser également les conditions dans lesquelles leur vie a basculé.
Dans l'horreur.

J'ai adoré ce roman. Je n'ai pas vu le film, je n'ai pas vu la série, et je m'en réjouis, car les pages me déroulaient leurs trésors au fur et à mesure, et je m'immisçais dans ce monde fou, délirant, entièrement dystopique. Quelle horreur ! Quel régal !
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